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Pourquoi étudier la kinésiologie?

Pourquoi étudier la kinésiologie?

Les étudiantes en kinésiologie, Shayla Villeneuve et Maxime Mailloux, partagent leurs expériences.

14 novembre, 2024 – Deux étudiantes de l’Université Laurentienne suivent une trajectoire parallèle. Shayla Villeneuve, en quatrième année du programme Kinesiology (Science), et Maxime Mailloux, en troisième année du programme de kinésiologie (sciences). Cela illustre l’interaction entre les volets en anglais et en français et met en lumière leur passion d’athlète, leurs intérêts scientifiques et les résultats multidisciplinaires du programme.

Shayla Villeneuve, originaire de Sudbury et diplômée de la St. Benedict Catholic Secondary School, a choisi le programme offert à la Laurentienne. « La taille raisonnable du campus me plaisait, dit-elle, et j’avais entendu des commentaires élogieux sur le programme de kinésiologie de la part de mentors au sein de la communauté. »

Maxime Mailloux s’est initiée à la kinésiologie au secondaire, au Collège Notre-Dame grâce à un cours qui a suscité en elle un engouement pour l’anatomie et la physiologie. Franco-ontarienne et Sudburoise d’origine, elle a saisi la possibilité unique d’étudier la kinésiologie en français, près de chez elle. « Il n’y a pas beaucoup d’universités qui offrent ce programme dans ma langue maternelle, dit-elle, exprimant son désir de rester attachée à ses racines, et cela était important pour moi. »

La kinésiologie est l’étude des principes scientifiques à la base du mouvement humain comme l’anatomie, la physiologie, la physiologie de l’exercice, la biomécanique, le contrôle moteur, l’ergonomie et la prescription d’exercice. « Les étudiants qui choisissent la kinésiologie aspirent à exercer une profession dans la santé, la performance et le bien-être, affirme Sylvain Grenier (Ph.D.), directeur de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé. Ils bénéficient d’une expérience formatrice adaptée à leurs objectifs personnels tant au sein de laboratoires spécialement conçus pour la kinésiologie qu’auprès de praticiens experts. »

L’apprentissage pratique important de leur programme a fait partie intégrante de leur compréhension et de leur réussite. Shayla a déjà fait des stages en physiothérapie chez Move Physio, à Azilda, et en ergothérapie au cabinet Developmental Occupational Therapy Services, une entité privée, située dans le nord de l’Ontario, qui adopte une approche ludique à l’égard du traitement des enfants. Comme elle l’explique, ses stages l’ont fort bien éclairée sur ses ambitions. « Les gens pensent souvent à l’éducation physique dès qu’on parle de kinésiologie, et cela est vrai, mais il y a aussi l’aspect scientifique de la chose. Mes stages m’ont confirmé le désir de poursuivre une carrière dans le domaine de la santé. »

Maxime a bien hâte d’effectuer ses stages de quatrième année auprès de praticiens francophones. Encore en troisième année, elle se réjouit de la taille restreinte des classes, qui favorise les relations étroites avec les professeurs et les autres étudiants. « On se connaît tous de nom et il est facile de poser des questions. Comme francophone, je trouve que le milieu d’études est, dans son ensemble, sympathique et propice à l’apprentissage. »

Ces deux étudiantes sont aussi des athlètes confirmées. Shayla est membre de Northern Dance Pak et y cultive sa passion pour la danse avec son équipe de danseurs adultes, tandis que Maxime est une skieuse passionnée qui fait partie de la patrouille de ski de la Ville du Grand Sudbury. Elles affirment que leur programme a amélioré leurs qualités d’athlète, mais aussi leur compréhension de la biomécanique, ajoutant que leur sécurité et leurs performances s’en sont trouvées améliorées.

Shayla est présidente du Club de kinésiologie, qui organise des événements de bienfaisance et des possibilités de mentorat à l’intention de ses camarades de classe. Quant à elle, Maxime exerce plusieurs rôles, dont celui de coordonnatrice des œuvres de bienfaisance et de déléguée de la Faculté de santé, l’objectif est d’améliorer l’expérience de ses pairs à la Laurentienne.

En sa dernière année, Shayla a demandé l’admission à l’Université de l’EMNO afin de devenir médecin, mais elle envisage également l’ergothérapie. Maxime veut également étudier la médecine après l’obtention de son diplôme de premier cycle. Leur cheminement reflète non seulement des aspirations individuelles, mais aussi un engagement commun en faveur de la santé et du bien-être au sein de leur collectivité.

En effet, comme l’explique le Pr Grenier, les étudiants en kinésiologie de l’Université Laurentienne aspirent souvent à exercer la médecine. « Près d’un tiers des étudiants soumettent une demande à une école de médecine, sans s’y limiter, sachant que cela n’est pas la seule voie professionnelle possible. Beaucoup de gens ne savent pas que la kinésiologie est une profession réglementée, tout comme la physiothérapie et l’ergothérapie, sous la houlette de l’Ordre des kinésiologues de l’Ontario. En effet, une fois que les diplômés auront réussi à l’examen de l’Ordre, ils seront en mesure d’exercer la profession de kinésiologue. »

Le cheminement de ces deux étudiantes met en relief les points communs et témoigne que des voies diverses peuvent mener à une carrière enrichissante. Le programme ne prépare pas seulement les personnes à des études supérieures, mais, en tant que professionnels réglementés, leur ouvre également les portes d’une carrière dans les domaines de la santé, du bien-être et du sport.

