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Jason Nakogee : Diriger la vérité et la réconciliation à l’Université Laurentienne avec vigueur, tradition et détermination

Jason Nakogee : Diriger la vérité et la réconciliation à l’Université Laurentienne avec vigueur, tradition et détermination

Pour Jason Nakogee, le cheminement vers son poste de coordonnateur de la vérité et de la réconciliation à l’Université Laurentienne a été appuyé par un profond attachement à ses racines, un dévouement au service et un engagement envers la revitalisation c

9 avril 2025

Pour Jason Nakogee, le cheminement vers son poste de coordonnateur de la vérité et de la réconciliation à l’Université Laurentienne a été appuyé par un profond attachement à ses racines, un dévouement au service et un engagement envers la revitalisation culturelle autochtone. Fier membre de la Première Nation d’Attawapiskat, sur le territoire de Mushkegowuk en vertu du Traité 9 B, le parcours de M. Nakogee témoigne de sa résilience, de son leadership et d’une passion indéfectible pour le changement mené par la communauté.


Diriger avec détermination, enraciné dans la tradition

Ayant grandi à Attawapiskat, dont le nom cri, Kattawapiskak, signifie « espace pour passer entre les rochers », M. Nakogee a été élevé avec une solide compréhension des saisons et de l’équilibre entre elles. Profondément ancré dans son identité crie, ce savoir fondamental oriente son travail en matière de vérité et de réconciliation. « Il est important de connaître ses origines, son nom et sa langue, » souligne-t-il. Cette philosophie l’a aidé à s’adapter à son rôle à la Laurentienne, veillant à ce que les efforts de réconciliation demeurent fortement enracinés dans les perspectives autochtones.

Sur son parcours d’études, M. Nakogee s’est inscrit au programme de Honours Bachelor of Indigenous Social Work à la Laurentienne, après avoir été étudiant au Collège Canadore. « J’ai dû m’inspirer de l’effort communautaire de l’Université Laurentienne en matière de vérité et de réconciliation, » explique-t-il. Aujourd’hui, leader de cet effort, il veille à la mise en œuvre des principales recommandations, notamment la Fiche de rendement, assurant que les progrès soient à la fois pertinents et mesurables.


Expérience militaire : discipline, leadership et mentorat

Les compétences de leadership de M. Nakogee ont été perfectionnées au sein du Régiment Algonquin (Northern Pioneers). « Mon service militaire m’a appris à être débrouillard, à innover et à faire preuve de discernement, dit-il. Cela m’a également aidé à développer de solides relations avec des personnes de divers horizons. »

Un moment important a été la remise du Médaillon des anciens combattants autochtones du Canada à la famille de Francis Pegahmagabow, soldat autochtone hautement décoré de la Première Guerre mondiale.

Autre événement marquant : sa participation à la réinhumation du soldat canadien Kenneth Donald Duncanson qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale et a perdu la vie lors de la bataille de l’Escaut en Belgique. Lors de la cérémonie aux Pays-Bas, M. Nakogee a dirigé un rituel de purification par la fumée. Il y est retourné plusieurs fois pour rendre hommage à M. Duncanson.


Plaidoyer pour la guérison et le bien-être des Autochtones

En tant que coordonnateur de Kizhaay Anishinaabe Niin, il a œuvré pour mettre fin à la violence envers les femmes, les filles et les personnes 2SLGBTQQIA+ autochtones en mobilisant les hommes pour la guérison et la responsabilisation. « Ce qui m’a le plus marqué a été de voir des hommes assumer la responsabilité de leurs actions et adopter un mode de guérison autochtone, » exprime-t-il.


Puissance de l’enseignement et de la narration

L’une des philosophies qui guident M. Nakogee est Kakeeskinohamadin – « Je t’enseignerai ». Son propre parcours de guérison a consisté à redécouvrir le savoir autochtone. Aujourd’hui, il transmet ces enseignements en intégrant l’apprentissage axé sur la terre.

« L’éducation axée sur la terre est essentielle, » affirme-t-il. En intégrant l’anishinaabemowin aux expériences d’apprentissage en plein air, les étudiants renouent avec la nature.

« L’importance de la narration se situe dans l’apprentissage de la bienveillance, explique-t-il. En racontant notre histoire avec compassion, nous contribuons à la préservation de notre culture. »


Favoriser un avenir de réconciliation

Alors que l’Université Laurentienne met en œuvre ses 10 recommandations de réconciliation, M. Nakogee reste à l’avant-garde, favorisant les partenariats et veillant à ce que le mandat bilingue et triculturel de l’Université comprenne une représentation autochtone signifiante.

Voici son conseil aux étudiants autochtones : « Accueillez votre culture, puisez votre force dans votre cheminement personnel et devenez conteur efficace. »


Des étudiants entrepreneurs présentent leurs idées au concours « Soyez votre propre patron »

Des étudiants entrepreneurs présentent leurs idées au concours « Soyez votre propre patron »

L’esprit d’innovation et le leadership dynamique mis en lumière lors de cette activité de la Fonderie sur le campus.

(8 avril 2025) - Le 28 mars 2025, l’Espace d’innovation et de commercialisation Jim-Fielding à l’Université Laurentienne rayonnait d’énergie lorsque les étudiants ont fait leur exposé pour le concours d’argumentaire « Soyez votre propre patron ». L’activité a fait valoir la créativité et l’esprit entrepreneurial de ces étudiants de la Laurentienne. Un total de 17 candidatures ont été soumises et sept étudiants ont été sélectionnés pour présenter leurs idées d’entreprise à ce jury d’experts :

  • Josée Pharand (Centre régional des affaires)
  • Brendan Skiffington (NORCAT)
  • Logan Blanchard (Desjardins*)

