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La Faculté de gestion étend sa portée grâce à de nouveaux accords internationaux

La Faculté de gestion étend sa portée grâce à de nouveaux accords internationaux

Possibilités pour les étudiants de voyager à l’étranger dans le cadre d’expériences uniques

(5 mai 2025) - La Faculté de gestion de l’Université Laurentienne est fière d’annoncer divers nouveaux accords internationaux visant à approfondir la collaboration universitaire et à élargir les possibilités internationales pour les étudiants, les professeurs et les chercheurs. Ces partenariats témoignent de notre engagement à favoriser les expériences internationales et à offrir ces possibilités à notre population étudiante francophone croissante.

« Nous sommes ici pour former des chefs d’entreprise ouverts sur le monde international, a déclaré le doyen de la Faculté de gestion de l’Université Laurentienne, Parvinder Arora. Nos étudiants bénéficieront désormais d’un meilleur accès à des expériences internationales d’apprentissage et nos professeurs bénéficieront de nouvelles collaborations de recherche et de nouveaux réseaux universitaires. »

Les protocoles d’accord (PA) visent à enrichir l’expérience d’apprentissage des étudiants et à positionner la Faculté de gestion de l’Université Laurentienne comme une plaque tournante de l’enseignement commercial international et de la recherche appliquée.

« En nous associant à de tels établissements, nous étendons notre présence sur deux continents et nous sommes particulièrement fiers de le faire avec des établissements francophones, a ajouté M. Arora. Ces alliances soulignent notre engagement en faveur d’un enseignement de qualité, de la citoyenneté mondiale et de la création de passerelles entre les cultures et les disciplines. »

Ces accords s’inscrivent dans le cadre des objectifs plus larges de la Laurentienne visant à favoriser l’engagement international et à offrir aux étudiants des expériences dynamiques et concrètes qui améliorent leur réussite scolaire et professionnelle.

Détails des accords

ESCA École de Management : Le 31 janvier 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec ESCA École de Management de Casablanca, au Maroc, afin de favoriser une collaboration dans divers domaines. Ce partenariat comprend des activités conjointes dans les domaines des échanges d’étudiants, des échanges de professeurs et d’étudiants, ainsi que des activités d’enseignement et de recherche conjointes. ESCA est la première école au Maroc et en Afrique francophone à être agréée par l’AACSB.

École de commerce ESLSCA : Le 11 février 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec l’École de commerce ESLSCA, située à Paris, en France. Ce partenariat comprend des activités conjointes dans les domaines des échanges d’étudiants, des échanges de professeurs et d’étudiants, de l’enseignement et de la recherche, ainsi que des diplômes conjoints ou doubles. Ce partenariat unique s’étendra à l’École de gestion du sport de l’ESLSCA, créant ainsi des possibilités pour les étudiants et le corps professoral de l’École d’administration des sports de l’Université Laurentienne. Fondée en 1949, l’École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA) a été la première école de commerce indépendante en France.

PML SD Business School : Le 24 mars 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec la PML SD Business School, située à Chandigarh. Ce protocole prévoit une collaboration dans les domaines des échanges d’étudiants et de professeurs, de la recherche conjointe et des programmes de double diplôme. Cette école fait partie du Goswami Ganesh Dutta Sanatan Dharma (GGDSD), qui propose l’un des programmes de premier cycle les plus prestigieux du pays (B.A.A. et B.Com.), des relations avec l’industrie et un excellent enseignement.

IIM Shillong : Le 31 mars 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec l’Indian Institute of Management (IIM) de Shillong, situé dans l’État du Meghalaya, au nord-est du pays. Les parties ont convenu de coopérer, entre autres, dans les domaines des échanges d’étudiants et de professeurs, de la participation à des programmes d’été et d’hiver, de la recherche conjointe et du développement de programmes de double diplôme. Fondée en 2007, cette école est un établissement international de premier plan en gestion, fortement axé sur le leadership, la recherche en gestion et l’enseignement. Les Indian Institutes of Management comptent parmi les plus prestigieux établissements de gestion en Inde et figurent en tête de plusieurs classements. Ils sont également déclarés Institut d’importance nationale par le gouvernement indien.

Sri Sri University : Le 1er avril 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’entente avec la Sri Sri University, située à Bhubaneswar, en Inde. Cet accord ouvrira la voie à une collaboration entre les deux établissements, notamment en matière de développement de programmes de double diplôme, d’échanges d’étudiants et de professeurs, de recherche conjointe et d’inscription d’étudiants à des programmes réguliers d’études. Cet établissement est une université privée d’État créée par l’Assemblée législative de l’État d’Odisha et fondée par Sa Sainteté Gurudev Sri Sri Ravi Shankar. Elle offre un enseignement fondé sur la valeur dans les domaines de la gestion, des sciences, du commerce, de l’ingénierie, de la philosophie, de l’architecture, des arts libéraux et des arts du spectacle, entre autres.

Khalsa University : Le 4 avril 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’entente avec la Khalsa University, située à Amritsar, en Inde. Cet accord portera sur une collaboration dans les domaines des programmes de double diplôme, des échanges d’étudiants et de professeurs, et de la recherche conjointe, entre autres. Dans le cadre de ce protocole, un accord d’articulation de double diplôme devrait être signé entre les deux établissements. Les étudiants de la Khalsa University pourront ainsi intégrer l’Université Laurentienne en septembre 2025. Initialement connue sous le nom de Khalsa College Charitable Society, Khalsa est la première université privée de la région de Majha, au Pendjab. Forte d’un riche héritage, l’université met l’accent sur un enseignement transformateur, favorisant le développement intellectuel, l’innovation et la responsabilité sociale, guidé par un leadership visionnaire en matière d’éducation fondée sur des valeurs, tout en privilégiant l’exploration scientifique de pointe.

Sault College : Le 8 avril 2025, la Laurentienne a signé une nouvelle entente d’articulation et de transfert d’étudiants 2+2 avec cet établissement de Sault Ste. Marie, en Ontario. Cette entente offre aux étudiants du Sault College un parcours fluide pour terminer les deux dernières années de leur baccalauréat à l’Université Laurentienne. Grâce à cette entente, les étudiants des deux établissements peuvent transférer des crédits, découvrir la vie universitaire avec un soutien scolaire continu et obtenir un diplôme universitaire. Cet établissement est un collège public situé à Sault Ste. Marie qui offre une vaste gamme de programmes et possède des campus à Dryden, Kenora, Rainy Lake et Thunder Bay.

