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Des chercheurs de la Laurentienne bénéficient d’un financement de 2,2 millions de dollars

Des chercheurs de la Laurentienne bénéficient d’un financement de 2,2 millions de dollars

Une floraison de projets entrepris dans les domaines de l’écologie, de la génétique et des sciences sociales attire des investissements auprès du gouvernement et des partenaires de l’industrie

17 octobre 2024 - Cinq chercheurs de l’Université Laurentienne ont reçu du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), deux organismes subventionnaires fédéraux, un total de 1,79 million de dollars en soutien à des projets qui seront menés au cours des cinq prochaines années. À ce montant important s’ajoutent des contributions substantielles de Vale et de Glencore. Ces fonds verront mener des études en profondeur dans les domaines de la conservation des reptiles, de l’aquaculture, de la génétique, des normes de pratique du travail social et du marketing, confortant ainsi l’engagement de la Laurentienne en faveur de recherches innovatrices porteuses de solutions à des problèmes sociétaux pressants.

« Ces octrois de fonds attestent de l’ingéniosité et de l’innovation des chercheurs de la Laurentienne, a dit la vice-rectrice à la recherche, Mme Tammy Eger. Nous sommes reconnaissants de l’investissement des deux organismes subventionnaires, qui jouent un rôle clé dans l’avancement de la recherche au Canada. Les projets entrepris nous feront progresser dans notre compréhension des défis sociétaux et sont vitaux pour l’avenir. Félicitations à tous nos lauréats. »

« Nous nous réjouissons de cette possibilité de collaborer, a déclaré la directrice du Centre pour la vitalité des lacs Vale, titulaire d’une bourse de recherche Jane Goodall en biologie de la conservation et comptant parmi les chercheurs bénéficiant de fonds de soutien à leur projet, Mme Jacqueline (Jackie) Litzgus. Grâce à l’appui tant de nos partenaires de l’industrie que du CRSNG, nous donnons une nouvelle dimension au travail de restauration écologique à Sudbury, une dimension qui tient compte de nouveaux facteurs de stress et qui s’inspire de nouvelles approches, et formons des étudiants pour que ce bon travail se poursuive à l’avenir. »

Le financement accordé s’applique aux projets de recherche suivants :

 

Jackie Litzgus – École des sciences naturelles – est chercheuse principale de CRADLES (Conservation et restauration de la diversité aquatique face aux facteurs de stress actuels et émergents), projet pour lequel une subvention Alliance de 1,35 million de dollars a été accordée par le CRSNG. Le projet CRADLES, effectué au Centre pour la vitalité des lacs Vale et auquel s’associent plusieurs partenaires universitaires, bénéficie des contributions de Vale et de Glencore, partenaires industriels, à raison de 450 000 $, ainsi que du soutien en nature du ministère des Ressources naturelles et du ministère de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs. Mme Litzgus est également titulaire d’une subvention à la découverte de 65 000 $ par an, pendant cinq ans, accordée par le CRSNG en appui à son programme de recherche intitulé « Population ecology and behaviour inform the conservation of reptiles ».

Thomas Johnston – École des sciences naturelles – a reçu du CRSNG une subvention à la découverte axée sur le développement à raison de 20 000 $ par an, pendant deux ans, pour étudier la niche trophique dans les réseaux alimentaires aquatiques.

Thomas Merritt – École des sciences naturelles – a obtenu du CRSNG une subvention à la découverte de 67 000 $ par an, pendant cinq ans, pour ses études génétiques et expérimentales sur les voies du stress d’après le système d’organismes modèles de Drosophila melanogaster (mouches à fruits communes).

Isabelle Côté – École de service social – a reçu du CRSH une subvention de développement Savoir de 105 080 $ pour ses travaux intégrant le concept de contrôle coercitif aux pratiques professionnelles de lutte contre la violence conjugale, voire familiale.

Kamran Eshghi – École d’administration du sport (SPAD) – a reçu du CRSH une subvention de développement Savoir de 81 715 $ pour son projet d’analyse des facteurs et des résultats depuis l’adoption, dans le secteur de la vente au détail, du modèle de promotion « Achetez maintenant, payez plus tard » (BNPL).

