(26 janvier 2024) – Les progrès technologiques modifient rapidement la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Pouvons-nous utiliser les progrès de la technologie portable pour améliorer le rendement aux activités à haute concentration? Anthony Zanetti, étudiant de deuxième année à la maîtrise en psychologie à l’Université Laurentienne, s’efforce de répondre à cette question.
Anthony n’a pas toujours su qu’il avait une grande passion pour l’étude du cerveau humain. Né à Sudbury, en Ontario, il a grandi à Copper Cliff et a fréquenté l’école secondaire catholique St. Benedict. Suivant ses études secondaires, il a amorcé un baccalauréat en biologie biomédicale à la Laurentienne.
Après ses premières années d’études, Anthony s’est rendu compte qu’il ne voulait pas poursuivre des études de médecine, même si beaucoup de ses camarades de classe envisageaient de suivre cette voie. En fait, c’est un cours facultatif de psychologie en troisième année qui l’a amené à réfléchir à différents choix de carrière. Après l’obtention du grade, il s’est inscrit au programme de baccalauréat en psychologie pour préparer un deuxième diplôme.
Maintenant étudiant de deuxième cycle, Anthony profite bien de son expérience à la Laurentienne. « Dans mes études de maîtrise, je me rends compte qu’il ne s’agit pas simplement de cours magistraux, a-t-il expliqué en pensant à l’évolution de son parcours universitaire. Nous avons de véritables discussions, car le groupe est plus petit et se prête à cette dynamique. En outre, je reçois un soutien continu de mes professeurs et mon directeur de thèse, Blake Dotta, Ph.D., m’apporte un appui incroyable en me motivant, laissant libre cours aux idées créatives et m’accordant de l’espace. Il possède une richesse de connaissances en neurosciences et m’appuie considérablement tout au long de mon parcours. »
Anthony explique que sa thèse porte sur un sujet hors de l’ordinaire : le jeu vidéo. « Dans mes recherches, je cherche à voir si les champs électromagnétiques peuvent servir à produire des effets neurologiques tels qu’une amélioration de la concentration et de l’attention des gens, a-t-il décrit. L’idée est que si le rendement s’améliore dans ces domaines lors du jeu vidéo, alors le même concept pourrait s’appliquer, entre autres, à des activités comme l’étude, la composition musicale ou la pratique d’un sport. »
Pour mener cette recherche, Anthony a demandé à des participants, pour la plupart des étudiants de premier cycle de l’UL, de jouer le jeu vidéo à haute concentration, Snake, avec et sans la présence d’un champ électromagnétique. « Un champ électromagnétique est créé en passant une charge électrique à travers quelque chose de conducteur, a précisé Anthony. Pour mon projet, la Laurentienne a fourni un appareil composé de deux boîtiers, chacun contenant une bobine de cuivre, qui crée un champ électromagnétique quand une charge électrique le traverse. » Pendant que les participants jouaient le jeu, Anthony mesurait leur rendement et l’activité cérébrale dans les zones responsables de l’attention et de la concentration. « En examinant les résultats, nous avons constaté des changements dans les parties du cerveau liées à une attention et à une concentration soutenues, laissant voir que le champ électromagnétique avait des effets favorables dans ces zones. »
Anthony publie actuellement ses découvertes et est ravi de pouvoir contribuer à ce domaine de recherche. Il espère que ses résultats aideront les futurs innovateurs à créer des casques électromagnétiques portables qui rehausseront la concentration.
Alors que l’obtention de son diplôme de maîtrise approche à grands pas à l’été 2024, Anthony espère rester à Sudbury et travailler comme associé en psychologie à Horizon Santé-Nord ou dans le secteur privé. Peu importe ce qu’il accomplira, ses recherches ont déjà eu un impact et les compétences d’Anthony feront sûrement de lui un excellent praticien.