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Conférence sur la biologie du café par Thomas Merritt pour l’Association de café du Canada

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Le 7 octobre 2020, lors de la Conférence sur le café qu’a tenue en virtuel la Coffee Association of Canada (CAC), Thomas Merritt (Ph.D.) de l’Université Laurentienne, a abordé les divers effets biologiques du café, la boisson la plus appréciée du monde.

Après son introduction par le responsable du café chez Tim Horton’s, John Middlemass, le professeur Merritt a donné la conférence intitulée « Biology of the Bean: We all taste and react to coffee just a little differently ». Pour l’occasion, il s’est fondé sur son article paru plus tôt cette année dans La Conversation Canada. Intitulé « Quels sont les effets du café sur votre corps ? », cet article, traduit en 5 langues, a été lu plus de 700 000 fois et diffusé plus de 170 000 fois sur Facebook. Étant Américain, le professeur Merritt fait le long trajet routier entre New York et Sudbury au Canada et y arrive à coup de gobelets qu’il fait remplir chez Tim Horton’s en cours de route. « J’ai beaucoup aimé le fait que John, après une relation de près de quinze ans, m’a présenté. »

Étant tant qu’ex-titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique et bioinformatique, et chercheur en génétique, le professeur Merritt plonge dans la science des différents effets biologiques et même des bienfaits, qui sous-tend la consommation du café. Le café, dit-il, contient deux principaux ingrédients biologiquement actifs : la caféine et les antioxydants. La caféine est un stimulant et constitue le composant du café qui vous éveille. Certaines personnes y réagissent différemment selon des différences génétiques ou l’incapacité d’assimiler la caféine. Quant aux antioxydants, actuellement à l’avant-garde de certains travaux de recherche en santé, ils le sont dans la mesure où ils ont la capacité de neutraliser les toxines naturellement présentes dans notre organisme, empêchant ainsi les molécules oxydées d’y causer des dommages. Il est même prouvé qu’une consommation plus élevée de café est corrélée à des cas moins fréquents de certains cancers et de la maladie de Parkinson. Cela dit, ce n’est pas si simple. En fait, les choses sont assez complexes. Les variations individuelles, la régulation des gènes et un ensemble de facteurs environnementaux jouent tous un rôle dans les effets que le café a sur nous et les maladies que nous sommes susceptibles de contracter. 

Étudiant la régulation des gènes et le métabolisme, le groupe de recherche que chapeaute M. Merritt explore, à l’aide de mouches des fruits et d’autres organismes modèles, la diversité génétique et la variation biologique en se fondant sur la génomique fonctionnelle et la bioinformatique. Profitant des possibilités qui s’offrent à lui, comme l’article et la conférence, il s’adresse à un public qui pourrait ne pas manifester autant d’intérêt que lui pour la science et la recherche en créant un lien avec quelque chose que les auditeurs aiment, en l’occurrence, le café.