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Nominations d’un vice-président et d’un nouveau membre au Conseil des gouverneurs

Nominations d’un vice-président et d’un nouveau membre au Conseil des gouverneurs

L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer les récents changements apportés au Conseil des gouverneurs, soulignant son engagement envers une gouvernance solide grâce à des transitions réfléchies et à la continuité du leadership.

(20 juin 2025) – L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer les récents changements apportés au Conseil des gouverneurs, soulignant son engagement envers une gouvernance solide grâce à des transitions réfléchies et à la continuité du leadership.

M. Vern Cameron a été nommé vice-président du Conseil des gouverneurs pour un mandat d’un an. Membre dévoué et expérimenté du Conseil, M. Cameron a exercé les fonctions de président de 2023 à 2025. Cette période de transition reflète les meilleures pratiques en matière de gouvernance, offrant au vice-président l’occasion de collaborer étroitement avec le président nouvellement élu (M. Jay Barbeau) et d’assurer une gestion efficace des responsabilités du Conseil. Le mandat d’un an permet également au futur vice-président de bénéficier d’une planification de la relève.

« Je suis honoré d’exercer le rôle de vice-président, a déclaré M. Cameron. Notre Conseil met l’accent sur la collaboration, la responsabilité et la promotion de la mission de l’Université Laurentienne et je me réjouis à la perspective d’appuyer le président et de travailler avec mes collègues pour faire progresser l’Université. » 

En plus de la nomination à la vice-présidence, Mme Catharine Farrow a été élue membre du Conseil des gouverneurs. Mme Farrow apporte une riche expertise dans le secteur minier et des ressources, un leadership en matière de gouvernance d’entreprise et un lien étroit avec le nord de l’Ontario. Elle a siégé au comité consultatif de l’École des mines Goodman, a enseigné à la Faculté des sciences, de génie et d’architecture et a reçu un titre honorifique de l’Université Laurentienne en 2024.

L’Université tient également à remercier sincèrement M. David Harquail, dont le mandat au Conseil a pris fin. Fervent et généreux défenseur de l’Université Laurentienne, M. Harquail a apporté une contribution significative et durable. Son leadership et son engagement tout au long de son mandat ont contribué à façonner une université plus forte et plus résiliente. Il a été nommé pour la première fois en avril 2022 et a dirigé divers comités du Conseil pendant son mandat. 

L’Université Laurentienne reste attachée à des pratiques de gouvernance solides, notamment à des transitions efficaces à la direction qui garantissent à la fois la continuité et le renouveau. Ces changements reflètent l’importance accordée par l'Université à la collaboration, à la responsabilité et à la viabilité à long terme.

 

 

L’École d’architecture McEwen offre pour la troisième année les camps d’été Archi·Nord

L’École d’architecture McEwen offre pour la troisième année les camps d’été Archi·Nord

Un programme qui s’adresse aux élèves du secondaire

(17 juin 2025) - Au mois de juillet, des élèves du secondaire des quatre coins du pays pourront s’initier au monde de la conception en participant à Archi·Nord, un camp d’été bilingue et triculturel qui est une expérience unique en son genre dans le domaine de l’architecture. Les camps Archi·Nord, qui auront lieu à la plus récente École d’architecture McEwen (EAM) créée au Canada, en sont à leur troisième année.

Les inscriptions sont en cours et les places se remplissent vite aux quatre sessions - deux en anglais et deux en français – qui se dérouleront en juillet jusqu’au début d’août.

« L’une des choses que l’École a faites et a tenté de faire depuis sa fondation en 2013 est son action de promotion auprès des communautés marginalisées par l’enseignement de l’architecture, a déclaré Louis-Pierre Bélec, professeur adjoint à l’EAM et coordonnateur conjoint d’Archi·Nord. Ayant grandi dans le nord de l’Ontario, je suis bien placé pour dire que l’architecture n’était pas une profession qui nous était présentée. On voulait changer cela et nous avons eu l’idée de créer Archi·Nord pour faire découvrir aux élèves, très tôt dans leur cheminement vers une carrière, le domaine de l’architecture. »

À quoi peuvent donc s’attendre les participants? Au-delà d’une bonne initiation à l’architecture et à la profession d’architecte, Archi·Nord aide à démystifier le monde universitaire. Les élèves passent la semaine dans les mêmes ateliers et lieux que fréquentent les étudiants actuels en architecture. « Cela fait tomber les barrières, explique M. Bélec. Les élèves se sentent à l’aise dans ce milieu. Ils y côtoient des professeurs et des techniciens d’atelier. Si bien que, lorsqu’ils entrent à l’Université, ils ont déjà acquis le sentiment d’appartenance. » Fait notable, certains instructeurs du camp sont des diplômés de l’École, notamment du baccalauréat en études architecturales et de la maîtrise en architecture.

Dans le nord de l’Ontario, les étudiants issus de milieux sous-représentés, notamment les jeunes francophones et autochtones, se voient rarement exposés à l’architecture faute de possibilités et cette action de proximité et la vision qui l’anime prennent donc tout son sens. L’EAM est la seule école d’architecture hors Québec à offrir des cours en français. Elle est aussi la seule du pays à offrir un enseignement bilingue et à compter des étudiants, du personnel et des professeurs francophones et anglophones. Cette approche unique favorise une culture distincte, reflet de l’identité culturelle du nord de l’Ontario, qui fait apprécier aux élèves les valeurs chères à l’École : respect, inclusion et communauté.

Évoquant l’approche pratique d’Archi·Nord, Brook-Lynn Roy, chargée de cours à l’École et coordonnatrice conjointe du camp, précise que le programme est conçu pour ancrer les élèves dans les fondements de l’architecture : dessiner à la main, travailler avec des matériaux et explorer comment la conception se rattache au lieu et à l’espace. « Les élèves s’éloignent en effet des écrans et se familiarisent au travail avec des matériaux. Ils font des croquis, élaborent des ébauches et bâtissent des modèles. Ils vivent donc une expérience tout à fait immersive. »

À son début inaugural en 2023, le camp d’été Archi·Nord ne comptait qu’une session d’une semaine, mais, face aux appréciations positives des participants, sans parler de la demande, les membres du corps professoral ont réimaginé l’édition 2024 en offrant un programme couvrant une deuxième semaine. Au sortir de la semaine d’initiation, les élèves peuvent participer à une deuxième session, de niveau plus avancé, mettant l’accent sur un travail de conception en profondeur, la réalisation de maquettes et même la préparation d’un portfolio.