École de gestion du sport - SMS Paris : Le 24 avril 2025, l’Université Laurentienne a signé un protocole d’accord avec l’École de gestion du sport de Paris, en France. Ce protocole prévoit une collaboration dans des domaines comme des programmes d’échange pour les enseignants, le personnel, les chercheurs et les étudiants, la conduite de projets de recherche conjoints, le développement de programmes de courte durée et de doubles diplômes, ainsi que des possibilités d’apprentissage international collaboratif en ligne. Cette école est entièrement consacrée à la gestion du sport, avec des campus à Paris, Lausanne, Barcelone, Rabat, Rome et au Caire, et met l’accent sur la perspective des affaires sportives. Son ambition est de former des étudiants à devenir des professionnels et des gestionnaires du sport avec une vision globale.

 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne élit M. Jay Barbeau comme nouveau président.

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne élit M. Jay Barbeau comme nouveau président.

(2 mai 2025) - L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer que M. Jean-Pierre (Jay) Barbeau a été élu à la présidence du Conseil des gouverneurs, à la suite d’un vote tenu lors de l’assemblée du Conseil du 25 avril 2025. M. Barbeau, qui était jusqu’à présent vice-président du Conseil, assumera la présidence à compter du 1er juillet 2025, à l’issue du mandat de M. Vern Cameron.

« Je suis fière de continuer à servir l’Université Laurentienne dans ce nouveau rôle, a déclaré M. Barbeau. J’ai eu le privilège d’en apprendre de nombreux bénévoles siégeant au Conseil et des membres de la nouvelle équipe de direction. L’avenir est très positif. » 

M. Barbeau est membre du Conseil depuis l’été 2023. Il a été très actif au sein de celui-ci, faisant preuve de leadership à de nombreux comités et apportant souvent son soutien à divers événements qui ont eu lieu sur le campus. 

En réfléchissant à la transition au leadership, M. Cameron a fait part de ses réflexions. « J’ai eu le privilège de servir l’Université Laurentienne pendant une période critique de renouveau et de progrès. Je suis persuadé que le leadership engagé de Jay continuera à bien servir l’Université Laurentienne dans ce nouveau chapitre. Notre Conseil est fier des progrès accomplis et se réjouit à la perspective de ce qui l’attend. »

Conformément aux règlements de l’Université et aux meilleures pratiques en matière de succession à la gouvernance, l’élection de M. Barbeau assure la continuité et la stabilité au sein du Conseil. À la suite de cette transition, M. Cameron pourra briguer un mandat à la vice-présidence lors de l’assemblée du Conseil qui se tiendra en juin.

 

 

Zachary Courtemanche : un diplômé qui façonne l’avenir de la Laurentienne.

Zachary Courtemanche : un diplômé qui façonne l’avenir de la Laurentienne.

Le 28 mars 2025, l’Université Laurentienne a eu 65 ans. À l’occasion de cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

1er mai 2025 - Peter Drucker a dit un jour que « la meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer ». Zachary Courtemanche, associé chez Weaver Simmons LLP, œuvre depuis longtemps à façonner cet avenir. Né à Sudbury et élevé sur l’île Manitoulin, il contribue grandement au monde des affaires du nord de l’Ontario. Malgré ses humbles débuts, il a toujours fait preuve d’ambition et de courage, et c’est pourquoi il est le candidat idéal pour cette série d’entretiens.

Dès sa première année sur le campus en 2009, Zach s’est joint à plusieurs associations étudiantes et a commencé à préparer son avenir en droit. Il s’est rapidement fait connaître comme une personne dynamique auprès de ses pairs et de ses professeurs. Cette énergie a donné le ton à son expérience à la Laurentienne, où les liens avec les professeurs ont dépassé les limites de la salle de classe, suscitant des conversations sur l’actualité, les intérêts universitaires et les aspirations à long terme.

L’une de ces occasions a été le Parlement modèle de l’Université Laurentienne, un moment fort de ses études de premier cycle. Le Parlement modèle annuel, qui a lieu à la Chambre des communes à Ottawa, offre aux étudiants l’occasion de devenir politiciens le temps d’une journée et de discuter de projets de loi. « Du point de vue de l’apprentissage expérientiel, c’était sans égal, dit-il. Cela m’a permis de m’exercer à la prise de parole en public, à la défense des intérêts et à la négociation. Il n’est pas surprenant que tant de participants aient ensuite fait carrière en droit et dans la fonction publique. »

En dehors de la salle de classe, Zach était également très actif dans la gouvernance universitaire. La liste des comités et conseils auxquels il a participé serait trop longue à présenter ici, mais les points saillants incluent : le Comité directeur du Plan stratégique 2012-2017 de l’UL, l’Association de science politique de l’UL et la représentation étudiante au Sénat. Il a également mené d’importantes initiatives qui ont remodelé la vie universitaire sur le campus, comme le système de notation et le processus d’appel en ce sens.

Malgré tous ces succès, il y a eu des périodes difficiles. Le programme de premier cycle de Zach (science politique) a été supprimé lors de l’insolvabilité de l’Université en 2021, et son cher projet de Parlement modèle n’a pas eu lieu de 2021 à 2023. Malgré cela, il était déterminé à créer un avenir plus prospère pour la prochaine génération d’étudiants.

Aujourd’hui, Zach continue de contribuer au Parlement modèle et à la gouvernance de l’Université en tant que représentant des diplômés au Sénat. Il est également membre du Conseil de la Chambre de commerce du Grand Sudbury et du Club Rotary de Sudbury.  

Zach estime que la Laurentienne est un lieu de possibilités pour les étudiants du nord de l’Ontario et d’ailleurs. « J’ai toujours considéré Sudbury comme un secret bien gardé. C’est un endroit idéal pour étudier et j’espère que la Laurentienne continuera d’offrir des possibilités comme elle l’a fait pour moi, en comblant le déficit de compétences et en favorisant la croissance personnelle et professionnelle. Elle servira de tremplin aux étudiants du monde entier. Le succès de la Laurentienne est celui de Sudbury et je suis fier d’y contribuer. »

L’histoire de Zach Courtemanche, tout comme son avenir, n’est pas le fruit du hasard et l’Université a la chance d’avoir des leaders comme lui qui façonnent son avenir depuis soixante-cinq ans et ce n’est pas fini.

 

Les étoiles du basket-ball de l’Université Laurentienne reçoivent des prix prestigieux des SUO.

Les étoiles du basket-ball de l’Université Laurentienne reçoivent des prix prestigieux des SUO.

(30 avril 2025) - En témoignage de leur dévouement et de leurs prouesses athlétiques, plusieurs joueurs talentueux de basket-ball de l’Université Laurentienne ont reçu des prix prestigieux des Sports universitaires de l’Ontario, reconnaissant leurs performances individuelles exceptionnelles tout au long de la dernière saison.

Les joueuses de basket-ball, Cadence Pecore (Porcupine, ON) et Émilie Lafond (Hanmer, ON) et les joueurs de basket-ball, Nginyu Ngala (Montréal, QC) et Brice-Philippe Fandio (Marseille, FRA), ont en effet été reconnus.  

Cadence Pecore et Philippe Fandio ont été nommés au sein des équipes des recrues des SUO et recrues féminine et masculine de l’année de Laurentienne, tandis que Émilie Lafond et Nginvu Ngala ont été nommés sur les équipes d’étoiles des SUO et athlètes féminin et masculin de l’année des Voyageurs.

« Quand j’ai appris que j’avais été nommée au sein de l’équipe des recrues des SUO, j’ai été très honorée, a déclaré Cadence Pecore. Les SUO sont composés d’équipes extrêmement compétitives qui comptent de nombreux joueurs talentueux. Une sélection au sein de l’équipe des recrues n’est donc pas une chose facile. »

Trouver un équilibre entre les exigences du basket-ball universitaire et la poursuite de ses études est un défi pour les joueurs de première année. Au-delà de ses études, Philippe Fandio explique que s’adapter à la vie universitaire en général a été un défi et qu’il a appris à le relever au fil de la saison.

« M’adapter à la vie au Canada n’a pas été facile, car il ne faut pas oublier que je viens de Marseille, en France. Au début, c’était difficile d’être loin de ma mère et de tout ce que je connaissais, mais j’ai l’impression qu’il faut faire des sacrifices dans la vie pour réussir quelque chose de plus grand. Le basket-ball m’a vraiment aidé à garder les pieds sur terre. Sur le terrain, je me sentais moi-même. Cela m’a donné de la structure et de la confiance et m’a aidé à créer des liens avec les gens d’ici sans avoir besoin de dire grand-chose. J’ai appris à accepter l’inconfort, à m’adapter et à en faire une force. »

« La possibilité de jouer dans sa ville natale était trop belle pour la laisser passer, a souligné Émilie Lafond, surtout que je pouvais m’inscrire à mon domaine de prédilection, à savoir la Promotion de la santé. Pouvoir jouer si près de chez moi a aussi été très enrichissant. J’ai toujours admiré l’équipe féminine de basket-ball de l’Université Laurentienne, et en faire partie est quelque chose que je n’oublierai jamais et que je ne tiendrai jamais pour acquis. »

Pour Cadence Pecore, la Laurentienne est l’université la plus proche de sa ville natale, Timmins. Après avoir terminé des études secondaires à Lo Ellen Park, elle s’est familiarisée avec le programme de basket-ball féminin de l’Université Laurentienne et a décidé que c’était la solution idéale après son admission au programme Santé physique et éducation avec Éducation simultanée.

Du côté masculin, Nginyu Ngala a exprimé sa fierté pour son équipe lorsqu’on l’a interrogé sur cet honneur. « Je suis particulièrement fier de la résilience de cette équipe tout au long de l’année, alors qu’elle évoluait dans la division la plus relevée des SUO. À un moment donné à la fin de la saison, nous avons perdu quatre matches d’affilée. Tout le monde aurait pu se retourner les uns contre les autres et se pointer du doigt. Au lieu de cela, nous nous sommes rapprochés et avons remporté quatre des cinq matches restants. Cela nous a permis de participer aux séries éliminatoires et de remporter notre première victoire à ce niveau depuis la saison 2019-2020. »

Concernant ses suggestions aux futurs basketteurs, Philippe Fandio a conseillé de « rester constant et de travailler fort, surtout quand personne ne regarde. Le talent a ses limites; ce sont les heures supplémentaires qui font la différence. Restez ouvert aux conseils et à l’apprentissage et cherchez toujours à vous améliorer. Servez-vous de chaque échec comme d’une motivation pour revenir plus fort. »

Sage malgré son âge, Nginyu Ngala suggère à la prochaine génération d’« être votre plus grand supporter et votre plus grand critique; l’adversité sera toujours présente au basket-ball. Acceptez chaque victoire comme chaque défaite et continuez à avancer. »

Les équipes de basket-ball de la Laurentienne ont de quoi être fières en 2024-2025 et se réjouissent à la perspective des nombreuses choses à venir l’année prochaine.

 

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne approuve un budget annuel équilibré pour 2025-2026

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne approuve un budget annuel équilibré pour 2025-2026

Le budget préconise la prudence en raison des forces perturbatrices qui sévissent dans le secteur de l’enseignement postsecondaire

25 avril 2025 - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé le budget de l’exercice 2025-2026 qui commence le 1er mai. Ce budget repose sur l’amélioration de l’expérience étudiante et l’encouragement de l’excellence en enseignement et en recherche, en plus d’appuyer les investissements continus dans le Plan stratégique 2024-2029, la mise en œuvre du Programme de transformation de l’Université et les investissements continus dans l’entretien différé des immobilisations.