 
Gagnants du concours

  • 1re place : Mary Odisho – étudiante de 3e année en psychologie (ViaPist) – Un copain virtuel alimenté par l’IA qui offre un soutien en matière de conversation en situation de santé mentale, offrant une voix réconfortante aux personnes qui ont besoin d’une aide immédiate et sans jugement. Prix : 3 500 $
  • 2e place : Florish Adebayo – étudiante de 4e année an biochimie (Beiwty Rishrish Cosmetics) – Une marque de beauté vouée à la création de produits cosmétiques et de soins de la peau de haute qualité, non toxiques et non testés sur les animaux, offrant à chaque personne des choix adaptés à ses besoins de beauté particuliers. Prix : 2 000 $
  • Choix du public : Fatmeh Hamoud – étudiante de 3e année en droit et justice (Transformative Strength) – Un programme personnalisé d’encadrement à la musculation et à la nutrition conçu pour aider les personnes à se transformer sur le plan physique de manière durable grâce à des programmes sur mesure et un soutien suivi. Prix : 1 000 $

« Le concours d’argumentaire a mis en valeur l’incroyable talent et la créativité de nos étudiants entrepreneurs et nous sommes ravis de soutenir la croissance de leur projet, a indiqué la coordonnatrice de l’innovation et de la commercialisation, Anastacia Chartrand. Le concours Soyez votre propre patron aide les étudiants à développer leurs compétences et leur confiance pour réussir en tant qu’entrepreneurs. »

« Ayant joué un rôle au concours depuis sa création en 2015, je constate à quel point il permet aux étudiants de concrétiser leurs idées, a ajouté la directrice de la recherche et de l’innovation, Gisele Roberts. Le concours de cette année a été l’un de nos meilleurs : l’enthousiasme, la créativité et la qualité des présentations étaient vraiment exceptionnels. »

« Je tiens à remercier ma famille, ma cofondatrice, les juges, la Laurentienne, la Fonderie et Desjardins de sa commandite du concours, a exprimé la gagnante, Mary Odisho (Toronto, Ontario). La mission de ViaPist étant de rendre le soutien en santé mentale abordable et accessible à tout le monde, cette activité nous a donné l’occasion de faire valoir l’importance des soins équitables. La sensibilisation et le plaidoyer en faveur du changement dans le secteur de la santé mentale nous motivent à continuer à foncer. »

Odisho prépare un baccalauréat ès arts à distance. « En tant qu’étudiante en ligne, être sur le campus pour la première fois, pour ce concours, a été une expérience vraiment mémorable et incroyable. »

Le concours annuel Soyez votre propre patron est destiné à tous les créateurs et innovateurs. Lancé en 2015, il offre une plateforme aux étudiants et aux nouveaux diplômés pour mettre en valeur leurs idées et leur esprit d’entreprise.  

*Nous remercions Desjardins d’avoir commandité tous les prix en argent.


 

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

1er avril 2025 - Des étudiants du programme de MBA de l’Université Laurentienne en gestion mondiale, dirigée par la professeure Rana Haq, ont remporté un succès remarquable dans le projet X-Culture de 2024, un prestigieux défi mondial dans le domaine des affaires qui a regroupé plus de 6 000 étudiants provenant de 171 universités réparties dans 47 pays. Au cours de huit semaines intensives, les étudiants ont collaboré au sein de plus de 1 100 équipes virtuelles mondiales, en travaillant avec diverses cultures et dans différents fuseaux horaires pour élaborer des propositions d’affaires stratégiques pour des entreprises internationales.

Pour la première fois, des étudiants à la MBA de la Laurentienne ont participé à cette expérience d’expertise-conseil dans le monde réel, et ont laissé une bonne impression comme en témoigne la nomination de deux équipes nommées meilleures équipes de X-Culture, une distinction accordée à une poignée des milliers de participants.

« Cela a été un de mes projets favoris, a dit Dunali Samarasinghe, un des 20 étudiants à la MBA de la Laurentienne qui ont participé au concours. Je souhaite devenir un jour gestionnaire de marque mondiale, et cela a été une magnifique occasion d’acquérir de l’expérience dans une équipe mondiale virtuelle. J’ai bien aimé travailler avec mon équipe et entends demeurer engagé dans X-Culture à l’avenir. »

Au-delà du concours, tous les étudiants ont reçu des certificats d’achèvement et des lettres de recommandation, et plusieurs ont aussi été invités à offrir de l’encadrement en X-Culture ou à participer au symposium international annuel de X-Culture.

La participation à X-Culture exige davantage que le sens des affaires. Les étudiants ont dû naviguer dans les différences culturelles, les obstacles linguistiques et les défis logistiques tout en travaillant avec des homologues de partout au monde.

« Au début, nous n’étions qu’un groupe d’étrangers essayant d’effectuer un travail, a expliqué Raju Mehdi, un autre participant de la Laurentienne. Mais au fil du temps, nous sommes devenus une équipe soudée, capable de surmonter les obstacles ensemble et d’apprécier les contributions de chacun. Cela a été gratifiant de voir comment un but commun peut regrouper les gens, même dans différents fuseaux horaires et cultures. »

L’expérience a aussi élargi les perspectives des étudiants sur la stratégie commerciale mondiale.

« Le cours, qui amène beaucoup à réfléchir, est inspirant et a changé ma vie, a affirmé Yehing Wang, un autre participant étudiant à la MBA de la Laurentienne. Avec une formation poussée et une perspective mondiale, je comprends maintenant davantage la stratégie internationale et la manière dont les entreprises établissent des liens au-delà des frontières. »

 

La professeure Rana Haq a été récompensée pour son excellence.

La professeure Rana Haq, dont l’engagement envers l’apprentissage par l’expérience lui a valu plusieurs distinctions, a guidé le succès de la Laurentienne à X-Culture. Elle a reçu le Certificat de collaboration mondiale et a fait partie des 50 lauréats de partout au monde du prix mondial de l’éducateur de X-Culture de 2024-2025 sélectionnés parmi plus de 200 enseignants en fonction de 36 indicateurs de rendement. Elle a également été invitée à participer au Symposium mondial de X-Culture de 2024 à l’Université de Vaasa, en Finlande, une distinction accordée uniquement à 25 membres du corps professoral à l’échelle mondiale. 