L’accessibilité a guidé Archi·Nord depuis sa mise en place, ce qui fait que les frais d’inscription sont peu élevés. Qui plus est, le programme bénéficie du soutien* des trois ordres d’architectes - la North Bay Society of Architects, la Northern Ontario Society of Architects et l’Algoma Society of Architects - parrains des bourses Collab-North Sponsorships** à l’intention des élèves du secondaire du nord de l’Ontario souhaitant participer au camp d’été. Par ailleurs, l’Association des architectes du Nouveau-Brunswick (AANB), motivée par la tournée d’Archi·Nord au printemps dans les classes du Nouveau-Brunswick, a parrainé deux élèves hors province.

« Une chose dont nous sommes très fiers, dit M. Bélec, est le fait qu’Archi·Nord est mobile. En effet, dans le sillage du camp d’été réussi en 2023, l’équipe de McEwen a reçu de l’Ordre des architectes de l’Ontario des fonds pour tenir ses ateliers dans des écoles secondaires de la province. Elle en a également reçu du Bureau des affaires francophones de la Laurentienne. Nous avions conçu le camp d’été de manière à disposer de tables de dessin portables, ce qui fait que nous avons pu tout emporter dans une fourgonnette et visiter les élèves dans leur école. Nous leur avons apporté Archi·Nord. » À ce jour, les efforts de promotion ont suscité l’intérêt d’élèves de Windsor, de la région d’Ottawa, du nord de l’Ontario et, tout dernièrement, de l’ensemble du Nouveau-Brunswick. Dans cette province, et grâce au soutien financier de l’AANB, l’équipe de McEwen s’est rendue à six écoles où elle s’est adressée à près de 90 élèves.

« L’expérience s’est révélée très enrichissante, a déclaré Mme Roy, sentiment que partage également le Pr Bélec, deux enseignants dévoués qui disent vivre un moment de fierté en voyant d’anciens participants d’Archi-Nord devenir des étudiants à plein temps de l’École.

« Certains de mes étudiants de première année ont participé au camp, a indiqué Mme Roy. C’est merveilleux de les voir si épanouis et pleins d’assurance à leur arrivée. »

Les camps d’été d’une durée de cinq jours ont lieu de 9 h à 17 h, et tout le matériel est fourni. Les élèves ont accès aux installations du campus et, s’ils viennent de l’extérieur, peuvent demander une aide au logement sur le campus ou dans les alentours. Les élèves inscrits au programme Majeure Haute Spécialisation (MHS) peuvent également mériter des certificats Expérience avec le partenaire du secteur (EPS), en participant au camp d’été.

Plus qu’un camp, Archi·Nord contribue à édifier l’avenir de l’architecture – un élève, un croquis, une maquette à la fois.

*Autres commanditaires, dont Bélanger Salach Architecture, J.L. Richards & Associates Limited, Interfor Corporation, Wood Works, Affaires étudiantes autochtones de l’Université Laurentienne.

**Les demandes auprès du programme de bourses Collab-Nord doivent être soumises d’ici le 20 juin 2025 à archicamp@laurentian.ca.

 

Communiqué : Robyn Maynard prononce un discours percutant lors de la Conférence commémorative Jennifer-Keck sur la justice sociale

Communiqué : Robyn Maynard prononce un discours percutant lors de la Conférence commémorative Jennifer-Keck sur la justice sociale

Cet événement, tenu par l’École de service social de l’Université Laurentienne et Black Lives Matter Sudbury, bénéficie d’une forte assistance locale.

(16 juin 2026) - Le 11 juin 2025, en soirée, l’École de service social, de l’Université Laurentienne, en collaboration avec Black Lives Matter Sudbury (BLMS), a tenu la Conférence commémorative Jennifer-Keck sur la justice sociale. Le thème de la conférence, « Abolition As Care: Reimagining Justice, Liberation, and Mutual Aid » mettait en vedette Robyn Maynard, une auteure, chercheuse et militante de renom dont les écrits sur les frontières, le maintien de l’ordre, l’abolition et le féminisme noir sont grandement enseignés dans les universités au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Mme Maynard, qui est également auteure de Policing Black Lives: State Violence in Canada from Slavery to the Present, un ouvrage primé, et coauteure de Rehearsals for Living, s’est attaquée avec énergie à l’injustice systémique et aux possibilités d’un avenir abolitionniste ancrées dans le soin, la sécurité et la responsabilisation de la communauté. S’appuyant sur ses recherches poussées et son vécu, elle a incité l’assistance à examiner d’un œil critique les structures de la violence étatique et à imaginer des solutions de rechange transformatrices.

« Robyn Maynard est une grande figure des mouvements militants noirs, a déclaré Ra’anaa Ekundayo, cofondatrice de BLMS. On ne peut absolument pas parler d’abolition ou de libération des Noirs sans aborder son travail, qui est intense et édifiant. Par l’entremise de moyens accessibles, elle nous rappelle que l’abolition ne consiste pas seulement à démanteler des systèmes. Elle consiste aussi à engendrer un état d’esprit, un mode de vie, une communauté, l’inclusivité. »

« Nous sommes très reconnaissants de la présence de Robyn au sein de notre communauté, a indiqué la professeure agrégée à l’École de service social, Tanya Shute, Ph.D. Son travail incarne le genre de dialogue critique, soucieux de la justice, que la Conférence commémorative Jennifer-Keck désire encourager. C’était émouvant de voir des étudiants, des professeurs et des membres de la communauté se réunir pour réfléchir à ce que pourraient représenter pour nous tous des avenirs abolitionnistes. Nous sommes aussi fiers d’avoir collaboré avec BLMS pour tenir cette conférence opportune. Sa réussite, notamment les échanges auxquels elle a donné lieu n’auraient pas été possibles sans le leadership, la vision et les compétences de ce groupe. »

Instaurée en 2004, la série de conférences commémoratives Jennifer-Keck rend hommage à la défunte Jennifer Keck, professeure agrégée à l’École de service social de l’Université Laurentienne. Féministe affirmée, militante et pédagogue motivante, Mme Keck, qui avait également de longs antécédents en activisme social, nous a légué un travail d’une portée considérable qui a fait progresser les luttes en faveur de la justice sociale.

En réponse à la résurgence du mouvement BLMS et à l’appel grandissant de réimaginer les systèmes de soins et de responsabilité, un certain nombre de professeurs de l’École de service social ont modifié quelque peu le contenu de leur enseignement. Les changements apportés reflètent un mouvement plus vaste au sein de la profession, l’accent étant mis explicitement sur les pratiques antiracistes, anti-carcérales et décolonisatrices.

« Sous l’impulsion du mouvement Black Lives Matter et d’universitaires militants comme Robyn Maynard, les écoles de service social accordent de plus en plus d’importance à la littérature scientifique croissante sur le travail social anti-carcéral et l’entraide, a indiqué la professeure agrégée à l’École de service social, Mme Elizabeth Carlson-Manathara, Ph.D. À titre de travailleurs sociaux, nous reconnaissons que nos efforts n’ont pas toujours été libératoires et devons en assumer la responsabilité. Nous devons nous demander comment exercer notre profession tout en gardant à l’esprit la justice sociale. Les communautés ont toujours pu prendre soin les unes des autres, et Robyn nous l’a rappelé en termes frappants. »

La conférence de Mme Maynard rappelle avec pertinence le potentiel transformateur de l’enseignement lorsqu’il est axé sur l’expérience vécue, remet en question les préjudices systémiques et amplifie les connaissances que possèdent les communautés elles-mêmes.

Pour les membres du BLMS, cette conférence était à la fois une célébration et un moment de fière réflexion sur l’incidence transformatrice qu’ils ont eue dans le Grand Sudbury depuis sa fondation en 2020. Le travail du groupe a fortement contribué à faire progresser la justice sociale et à amplifier la voix de personnes trop souvent marginalisées ou injustement réduites au silence.

La traduction française simultanée et l’interprétation en ASL de la conférence étaient assurées.

 

Détails biographiques supplémentaires sur Robyn Maynard

Mme Robyn Maynard est professeure adjointe au Département d’études historiques et culturelles de l’Université de Toronto-Scarborough, où elle est spécialiste des féminismes noirs au Canada. Elle bénéficie également d’une nomination auprès du programme des cycles supérieurs du Women and Gender Studies Institute (campus St. George).

Les écrits de Robyn Maynard sur les frontières, le maintien de l’ordre, l’abolition et le féminisme noir sont largement enseignés dans les universités du Canada, des États-Unis et de l’Europe. Mme Maynard est l’auteure de deux livres, chacun publié en français et en anglais. Policing Black Lives: State Violence in Canada from Slavery to the Present (Fernwood, 2017) est un succès de librairie national, désigné comme l’un des « 100 meilleurs livres de 2017 » par le Hill Times, figurant parmi les « meilleurs livres de 2018 » de The Walrus, finaliste pour un Atlantic Book Award, le Concordia University First Book Prize et le Mavis Gallant Prize for Non-fiction, et lauréat du Errol Sharpe Book Prize 2017. En 2018, le livre a été publié en français chez Mémoire d’encrier sous le titre NoirEs sous surveillance. Esclavage, répression et violence d’État au Canada, et a remporté le Prix des libraires 2019 dans la catégorie « essais ».

Rehearsals for Living (Knopt/Haymarket, 2022), corédigé avec Leanne Betasamosake Simpson, est un succès de librairie national reconnu par le Toronto Star, le Globe and Mail et la CBC et finaliste pour le Prix du Gouverneur général dans la catégorie d’essais littéraires. Fruit d’une collaboration inédite entre deux penseuses et défenseuses influentes, ce livre a été traduit en français en 2024 sous le titre Chorégraphies pour le vivant. Il s’appuie sur des lettres écrites entre les deux auteures pendant le confinement lié à la COVID-19 et articule les perspectives noires et autochtones sur l’esclavage, la colonisation, la co-résistance et une nouvelle voie à suivre. Mme Maynard a également reçu le prix d’Auteure de l’année 2018 lors du Mois de l’histoire des Noirs de Montréal et le Writers’ Trust Dayne Ogilvie Prize pour les écrivains émergents de la communauté LGBTQO.

Pleins feux sur les diplômés de cycles supérieurs : Des pistes de ski aux percées scientifiques, l’étudiant au doctorat Mitchell Slobodian trouve sa voie à la Laurentienne.

Pleins feux sur les diplômés de cycles supérieurs : Des pistes de ski aux percées scientifiques, l’étudiant au doctorat Mitchell Slobodian trouve sa voie à la Laurentienne.

(11 juin 2025) - En 2016, lorsque Mitchell Slobodian a quitté Ottawa, sa ville natale, il avait à cœur quelque chose de « différent », un milieu où il pourrait donner libre cours à sa passion pour les sciences et continuer à participer à des compétitions en ski de fond de haut niveau. Ce milieu, il l’a trouvé à l’Université Laurentienne, attiré par son solide programme de biochimie et son campus niché à côté d’une vaste zone de protection de l’environnement, un duo rare. « Je voulais tenter quelque chose de nouveau, fréquenter un établissement de taille restreinte où je pourrais faire de nouvelles connaissances, bénéficier d’un excellent enseignement et skier tous les jours, dit-il, et la Laurentienne était le choix idéal. »

En 2020, il a entrepris des études dans le cadre du baccalauréat ès sciences, mais cela s’est vite mué en quelque chose de plus ambitieux. Dès les premiers jours sur le campus, un milieu universitaire très soudé, caractérisé par des classes à effectifs restreints, il s’est épanoui en tissant des relations fructueuses avec ses professeurs, ses pairs et le personnel de laboratoire, lesquelles l’ont vu mettre à son avantage une expérience pratique qu’il qualifie d’« incroyable ». « Dès la deuxième année, je faisais un travail vraiment passionnant, mes professeurs connaissaient mon nom, et c’est là un aspect que j’ai toujours valorisé. »

Mitchell Slobodian a fait des travaux de laboratoire importants au début de ses études de premier cycle et en a tiré une expérience déterminante dans sa recherche d’un emploi. En effet, dès sa deuxième année, il a été embauché à titre d’auxiliaire en enseignement dans le laboratoire où il a prêté main-forte tout au long de ses études de premier cycle à d’autres étudiants en laboratoire de chimie de la Laurentienne. Entre sa deuxième et sa troisième année d’études, il a décroché un poste de chercheur à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, lequel l’a vu collaborer à des publications et perfectionner ses compétences. L’été suivant, alors microbiologiste analyste au Centre environnemental Robert-O.-Pickard, il a su affiner les compétences techniques qui conditionneraient plus tard ses études supérieures. Ces rôles ont servi de tremplin à sa passion pour la recherche et l’ont préparé à relever d’autres défis universitaires de grande envergure.

Ces défis ont vu le jour en 2020 lorsque la pandémie battait son plein et qu’il entamait une maîtrise en sciences chimiques sous la direction de Thomas Merritt (Ph.D.) professeur titulaire à l’École des sciences naturelles. « Le Pr Merritt est un chercheur et communicateur scientifique phénoménal. Il m’a appris à réfléchir et à communiquer, en abordant des idées complexes avec clarté et en mettant l’accent sur ce qui est vraiment important lorsqu’on explique ses travaux de recherche. C’est à coup sûr l’une des choses les plus importantes que j’ai apprises. »

Pour ses travaux de thèse, il s’est intéressé à la question de savoir comment le sexe et le bagage génétique influent sur la réaction des mouches des fruits à des métaux toxiques comme le cuivre et le nickel. « Le nickel est très peu étudié comparé à d’autres métaux toxiques comme le cadmium, le plomb et le mercure. Mais les deux présentent un intérêt pour notre collectivité, étant donné le niveau de toxicité de ces éléments dans certains lacs et bassins de décantation de la région de Sudbury. » Fait notable, comme le souligne le chercheur, il est très peu probable que les membres de la population soient exposés à ces éléments dans leur vie quotidienne, mais cette recherche est importante et nous aide à mieux comprendre les incidences pour les personnes qui y sont aujourd’hui exposées dans le monde entier, ainsi que pour la faune et la flore des environnements contaminés.

En dehors du laboratoire, Mitchell Slobodian était aussi un athlète dévoué et un compétiteur au sein de l’équipe de ski nordique interuniversitaire de la Laurentienne et se rappelle les six années de son parcours au premier cycle et à la maîtrise. « Je vivais dans la Résidence Thorneloe et pouvais littéralement dévaler les pistes de ski en sortant de chez moi. C’était vraiment merveilleux.  Un tel accès au plein air est l’un des meilleurs atouts du campus de la Laurentienne. Je le dis toujours aux nouveaux étudiants : profitez-en. Aucune autre université de la province n’offre une telle possibilité. »

Au sortir de sa maîtrise, il a pris une pause de deux ans de ses études, sans pour autant abandonner le laboratoire. Il s’est joint au Département de chimie de la Laurentienne, en tant que technologue de laboratoire à plein temps, rôle qui l’a vu superviser les laboratoires d’enseignement et collaborer à l’apprentissage des étudiants de premier cycle. « Comme j’ai été auxiliaire à l’enseignement dès ma deuxième année, devenir technologue m’a semblé être une progression naturelle. J’adore enseigner. Et pour être franc, les laboratoires de chimie de l’UL sont parmi les meilleurs de la province. C’est grâce à l’expérience acquise dans ces laboratoires que j’ai pu décrocher des emplois, bénéficier de subventions et continuer à progresser. »

Cette expérience pratique lui a ouvert une nouvelle porte : BioMine Ltd., une jeune entreprise locale de biotechnologie, cofondée par Vasu Appanna (Ph.D.), professeur titulaire à l’École des sciences naturelles et ex-doyen de la Faculté des sciences et de génie. Sujeenthar Tharmalingam (Ph.D., Université de l’EMNO) est également collaborateur chez BioMine Ltd., dans le cadre de nombreux projets de technologies durables et vertes; son champ d’expertise comprend la biologie moléculaire, la microbiologie et l’édition de gènes. Cela n’a pas pris de temps pour que Mitchell Slobodian soit invité à préparer un doctorat sous leur supervision conjointe, une invitation à laquelle il n’a pas pu résister. 

Aujourd’hui, le doctorant en sciences biomoléculaires se concentre sur la remédiation plastique par bactéries, une initiative ambitieuse et innovatrice visant à lutter contre la pollution plastique mondiale. S’appuyant sur un consortium de bactéries dévoreuses de plastiques, ses travaux tentent de décomposer les plastiques, comme le polyéthylène téréphtalate (PET), en sous-unités, de les faire métaboliser et, dans la foulée, de générer des sous-produits nobles pouvant être réutilisés dans diverses industries.  « Nos systèmes de recyclage actuels ne sont pas à la hauteur, dit-il. L’idée maîtresse de mes travaux est de se servir de bactéries pour les dégrader et en tirer profit. La solution envisagée n’est donc pas seulement durable sur le plan environnemental, elle est aussi viable sur le plan économique. »

L’un des principaux microbes expérimentés est une bactérie terricole connue pour ses propriétés bioremédiatrices naturelles. « Il est non toxique, se trouve sur les racines des plantes, et peut, comme nous l’avons démontré, métaboliser les composants du PET. Lorsque nous le nourrissons d’une bonne variété de sous-unités de plastiques, sa croissance s’en trouve améliorée. Fait intéressant, certains de ses sous-produits peuvent entrer dans la composition de produits pharmaceutiques, de photographies et même de nouvelles matières plastiques. »

Travaillant dans deux laboratoires, l’un à l’Université Laurentienne, l’autre à l’Université de l’EMNO, Mitchell Slobodian poursuit la mise en pratique de la formation scientifique et des compétences en communication acquises au cours des dix dernières années sur le campus. Il se prépare actuellement à présenter ses travaux lors de la 20e conférence annuelle sur la recherche en santé dans le Nord (en anglais), les 16 et 17 juin 2025, qui est organisée par l’Université de l’EMNO. Il a par ailleurs entrepris de publier les résultats de sa recherche de maîtrise menée en collaboration avec le professeur Merritt.

Avec du recul, son parcours à la Laurentienne atteste de ce qui se produit lorsque la curiosité et la possibilité font bon ménage, lorsqu’un étudiant trouve non seulement un programme, mais aussi un milieu où il peut s’épanouir. Des laboratoires de premier cycle à la recherche doctorale pionnière, des pistes de ski à l’enseignement, Mitchell Slobodian a su se forger un chemin caractérisé par la persévérance, l’ambition et un attachement profond à la communauté qui l’a aidé à se former

Ted Nolan prendra la parole lors de la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones

Ted Nolan prendra la parole lors de la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones

Une journée de cérémonie, de communauté et d’engagement envers la vérité et la réconciliation

(9 juin 2025) – La Journée nationale des peuples autochtones (JNPA) reconnaît et célèbre les cultures et les contributions des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada. Cette journée, soulignée tous les ans le 21 juin (ou aux alentours de cette date en raison de l’importance du solstice d’été et du jour le plus long de l’année), offre des occasions d’apprentissage pour apprécier la richesse et la diversité des peuples autochtones du Canada.

Cette année, la communauté Laurentienne est fière de célébrer la JNPA le vendredi 20 juin 2025 dans le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA). La journée débutera par un Feu Sacré, tradition lourde de sens transmise de génération en génération. Il s’agit d’un espace de guérison, de réflexion et de communauté, non seulement entre les gens, mais aussi avec les ancêtres, le monde spirituel et le Créateur.

En plus des propos d’ouverture et de clôture des membres de l’équipe de direction de la Laurentienne et d’un exposé perspicace du Groupe de travail sur la vérité et la réconciliation, on propose cette année un discours liminaire prononcé par Ted Nolan (Ojibwé, Première Nation de Garden River), ex-joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH), entraîneur de l’année de la LNH, et entraîneur et auteur sur la scène mondiale. M. Nolan discutera du pouvoir de la persévérance et de la façon de surmonter les obstacles en tenant bon. Son message de résilience s’inscrit dans la vision commune de l’Université : valoriser les voix autochtones, favoriser la guérison et avancer ensemble avec ténacité, intention et espoir.

Les participants écouteront également les chants avec tambour de bienvenue et de clôture dirigés par Paskwa Lightning, coordonnateur de la mobilisation culturelle des étudiants autochtones et de la communauté.

« Le chant de bienvenue vise à rassembler les gens de manière positive et saine, explique la gestionnaire des relations stratégiques avec la communauté autochtone, Natalie Lacasse. Il tient compte de tous les participants et fait partie du protocole d’ouverture pour de nombreux peuples autochtones de l’île de la Tortue, ou “Shkagamik-Kwe”. En langue anishnaabe, ce mot veut dire “Terre Mère”, tandis que les mots du chant signifient “Nous sommes réunis ici, c’est un bon rassemblement”. »

« La Journée nationale des peuples autochtones est l’occasion de reconnaître et d’honorer les remarquables professeurs, employés et étudiants des Premières Nations, inuits et métis de notre communauté universitaire, souligne la directrice du Centre autochtone de partage et d’apprentissage, Mary Laur. Leurs connaissances, leur leadership et leurs contributions sont essentiels au dynamisme de notre vie universitaire et culturelle. Cette journée nous invite aussi à célébrer la diversité des cultures, des histoires et des traditions des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Leurs récits et perspectives approfondissent notre compréhension collective et enrichissent nos expériences communes. »

L’Université Laurentienne est un chef de file en matière de programmes et d’études autochtones et affirme fièrement son engagement suivi envers les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Dans le cadre d’initiatives universitaires, de mobilisation communautaire et de célébrations culturelles, l’Université continue de favoriser la réconciliation, l’unité et un esprit commun de respect et d’inclusion.

Candace Brunette-Debassige (Ph.D.) est lauréate d’un prix prestigieux du Canada.

Candace Brunette-Debassige (Ph.D.) est lauréate d’un prix prestigieux du Canada.

Une professeure de la Laurentienne amplifie dans son premier livre la voix des femmes autochtones leaders au sein de l’enseignement postsecondaire.

(3 juin 2025) - L’Université Laurentienne célèbre un moment de fierté depuis que Candace Brunette-Debassige, professeure adjointe à l’École des relations autochtones, et primo-auteure, a vu son ouvrage salué à l’échelle nationale.

Cet honneur fait à Mme Brunette-Debassige, une Crie Mushkego-Ininew, d’ascendance crie et de colon français, née et élevée à Cochrane (ON), n’est rien de moins que l’un des Prix du Canada 2025, décernés par la Fédération des sciences humaines (FSH). Son livre, qui s’intitule Tricky Grounds: Indigenous Women's Experiences in Canadian University Administration, a été élu meilleur livre d’érudition de l’année pour une nouvelle auteure, une distinction qui la classe parmi les cinq auteurs canadiens primés cette année.

Le prix a été remis le 3 juin 2025 lors de la 94e édition du Congrès, le plus grand rassemblement d’universitaires au Canada, qui se tient du 30 mai au 6 juin au Collège George-Brown, à Toronto. Cet événement, le tout premier Congrès à se tenir dans un collège, marque une étape historique, incitant les participants à explorer de nouvelles voies d’apprentissage interdisciplinaire et à jeter les ponts entre les collèges et les universités afin de favoriser un dialogue et une collaboration des plus fructueux. Le congrès de cette année réunit un public de plus de 7 000 personnes, constitué d’universitaires, d’étudiants, de décideurs politiques et de membres de collectivité au Canada.

Dans son livre pionnier et résolument personnel, Mme Brunette-Debassige ausculte le vécu souvent méconnu des femmes autochtones qui ont occupé des postes de direction dans le cadre des efforts engagés par les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens dans une logique de réconciliation et d’autochtonie. S’appuyant sur ses recherches doctorales et antécédents professionnels en tant que cadre supérieur dans l’enseignement supérieur, elle rend compte des défis et du travail émotionnel profonds que représente la conduite d’un changement systémique au sein d’institutions coloniales, eurocentriques et à dominante masculine.

« Ce prix est une validation difficile à exprimer avec des mots, a indiqué Mme Brunette-Debassige. Quand on est autochtone, on se fait souvent dire, implicitement ou directement, que son expérience et sa réalité n’ont pas d’importance. La reconnaissance de cet ouvrage est donc très édifiante. Cela signifie que ces récits importent et, pour moi, c’est gratifiant, non seulement pour moi, mais aussi pour les femmes qui ont collaboré aux travaux de recherche. »

Tricky Grounds est né du cheminement professionnel de l’auteure et des témoignages de onze femmes autochtones cadres universitaires de haut niveau dans tout le pays. Au moyen d’une narration féministe décoloniale autochtone, le livre met à nu les réalités complexes auxquelles ces femmes se heurtent alors qu’elles s’efforcent de mettre en œuvre, au sein de structures peu préparées au changement, les engagements de politiques institutionnelles. Il met également en lumière comment ces dirigeantes ont su préserver leur pouvoir de décision et résister, souvent en travaillant dans l’isolement et sous l’immense pression qu’est le fait d’être « la première » ou « la seule » à occuper leur poste.

Dans le même ordre d’idées, Mme Brunette-Debassige évoque le rapport de 2015 de la Commission de vérité et réconciliation et précise en quoi celui-ci a marqué un tournant dans l’enseignement supérieur canadien. De nombreuses universités, désireuses d’y donner suite, ont en effet créé de nouveaux postes de direction à vocation autochtone, postes qui ont souvent été pourvus par des femmes autochtones, parfois sans soutien institutionnel adéquat et souvent sans le travail décolonisateur préparatoire nécessaire. Son livre, qu’elle qualifie de « conversationnel », rend hommage au courage et à la perspicacité des femmes qui lui ont fait partager leur témoignage. « Faire ce travail a été thérapeutique, a déclaré l’auteure. Beaucoup d’entre nous, femmes [autochtones] cadres de direction, ont eu à nous battre dans l’isolement, et le fait de se réunir pour parler ouvertement de nos réalités nous a fait grandir. J’ai reçu des lecteurs des réactions très positives et, même si je ne résous pas les problèmes évoqués, je pense qu’il [mon livre] apporte des éclairages sur les défis actuels qui peuvent se multiplier lorsque les universités ne prennent pas au sérieux les voix des peuples et des communautés autochtones. » 

Mme Brunette-Debassige, qui s’est jointe à la Laurentienne plus tôt cette année, est membre du corps professoral des programmes de maîtrise en relations autochtones et de baccalauréat en travail social autochtone. Son expérience universitaire et administrative, dont des postes de direction à l’Université Western, notamment celui de directrice de l’éducation autochtone et de vice-rectrice intérimaire aux études, chargée des initiatives autochtones, compte près de vingt ans. Chercheuse, elle s’intéresse surtout aux approches autochtones et décolonisatrices de l’enseignement, son ambition profonde étant de faire progresser la théorisation comme les méthodologies autochtones de la recherche et les approches pédagogiques autochtones de l’enseignement et de l’apprentissage. Sa passion l’a vue également mettre en avant les approches du leadership autochtone en enseignement et les théories et pratiques de politique qui contribuent à transformer, dans une logique décolonisatrice, divers contextes éducatifs, en particulier ceux de l’enseignement supérieur.

Les Prix du Canada, que décerne chaque année la FSH, grâce au soutien résolu du Conseil de recherches en sciences humaines, consacrent des ouvrages canadiens d’érudition inspirants et féconds dans le domaine des sciences humaines et sociales. Les prix remis cette année mettent en évidence les œuvres qui enrichissent notre compréhension de ce que sont la communauté, la narration et la résistance, en mettant en lumière les luttes quotidiennes pour la justice, la reconnaissance et l’appartenance.

« L’ouvrage de Mme Brunette-Debassige est une grande contribution à la recherche universitaire et au travail de réconciliation en cours dans le monde de l’enseignement supérieur, a déclaré la vice-rectrice à la recherche de l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger, Ph.D. En tant que lauréate d’un prix du Canada, elle incarne un moment de fierté non seulement au sein de la Laurentienne, mais aussi au sein de tous les établissements qui s’efforcent de mieux refléter les voix, le leadership et le savoir autochtones. Nous sommes honorés qu’elle fasse partie de notre corps professoral, et son engagement au nom d’un changement transformateur nous motive profondément. »

À l’heure où la Laurentienne est engagée sur la voie de l’excellence autochtone dans la recherche et l’enseignement sous le signe de la réconciliation, la consécration de Mme Brunette-Debassige en dit long sur la force et l’importance des perspectives autochtones dans le modelage du tissu universitaire et social du Canada

Pleins feux sur les diplômés : Des racines locales et un écho mondial - L’incroyable incidence d’Avery Morin sur la vie étudiante

Pleins feux sur les diplômés : Des racines locales et un écho mondial - L’incroyable incidence d’Avery Morin sur la vie étudiante

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(29 mai 2025) – Pour Avery Morin, née à Sudbury (Ontario), l’Université Laurentienne a été plus qu’un simple lieu d’apprentissage : elle a été un tremplin vers le leadership, la découverte et l’établissement de liens pour la vie.

Diplômée ce printemps d’un baccalauréat en neurosciences du comportement, Avery est devenue l’une des leaders étudiantes les plus reconnaissables et respectées du campus. Connue pour son énergie, son authenticité et son dynamisme inébranlable, elle a eu une incidence durable sur la Laurentienne grâce à des années à défendre les droits des étudiants, à favoriser l’environnement et à réussir dans les études.

Tout au long de son parcours de premier cycle, elle a exercé plusieurs rôles importants, notamment ceux de vice-présidente de l’éducation (2021-2022) et de présidente-directrice générale (2022-2023) de l’Association générale des étudiants. Dans ces postes, elle a représenté quelque 5 000 étudiants et travaillé sans relâche pour faire entendre leur voix et leur assurer une expérience étudiante intéressante et encourageante. 

En outre, Avery a été membre étudiante du Conseil des gouverneurs et du Sénat de l’Université Laurentienne. Elle a apporté son plaidoyer aux niveaux provincial et national en participant à l’Ontario Undergraduate Student Alliance et à l’Alliance canadienne des associations étudiantes. « J’ai eu la merveilleuse occasion, dit-elle, de pouvoir influencer directement les décisionnaires sur des sujets importants tels que l’éducation abordable et accessible. »

Sa passion pour l’action environnementale a également occupé une place centrale. À titre de présidente du Comité de durabilité environnementale de la Laurentienne (de 2023 à présent), Avery a contribué à la mise en œuvre d’initiatives sur le campus et à la promotion de la durabilité en tant que valeur fondamentale de la vie universitaire. Ce travail l’a menée sur la scène mondiale, où elle a représenté l’Université à la Conférence des Parties (COP) 15 sur la biodiversité et à la COP28 sur les changements climatiques, des activités des Nations Unies axées sur l’avenir de notre planète.

« C’est en toute humilité que j’ai parlé sur une plateforme mondiale des efforts de reverdissement de Sudbury et du formidable travail de développement durable réalisé à la Laurentienne, explique-t-elle. Cela m’a rappelé à quel point l’action locale peut avoir une portée internationale. » Ce travail a été pour Avery le fruit d’une collaboration. Des mentors, qu’elle considère également comme des collègues et amis, tels que John Gunn (directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale), Anastacia Chartrand et Adam Lepage, font partie des nombreuses personnes qui ont, selon elle, éveillé son intérêt pour le plaidoyer en matière de durabilité environnementale. 

« Ce qui m’inspire le plus, c’est la communauté très unie de la Laurentienne, ajoute-t-elle. Le fait de savoir qu’il y a tant de gens qui veulent que je réussisse m’a motivée à faire de mon mieux dans mes études et activités parascolaires. »

Pendant ses études, Avery a eu l’occasion de mener une recherche originale dans le cadre de son mémoire de spécialisation, sous la direction du professeur agrégé Jeffrey Gagnon, Ph.D., et du professeur adjoint Blake Dotta, Ph.D., de l’École des sciences naturelles, qu’elle qualifie de « scientifiques extraordinaires et mentors formidables ». De plus, la perspective interdisciplinaire de son programme a été d’une valeur inestimable. « De la biochimie à la psychologie en passant par la physiologie, le programme de neurosciences du comportement m’a préparée à un vaste choix de carrières. » 

La prochaine étape pour Avery est de préparer une maîtrise en communication scientifique, une voie qui allie sa passion pour la science, la narration et la mobilisation du public, et de continuer à avoir une incidence positive au sein du Comité de durabilité environnementale de la Laurentienne. 

Elle donne un conseil simple, mais puissant aux futurs étudiants : « Participez. Les expériences que j’ai vécues à la Laurentienne ont vraiment changé ma vie et je suis devenue une jeune professionnelle plus confiante, ambitieuse et branchée. »

Alors qu’on célébrera bientôt ses réalisations lors de la collation des grades, il est évident que les contributions d’Avery Morin à la vie étudiante sont loin d’être terminées et qu’elle continuera d’être une force motrice pour le changement positif sur le campus. Son parcours jusqu’ici reflète le type de leadership qui évolue avec l’expérience – et son incidence ne fait que commencer.

Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(28 mai 2025) – Alors que Sophie Tremblay traverse la scène pour recevoir son baccalauréat ès arts en psychologie ce printemps, elle laisse un héritage de leadership, de résilience et de réussite sportive.

Fière francophone et Métisse ayant des racines ancestrales dans la région de Mattawa, Sophie a préparé son baccalauréat avec une mineure en sociologie, tout en participant à des épreuves au plus haut niveau du sport universitaire et étant membre active du Cercle des étudiants autochtones.

Née à Sudbury (Ontario), Sophie a déménagé à Ottawa avec sa famille lorsqu’elle a commencé la troisième année. Ayant grandi dans une famille de skieurs, elle a skié dès qu’elle a su marcher et a passé beaucoup de temps à explorer les sentiers de la Laurentienne pendant sa jeunesse. Cependant, ce n’est qu’au secondaire, lorsqu’elle est retournée à Sudbury pour une compétition de ski, qu’elle a réalisé à quel point le campus correspondait parfaitement à ses futurs objectifs scolaires et sportifs. « Je me souviens avoir été surprise, car je connaissais Sudbury et je venais souvent voir ma famille, mais c’était la première fois que je me rendais compte qu’il y avait une université, une forêt et des pistes de ski juste en face, explique Sophie. Je pensais que serait formidable d’étudier sur un campus pittoresque dans la nature avec des possibilités de ski et de course et tous ces lacs qui l’entourent. C’est tellement magnifique. »

Bien que l’Université Laurentienne soit restée sa destination postsecondaire de rêve, une équipe de ski de fond à Thunder Bay l’a poussée à choisir Lakehead pour ses études. Par contre, en 2020, la pandémie a eu des répercussions sur les méthodes d’enseignement ainsi que sur les possibilités de participer à des activités sportives et sociales. « C’était une période étrange, exprime-t-elle, et j’ai décidé de retrouver ma famille en troisième année, car mes parents étaient revenus à Sudbury pendant la pandémie. »

Une fois à la Laurentienne et pendant les trois années suivantes, Sophie est devenue un membre clé de l’équipe de ski nordique. Elle a participé aux championnats des Sports universitaires de l’Ontario et a représenté la Laurentienne et le Canada aux Jeux mondiaux universitaires de la FISU en 2023 et en 2025. « Représenter la Laurentienne sur la scène mondiale a été tout un honneur, dit-elle. Le soutien de mes coéquipières et de mes entraîneurs a fait toute la différence. Je recommande toujours aux gens d’essayer le ski de fond, car c’est un sport vraiment enrichissant. »

Au-delà du sport, Sophie a été leader étudiante et porte-parole dévouée. Elle a été représentante des Métis et secrétaire auprès du Cercle des étudiants autochtones, tout en représentant les étudiants autochtones et métis au sein du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones et du Comité du Plan stratégique de recherche. « Ces rôles m’ont permis de rencontrer de nombreux étudiants et leaders communautaires inspirants, explique-t-elle. J’en ai beaucoup appris sur les traditions des Premières Nations et l’importance de la représentation culturelle en éducation, tout en approfondissant ma compréhension de mon identité et de mes racines. »

La prochaine étape pour Sophie est de suivre le programme de formation médicale de premier cycle à l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), cet automne. Ce programme propose aux étudiants une combinaison inégalée d’occasions d’apprentissage dans divers milieux, y compris des communautés autochtones et francophones, ce qui lui convient parfaitement.

Selon Sophie, sa participation à la gouvernance autochtone sur le campus a permis de définir ses aspirations professionnelles. Elle souhaite maintenant poursuivre des études supérieures axées sur l’éducation autochtone.

Alors qu’elle se prépare à obtenir son diplôme, Sophie repense aux personnes et aux expériences qui ont marqué son séjour à la Laurentienne. « Je suis profondément reconnaissante envers tous les gens qui m’ont appuyée, souligne-t-elle. Faire partie de la communauté Laurentienne m’a aidée à évoluer à bien des égards. Je suis tellement heureuse qu’on m’ait encouragée à participer à la vie étudiante, car faire du bénévolat, siéger à un comité ou participer à une activité… toutes ces expériences sont précieuses. J’ai hâte de voir maintenant ce que l’avenir me réserve. »

Des élèves du palier secondaire en Ontario acquièrent des crédits en suivant des cours de droit et justice à l’Université Laurentienne

Des élèves du palier secondaire en Ontario acquièrent des crédits en suivant des cours de droit et justice à l’Université Laurentienne

Une douzaine d’élèves de 12e année s’inscrivent à des cours universitaires dans le cadre d’un projet pilote

(26 mai 2025) – Des élèves de la 12e année d’écoles secondaires de langue française ont récemment profité de l’offre de cours universitaires en droit et justice à l’Université Laurentienne dans le cadre d’un projet pilote.

Grâce au soutien de l’École des arts libéraux, de la professeure agrégée, Stéphanie Martens, Ph.D., et du professeur titulaire, Michel Giroux, Ph.D., l’initiative a permis à des élèves de 12e année, de la filière préuniversitaire (4U), de s’inscrire aux cours Introduction à l’étude du droit (JURI 1106) et Introduction au droit criminel (JURI 1107). Les élèves admissibles ont pu suivre ces cours gratuitement, leur donnant un avant-goût des études postsecondaires.

Le Bureau des affaires francophones de la Laurentienne a collaboré étroitement avec la Faculté des arts afin de faciliter l’accès à ces cours. Spécialiste de l’innovation et du développement, Patrick Venne a aidé à coordonner les efforts des écoles secondaires et des conseils scolaires concernés. « Les membres du personnel des écoles secondaires sont des héros et travaillent d’arrache-pied afin de répondre aux besoins de leurs élèves, affirme-t-il. Cette initiative se veut un moyen de permettre aux élèves 4U de suivre des cours auxquels ils n’auraient pas nécessairement accès autrement. »

Au parachèvement, les élèves ont reçu une attestation officielle du Secrétariat général de l’Université permettant d’inscrire ces cours de trois crédits à leurs relevés de notes officiels lors de leur inscription officielle à la Laurentienne, le cas échéant. 