 

« Le budget continue d’appuyer les objectifs indiqués dans notre Plan stratégique ainsi que d’autres priorités clés de l’Université, y compris la mise en œuvre du Programme de transformation. L’Université Laurentienne demeure dans une position stable, et affiche une croissance qui appuie sa mission d’enseignement et de recherche, mais nous ne sommes pas pour autant à l’abri des pressions dans le secteur et des effets de l’instabilité géopolitique. Le budget 2025-2026 reflète une approche conservatrice et équilibrée et illustre ainsi la prudence nécessaire pour faire face aux diverses perturbations. » - Vern Cameron, président du Conseil de l’Université Laurentienne

 

Lors de la détermination des priorités opérationnelles, le processus d’élaboration du budget a pris en compte les commentaires formulés au cours des divers processus de planification stratégique, notamment :

  • consultation communautaire concernant l’élaboration du Plan stratégique qui a été lancée en avril 2024;
  • commentaires recueillis durant l’élaboration du Plan d’enseignement et du Plan stratégique de recherche qui a eu lieu tout au long de 2024.

 

« Le prochain exercice sera important pour l’Université à divers égards. Tout d’abord, elle continue de réaliser des progrès importants sur les obligations découlant de la protection contre les créanciers. D’ici novembre 2025, elle planifie de terminer les ventes de propriétés désignées à la province, une autre étape vitale dans l’édification de son avenir. Deuxièmement, le mois de mars 2025 a marqué le début du 65e anniversaire de l’Université Laurentienne, une étape importante pour la seule université de l’Ontario ayant un mandat bilingue et triculturel. » - Lynn Wells, Ph.D., rectrice et vice-chancelière

 

Pour 2025-2026, les prévisions sont que l’Université Laurentienne réalise un excédent des revenus sur les dépenses de 1,7 million de dollars. À cela s’ajoute le gain comptable unique prévu découlant de la vente de propriétés se chiffrant à 17,6 millions de dollars qui doivent être versés dans les réserves assujetties à des restrictions. Ces chiffres découlent des revenus consolidés de 228,1 millions de dollars, moins les dépenses de 208,8 millions de dollars.

 

Les changements gouvernementaux visant les étudiants étrangers affectent la capacité de la Laurentienne de les attirer, ce qui a des répercussions sur les revenus. En outre, la politique commerciale américaine crée des risques de coûts supplémentaires.

 

En conséquence, les unités d’enseignement et administratives ont été priées de réduire leurs dépenses de fonctionnement (non salariales) par rapport aux niveaux de 2024-2025 dans le cadre du processus budgétaire de fonctionnement. Les budgets de dotation en personnel ne changent pas; les changements nécessaires pour arriver à un budget équilibré n’ont touché aucun poste. Étant donné que la Laurentienne ne peut toujours pas emprunter, elle doit continuer à agir prudemment face à l’incertitude. Ce budget démontre une approche prudente qui lui permet de continuer à poursuivre ses objectifs tout en assurant sa viabilité financière.

 

« Nous prenons des mesures proactives pour assurer la viabilité à long terme de l’Université et l’équilibre structurel pour l’avenir. Nous continuons de nous concentrer sur le renforcement des inscriptions et l’augmentation d’autres sources de revenus, tout en gérant soigneusement les dépenses afin qu’elles cadrent avec nos prévisions de revenus, et en investissant stratégiquement dans les domaines qui appuient la réussite étudiante et l’excellence en recherche. En tant que communauté, la Laurentienne a beaucoup accompli et a fait beaucoup de chemin au cours des trois dernières années. Même si le monde est confronté à des défis, la Laurentienne demeure dans une solide position, et nous avons pleinement l’intention de continuer à miser sur ce progrès dans les années à venir. » - Lynn Wells, Ph.D., rectrice et vice-chancelière

 

Le livret du budget de l’Université Laurentienne pour 2025-2026 figure en ligne.

 

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

Sandra Dorman nommée parmi les femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada

La directrice du CRSST continue de mener la charge en matière d’innovation en santé et sécurité des travailleurs

(24 avril 2025) - Mme Sandra Dorman, Ph.D., professeure titulaire à la Faculté de santé et d’éducation de l’Université Laurentienne et directrice du Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST), a été nommée l’une des femmes les plus influentes en matière de sécurité au travail au Canada. Défenseuse de longue date de la santé et de la prévention des maladies en milieu de travail, elle a été embauchée par l’Université Laurentienne en 2003. Elle participe au CRSST depuis son lancement en 2008 et en est devenue la directrice en 2015.

« Ce prix est très important pour moi, a indiqué Mme Dorman, tout particulièrement parce que certains de mes mentors ont proposé ma candidature. »

Sous sa direction, le CRSST a co-lancé un laboratoire de recherche multidisciplinaire itinérant et novateur qui se déplace vers les lieux de travail du nord de l’Ontario et offre, parmi d’autres services, des formations de groupe et des consultations de santé privées aux travailleurs. Ces dernières années, Mme Dorman a étudié l’hésitation à la vaccination dans les milieux de travail du nord de l’Ontario et l’atténuation du stress dû à la chaleur chez les mineurs. Elle travaille également avec les pompiers forestiers depuis 2007 pour évaluer l’incidence de l’inhalation de fumée, les interventions en matière de fatigue et de condition physique, les facteurs de risque psychologiques et le syndrome de stress post-traumatique, et, plus récemment, le stress dû à la chaleur.

« Le stress dû à la chaleur est une maladie professionnelle et est devenu une priorité, » a expliqué Mme Dorman, qui a reçu un financement du ministère du Travail, en collaboration avec les Centres de santé des travailleurs de l’Ontario (CSTO), pour élaborer un programme éducatif visant à aider les spécialistes en santé et sécurité à gérer les dangers pour les travailleurs exposés à un stress aigu ou chronique dû à la chaleur. « Je suis fière de notre Boîte à outils de prévention du stress dû à la chaleur. Depuis son lancement en mai 2024, elle a été largement consultée, ce qui est important, car avec le changement climatique, en plus de prévenir les coups de chaleur, nous devons prévenir les maladies à long terme telles que celles touchant les reins. »

Les CSTO ont signalé que lorsque cette boîte à outils a été lancée en mai dernier, plus de personnes l’ont téléchargée en trois mois que ce qui avait estimé pour l’année entière, incluant des employeurs, gestionnaires, superviseurs, travailleurs, membres de comité mixte de santé et de sécurité, représentants de la santé et de la sécurité et représentants syndicaux en milieu de travail.

