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Défis de l’Université Laurentienne liés à la COVID-19

Sudbury ON, 29 avril 2020. L’Université Laurentienne a annoncé aujourd’hui qu’elle est confrontée à d’importants défis financiers découlant de la COVID-19. Quoique ses retombées sur le secteur universitaire ne soient pas encore toutes connues et comprises, la COVID-19 et d’autres pressions financières préexistantes obligent l’Université à modifier son plan de viabilité et en accélérer la mise en œuvre afin de régler un manque à gagner d’environ 15 000 000 $ pour l’exercice 2020-2021.

 

« Ces dernières années, nous nous sommes regroupés en tant que communauté et avons mobilisé l’ingéniosité de notre main-d’œuvre pour trouver des solutions viables, a indiqué le recteur et vice-chancelier, M. Robert Haché. Nous continuerons de prouver que nous pouvons faire cela en travaillant together, ensemble, maamwi. »

 

« La pandémie a créé une crise supplémentaire urgente pour la Laurentienne, a dit la vice-rectrice à l’administration, Mme Lorella Hayes. Notre université a connu des difficultés financières ces dernières années, mais nous avons mis en œuvre notre plan de viabilité et constatons d’importants résultats positifs. »

 

Le tableau financier de l’Université a fait l’objet de beaucoup de discussions au Conseil des gouverneurs de l’UL et au sein de communauté alors que l’UL travaille pour assurer un avenir durable pendant une période difficile. Avant la COVID-19, l’Université devait afficher un petit déficit de moins de 1 000 000 $ pour l’exercice en cours qui se termine le 30 avril 2020. La pandémie pourrait le faire grimper à quelque 6 000 000 $.

 

De plus, avant la COVID-19, l’Université essayait de combler un manque à gagner de 9 000 000 $ pour l’exercice 2020-2021, découlant principalement de la réduction permanente et du gel des droits de scolarité des étudiants canadiens et des réductions des subventions provinciales. Elle appliquait une approche équilibrée de réduction continue des coûts et de croissance des inscriptions. Elle modifie maintenant ses prévisions financières et planifie des réductions supplémentaires des coûts afin d’avoir un budget équilibré en 2020-2021.

 

« Si nous n’agissons pas, a indiqué M. Haché, la combinaison de la baisse potentielle des inscriptions, de nos défis financiers préexistants et des nouvelles retombées de la COVID-19 pourrait nous faire basculer au point de menacer la viabilité financière de l’Université. »

 

La Laurentienne fera tout en son pouvoir pour ne pas en arriver là. Elle explore activement des possibilités de réduire les risques financiers et d’appuyer la population étudiante actuelle et les nouveaux étudiants. L’Université tiendra aujourd’hui une réunion publique pour fournir des renseignements sur ses difficultés financières aux membres de sa communauté et leur demander de fournir de nouvelles idées audacieuses. Elle a aussi pris des mesures immédiates, notamment :

 

  • suspension des nouvelles embauches;
  • report du remplacement ou élimination de nombreux postes vacants;
  • réduction des contrats de travail occasionnel, à temps partiel et de durée déterminée;
  • suspension de toutes les dépenses de fonctionnement non essentielles.

 

« Ces décisions difficiles ne reposaient pas sur le rendement, mais plutôt sur nos défis financiers, a souligné Mme Hayes. Nous remercions nos collègues et notre main-d’œuvre de leurs immenses contributions à l’Université. Tous ces employés ont accompli un travail important et précieux; nous espérons pouvoir leur offrir de nouveau du travail à l’avenir. »

 

La Laurentienne accélérera la mise en œuvre du plan actuel de viabilité. Elle envisage également d’autres mesures et initiatives de viabilité.

 

« Nous voulons que notre population étudiante et nos étudiants potentiels sachent que leur réussite scolaire et leur expérience étudiante seront pleinement maintenues alors que nous remanions nos processus opérationnels, a indiqué M. Haché. Comme nous l’avons montré dans la réponse à la COVID-19, nous continuerons de donner la priorité à la population étudiante dans tout ce que nous faisons. »

 

« Nous visons des buts et des objectifs qui gardent la Laurentienne sur la voie pour réaliser son plein potentiel en tant que l’une des universités canadiennes hors pair, englobantes et axées sur la recherche, a souligné M. Haché. Nous atteindrons nos buts et objectifs renouvelés en tant que fier établissement bilingue et triculturel, offrant de solides programmes en français et en anglais et en tant que leader du succès de notre population étudiante autochtone. »

 

Inspirée par ses chercheurs, son corps professoral et son personnel dont les efforts concertés pour lutter contre la COVID-19 prouvent le pouvoir des solutions collaboratives dans les temps difficiles, l’Université Laurentienne consulte largement sa communauté et ses partenaires syndicaux pour solliciter leurs nouvelles idées audacieuses en vue de s’attaquer au déficit et d’assurer l’excellence universitaire.

 

L’Université Laurentienne est un chef de file des universités dans la réponse à l’éclosion de la COVID-19. Elle a été la première au Canada à reconnaitre la gravité de l’éclosion et à suspendre les activités en personne. Elle a aussi été la première à faire la transition complète vers l’apprentissage à distance. La grande majorité de sa population étudiante est sur la bonne voie pour terminer le trimestre dans les temps et elle est déterminée à continuer d’offrir ses programmes aux trimestres du printemps et de l’automne.

 

« Notre but est de continuer de fournir à notre population étudiante une expérience universitaire exceptionnelle et de faire en sorte que la Laurentienne demeure l’université par excellence du nord de l’Ontario, a conclu M. Haché. Nous demeurons déterminés à fournir un enseignement qui prépare la population étudiante pour le marché du travail et à apporter une contribution au Grand Sudbury et à la compétitivité économique de l’ensemble du Nord. »

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne est située sur le territoire couvert par le Traité Robinson-Huron de 1850 et reconnait qu’elle se trouve sur les terres traditionnelles des Atikameksheng Anishnawbek et à proximité de la Première Nation de Wahnapitae. La Laurentienne se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche et d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux.