11 avril 2024 - À peine âgé 23 ans, ce diplômé en biologie marine et chercheur au sein d’un ministère fédéral, étudie actuellement à l’Université Laurentienne pour parfaire ses compétences en communication scientifique. Ce cheminement universitaire et la passion qui l’anime s’inscrivent dans le prolongement d’un loisir entamé à l’âge de douze ans lors d’un voyage familial en Colombie-Britannique lorsqu’il a fait de la plongée avec des requins. Pour beaucoup, cette expérience est une belle aventure au cours des vacances familiales, mais, pour lui, elle a fait éclore une vocation hors de l’ordinaire. Le fait qu’il a eu la chance de faire de la plongée dans le monde entier dans les années qui ont suivi a grandement facilité la situation.
Naturellement, Jérôme Breton en est venu à aimer l’océan et, au sortir du secondaire à Gatineau (Québec), il s’est inscrit à l’Université du Québec, à Rimouski, où il a reçu un diplôme en biologie marine. « Au cours de mes études de premier cycle, j’ai eu la chance de vivre une expérience fabuleuse en tant qu’étudiant chargé d’animer et de coordonner des visites guidées en été et à titre de biologiste spécialiste des espèces envahissantes au sein du ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO). C’est là que j’ai pris goût au travail sur le terrain, mais surtout compris en quoi il est important de savoir communiquer la science. La recherche s’est fait sans effort grâce à la qualité élevée des interactions entre tous les collaborateurs engagés dans le travail. Je savais déjà que je voulais me faire défenseur des écosystèmes aquatiques, dit-il, mais après cette expérience, je savais exactement comment je le ferais. »
S’étant renseigné sur le programme de communication scientifique de l’Université Laurentienne, Jérôme a compris que ce programme lui ferait acquérir les compétences nécessaires pour défendre les écosystèmes aquatiques, mais aussi favoriser une communication positive entre les équipes de recherche comme celle qu’il avait connue à Rimouski. La Laurentienne, qui se situe à proximité de son domicile, lui offrait la possibilité de travailler en français (travaux de recherche et collaboration avec des professeurs francophones) et était la solution qui lui convenait le mieux.
À mi-parcours du programme, Jérôme indique que ses recherches sont axées sur son expérience de travail au MPO, à Rimouski. « Je me plonge davantage dans l’industrie de la pêche à Rimouski parce que mon expérience y était si positive, tout le monde ayant su travailler en collaboration. Mes recherches s’inspirent du modèle rimouskois et proposent un cadre de bonnes relations de travail dans le contexte d’un projet de recherche interdisciplinaire qui s’appliquera à des centres de recherche et à des projets dans d’autres domaines. »
Motivé par son désir de créer des voies de communication sérieuses entre les chercheurs et le public, son but est de contribuer à faire comprendre aux gens que nous savons tant de choses sur ce qui se passe dans nos océans, nos lacs et nos rivières. Il souhaite jouer un rôle dans la vulgarisation des résultats de la recherche au profit de tous, quelles que soient leurs connaissances, dans l’espoir de contribuer à sensibiliser tout le monde à l’importance que revêt la préservation des écosystèmes aquatiques.