« Mme Dorman apporte une importante contribution au secteur de la santé et de la sécurité au travail grâce à son leadership au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail et par ses recherches, a exprimé la vice-rectrice à la recherche de la Laurentienne, Tammy Eger, Ph.D. Mme Dorman est lauréate du Prix d’excellence en recherche de la Faculté de la santé (2018) et d’un Prix pour les 10 principales réussites en recherche (2020) de l’Université Laurentienne. Nous avons la chance de compter parmi notre corps professoral des chercheurs de calibre mondial comme Mme Dorman, dont les recherches profitent directement aux membres de nos communautés. »

Mme Dorman est plus que jamais dévouée à l’avancement du domaine de la santé et de la sécurité au travail, secteur interdisciplinaire qui, explique-t-elle, permet la collaboration entre les chercheurs. « Nous travaillons tous ou connaissons tous quelqu’un qui travaille, a affirmé Mme Dorman, donc la santé et la sécurité professionnelles sont un élément essentiel de la vie de chacun. Le travail touche à toutes les disciplines; nous avons tous quelque chose à contribuer. » Pour Mme Dorman, cela inclut des personnes ayant des parcours de recherche variés et aussi des identités diverses. « Nous avons constaté une évolution : davantage de femmes accèdent à des emplois en santé et sécurité, et je trouve cela formidable. Le potentiel dans le domaine de la SST est immense. Mon rôle au CRSST est gratifiant et me permet d’être heureuse, de travailler et de me concentrer. J’adore ce que je fais. »

Depuis que Mme Dorman est à la barre, le CRSST a attribué 350 000 $ en bourses d’études aux étudiants, assuré à 106 étudiants des stages rémunérés en milieu de travail et mobilisé plus de 10 millions de dollars en financement du Centre.

Le 28 avril 2025, le Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) et le Conseil du travail de Sudbury et du district observeront le Jour de deuil.

Joignez-vous à nous en souvenir et en hommage aux personnes qui ont été tuées ou blessées ou sont tombées malades dans l’exercice de leurs fonctions. Ce jour-là, nous renouvelons également notre engagement à améliorer la santé et la sécurité au travail. Les cérémonies débutent à 9 h 30 dans l’Auditorium Fraser.

À l’occasion du Jour de deuil, nous mettrons l’accent sur les blessures et les dangers invisibles, notamment le stress mental chronique. Après les propos dans l’Auditorium Fraser, des couronnes seront déposées sur la Place des fondateurs et les drapeaux seront mis en berne.
 

L’Université Laurentienne marque le Jour de la Terre : les pollinisateurs locaux en sortent gagnants grâce aux hôtels à abeilles

L’Université Laurentienne marque le Jour de la Terre : les pollinisateurs locaux en sortent gagnants grâce aux hôtels à abeilles

La biodiversité, épaulée par des élèves et le projet « Air Bee and Bee », que financent l’Institut Jane Goodall et le Défi Innovation des Voyageurs, prend son envol.

17 avril 2025 - En ce Jour de la Terre, l’Université Laurentienne bourdonnera d’enthousiasme en accueillant des élèves du secondaire, venus participer au lancement du projet « Air Bee and Bee », une éco-initiative inédite qui propose de protéger les pollinisateurs indigènes et de renforcer la biodiversité sur le campus.

Chapeautés par Mateus Pepinelli (Ph.D.), professeur adjoint d’entomologie à l’École des sciences naturelles de la Laurentienne, et l’équipe des universités positives pour la nature (UPN)*, les élèves de la Lockerby Composite School, inscrits au programme d’enseignement des sciences et de la technologie (PEST), mettront en place des hôtels à abeilles, jalonnant le sentier Loach (espace vert de l’Université). Ces hôtels, construits sur mesure, fruit d’ateliers pratiques tenus par l’équipe des UPN de la Laurentienne, ont mobilisé plus d’une centaine d’élèves de neuvième année, la prochaine génération de gardiens de l’environnement.

« Cela m’a beaucoup inspirée de m’engager aux côtés des élèves de Lockerby, a indiqué Anastacia Chartrand, membre de l’équipe des UPN de la Laurentienne. Forger des partenariats comme celui-ci, c’est appuyer la Laurentienne dans son engagement à agir face aux changements climatiques, à promouvoir des activités significatives au sein de la communauté et à trouver des solutions environnementales. »

« À l’heure où le changement climatique bouleverse l’équilibre de la vie végétale et animale, le suivi des effets, sous toutes leurs formes, n’a jamais été aussi important, ni aussi difficile, affirme M. Pepinelli. Ce projet met en place les hôtels à abeilles pour que les solitaires puissent se nicher, assiste les pollinisateurs locaux et étudie leurs interactions. »

Le projet « Air Bee and Bee » s’attaque à des défis environnementaux majeurs comme la perte de biodiversité, le changement climatique et les iniquités environnementales, tout en favorisant l’éco-éducation pratique et l’engagement communautaire. Le projet est financé par le Fonds A.P.E. de l’Institut Jane Goodall du Canada et dans le cadre du Défi Innovation des Voyageurs*.

« Les élèves du programme PEST de la Lockerby Composite School ont participé à des activités d’apprentissage incroyables avec les étudiants et le personnel de l’Université Laurentienne et des Voyageurs au cours de l’année scolaire. Nous sommes très chanceux de pouvoir compter sur ce partenariat de collaboration en sciences de l’environnement, a déclaré Ryan Lafraniere, directeur de l’école. Le projet d’hôtels à abeilles a donné à nos élèves l’occasion de développer leur compréhension et leur connaissance des meilleures pratiques environnementales afin d’apporter des changements au sein de leur communauté scolaire et de la collectivité de Sudbury. Grâce à ce projet, les élèves ont étudié les préoccupations écologiques locales et ont été habilités à appuyer les initiatives environnementales de la Journée de la Terre. »

Les célébrations sur le campus marquant le Jour de la Terre, le 22 avril, prendront leur envol dès 8 h 45 devant l’Édifice Ben-Avery. Bien entendu, tous les membres de la communauté universitaire y sont invités. Des panneaux d’information aideront les visiteurs à en savoir plus sur le projet « Air Bee and Bee » et le rôle des pollinisateurs dans le maintien optimal de la biodiversité et de la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques.