 

Les octrois de fonds ont été annoncés par Viviane Lapointe, députée de Sudbury, et Marc G. Serré, député de Nickel Belt et secrétaire parlementaire auprès des ministres de l’Énergie et des Ressources naturelles et des Langues officielles, le 17 octobre 2024, à l’Université Laurentienne. Cet événement a permis de souligner l’importance des projets de recherche en question et leurs contributions prévues tant au progrès du savoir universitaire que de l’avancement de la société.

 

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du CRSH

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du CRSH

Le financement donnera des ailes à Maamwizing, un centre de recherche axé sur la communauté autochtone.

(21 juin, 2022) - L’Institut de recherche autochtone Maamwizing (IRAM) de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) dans le cadre de l’initiative Race, genre et diversité. Accordée à Joey-Lynn Wabie (Ph.D.), cette subvention est destinée à financer un projet de trois ans, intitulé Maamwizing, un centre de recherche axé sur la communauté autochtone.

Cette heureuse nouvelle s’inscrit dans la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones, fêtée aujourd’hui. À ce titre, elle rehausse la reconnaissance respectueuse des cultures, des communautés et des peuples autochtones et donne l’occasion de réfléchir aux principes de vérité et de réconciliation et de s’y engager. La Laurentienne, la seule université au Canada à exercer un mandat triculturel, offre un enseignement postsecondaire en anglais et en français, doublé d’une approche globale de l’éducation autochtone. Il lui importe de respecter ces principes incarnés manifestement par l’IRAM qui offrira diverses possibilités aux étudiants autochtones qui souhaitent en apprendre davantage sur les relations authentiques et la recherche en collaboration avec les communautés.

L’IRAM sera placé sous la direction de Mme Wabie et deux partenaires de la communauté locale anishinaabe, Akinomooshin Inc. et White Buffalo Road Healing Lodge Inc. Ces organisations se consacrent à la résurgence autochtone ou à la réappropriation par les peuples autochtones de leur gouvernance et de leurs langues, cérémonies, relations et terres au niveau local, s’attaquant ainsi aux systèmes et aux suites du racisme et du colonialisme comme ils se répercutent sur la vie des peuples autochtones. Les codemandeurs de cette subvention, Darrel Manitowabi, Elizabeth Carlson-Manathara et Kevin Fitzmaurice, ont aussi contribué fortement à l’obtention de la subvention.

Joey-Lynn Wabie (Ph.D.), algonquine anicinabe ikwe de la Première Nation Mahingan Sagahigan (Wolf Lake), prochaine directrice de l’École des relations autochtones de la Laurentienne et directrice intérimaire de l’IRAM, se réjouit du financement annoncé. « En cultivant un espace de recherche dirigé par les partenaires communautaires et appuyé par l’équipe de recherche de l’IRAM, nous entendons recentrer les connaissances et les perspectives communautaires et culturelles en les focalisant sur la coproduction de résultats de recherche probants qui répondent le mieux aux besoins spécifiques en matière de programmes et de prestation de services. Ces résultats peuvent contribuer à éclairer les questions stratégiques plus vastes quant à l’efficacité et à l’équité des programmes communautaires et culturels destinés aux jeunes autochtones du Nord dans un cadre global de l’autodétermination et de la décolonisation des autochtones. »

Susan Manitowabi (Ph.D.), vice-rectrice associée intérimaire à l’enseignement et aux programmes autochtones, partage l’enthousiasme de sa collègue. « Le projet de recherche envisagé est une manifestation de l’autodétermination autochtone dans la mesure où il est proposé par, pour et avec les peuples autochtones. L’application du modèle du carrefour d’étoile à sept branches, approche de la recherche collective propre à l’IRAM, donnera une méthode anishnaabe qui, en étant d’inspiration culturelle et solidaire, favorisera les pratiques de mobilisation, de planification et de mutualisation de la recherche au sein de la communauté, pratiques ancrées dans les principes des enseignements des Sept Grands-pères : Respect, Bravoure, Honnêteté, Humilité, Amour, Sagesse et Vérité. »

Vince Pawis Sr, fondateur et directeur général de White Buffalo Road Healing Lodge Inc., se dit reconnaissant du fait que son équipe et lui participent à ce projet essentiel. « Étant donné que nous travaillons dans la communauté aux côtés d’autochtones, jeunes et adultes depuis notre fondation en 2005, ce projet donne une excellente occasion de faire des recherches sur le travail que font les organisations autochtones à la base pour contribuer à la guérison des autochtones. »

