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Octroi par le CRSH de subventions substantielles à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

Octroi par le CRSH de subventions substantielles à des chercheurs de l’Université Laurentienne.

Les programmes fédéraux accordent environ 420 000 $ à divers projets de recherche.

(31 juillet 2025) - L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer un autre cap important à l’issue des derniers cycles d’octrois de subventions par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et le fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR). Ces nouveaux octrois sont distincts des attributions analogues du CRSNG annoncées récemment. Les chercheurs de la Laurentienne se sont vus accorder plus de 146 000 $ en subventions de développement Savoir, plus de 24 000 $ en subventions Connexion et une importante subvention du volet Exploration, soit de 250 000 $. Les fonds reçus viendront impulser divers projets de recherche afin de nous faire mieux comprendre la société et de nous amener à des solutions innovatrices et interdisciplinaires.

Les subventions de développement Savoir du CRSH appuient la recherche aux premiers stades, engendrant ainsi de nouvelles questions de recherche, de méthodologies expérimentales et d’approches théoriques innovatrices. S’inscrivant dans la logique du programme élargi Savoir du CRSH, ces subventions servent, d’une part, à enrichir les connaissances fondamentales sur les humains, les sociétés et le monde, et d’autre part, à relever des défis complexes dans le monde de la réalité.

Au nombre des lauréats de subventions de développement Savoir du CRSH, affiliés à la Laurentienne, il faut souligner :

  • Lea Tufford, Ph.D. : Building Disaster Preparedness Capacity for Rural Service Providers in the Homelessness Sector: A Comparative Case Study of British Columbia and Nova Scotia.
  • Émilie Pinard, Ph.D. : Au-delà du terrain de jeu : Stratégies architecturales et urbaines contribuant au bien-être des enfants dans les villes de taille moyenne.

Les subventions Connexion du CRSH appuient des événements et des activités de rayonnement qui favorisent la mobilisation des connaissances et l’échange au sein des disciplines et entre elles, ainsi qu’entre le milieu universitaire et les secteurs public, privé ou à but non lucratif. Ces subventions favorisent le dialogue scientifique et intersectoriel ainsi que la collaboration internationale entre chercheurs.

Le lauréat d’une subvention Connexion du CRSH est :

  • Louis-Philippe Rochon (Ph.D.) : Post-Pandemic Inflation and Monetary Policy.

Le volet « Exploration » du FNFR s’adresse à la recherche interdisciplinaire à haut risque et à haut rendement, en fait le champion en ce qu’elle repousse les frontières intellectuelles, remet en question les paradigmes établis et porte en elle des retombées transformatrices dans les sphères économiques, scientifiques, culturelles, sociales et environnementales.

Incarnant une avancée interdisciplinaire importante, une subvention Exploration de deux ans du FNFR a été accordée aux personnes suivantes :

  • Sujeenthar Tharmalingam (Ph.D.), principal demandeur*, et Vasu Appanna (Ph.D.), Kabwe Nkongolo (Ph.D.) et Kalpdrum Passi (Ph.D.), codemandeurs : Deploying Viruses and Machine Learning for Climate Change Mitigation.

« L’Université Laurentienne est très fière de ses chercheurs lauréats de subventions du CRSH et du FNFR à l’issue de concours compétitifs, a déclaré la vice-rectrice à la recherche de l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger. Il importe en effet de sonder les dynamiques humaines et sociétales complexes, de favoriser le dialogue avec et entre les communautés et de soutenir les recherches audacieuses et interdisciplinaires qui transcendent les frontières conventionnelles. L’engagement des professeurs à mener des travaux à forte incidence renforce nos communautés, éclaire les politiques et élargit notre compréhension collective du monde, donnant ainsi naissance à la prochaine génération de penseurs ingénieux. »

« L’Université de l’EMNO félicite M. Tharmalingam qui a décroché dans le cadre d’un concours très compétitif du fonds Nouvelles frontières en recherche, une subvention notable, a indiqué le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures de l’Université de l’EMNO, Dr David Marsh. Ses travaux innovateurs, preuve du poids que revêt la collaboration entre des professeurs de l’EMNO et de la Laurentienne, soulignent l’importance qu’il y a de s’attaquer à des défis complexes touchant la société et la santé en adoptant des perspectives interdisciplinaires. »

« La recherche est la pierre angulaire de l’innovation. Lorsque nous investissons dans la recherche, nous le faisons dans notre avenir et la collectivité. L’Université Laurentienne a une riche histoire de recherche innovatrice qui aborde nombre des défis les plus complexes du nord de l’Ontario. Je suis fière de l’engagement de notre gouvernement à investir dans des solutions canadiennes qui auront une incidence directe sur nos communautés. » – Viviane Lapointe, députée de Sudbury.

Les subventions reçues sont des investissements directs dans la recherche et témoignent de la capacité de la Laurentienne, sans cesse croissante, d’examiner des questions sociétales vitales et de repousser, par des moyens uniques et concertés, les frontières du savoir.


*M. Tharmalingam (Ph.D.) est professeur adjoint en biologie moléculaire à l’Université de l’EMNO. Il bénéficie également d’une nomination conjointe à la Faculté des sciences, de génie et d’architecture de l’Université Laurentienne.

Le CRSNG octroie à deux chercheurs de Sudbury 1,1 M$ pour faire avancer des projets à teneur minière.