« La professeure Rana Haq s’est révélée une éducatrice innovatrice et inspirante, profondément engagée dans la réussite étudiante. Elle a investi beaucoup de temps et d’effort dans ce programme exigeant, a déclaré le professeur Vasyl Taras, fondateur et coordonnateur de X-Culture en félicitant la professeure Haq de son dévouement, et a veillé à ce que ses étudiants acquièrent de précieuses compétences, expériences et possibilités de carrière. »
M. Taras a également loué le solide rendement des étudiants de l’Université Laurentienne. « Les étudiants de l’Université Laurentienne sont arrivés bien préparés et ont fait une forte impression sur leurs camarades étrangers. Leur capacité de collaborer avec les cultures et d’apporter une contribution intellectuelle était sans pareil. »

En réfléchissant au succès du programme, la professeure Haq a souligné son effet durable, « C’était la première fois que notre programme de MBA participait à X-Culture et cela a été un succès incroyable. Je me réjouis de l’enthousiasme, de l’engagement et des résultats d’apprentissage de nos étudiants. Nous continuerons volontiers de participer à ce programme et de fournir cette précieuse expérience à davantage d’étudiants. »
Pour en savoir davantage sur le programme de MBA de l’Université Laurentienne sur la gestion mondiale, consultez son site Web.

Étudiants qui ont participé au projet X-Culture de 2024-2025 :

  • Arun Chathenchira Emmanuel
  • Ashiqur Rahman
  • Blessing Ikojo Onoja
  • Dunali Anjana Samarasinghe
  • Faizudeen O. Tajudeen
  • Feng Chao
  • Fernando Wu Chonn Ching
  • Gabrielle N. Filipovic
  • Imran Hossain Emu
  • James V. Pollesel
  • Jenyfar Yasmin
  • Junran Xie
  • Lei Jing-CARRIE
  • Md Aljabir
  • Mehedi Hasan Raju
  • Omawumi Temile
  • Paul Mridul Gomes
  • Shuyang Xie
  • Yiheng Wang
  • Zhixing Ding

Susan Manitowabi : Une œuvre de leadership et de communauté autochtones à l’Université Laurentienne

Susan Manitowabi : Une œuvre de leadership et de communauté autochtones à l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté. 

2 avril 2025 – Ancienne, éducatrice et cadre dirigeante distinguée, Mme Susan Manitowabi a suivi un parcours qui incarne la résilience et la croissance de la formation des Autochtones à l’Université Laurentienne.

La relation de Mme Manitowabi avec la Laurentienne date de 1977, lorsqu’elle s’y est inscrite en tant qu’étudiante de première génération préparant un diplôme en sociologie avec une mineure en études autochtones. À une époque où la représentation autochtone dans l’enseignement postsecondaire était limitée, elle a trouvé l’inspiration dans le nouveau programme de Native Studies dirigé par M. Ed Newbery, Ph.D.

« J’ai été la première de ma famille à aller à l’université, » se souvient Mme Manitowabi, originaire de la Première Nation de Whitefish River. Sa décision de faire des études postsecondaires a été profondément influencée par son ogiin, survivante des pensionnats autochtones, qui a inculqué à ses enfants l’importance de l’éducation. « Ma mère a toujours insisté pour que nous accordions la priorité à l’éducation, explique-t-elle. Elle n’a pas eu les mêmes chances et n’a pas transmis sa langue. J’ai veillé à réaliser son rêve. »

Après avoir obtenu sa maîtrise à l’Université de Toronto, elle est revenue à la Laurentienne en 2001 comme professeure dans le programme de Native Human Services, abordant ainsi un nouveau chapitre de sa carrière en enseignement. Son dévouement envers le milieu universitaire s’est une fois de plus manifesté lorsqu’elle a obtenu en 2021 un doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord.

L’approche pédagogique de Mme Manitowabi a été façonnée par la sagesse de sa mère et est devenue sa philosophie d’enseignement en permanence. « Ne pensez jamais à ce que vous pouvez enseigner aux autres, pensez plutôt à la façon dont vous facilitez l’apprentissage. Chaque personne en classe a quelque chose à offrir et le meilleur milieu d’apprentissage est ouvert au partage. » Elle a été orientée par cette perspective tout au long de sa vie professionnelle et l’a transmise aussi à des générations d’étudiants à la Laurentienne.

Au cours de sa carrière, Mme Manitowabi a codirigé l’ancien programme de Native Human Services, été la directrice fondatrice de l’École des relations autochtones, exercé par intérim le poste de vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, et peu de temps avant de prendre sa retraite, a cofondé l’Institut de recherche autochtone Maamwizing et aidé à élaborer le cours Anishinaabemowin Immersion in the Four Directions.

Mme Manitowabi a joué un rôle essentiel dans l’avancement de la formation des Autochtones à l’Université Laurentienne, depuis l’agrément du programme de Native Human Services en 1998 jusqu’à la création de la Maîtrise en relations autochtones. Elle a encouragé une plus importante représentation du corps professoral autochtone et aidé à établir un milieu d’apprentissage ancré dans les modes de savoir, d’être et de faire des Anishinaabes.

Mme Manitowabi reconnait que la force de la communauté autochtone est un moteur du succès et de la continuité des programmes autochtones à la Laurentienne. Bien que les enseignements autochtones, notamment les Sept enseignements sacrés et la roue de médecine, soient fondamentaux pour intégrer la culture autochtone à l’Université, elle affirme que la plus grande leçon pour la Laurentienne provient de la résilience et de l’interdépendance des peuples autochtones.

« Nos programmes et nos membres ont toujours bénéficié de l’appui de la communauté autochtone, indique-t-elle. Nous nous rassemblons, nous soutenons mutuellement et nous unissons autour du feu, quelles que soient les difficultés. C’est ainsi que nous préservons la force de notre culture. En partageant notre façon de savoir, d’être et de faire, nous épaulons l’Université pendant des périodes difficiles. Cela aide à faire valoir une manière différente et à tisser des liens avec l’ensemble de la communauté universitaire. »

Mme Manitowabi a consacré sa vie à la culture et à l’éducation autochtones, veillant à ce que les générations futures puissent profiter de possibilités que sa mère n’a jamais eues. D’étudiante à éducatrice et dirigeante, elle a eu une importante incidence sur le mandat triculturel et l’engagement envers l’éducation autochtone de la Laurentienne.

Alors que l’Université Laurentienne célèbre son 65e anniversaire et se tourne vers le prochain chapitre de son histoire, l’œuvre de Mme Manitowabi laisse une impression durable sur la communauté Laurentienne et continuera de guider les relations autochtones de l’établissement à l’avenir.

Bill Sanders : de la scène à la table de mixage, une vie à l’Université Laurentienne

Bill Sanders : de la scène à la table de mixage, une vie à l’Université Laurentienne

Le 28 mars 2025, l’Université Laurentienne aura 65 ans. En prévision de cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

27 mars 2025 - Pour Bill Sanders, l’Université Laurentienne n’est pas seulement un établissement, c’est aussi son foyer. Son cheminement, de ses études dans les années 1980 à son poste actuel de technicien audiovisuel, enjambe plusieurs décennies. Alors que la Laurentienne fête son 65e anniversaire, il discute de sa vie et de sa carrière au gré des expériences et des personnes qui les ont façonnées.

Son premier souvenir de la Laurentienne est celui d’une routine type des étudiants vivant en résidence : le petit-déjeuner au Grand Salon. D’où vient le caractère mémorable de ce petit-déjeuner? Un homme d’âge mûr s’est approché et lui a demandé s’il pouvait se mettre à table en sa compagnie. Bien que surpris par cette demande, Bill l’a accueilli et ils en sont venus à bavarder tout en mangeant. Il était loin de se douter que son compagnon de table était John Daniel, le recteur de la Laurentienne.

« Cela a été un premier échange si sympathique, inattendu et positif, se rappelle Bill. J’ai noué une bonne relation avec le recteur et, par la suite, je me suis lié d’amitié avec son fils, Julien, qui a été mon témoin de mariage. C’est ce genre de relations interpersonnelles, gage du sentiment d’appartenance à une communauté, qui fait de la Laurentienne un milieu si particulier. »

John Daniel, devenu Sir John Daniel des mains de la reine Elizabeth II, après 17 ans de rectorat à l’Université Laurentienne, lui a également donné son premier emploi ici, scellant ainsi le début d’un lien à vie avec l’établissement.

Des relations enrichissantes aux personnes influentes sont deux volets marquants de ses réflexions sur son cheminement à la Laurentienne. Bill évoque, entre autres, les professeurs Bill Hart et Norma Mcrae. Au fil des ans, il a participé au théâtre, sur scène et en coulisses, tout en explorant une nouvelle voie professionnelle dans l’audiovisuel.

« À la Laurentienne, il y avait bien des gens qui croyaient en moi et les possibilités étaient nombreuses pour tenter de nouvelles entreprises et suivre mes passions, tant comme étudiant qu’en employé. Ces expériences comptent parmi les grandes joies de ma vie. »

Aujourd’hui, Bill Sanders, acteur accompli et membre d’ACTRA, est d’avis que sa carrière à la Laurentienne, grâce à la souplesse et au soutien dont il bénéficie, lui a permis de poursuivre sa passion et de concilier son travail et ses activités artistiques.

Comptant plus de 30 ans en coulisses à l’Auditorium, il a vu de près des moments forts, parmi les plus remarquables de l’Université, en particulier la visite du célèbre physicien Stephen Hawking qui s’est rendu à SNOLAB avant sa conférence à la Laurentienne, sans compter bien entendu d’autres invités de marque comme la princesse Diana, David Suzuki, Margaret Atwood, Jane Goodall et l’astronaute Chris Hadfield.

« J’ai eu le privilège, dit-il, de placer un micro sur certains des esprits les plus brillants. Ce sont de tels moments où l’on se rend compte de ce que représente la Laurentienne pour la communauté : un centre de savoir, de culture et de diversité de pensée. »

À ses yeux, l’influence de la Laurentienne se fait sentir bien au-delà du campus. L’Auditorium, dans l’Édifice Fraser, où il travaille depuis des décennies, est un lieu d’accueil de toute la communauté sudburoise.

« Il y a très peu de Sudburois, dit-il, qui n’ont pas traversé l’estrade ou fait partie du public. Une université ne se limite pas à l’enseignement. Dans le cas de la Laurentienne, la culture, la diversité du savoir et le sentiment d’appartenance qui y règnent s’en trouvent aussi enrichis. »

Fervent partisan du théâtre à l’Université, il dit avoir hâte que les scènes de la Laurentienne accueillent à nouveau des productions dirigées par des étudiants, témoins de la créativité artistique qui y règne et vecteurs d’interprétations inédites.

Ayant passé 34 ans au service de l’Université et participé à toutes les cérémonies de remise des diplômes au cours des 40 dernières années, ce diplômé se dit partie intégrante de l’histoire de la Laurentienne. Alors qu’elle fête ses 65 ans, son cheminement en dit long sur les liens, l’expérience et le capital de vie qu’incarne la Laurentienne.

Célébration de l’excellence étudiante : la Semaine de la recherche 2025 met en valeur l’innovation et l’érudition

Célébration de l’excellence étudiante : la Semaine de la recherche 2025 met en valeur l’innovation et l’érudition

17 mars 2025 – La réussite des étudiants a été bien en vue tout au long de la Semaine de la recherche 2025 (du 24 au 28 février) lors d’activités marquantes telles que le Défi innovation des Voyageurs, le 15e Symposium de recherche des étudiants des cycles supérieurs et les concours de thèse en 3 minutes (3MT) et GRADflix. Félicitations à tous les étudiants lauréats de leurs réalisations en recherche et innovation, comme indiqué ci-dessous.

 

Défi innovation des Voyageurs

Le Défi Innovation des Voyageurs a mis en évidence l’entrepreneuriat et la recherche menés par des étudiants, sous le mentorat de membres du corps professoral. Six équipes ont fait concurrence et présenté des innovations percutantes.

 

1re place (8 000 $ – commandité par Desjardins

Projet : « In-Situ Robotic Construction: A Technological Approach to Housing Supply and Affordability »

Équipe : Professeur Steven Beites (École d’architecture McEwen), Ethan McDonald (doctorant, Engineering Science), Marc Arsenault, Ph.D. (École de génie Bharti)

Innovation : Assemblage semi-automatisé de panneaux préfabriqués pour améliorer l’efficacité et la durabilité de la construction.

 

2e place (2 500 $ – commandité par Desjardins

Projet : « eDNA Enhanced Bee Hotels »

Équipe : Mateus Pepinelli, Ph.D. (École des sciences naturelles), les membres de l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce, Adam Lepage, Anastacia Chartrand, Emma Meadows et John Gunn, Ph.D. (professeur émérite) et les membres de la population étudiante Hannah Gombar, Jenna McDonald, Avery Morin et Grey Reich

Innovation : Utilisation de l’ADN environnemental pour évaluer la biodiversité des pollinisateurs.

 

3e place (1 500 $ – commandité par le Vice-rectorat à la recherche)

Projet : « CARES – Calcium Ash Recycling for Ecosystem Sustainability »

Équipe : Liv Favot, Ph.D. (École des sciences naturelles), Janice Kenney, Ph.D., (École des sciences naturelles) et les membres de la population étudiante Kate Pappin, Ellis Albrecht et Mackenzie Hobbs

Innovation : Promouvoir la durabilité des écosystèmes d’eau douce.

 

Prix ​​du public (1 000 $ – commandité par Desjardins) 

Projet : « Gininaatigoons (We are learning) »

Équipe : Joey-Lynn Wabie, Ph.D., (École de kinésiologie et des sciences de la santé) et les membres de la population étudiante, Connor Lafortune, Isabelle Innes et Ophelia O’Donnell

Innovation : Développer un espace extérieur d’apprentissage fondé sur la terre sur le campus.

 

Thèse en 3 minutes (3MT

Le 3MT est un concours universitaire de renommée internationale qui propose aux étudiants des cycles supérieurs de présenter en seulement trois minutes un aperçu de leur recherche et de son importance à un public non spécialisé. Le gagnant du concours représentera l’Université Laurentienne au concours provincial, qui aura lieu le 14 mai 2025 à l’Université de Toronto. Les lauréats de l’UL ont reçu des prix commandités par la Faculté des études supérieures.

 

1re place : Hayden Reaume, Biology (M.Sc.)
« Investigating the Role of Natural Background Radiation in Hydrated Yeast. »

 

2e place : Erin Postenka, Biology (M.Sc.)
« Wintertime wetland drainage: How turtle populations respond to a potential catastrophe. »

 

3e place : Chanelle Larocque, Indigenous Relations (MIR)
« Drug Toxicity & Urban Indigenous Women. »

 

Prix ​​du public : Mary Yu, Biology (M.Sc.)
« Wood Turtle Habitat Selection: Temperature and Food Resource Availability. »

 

GRADflix

Le concours GRADflix offre aux étudiants des cycles supérieurs l’occasion de réaliser une vidéo de 60 secondes pour présenter leur recherche à des publics non spécialisés. Les participants préparent une vidéo explicative, un diaporama ou une animation décrivant leur sujet de recherche en une minute au maximum. Les lauréats ont reçu des prix commandités par la Faculté des études supérieures.

 

1re place : Ronan Derbowka, Biology (M.Sc.)
« Identification of miRNA Biomarkers for Radiation Exposure. »

 

2e place : Gabrielle Faucher, Biology (M.Sc.)
« Diversity in food webs of acid-recovering Lake Trout lakes in Northeastern Ontario. »

 

3e place : Fatemeh Rahbarpour, Boreal Ecology (Ph.D.)
« Seasonal Cycling of Nitrogen in Plants. »

 

Symposium de recherche des étudiants des cycles supérieur

Le 15e Symposium de recherche des étudiants des cycles supérieurs célèbre le travail acharné et le dévouement de nos étudiants. Pendant deux jours, ils ont présenté leurs recherches et travaux devant un public composé de pairs, de superviseurs et de la communauté universitaire de la Laurentienne. Les participants ont été évalués sur la qualité de l’exposé, l’analyse du contenu et la capacité à communiquer efficacement avec un public non spécialisé. Les lauréats ont reçu des prix commandités par l’Association des étudiants des cycles supérieurs.

 

Meilleur exposé en généra

Hayden Reaume, Biology (M.Sc.)
« REPAIR Project at SNOLAB: Understand the Role of Natural Background Radiation Using Yeast. » 

 

Meilleur exposé – Faculté des sciences, de génie et d’architectur

Amanda Keursten, Biology (M.Sc.)
« Bioremediation and Sequestration of Gallium from Mining Tailings using Pseudomonas fluorescens. »

 

Meilleur exposé – Faculté d’éducation et de santé

Melanie Cloutier, Human Kinetics (MHK)
« Evaluating Seat Adjustment Training for Heavy Equipment Operators Based on Knowledge, Behaviours, and Self-Efficacy. »

 

Meilleur exposé – Faculté des Art

Britney Hammell, Psychology (MA)
« Savouring Ability in Relation to Friendship Quality in Older Adults. »

 

Meilleur exposé avec contenu autochton

Sheri Cecchetto, Indigenous Relations (MIR)
« The 7-Direction Pitchenese Model: Integrating Anishinaabe Worldviews into Indigenous Social Work Education. »

 

Meilleur exposé de langue français

Kouame Toussaint Boko, Kinésie humaine (MHK)
« La question de l’utilité du développement de la pensée critique des futurs.es enseignant.es francophones lors des stages en Éducation Physique et Santé : points de vues des enseignant.es associés.es francophones de l’Ontario. »

Une diplômée en sciences médico-légales dirige des recherches innovatrices en biochimie

Une diplômée en sciences médico-légales dirige des recherches innovatrices en biochimie

De la curiosité à la découverte, Ophélie Richard contribue à la recherche en chimie en préparant son avenir de chirurgienne

14 mars 2025 – Ophélie Richard a suivi un chemin inhabituel pour arriver à l’Université Laurentienne, mais la Montréalaise est maintenant étudiante à la maîtrise en sciences chimiques qui achève des recherches innovantes en biochimie tout en visant un avenir en médecine.