*Le Défi Innovation des Voyageurs, un événement marquant la Semaine de la recherche, avait mis en vitrine l’entrepreneuriat et la recherche d’étudiants encadrés par des professeurs. L’équipe des UPN de la Laurentienne s’est classée deuxième à l’issue de la compétition de cette année dans le cadre de son projet « eDNA Enhanced Bee Hotels ».

Les personnes qui désirent en apprendre davantage sur la restauration environnementale du Grand Sudbury sont invitées à visionner la vidéo ici même. Cette vidéo met à l’honneur dix ans de recherches de premier ordre menées par John Gunn (Ph.D.), titulaire de la Chaire de recherche du Canada (2003-2024), directeur fondateur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et professeur émérite. Plus tôt cette année, il s’est vu remettre la Médaille du couronnement du Roi Charles III, une distinction prestigieuse qui consacre ses travaux sur la science de l’environnement, son leadership en matière de mentorat auprès de futurs leaders de la durabilité et son intendance de l’histoire de l’éco-restauration de Sudbury, trois volets d’une carrière d’envergure mondiale qui enjambe des décennies.

Un héritage de grand dévouement : Patricia Pickard discute de ses quelque 50 années de service à l’Université Laurentienne

Un héritage de grand dévouement : Patricia Pickard discute de ses quelque 50 années de service à l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne a fêté ses 65 ans le 28 mars 2025, un pan d’histoire sur lequel nous avons voulu revenir dans une série d’entretiens avec des membres de notre communauté universitaire.

16 avril 2025 - Embauchée en 1967 pour développer le programme féminin de sports interuniversitaires de la Laurentienne, la professeure émérite Patricia Pickard a, au fil de quelque 50 ans, enseigné, entraîné et inspiré d’innombrables étudiants et étudiants athlètes. Sa carrière à la Laurentienne, plus qu’un bel exemple de longévité, est un rappel éloquent de ce qu’une personne peut incarner aux yeux des générations d’étudiants.

« Quand je suis arrivée à la Laurentienne, je ne pensais pas y rester plus de deux ans, a dit Mme Pickard en souriant, qui, à l’époque, associait la Laurentienne à des montagnes plutôt qu’à un établissement universitaire. Je ne savais pas grand-chose de Sudbury sinon que c’était une ville minière et que l’Université travaillait à la mise en place de son programme d’éducation physique. On m’a incité à poser ma candidature et nous voilà plus de cinquante ans plus tard. » 

Issue d’une famille d’athlètes, Mme Pickard, qui a grandi dans les Maritimes, a fait ses études à l’Université du Nouveau-Brunswick, où elle s’est distinguée au basketball sur la scène nationale, de même qu’au volleyball et au badminton, et a décroché des diplômes de premier cycle. Ces acquis l’ont aidée à jeter les bases d’un devenir, à savoir celui de mentor auprès de futures générations d’étudiants athlètes de haut niveau.

« Il importe de tenir compte des étudiants et de comprendre leur expérience, a déclaré Mme Pickard, qui a enseigné au secondaire pendant deux ans avant de décrocher sa maîtrise à l’Université Western. Si je voulais devenir professeure à l’université, je devais comprendre de quoi les étudiants étaient faits; c’était donc un vrai plus. »

Mme Pickard, qui enseignait alors à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, dit avoir trouvé ses premières années à la Laurentienne déterminantes. « Il se passait beaucoup de choses et il y avait beaucoup à faire; n’oubliez pas que, à cette époque, le sport féminin n’était pas proéminent comme il l’est aujourd’hui. » Devant les défis et limites que connaissaient à l’époque les femmes athlètes, Mme Pickard a décidé de changer la donne. Elle s’est faite visionnaire, car elle comprenait le potentiel du sport féminin et était résolue à offrir aux femmes athlètes de nouvelles possibilités de s’épanouir.

« J’ai alors fait œuvre de pionnière en devenant la première directrice du sport féminin au Canada. » Elle s’est battue sans relâche pour que les femmes athlètes se voient accorder le même respect, la même reconnaissance et les mêmes ressources que leurs homologues masculins. À bien des égards, en réclamant de meilleures installations, en créant des programmes de formation ou en contribuant à la mise en place de circuits de compétition, Mme Pickard a joué un rôle fondamental dans le développement du sport féminin tant à la Laurentienne qu’ailleurs. Sous son impulsion, la Laurentienne est devenue membre des Sports universitaires de l’Ontario (SUO) et de U-SPORTS au niveau national. Ces efforts lui ont également ouvert d’autres portes, notamment la possibilité de travailler aux Jeux panaméricains et aux Jeux olympiques de même que d’y mener des travaux de recherche. Dans les années 1980, elle est allée en Australie dans le cadre de son doctorat (en préparation à l’Université de Boston) et a mené des recherches sur le comportement des foules lors d’événements sportifs, l’accent étant mis sur la violence, les comportements agressifs et les installations.

Outre son travail au service des milliers d’étudiants et d’étudiants athlètes, sans compter ses contributions remarquables à la recherche, Mme Pickard, qui se passionne pour le maintien des liens entre les diplômés, a présidé le Comité des retrouvailles à l’occasion du 50e anniversaire de l’École des sciences de l’activité physique. De fait, de concert avec ses pairs et le Bureau des anciens, elle œuvre actuellement à la tenue d’un ensemble d’événements, dont le 25e anniversaire du programme de psychologie du sport, qui sera fêté dans le courant de l’année.

« La Laurentienne est vraiment unique en son genre, a déclaré Mme Pickard, évoquant l’attrait particulier de l’Université. Notre campus est magnifique et se démarque nettement de ce que les autres établissements ont à offrir. » Pour Mme Pickard, qui « a affectionné l’enseignement et le mentorat au fil des ans », la Laurentienne se distingue non seulement par son paysage pittoresque, mais aussi par les personnes qui ont foi en elle et en son avenir.