« Miigwechiwendam », a déclaré Julia Pegahmagabow, fondatrice eniigaanizid de la société Akinoomoshin Inc. Forts du partenariat qui découle de cette subvention, nous serons en mesure d’éclairer notre chemin vers l’anishinaabe kendaaswin et d’en venir à comprendre la relation avec les pédagogies anishinaabe et la façon de les appliquer. Nous bénéficions du soutien de Maamwizing, ce qui nous permettra de trouver les fils que nos ancêtres ont pu nous laisser et de les tisser pour en faire une base solide de connaissances et de transmission du savoir au service de nos enfants, de nos jeunes et de nos communautés. »

En novembre, l’Université Laurentienne et l’IRAM auront le plaisir d’accueillir Maamwizing 2022: Land and Language (Maamwizing 2022 : Terre et langue), une conférence axée sur la mise en commun d’histoires et de pratiques sages visant à s’assurer le maintien de la santé et du bien-être de la terre et de la langue. Outre de larges interprétations de ce que sont la terre et la langue, le programme mettra l’accent sur des liens plus larges entre ces deux éléments au moyen des voix des communautés locales auxquelles se joindront des universitaires autochtones et des citoyens allochtones, leurs alliés. Parmi les conférenciers principaux qui ont confirmé leur présence figurent Niigaanwewidan Sinclair (Ph.D., Université du Manitoba), Jennifer Walker (Ph.D., Université McMaster) et Joseph Pitawanakwat (Creator’s Garden). Celeste Pedri-Spade (Ph.D., Université Queen’s), première directrice de l’IRAM, de 2016 à 2019, prononcera un discours d’ouverture.

 

À propos de White Buffalo Road Healing Lodge Inc. :
White Buffalo Road Healing Lodge Inc., un organisme à but non lucratif constitué en société en 2005, est établie dans la Première Nation Shawanaga, située à environ 30 kilomètres au nord de Parry Sound. Née de la vision de Vince Pawis Sr, le fondateur et actuel directeur général, White Buffalo Road Healing Lodge Inc. offre à l’intention des jeunes autochtones à risque des programmes traditionnels, tient des audiences du Cercle de libération conditionnelle assistées par des aînés autochtones et assure sous contrat des services d’agents de liaison avec les détenus autochtones traditionnels, hommes et femmes, dans les établissements correctionnels de Thunder Bay, Sudbury, North Bay, Orillia, Brampton et Lindsey, en Ontario.

White Buffalo Road Healing Lodge Inc. travaille avec le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse, la Division de la sécurité, des appels en matière de permis et des normes de Tribunaux décisionnels Ontario et le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels.

À propos d’Akinomooshin Inc. :
Akinoomoshin Inc. est une organisation communautaire à but non lucratif qui s’attache à recentrer le kendaaswin anishinaabe dans la vie quotidienne des Anishinaabek. Son rêve est d’offrir quotidiennement aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux membres de leur famille et de leur communauté, à son pavillon d’enseignement, le wigwam akinoomoshin, une immersion anishinaabemowin et un apprentissage aki (terre). 

Akinoomoshin Inc. a vu le jour en 2016 lorsque les gens ont commencé à se réunir et à s’organiser sous forme de visites autour de table de cuisine et de discussions sur les défis que présentent les systèmes à nos enfants et à nos jeunes.

Constituée en personne morale en 2017, Akinoomoshin Inc., qui est établie dans la communauté d’Atikameksheng Anishnawbek, entretient des relations de travail avec Science Nord, le Sudbury Catholic District School Board et la Première Nation Atikameksheng Anishnawbek, tout en mettant l’accent sur le partage et l’apprentissage culturels et linguistiques. Akinoomoshin Inc. a reçu, outre du Conseil des arts de l’Ontario, du Fonds Niigaan Gdizhaami et de Patrimoine canadien, des fonds pour mener à bien des activités axées sur la langue et l’apprentissage de la terre, dont Maamwizing, ainsi que du financement auprès du RDGI pour faire avancer son travail.