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Une étudiante ougandaise se sent chez elle à l’UL grâce au travail communautaire sur le campus

Alice Aol est motivée à améliorer l’expérience des étudiants étrangers

June 20 2024 - Alice Aol est bien connue parmi les étudiants étrangers et canadiens pour sa personnalité dynamique. Étudiante de troisième année et coordinatrice étudiante au Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP), elle passe son temps depuis son arrivée au Canada à célébrer la culture et à créer un sentiment de communauté.

Après l’obtention du diplôme d’études secondaires à Gulu, en Ouganda, pendant la pandémie, Alice a commencé ses études en ligne à la Laurentienne avant de déménager à Sudbury pour suivre les cours en personne. La poursuite d’études postsecondaires au Canada était importante pour elle. « Chez nous, en Ouganda, a-t-elle expliqué, il n’est pas commun qu’une fille termine ses études secondaires ou universitaires. Je suis motivée à garder le cap en voyant mes compatriotes africaines qui sont ici et s’efforcent aussi de parachever leurs études. »

« Juste un an a suffi pour que je me sente chez moi à la Laurentienne, » a affirmé Alice en réfléchissant à son séjour à Sudbury jusqu’à présent. Originaire d’une grande ville, elle avait hâte de vivre à Sudbury, une communauté qu’elle caractérise de calme et soudée. Elle attend avec impatience d’explorer davantage la beauté naturelle de la ville cet été.

Les relations qu’elle a nouées avec ses professeurs et amis sont une source quotidienne de motivation pour elle. « Être loin de chez moi est un défi, a-t-elle avoué. La Laurentienne est une école assez diversifiée où je peux rencontrer d’autres personnes comme moi qui sont venues de très loin vers un tout nouvel endroit. Ça m’a beaucoup aidé de trouver de nouveaux amis et je tiens à assurer aussi une expérience plus agréable à d’autres qui sont éloignés de chez eux. »

Grâce à son rôle de coordonnatrice étudiante au BEDDP, Alice a établi des liens avec d’autres étudiants et, dans le cadre de ses fonctions, elle collabore aux activités et à la programmation sur le campus.

Elle a pris l’initiative de planifier une grande partie des activités du Mois de l’histoire des Noirs à la Laurentienne, entre autres, en surprenant la communauté avec un flash mob de danse pendant la Journée culturelle. La coordonnatrice du soutien à la violence sexuelle et sexiste du BEDDP, Kayla Deschatelets, a souligné qu’Alice a beaucoup contribué à la réussite des célébrations. « Alice est un véritable atout pour notre équipe, a-t-elle exprimé. Elle est sympathique et serviable et toujours prête à entreprendre un projet passionnant. Elle a apporté des contributions essentielles au succès du Mois de l’histoire des Noirs sur le campus. »

En mars, Alice a aidé à planifier pour la communauté Laurentienne la fête de l’hindouisme, la Holi, une célébration des couleurs et du printemps. « Des étudiants sont venus nous voir au BEDDP pour nous dire qu’ils avaient mal du pays et souhaitaient organiser une activité célébrant la Holi, a-t-elle expliqué. Nous avons tous travaillé fort pour coordonner l’activité. Beaucoup de gens y ont participé et ont adoré l’expérience. » Elle a ajouté qu’elle est fière de faire partie d’une communauté qui célèbre et apprécie la diversité.

Alice s’est alliée naturellement à l’Association des étudiants africains et caribéens de l’Université Laurentienne (AEACUL), dont elle est membre depuis son arrivée à l’UL. L’objectif de l’AEACUL est de créer un espace de chez soi pour les étudiants qui sont loin de leur patelin, tout en offrant à la population étudiante la possibilité d’explorer la variété de pays, de cultures et d’horizons de l’Afrique et des Caraïbes. « L’AEACUL n’est pas seulement destinée aux personnes africaines et caribéennes, a précisé Alice. C’est une communauté où les gens peuvent en apprendre des uns et des autres tout en y apportant leurs propres connaissances. »

Maintenant membre de l’équipe de direction de l’AEACUL à titre de responsable des communications, Alice a collaboré à de nombreuses activités réussies de l’AEACUL, telles que des soirées cinéma mettant en valeur la culture africaine ou caribéenne. « Pour moi, a-t-elle expliqué, faire partie de l’AEACUL me permet de partager mes idées, de parler librement de mon pays, d’en apprendre davantage de mes pairs et d’imaginer un autre pays du point de vue d’une autre personne. »

Leader et porte-parole extravertie, Alice a trouvé sa place au sein de la communauté Laurentienne et continue d’améliorer la qualité de vie des étudiants sur le campus.