« Je me suis vraiment efforcée de m’éloigner de certaines questions du passé, a dit Mme Pickard, évoquant la restructuration de la Laurentienne, dont elle et nombre de ses pairs ont ressenti les effets. Nous n’avons rien à voir avec ces décisions et il y a encore beaucoup de braves gens à l’Université qui se soucient de ses étudiants et de son avenir. J’ai eu de très bons échanges avec la rectrice Wells qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour que l’Université regagne la confiance de la collectivité. Les choses changent et je pense que c’est pour le mieux. »

En 2018, la Laurentienne lui a rendu hommage en reconnaissance de ses cinquante années de service. Ses contributions à l’enseignement et à l’administration lui ont valu de nombreux prix et distinctions, notamment son intronisation au Temple de la renommée sportive des Kinsmen du Grand Sudbury et le Prix d’excellence en entraînement de la province de l’Ontario. Mme Pickard a aussi été présidente de l’Association interuniversitaire ontarienne de sport féminin et a présidé de nombreuses compétitions lors de championnats en Ontario. Ses actes, autant d’empreintes durables dans les annales de la Laurentienne, ont rayonné sur la vie des nombreuses personnes qui ont jalonné son cheminement.

Le programme de formation de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne reconnu par l’agrément national

Le programme de formation de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne reconnu par l’agrément national

Pour l’ancienne Rikki Sibbald, le programme a changé sa vie, lui offrant une formation spécialisée et des outils pour fournir des soins de fin de vie compatissants.

(14 avril 2025) – Le Programme de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne a reçu l’agrément national de l’Association canadienne des doulas de fin de vie, soulignant la haute qualité du programme d’études, l’enseignement spécialisé et les ressources exhaustives.

Le programme de microcertification comprend quatre cours totalisant 100 heures. Le Centre d’enseignement et d’apprentissage continu de l’Université Laurentienne, qui a élaboré le programme avec le soutien de Home Hospice North, a commencé à offrir le premier cours d’introduction au printemps 2023 et le programme complet a été proposé pour la première fois à l’hiver 2024. Au cours de l’année qui a suivi le lancement, douze personnes y ont reçu un diplôme et vingt autres étudient actuellement dans le programme.

Pour les personnes qui, comme Rikki Sibbald, se sentent appelées à prêter un soutien compatissant aux personnes dans le besoin, le Programme de doula de fin de vie offre la formation nécessaire pour suivre cette vocation.

Une ancienne en psychologie et éducation de la Laurentienne, Rikki est originaire de New Liskeard, mais enseigne au Conseil scolaire Viamonde à Penetanguishene depuis la fin de son programme en 2010. Bien que les soins de fin de vie s’éloignent de sa carrière actuelle, ils l’interpellent depuis longtemps. Après avoir accompagné des proches dans leurs derniers jours, Rikki s’est souvent demandé comment approfondir sa compréhension de la mort, du deuil et du soutien dont les familles ont besoin pendant cette période.

« La mort et le processus de fin de vie m’ont toujours intéressée, a-t-elle dit. J’ai envisagé les soins infirmiers, car mon âme de soignante est grande, mais mon amour pour l’éducation était plus fort, alors je me suis orientée vers l’enseignement. Au fil des ans, j’ai cherché des programmes ou des certifications en soins palliatifs compatissants, mais je ai trouvé des options seulement aux États-Unis. »

Tout a changé lorsqu’elle est tombée sur le Programme de doula de fin de vie de l’Université Laurentienne.

« Un jour, j’ai tapé les mots dans la barre de recherche, comme je le faisais régulièrement au cours des ans, et quand j’ai vu que la Laurentienne proposait ce programme, je l’ai interprété comme un signe, a-t-elle expliqué. Encore mieux? C’était en ligne, donc je n’avais pas à m’absenter du travail ou à être loin de mon mari et de mes enfants. En plus, la Laurentienne étant mon alma mater, c’était tout à fait idéal. »

En janvier 2024, Rikki s’est inscrite et a parachevé le programme à l’automne. Cette microcertification non créditée forme les personnes à accompagner les gens dans leurs derniers jours, en les guidant, ainsi que leurs proches, dans le cadre des aspects émotionnels, pratiques et éthiques de la mort. La formation couvre toutes les facettes, de la communication et du soutien au deuil aux pratiques funéraires et aux affaires juridiques.

Tout au long du programme, Rikki a été marquée par l’étendue des connaissances acquises et la diversité de ses camarades de classe. « Il y avait des professionnels de la santé, mais aussi des gens comme moi, tout simplement attirés par ce travail, a-t-elle décrit. Le soutien était incroyable et le corps professoral était formidable. Avoir un professeur francophone a également été un important atout, car je souhaite pouvoir offrir un soutien en anglais et français. »

Pour l’instant, Rikki cherche des moyens de mettre à profit ces connaissances dans sa communauté en s’associant à des organismes locaux, à des bibliothèques et à des hospices pour épauler les personnes en situation de deuil dans le cadre de discussions intitulées « Death Cafés ». Plus tard, elle espère transformer ce projet passionnant en un plan de retraite, offrant ainsi des soins de relève aux familles afin que personne n’ait à craindre que son proche meure seul.

L’agrément récent confirme la solidité du programme de la Laurentienne. L’Association canadienne des doulas de fin de vie a souligné la structure du programme d’études, les compétences de haut niveau en enseignement et les excellentes ressources pour les étudiants.

« Ce programme ouvre des portes, témoigne Rikki. Il a changé ma façon de voir la mort et m’a donné les outils pour aider les autres à faire de même. »

Le Programme de doula de fin de vie est offert en anglais et français par l’unité des Microcertifications et programmes non crédités de la Laurentienne et s’adresse à toute personne souhaitant offrir un soutien compatissant en fin de vie. Les inscriptions sont acceptées de manière suivie, la prochaine date limite étant le 26 avril 2025. Pour obtenir un complément d’information, consultez la page Web du Centre d’enseignement et d’apprentissage continu de l’Université Laurentienne.

 

Hommage aux 65 ans de l’Université Laurentienne : Simon Laflamme réfléchit à l’importance de la communauté

Hommage aux 65 ans de l’Université Laurentienne : Simon Laflamme réfléchit à l’importance de la communauté

L’Université Laurentienne a eu 65 ans le 28 mars 2025. Alors qu’elle continue de célébrer cet anniversaire, nous examinons ce pan d’histoire au fil d’entretiens avec des membres de notre communauté.