Ophélie, qui a fait ses études secondaires au Collège de Montréal et ses études de cégep au Collège André-Grasset, a demandé l’admission à l’Université Laurentienne sur un coup de tête. Une recherche sur Internet tard dans la nuit, inspirée par son émission de télévision préférée, Bones, l’a amenée aux sciences médico-légales, et à seulement quelques heures de la date limite, elle a soumis sa candidature. Un mois plus tard, elle a reçu sa lettre d’acceptation, marquant ainsi le début d’un trajet qui aménagerait son avenir.

En 2021, elle est arrivée à l’Université Laurentienne pour étudier les sciences médico-légales et la biologie, une double spécialisation qui lui a permis de découvrir sa véritable passion pour la recherche biomédicale. Aujourd’hui étudiante à la maîtrise sous la direction de M. Jeffrey Gagnon, Ph.D., elle examine le rôle d’une hormone clé, le GLP-1, dans la colite, maladie auto-immune inflammatoire affectant l’intestin.

« La plupart des gens connaissent le GLP-1 à cause d’Ozempic, une version modifiée de l’hormone utilisée pour contrôler la glycémie et l’appétit, a expliqué Ophélie. Dans mes recherches, j’étudie les cellules qui produisent naturellement du GLP-1 et l’incidence de l’inflammation sur celles-ci. L’objectif est de déterminer si un antioxydant, possiblement dérivé de microbes, pourrait rétablir les niveaux normaux de GLP-1, offrant ainsi une nouvelle approche pour le traitement de la colite. »

À l’extérieur du laboratoire, Ophélie s’est intégrée à la communauté Laurentienne en devenant responsable d’étage en résidence, auxiliaire à l’enseignement dans les laboratoires de chimie et membre active de la Société de biologie. Elle est actuellement coprésidente de Next Gen Sudbury, organisme dirigé par des étudiants qui fait la promotion du don de sang et de plasma.

Étudiante francophone dans un programme offert en anglais, Ophélie affirme qu’elle a eu de nombreuses occasions de parler et d’étudier dans les deux langues et a préparé un Certificat de bilinguisme en suivant le nombre requis de cours en français.

« J’ai noué des liens incroyables ici, a-t-elle dit. En première année, j’ai rencontré mes partenaires de laboratoire parce que je les ai entendus parler français, et je me suis immédiatement présentée. Ce réseau de soutien m’a aidée à me sentir à l’aise et a facilité ma transition. Mes colocataires, choisies au hasard en première année, sont toujours mes meilleures amies des années plus tard. La Laurentienne m’a offert à la fois des possibilités d’études et une deuxième famille. »

Les aspirations d’Ophélie ne cessent de prendre de l’ampleur. Elle se consacre à la recherche, car son objectif ultime est de fréquenter l’école de médecine et de devenir chirurgienne. Son avenir idéal consiste à concilier la pratique clinique avec la recherche médicale suivie.

« C’est un parcours ambitieux, mais j’aime la recherche et j’aime résoudre concrètement les problèmes, a-t-elle expliqué. Travailler dans un hôpital de recherche serait le meilleur des deux mondes. »

Depuis la décision spontanée de demander l’admission à la Laurentienne jusqu’à la conduite de recherches innovantes, le parcours d’Ophélie met en évidence la façon dont la curiosité, la persévérance et le bon environnement peuvent ouvrir la porte à des possibilités pertinentes et inattendues.

Deux autres membres du corps professoral de la Laurentienne reçoivent la Médaille du couronnement du Roi Charles III pour leurs contributions exceptionnelles

Deux autres membres du corps professoral de la Laurentienne reçoivent la Médaille du couronnement du Roi Charles III pour leurs contributions exceptionnelles

Peter Beckett et Nadia Mykytczuk sont reconnus pour leur incidence sur la restauration de l’environnement et la recherche minière

12 mars 2025 – L’Université Laurentienne est fière de célébrer les réalisations remarquables de deux membres estimés du corps professoral, Peter Beckett et Nadia Mykytczuk, lauréats de la prestigieuse Médaille du couronnement du Roi Charles III. Ils se joignent au professeur émérite et chercheur environnemental renommé, John Gunn, Ph.D., qui a été nommé lauréat en février. Cette distinction est décernée aux Canadiennes et Canadiens qui ont fait preuve d’un dévouement exceptionnel envers leur communauté et le service au pays.


Peter Beckett, Ph.D. : pionnier de la restauration environnementale
Professeur à l’Université Laurentienne depuis près de cinq décennies, M. Beckett a été essentiel à la transformation du paysage de Sudbury. Ses efforts pionniers en matière de restauration environnementale ont joué un rôle déterminant dans la lutte contre des années de dommages écologiques, menant aux initiatives reconnues de reverdissement de la région. Son dévouement à l’éducation environnementale et à la restauration a non seulement revitalisé les écosystèmes locaux, mais a également fait de Sudbury un exemple mondial de fructueuse remise en état environnementale.

 

Nadia Mykytczuk, Ph.D. : innovatrice en recherche minière et leadership communautaire
PDG de MIRARCO (Société de recherche appliquée en innovation minière et de réhabilitation) et directrice générale de l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne, Mme Mykytczuk est titulaire d’une Chaire de recherche industrielle de la SGFPNO en bioprospection minière et biorestauration. Figure incontournable de la recherche et de l’innovation en bioprospection minière, elle exerce un leadership qui s’étend au-delà du milieu universitaire jusqu’au service communautaire, où elle a été reconnue pour son engagement à faire progresser le secteur minier, à promouvoir les femmes dans ce secteur et à favoriser la mobilisation communautaire. Son travail est un exemple d’intégration de la recherche scientifique aux applications pratiques, profitant à la fois à l’industrie et à la communauté en général.


La Médaille du couronnement du Roi Charles III, frappée par la Monnaie royale canadienne, est une marque de reconnaissance importante de personnes qui ont apporté au Canada une contribution exceptionnelle dans divers domaines. La reconnaissance de M. Beckett et de Mme Mykytczuk rend hommage à leurs réalisations individuelles tout en soulignant également le dévouement de l’Université Laurentienne à l’excellence en recherche, à l’innovation et au service communautaire.