En collaboration avec les facultés, le Bureau des affaires francophones examine la possibilité de reprendre ce projet à une plus grande échelle afin d’accroître la participation.

« Être francophone en milieu minoritaire, ça veut dire qu’il faut innover et collaborer afin de survivre, ajoute M. Venne. Nous devons travailler de concert avec les conseils scolaires, les organismes communautaires et les familles de nos communautés. L’Université Laurentienne y est pour soutenir les francophones. Ce n’est pas toujours facile, mais nous avons de la chance à faire partie du précieux réseau qu’est la francophonie. »

« Quelle belle occasion d’apprentissage pour nos élèves qui ont participé à cette initiative, a exprimé la conseillère en orientation, Brigitte Raymond, de l’École secondaire MacDonald-Cartier à Sudbury. Ils ont fort apprécié l’expérience, qui leur a donné un aperçu de ce que sera la vie au postsecondaire et les a mieux outillés pour cette prochaine étape de leur parcours d’études. »

Ce projet illustre l’engagement de l’Université Laurentienne envers une formation accessible, inclusive et innovatrice, tout particulièrement à l’intention des apprenants francophones. En comblant l’écart entre les études secondaires et postsecondaires, cette initiative autonomise les élèves tout en renforçant l’écosystème scolaire francophone de l’Ontario. Alors que l’élargissement du projet se concrétise, ce modèle est susceptible de devenir une voie de transformation pour la réussite des étudiants.

Pleins feux sur les diplômés : De Moosonee à Sudbury — Le parcours de croissance, de communauté et d’intention de Khorbin McComb

Pleins feux sur les diplômés : De Moosonee à Sudbury — Le parcours de croissance, de communauté et d’intention de Khorbin McComb

Convocation ceremonies commemorate the achievements of graduating students. This Spring, Laurentian University will celebrate its graduates with ceremonies taking place June 2nd to June 6th, 2025 in the Fraser Auditorium.

(23 mai 2025)Pour Khorbin McComb (Moosonee, Ontario), l’expérience universitaire ne se résumait pas à l’obtention d’un diplôme; il s’agissait de se lancer dans quelque chose d’inconnu et d’apprendre à le naviguer avec confiance, curiosité et connexion.

Élevé dans une communauté éloignée du Nord où « tout le monde se connaît », Khorbin est arrivé à l’Université Laurentienne sans savoir à quoi ressemblerait la vie à Sudbury. Il y a découvert une communauté universitaire accueillante, des occasions de rester ancré dans son identité autochtone et la chance d’évoluer sur les plans personnel et professionnel.

À la veille d’obtenir un baccalauréat ès arts en psychologie avec une mineure en études interdisciplinaires autochtones, Khorbin réfléchit aux nombreuses expériences qui ont façonné son parcours, de la vie en résidence et du bénévolat à l’apprentissage culturel et à l’ambition pour les études. « Presque chaque jour apportait quelque chose de nouveau, dit-il. On ne réalise pas la liberté dont on dispose en tant qu’étudiant avant d’y être, et j’en ai profité au maximum. » Pour Khorbin, l’une des caractéristiques exceptionnelles de la Laurentienne est son emplacement en pleine nature. « J’ai vraiment adoré le campus – les promenades, les randonnées, les visites à la bibliothèque – des activités que je fais chez moi, mais aussi de nouvelles expériences qui ont rendu mon séjour merveilleux. »

Du côté scolaire et social, Khorbin s’est épanoui en s’intégrant pleinement à la vie du campus. Il a beaucoup profité des installations récréatives, participé aux activités des résidences et assisté à de nombreux événements organisés par le Centre autochtone de partage et d’apprentissage. Parmi ceux-ci, la cérémonie de la robe rouge, la cérémonie du bâton à exploits et la Journée de la vérité et de la réconciliation lui ont tous permis de s’enraciner dans sa culture. « C’est mon histoire, c’est qui je suis, ajoute-t-il. Comme je viens du territoire des Moskégons, j’ai trouvé cela vraiment intéressant d’apprendre d’un point de vue ojibwé différent. »

Khorbin a également trouvé cela valorisant de travailler et de faire du bénévolat sur le campus. Il a été embauché par le Bureau du recrutement national pour prêter un appui lors d’importantes activités comme la journée portes ouvertes et, plus récemment, est devenu coordonnateur étudiant du magasin Ré-U de la Laurentienne, initiative axée sur la durabilité qui offre des articles d’occasion en bon état aux étudiants qui en ont besoin.

« J’ai trouvé l’idée géniale, exprime-t-il. Certains étudiants arrivent ici les mains vides et ce magasin les aide à se procurer l’essentiel : vaisselle, fournitures, vêtements d’hiver, et tout cela gratuitement. » Depuis l’inauguration du magasin en janvier, une cinquantaine d’étudiants en moyenne fréquentent chaque jour le magasin Ré-U (situé dans l’ancien Pub DownUnder) et une augmentation du nombre de visiteurs est prévue à mesure qu’il est mieux connu et que le trimestre d’automne amène une nouvelle cohorte d’étudiants sur le campus. « La grande partie du travail est accomplie par des bénévoles et des personnes bienveillantes. En aidant les autres, ces personnes retirent quelque chose de précieux de l’expérience, ce qui est vraiment spécial. »

La bienveillance et les relations ont défini l’expérience étudiante de Khorbin; il a trouvé une force dans l’appartenance et de la confiance pour ses prochaines étapes. À l’automne, il commencera sa maîtrise en relations autochtones à la Laurentienne sous la direction du professeur titulaire Jeffrey Wood, Ph.D., dans l’École d’éducation de langue anglaise. Khorbin attend avec impatience d’explorer le thème de l’éducation de la petite enfance autochtone et les répercussions du temps passé devant un écran sur les jeunes.

« Je me réjouis de continuer sur ma lancée, souligne-t-il. Au début, l’obtention du diplôme était l’objectif… je voulais terminer mes études et trouver un emploi. Mais maintenant, je me concentre sur l’apprentissage continu et ce que j’ai appris afin d’apporter mes propres contributions. »

Alors qu’il se prépare à traverser la scène lors de la collation des grades, Khorbin encourage les futurs étudiants, surtout ceux des communautés autochtones et du Nord, à franchir le pas vers l’enseignement postsecondaire.

« Tentez votre chance, même si l’établissement est loin de chez vous, encourage-t-il. Et ayez l’esprit ouvert. La Laurentienne m’a donné la souplesse de faire et d’apprendre ce que je voulais… je suis fier de moi et de mon épanouissement, et pourtant, mon parcours se poursuit. »

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