Le Sénat de l’Université Laurentienne a approuvé une nouvelle structure des facultés, ce qui se traduit par une réorganisation de nombreux départements et écoles de l’UL.
La Faculté de la santé et la Faculté de l’éducation remplaceront la Faculté des écoles professionnelles. La Faculté des sciences et de génie portera dorénavant le nom de Faculté des sciences, de génie et d’architecture. La Faculté des sciences sociales et la Faculté des humanités seront unifiées dans la Faculté des arts et l’École des études supérieures deviendra la Faculté des études supérieures.
« La réorganisation de certains de nos programmes d’enseignement, indique le vice-recteur aux études, M. Robert Kerr, facilitera la promotion des études interdisciplinaires et le développement de nouveaux programmes et de nouvelles options de programmes. »
La création de la Faculte de la santé est l’un des résultats indiqués dans le Plan stratégique 2012-2017 de l’Université, selon lequel on regrouperait les programmes professionnels de la santé dans une faculté, ce qui fera de la Laurentienne un chef de file dans l’éducation et la santé interprofessionnelle. La décision d’aujourd’hui découle de consultations étendues au sein de la communauté universitaire depuis le début de 2012.
La nouvelle Faculté de la santé comprendra les écoles des sciences de l’activité physique, des relations autochtones, des sciences infirmières, de santé dans les milieux ruraux et du nord et de service social, les programmes de formation des sages-femmes et d’orthophonie et le Département de gérontologie de l’Université Huntington.
La Faculté des sciences, de génie et d’architecture a été rebaptisée et comptera les départements de biologie, de chimie et de biochimie, des sciences de la Terre, des sciences médico-légales, de mathématiques et d’informatique et de physique, l’École de génie Bharti qui a été fondée en octobre 2011, la nouvelle École d’architecture qui a accueilli sa première promotion de 70 étudiants en septembre 2013 et l’École de l’environnement qui a vu le jour plus tôt cette année.
La nouvelle Faculté de l’éducation inclura les écoles anglophone et francophone des sciences de l’éducation.
La nouvelle Faculté des arts comprendra les départements de science économique, d’anglais, d’études françaises, de géographie, d’histoire, de droit et justice, de langues et des littératures modernes, de musique, de philosophie, de science politique, de psychologie et de sociologie, la nouvelle École des Études du Nord et des communautés, le programme de maîtrise interdisciplinaire en humanités, le doctorat en sciences humaines et la plupart des départements des établissements fédérés et affiliés de la Laurentienne (études classiques, communication publique, études en communication, folklore et ethnologie, études autochtones, philosophie, sciences religieuses, art dramatique, études sur la femme).
La nouvelle Faculté des études supérieures traduit bien l’importance grandissante des 38 programmes de maîtrise et de doctorat de l’Université. Les demandes d’admission aux programmes d’études supérieures sont en hausse de 60 % pour l’automne 2014. Deux programmes de maîtrise verront aussi le jour cet automne : la M.A. en relations autochtones et la maîtrise en sciences infirmières.
Aucun changement n’a été apporté à la Faculté de gestion, à la Faculté de médecine (École de médecine du Nord de l’Ontario) et à l’École des mines Goodman.
La Faculté de gestion continuera de comprendre l’École de commerce et d’administration et l’École d’administration des sports.
La Faculté de médecine (École de médecine du Nord de l’Ontario) continue d’offrir un programme d’enseignement médical de premier cycle, des programmes d’internat au niveau supérieur, une formation continue et du perfectionnement professionnel et des programmes d’enseignement interprofessionnel.
L’École des mines Goodman a été créée en 2013 avec l’objectif d’élargir le cadre des majeures et des mineurs pluridisciplinaires afin de rehausser les compétences des futurs professionnels de l’exploration minérale et de l’exploitation minière, de favoriser la création de programmes de calibre international destinés aux cadres dans les cinq domaines clés du cycle minier, à savoir l’exploration minérale, la faisabilité de projets, le développement de mines, la fermeture de mines et la surveillance.