Les réussites de M. Beckett, de Mme Mykytczuk et de M. Gunn servent d’inspiration aux collègues, aux étudiants et à la communauté et renforcent l’engagement de l’Université Laurentienne à favoriser le leadership et à assumer des défis environnementaux et sociétaux urgents.
 

De nouveaux membres du corps professoral se joignent à l’Université Laurentienne

De nouveaux membres du corps professoral se joignent à l’Université Laurentienne

Expertise en santé, éducation autochtone, exploitation minière et d’autres domaines

6 mars 2025 – Cet hiver, une nouvelle cohorte de membres du corps professoral dans des postes menant à la permanence est accueillie à l’Université Laurentienne. Apportant une expertise diversifiée et une passion commune pour l’enseignement, ils enrichiront l’expérience en salle de classe, stimuleront la recherche innovatrice et favoriseront des partenariats communautaires pertinents.

« En ajoutant ce groupe exceptionnel de professeurs, nous renforçons notre engagement envers l’excellence et l’innovation universitaire, a souligné le vice-recteur principal aux études, Malcolm Campbell, Ph.D. Leur expertise couvre divers domaines, de l’exploitation minière durable et de la chimie environnementale aux méthodologies de recherche autochtone et au développement de la petite enfance. Nous leur souhaitons la bienvenue à l’Université Laurentienne et sommes persuadés qu’ils inspireront les étudiants, contribueront à des recherches percutantes et profiteront de nos liens solides avec le Nord et ailleurs. »

La mission d’enseignement de l’Université Laurentienne est dynamisée par les membres du corps professoral, du personnel et de la population étudiante qui repoussent les limites pour faire progresser les connaissances et la compréhension. Ces nouveaux membres du corps professoral, par leurs recherches et leur enseignement, aideront à rehausser l’incidence de l’Université Laurentienne sur le Nord, l’éducation autochtone et l’innovation interdisciplinaire.
Onze des nouveaux membres du corps professoral nommés à des postes menant à la permanence sont indiqués ci-dessous, selon la faculté.

 

Faculté des arts

Corrie Vendetti elle/she/her, École des sciences sociales

  • Intérêts de recherche : Cognition sociale et morale des enfants, y compris la théorie de l’esprit, le mensonge et la façon dont les jeunes enfants comprennent des aspects sociaux complexes.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? J’ai fait mes études de premier cycle en psychologie expérimentale à l’Université Laurentienne, où j’ai vécu une expérience merveilleuse et rigoureuse. J’ai poursuivi ensuite mes études supérieures avec brio. Après près de dix ans de travail en psychologie appliquée, je suis ravie d’être de retour dans le milieu universitaire et espère vivement pouvoir encadrer et soutenir les étudiants, par l’enseignement et la recherche, afin de leur donner un solide coup d’élan, comme j’ai eu.

 

Joline Guitard, elle/she/her, École des sciences sociales

  • Intérêts de recherche : Psychologie positive (p. ex., bien-être, gratitude et pleine conscience), cognition sociale, biais cognitifs.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? J’ai hâte de faire participer les étudiants à la recherche et de leur faire voir à quel point elle peut être amusante.

 

Brent [Ahnungoonhs] Debassige, inin/il/lui/him, École des arts libéraux

  • Intérêts de recherche : Éducation autochtone axée sur le territoire, éducation des Premières Nations, savoir autochtone, méthodologies de recherche autochtone.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? En tant que diplômé de l’Université Laurentienne et de l’Université de Sudbury, titulaire d’un baccalauréat ès arts (avec distinction) avec une double concentration en science politique et études autochtones, je suis heureux de revenir là où j’ai été soutenu pendant les premières étapes de mon apprentissage universitaire. Dans mes recherches actuelles, j’ai noué de solides partenariats avec des collectivités des Premières Nations du nord et du sud-ouest de l’Ontario. Je suis comblé de revenir sur le territoire du Traité Robinson-Huron et à proximité de ma communauté natale de la Première Nation de M’Chigeeng à Mnidoo Mnising (sur l’île Manitoulin).

 

Faculté des sciences, de génie et d’architecture

Ezzeddin (Ezz) Bakhtavar, il/lui/him, École de génie et d’informatique Bharti

  • Intérêts de recherche : Exploitation minière durable, transformation numérique minière, industrie 5.0, optimisation multi-objectifs.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? Je me réjouis de me joindre à la Laurentienne en raison de son accent sur le génie minier, des possibilités de recherche interdisciplinaire et de son engagement envers le développement durable. J’ai hâte de mettre à profit mon expertise en matière d’optimisation des mines souterraines et d’exploitation minière durable tout en collaborant avec des professeurs et étudiants pour avancer la recherche et l’innovation percutantes.

 

Janice Kenney, elle/she/her, École des sciences naturelles

  • Intérêts de recherche : Chimie environnementale, géochimie, géomicrobiologie.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? Je suis enchantée de me joindre à la Laurentienne, car j’aurai l’occasion inégalée de faire progresser mes recherches en chimie analytique environnementale tout en contribuant à une communauté qui valorise l’apprentissage pratique et interdisciplinaire. Son emplacement à Sudbury, en Ontario – une région dotée d’une riche histoire minière – offre un cadre idéal dans lequel étudier la contamination par les métaux, ce qui me permettra de formuler des stratégies innovatrices de remédiation fondée sur la sorption qui ont des applications locales et mondiales directes.

 

 

Faculté d’éducation et de santé

Jennifer-Lynn Fournier, elle/she/her, École des sciences infirmières

  • Intérêts de recherche : Trajectoires de carrière des infirmières et infirmiers praticiens, supervision clinique, adaptation, exercice de la profession en temps de crise mondiale.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? La Laurentienne est mon foyer universitaire depuis de nombreuses années, d’abord comme étudiante des cycles supérieurs (infirmière praticienne, doctorat en santé dans les milieux ruraux et du Nord) et ensuite comme chargée de cours. Mon poste actuel me donne la possibilité de servir notre communauté tout en appuyant des apprenants qui apporteront d’importantes contributions à la société et aux soins de santé. C’est un honneur pour moi de revenir à la Laurentienne.
     