Le CRSNG octroie à deux chercheurs de Sudbury 1,1 M$ pour faire avancer des projets à teneur minière.

13 mai 2024 - Deux chercheurs de l’Université de l’EMNO et de l’Université Laurentienne sont très heureux d’avoir reçu d’importants investissements du programme Missions d’Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour leurs projets de recherche. Grâce à ces subventions, un projet, qui s’intéresse à l’extraction du gallium, un minéral essentiel, cherchera à déterminer comment l’exploiter plus efficacement, et l’autre projet se penchera sur l’extraction de minéraux essentiels dans les bassins de décantation.

« Investir dans la recherche, c’est financer les progrès de la technologie, l’innovation et la prospérité économique. Les travaux des professeurs Tharmalingam et Scott sont indispensables si le Canada veut s’assurer d’un rôle de premier ordre dans un monde carboneutre, tout en favorisant la croissance économique, la restauration de l’environnement et la création d’emplois. Les minéraux essentiels constituent pour Sudbury et notre avenir carboneutre un atout générationnel. Investir dans la recherche est la meilleure voie à suivre pour faire en sorte que ce potentiel se concrétise. » Viviane Lapointe, députée de Sudbury.

Extraction du gallium

Sujeenthar Tharmalingam est professeur adjoint à l’Université de l’EMNO et a reçu du CRSNG 600 000 $ pour le projet de recherche intitulé A microbial sponge to mine the critical mineral gallium.

Le gallium est un élément essentiel à la production de semi-conducteurs, composantes de toutes sortes d’appareils électroniques. Récemment, une pénurie mondiale de semi-conducteurs a souligné la nécessité de trouver d’autres sources d’approvisionnement. La Chine détient actuellement environ 80 % de l’offre mondiale de gallium.

Le gallium n’existe pas à l’état de minéral dans la nature, mais se trouve à l’état de traces dans les bassins de décantation des résidus, à savoir les déchets des procédés d’exploitation minière. Les méthodes actuelles d’extraction de ces sources se révèlent toutefois coûteuses et inefficaces.

Cherchant à mettre au point un procédé nouveau et écophile d’extraction, le projet que poursuit M. Tharmalingam, en collaboration avec Vasu Appanna, cofondateur de Biomine LTD et professeur à l’Université Laurentienne, se veut donc pionnier. L’équipe de recherche, s’appuyant sur des travaux antérieurs, met l’accent sur l’extraction efficace du gallium à l’aide de microbes.

La subvention du programme Mission d’Alliance du CRSNG aidera à perfectionner une nouvelle technologie microbienne permettant de récupérer le gallium, de façon non polluante et rentable, dans les bassins de décantation. Le projet conjugue le savoir-faire en biologie moléculaire, microbiologie et édition génique, domaines d’expertise de M. Tharmalingam, avec les acquis de Biomine LTD dans le développement de solutions microbiennes écophiles sur mesure.

Ce projet a le potentiel de révolutionner l’extraction du gallium en permettant la mise au point d’un procédé d’approvisionnement régulier et durable de ce minéral essentiel.

« L’importance du gallium dans la fabrication de produits électroniques se confirme en raison de la récente pénurie de semi-conducteurs, indique M. Tharmalingam. Notre objectif principal est de faire œuvre de pionnier en mettant au point un procédé microbien innovateur pour extraire le gallium des résidus miniers, offrant ainsi une solution écophile et rentable face à la demande mondiale croissante de ce matériau essentiel aux semi-conducteurs. Nous tenons à remercier le CRSNG et Biomine LTD de leur soutien généreux alors que nous nous lançons dans cette entreprise. »

Optimisation des bassins de décantation

John Ashley Scott, professeur titulaire à l’École de génie Bharti de l’Université Laurentienne, est à la tête du projet intitulé Microalgal biosorption of critical minerals from mining related tailing ponds - recovering key metals to better protect aquatic systems and water supplies aux côtés du Pr Corey Laamanen, cochercheur. Ce projet bénéficiera d’une subvention de 530 990 $ du CRSNG et d’importantes contributions en nature de Sudbury Integrated Nickel Operations (Sudbury INO) de Glencore, un partenaire industriel vital.

Le projet utilisera des microalgues naturelles bioprospectées sur des sites miniers du nord du Canada afin d’extraire des effluents miniers des minéraux essentiels comme le cuivre, le nickel et le cobalt grâce à des processus naturels de biosorption. Le projet examinera également les procédés de récupération des métaux de la biomasse et s’intéressera aux applications bénéfiques de la biomasse restante comme un améliorant des sols contribuant à la remise en état des terres.

Pour l’industrie des minéraux essentiels, cette approche à moindre coût revêt une double valeur : elle aide à gérer les bassins opérationnels et à optimiser la récupération des ressources minérales essentielles. Elle peut aussi servir de rempart durable à la protection des sources d’alimentation hydrique des communautés régionales, en continuant à « éponger » les métaux et à entretenir les anciens bassins, après leur fermeture, dans le respect des normes élevées, assurant ainsi la protection de l’environnement aujourd’hui et pour les générations à venir.

« Ce projet pourrait ouvrir à l’industrie et à la protection de l’environnement de nouveaux créneaux aux possibilités encore inexploitées, a dit John Ashley Scott. Nous nous félicitons du concours du CRSNG et de Sudbury INO, sans lequel ce projet ne serait pas possible. »