(10 avril 2025) – Depuis 40 ans, le professeur Simon Laflamme fait partie intégrante de la communauté de l’Université Laurentienne, apportant sa contribution aux contextes de l’enseignement et de la culture. Ayant occupé de nombreux postes de direction au fil des ans, il a été témoin d’importantes transformations à l’Université. À l’occasion du 65e anniversaire de la Laurentienne, M. Laflamme partage ses souvenirs, ses réflexions et ses espoirs pour l’avenir de l’établissement.

Arrivé du Québec à la Laurentienne en 1984, M. Laflamme n’était pas conscient de la richesse de la culture francophone du nord de l’Ontario. Son premier souvenir de l’Université est l’entrevue d’embauche, qui l’a convaincu non seulement d’accepter le poste, mais aussi d’incarner, pour le reste sa carrière, la chaleur, l’ouverture d’esprit et la rigueur dont il a fait l’expérience à ce moment-là.

« Je ne connaissais ni l’Université, ni le campus, ni la communauté, se souvient-il. Le groupe de professeurs qui m’a interviewé m’a emmené au pub au sous-sol de l’Université et cet accueil chaleureux m’a permis de découvrir l’ambiance et la collégialité de l’établissement. »

Au fil des décennies, M. Laflamme a vu évoluer l’Université Laurentienne à bien des égards. Parmi les changements les plus marquants, il y a la construction de la bibliothèque J.-N.-Desmarais et la numérisation des ressources universitaires.

« Peu après mon arrivée, la numérisation a débuté. Mais alors, il n’y avait aucune intégration des technologies dans l’enseignement. Nous avons ensuite appris à utiliser les ordinateurs, et même à nous en servir pour la recherche et l’enseignement. Cette transition a marqué un tournant dans l’histoire de l’Université. »

M. Laflamme a également joué un rôle dans la mise sur pied de plusieurs programmes d’études supérieures, dont certains ont été lancés dès ses premières années à l’Université. « Ce fut une période de croissance immense, stimulante et rafraîchissante, », affirme-t-il, soulignant la façon dont l’expansion a renforcé l’offre de programmes d’études, proposant aux étudiants la possibilité de poursuivre des recherches de haut niveau dans les arts. L’une des réalisations dont il est le plus fier est la création du programme de Doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité, qu’il considérait comme une étape importante pour les étudiants en sciences sociales et en humanités.

En 1996, M. Laflamme a reçu le Prix d’excellence en recherche, un honneur qui revêt encore aujourd’hui une grande importance pour lui. « J’étais un jeune professeur à l’époque et cette reconnaissance était très gratifiante. Mon doyen avait proposé ma candidature et cela m’a touché. J’en étais très heureux et fier. »

M. Laflamme souligne l’importance de l’Université Laurentienne dans le nord de l’Ontario. « Que serait le nord-est de l’Ontario sans la Laurentienne? Il y aurait un vide immense. Du reverdissement des forêts de la région de Sudbury à la recherche sur les mines, sur l’écologie et sur le bien-être communautaire, la Laurentienne a façonné notre région de manière incommensurable. Elle n’est pas seulement un lieu d’apprentissage – elle est un pôle de découverte, d’innovation et de talent qui aide à définir le nord de l’Ontario, autant que la région, en retour, définit la culture de l’Université. »

Plus qu’un simple établissement, la Laurentienne oriente les personnes et la communauté, remarque-t-il. « Nos diplômés et chercheurs restent ici, dans le nord de l’Ontario, et réinvestissent leurs connaissances et leur expertise dans notre région, ou encore, ils mettent à profit les particularités de cette communauté dans leurs exploits à travers le monde. C’est une source d’immense fierté. »

En jetant un regard vers l’avenir, M. Laflamme espère voir la Laurentienne renouer les liens avec sa communauté. « La relation entre le nord de l’Ontario et la Laurentienne peut être renouvelée. J’espère que, dans le plus grand intérêt du Nord, l’esprit du milieu universitaire, de la recherche et de l’érudition sera remis au cœur des décisions des administrateurs de l’Université. »

Il espère que l’Université remettra au centre de sa mission l’excellence en enseignement autant qu’en recherche, privilégiant la réflexion approfondie et la créativité. « La mission d’une université est de former des experts, non seulement en ce qui concerne les compétences pratiques, mais aussi en ce qui a trait à la pensée abstraite. Les sciences et les arts sont des domaines qui forment des penseurs qui enrichissent nos communautés. »

Le lien qui unit l’Université Laurentienne à la communauté du nord de l’Ontario ressort tout particulièrement lorsque M. Laflamme revient sur sa carrière. Il exprime une profonde reconnaissance pour les possibilités que l’Université Laurentienne lui a offertes.

« Je suis né au Québec, j’ai obtenu mon doctorat en France et deux maîtrises en Ontario, mais la Laurentienne m’a permis de comprendre le Nord et la francophonie ontarienne. Avant de venir ici, je n’avais jamais pensé au nord de l’Ontario. Depuis, je n’ai plus jamais voulu repartir. »

Comme de nombreux membres de la communauté universitaire, M. Laflamme a vu mettre à l’épreuve sa fierté pour l’Université Laurentienne lorsqu’elle a suivi la procédure aux termes de la LACC et a dû supprimer de nombreux programmes.

Malgré les temps difficiles, ses liens avec la Laurentienne persistent. « Les plus belles réussites de l’histoire de l’Université ont eu lieu quand nous avons écouté la communauté et répondu à ses besoins. Cette attitude doit perdurer si l’Université veut prospérer. Je suis reconnaissant envers la Laurentienne de ce qu’elle m’a apporté – une carrière valorisante et des relations enrichissantes – et je crois en son avenir. »

Alors que la Laurentienne célèbre ses 65 ans, les réflexions de M. Laflamme servent à la fois de témoignage de l’incidence de l’Université et d’appel à assurer que son avenir reste brillant, innovateur et profondément lié à la communauté qu’elle sert.

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