 

Jonathan Binet, il/lui/him, École de service social

  • Intérêts de recherche : Transitions vers l’âge adulte, précarité, vulnérabilité, marginalité, exclusion, néolibéralisme, politiques d’activation, travail obligatoire, pratiques d’intégration, dépendances comportementales (dépendances au travail et aux jeux vidéo), biopolitique, normativité contemporaine, supervision en travail social, recherche ethnographique.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? Je suis heureux de me joindre à l’équipe dynamique de la Laurentienne, dont les membres sont passionnés par la recherche, l’enseignement et la pratique de l’intervention sociale. En m’installant à Sudbury, j’ai aussi l’occasion de me rapprocher des communautés francophones et de Premières Nations de l’Ontario. Ayant mis au point des projets sur les jeunes et la vie sociale dans les communautés minières au cours des dernières années, je suis très motivé à découvrir ce côté de Sudbury dans les années à venir et à participer à des projets qui contribueront au développement de ses communautés.

 

Shannon McGee-Felton, elle/she/her, École des sciences infirmières

  • Intérêts de recherche : Enjeux en matière d’éducation et de santé touchant les populations francophones de tous les âges vivant dans les communautés rurales et du Nord.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? Les soins infirmiers sont ma passion et me joindre à l’Université Laurentienne à ce titre me permet de former des étudiants dans les programmes de sciences infirmières, afin de soutenir davantage les soins de santé dans les nombreuses communautés bilingues de la province de l’Ontario.

 

Keri Cheechoo, iskwew/elle/she/her, École des relations autochtones

  • Intérêts de recherche : Pédagogie autochtone, éducation autochtone, éducation en matière de traités, souveraineté, femmes autochtones et santé et justice reproductives.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? Je suis ravie de me joindre à l’Université Laurentienne, car j’ai l’occasion de nouer des relations, de favoriser la communauté et de réseauter avec les brillants esprits autochtones de l’École. J’ai également très hâte de rencontrer mes nouveaux collègues des autres facultés et écoles de l’Université Laurentienne et d’avoir la possibilité de collaborer avec eux.
     

 

Candace Brunette-Debassige, iskwew/elle/she/her, École des relations autochtones

  • Intérêts de recherche : Méthodologies de recherche (approches autochtones, décoloniales et narratives).

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? Je me réjouis de me joindre au formidable groupe de personnes de l’École des relations autochtones. De plus, je suis fière de faire partie d’une université qui incarne un mandat triculturel, y compris un engagement à collaborer avec les communautés autochtones et à servir le Nord.

 

Bibliothèque et Archives

Michael McArthur, il/lui/him, bibliothécaire en santé et données

  • Intérêts de recherche : Rôle de bibliothécaire dans la synthèse des connaissances, nouer des liens entre les chercheurs à l’aide d’identifiants durables, outils de point de service dans la pratique clinique.

  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme en vous joignant à l’Université Laurentienne? L’Université Laurentienne est mon alma mater de premier cycle et je suis heureux de travailler pour un établissement qui m’a ouvert tant de possibilités dans la vie.

 

Mme Tammy Eger reconduite dans ses fonctions de vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne

Mme Tammy Eger reconduite dans ses fonctions de vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne

La dirigeante clé accomplira un deuxième mandat de cinq ans

6 mars, 2025 – L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer que Mme Tammy Eger a été reconduite dans ses fonctions de vice-rectrice à la recherche pour un deuxième mandat de cinq ans, à compter du 1er juillet 2025. Cette décision met en valeur son leadership exceptionnel, son engagement indéfectible et ses réalisations remarquables dans ce rôle.

L’une des dirigeantes en recherche les plus accomplies de la Laurentienne, Mme Eger a joué un rôle essentiel dans l’avancement de la communauté dynamique de recherche et d’innovation de l’établissement. Sous sa direction, l’UL a connu un succès remarquable en obtenant des investissements importants des organismes des trois conseils et du secteur privé, ainsi qu’en nouant de fructueuses collaborations. Pendant son mandat, les chercheurs de l’UL ont fait face à des défis sans précédent et ont pourtant continué d’avoir le vent dans les voiles, comme en témoignent ces annonces, parmi d’autres, de l’année dernière :

Professeure titulaire à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, Mme Eger a fait évoluer une brillante carrière en tant que première titulaire de la Chaire de recherche en santé et sécurité au travail (2015-2019), cofondatrice du Centre de recherche en santé et sécurité au travail et co-créatrice du premier laboratoire itinérant de recherche en santé et sécurité professionnelles de l’Ontario. Elle a un vaste dossier de publication, ayant rédigé plus de 65 articles de revues et 120 résumés et présentations de conférences.

Mme Eger fait preuve de leadership bien au-delà de la recherche. Au cours des cinq dernières années, elle a guidé l’Université Laurentienne pendant des périodes exigeantes, notamment en dirigeant la réponse de l’établissement à la pandémie et en exerçant les fonctions de rectrice et vice-chancelière par intérim à la fin de 2022. Sa capacité à diriger avec empathie, résilience et dévouement a eu une incidence profonde sur l’Université.

« J’ai le privilège de continuer à servir l’Université Laurentienne dans ce rôle, a exprimé Mme Eger, et j’ai hâte de collaborer avec le corps professoral, le personnel, la population étudiante et nos partenaires de recherche pour mettre en œuvre notre Plan stratégique de recherche 2025-2030. Qu’il s’agisse de répondre à des préoccupations régionales ou de relever des défis mondiaux, nos chercheurs ont une influence dans le cadre de découverte, d’innovation et de développement des talents. »

« Mme Eger est une dirigeante exemplaire qui a fait progresser notre mission de recherche et renforcé notre rôle de centre d’innovation, a affirmé la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Lynn Wells, Ph.D. Elle a apporté à l’établissement bien plus que ce que son dossier pourrait laisser croire et a joué un rôle déterminant dans mon propre processus d’intégration. Le renouvellement de son mandat assure continuité et vision alors que la croissance de l’Université se poursuit. »

Le renouvellement de Mme Eger fait valoir l’engagement durable de l’Université Laurentienne à favoriser l’excellence en recherche et à réaliser sa mission d’être une pierre angulaire de l’innovation dans le nord de l’Ontario et ailleurs.
 

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