L’Association des étudiants aux études supérieures élit les dirigeants de 2022-2023

L’Association des étudiants aux études supérieures élit les dirigeants de 2022-2023

Meghan McCue a hâte d’appuyer les étudiants dans son rôle de présidente.

(3 novembre 2022) - L’Association des étudiants aux études supérieures (AEES) de l’Université Laurentienne a récemment tenu des élections à la direction pour 2022-2023. Meghan McCue, doctorante dans le programme de sciences biomoléculaires, est la présidente nouvellement élue de l’AEES. Originaire de Sudbury, elle est diplômée (2013) de la Lockerby Composite Secondary School. Accompagnée des autres dirigeants étudiants élus, indiqués ci-dessous, elle servira l’AEES pour un mandat d’un an : 

L’AEES défend les droits des étudiants aux cycles supérieurs à l’Université Laurentienne. Elle est dirigée par des bénévoles qui sont des étudiants élus ayant un enthousiasme pour favoriser la participation des étudiants des cycles supérieurs et contribuer de manière positive à leur expérience.

« Mon objectif pour la prochaine année est d’assurer aux étudiants des cycles supérieurs une voix en ce qui concerne leur expérience aux études supérieures, a expliqué McCue. Je veux les aider à achever leurs études à temps et leur assurer un accès aux subventions et aux possibilités de réseautage. Je veux travailler avec eux pour leur assurer la meilleure expérience possible. » 
 
En 2013, McCue est venu préparer un B.Sc. en kinésiologie (2017) à la Laurentienne. Elle est aussi titulaire d’une maîtrise appliquée en médecine du sport et de l’exercice de l’Université de Nottingham (2019).

« Je collaborerai avec l’AEES pour que les voix des étudiants soient entendues et leurs besoins satisfaits, a décrit McCue en discutant plus généralement des valeurs du leadership des étudiants des cycles supérieurs. Je ne veux pas que les étudiants se sentent seuls dans leur cheminement universitaire. Nos étudiants méritent d’être heureux et en santé tout en se sentant appuyés et valorisés par la communauté universitaire. »  

Pour obtenir d’autres renseignements sur l’AEES/GSA, consultez ses pages Facebook ou Twitter

D’autres informations sur les programmes de maîtrise et de doctorat à la Laurentienne figurent sur la page Web des études supérieures.
 

Grâce à des diplômés de la Laurentienne, une révolution s’opère en matière de rééducation des victimes d’accident vasculaire cérébral

Grâce à des diplômés de la Laurentienne, une révolution s’opère en matière de rééducation des victimes d’accident vasculaire cérébral

IRegained est une entreprise locale qui agit positivement sur la santé des gens.

(le 23 août, 2022) - Lorsqu’il a fondé IRegained en 2016, une entreprise qui s’attache à révolutionner la rééducation des victimes d’accident vasculaire cérébral, Vineet Benjamin K. Johnson savait qu’il devait s’adjoindre une équipe constituée de professionnels issus d’horizons divers, notamment l’ingénierie, les sciences informatiques et la kinésiologie. D’après les statistiques mondiales, 70 % des victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) ont besoin d’une rééducation de la main. Entrent en jeu IRegained et son invention, le système MyHand(MC). Entre en jeu également notre alma mater, puisque près de 60 % du personnel de cette entreprise sont des diplômés de l’Université Laurentienne.

L’invention, MyHand(MC) est un système de rééducation numérique intelligent, dont la validité scientifique est éprouvée, qui rétablit les circuits du cerveau en faisant appel au pouvoir de la neuroplasticité. Selon M. Johnson, ce système a contribué aux résultats remarquables chez les victimes d’AVC, dans leur rétablissement, notamment l’usage de leurs mains, améliorant ainsi leur qualité de vie.

Rakshit Sorathiya, programmeur informatique chez IRegained, qui détient une maîtrise en sciences computationnelles et qui a participé au développement de la technologie à l’origine du système MyHand(MC) en donne écho. « Pour moi, qui ai bénéficié d’orientations judicieuses des mentors de IRegained et des professeurs de l’Université Laurentienne, cela a été une expérience géniale que de mettre au point cette nouvelle technologie. Le travail sur des dispositifs IOP, comme les microcontrôleurs, m’a fait vivre une expérience totalement nouvelle. »

Britney Lamarche, titulaire d’une maîtrise en sciences appliquées, génie mécanique et responsable de la recherche et du développement en génie mécanique chez IRegained, abonde dans le même sens. « Je sens que le rôle que j’occupe ici est bien différent des autres emplois d’ingénieur que l’on pourrait trouver ordinairement. Comme nous sommes une petite entreprise, nous faisons un peu de tout. Si bien que, même si je suis ingénieure, je ne fais pas seulement de la conception assistée par ordinateur, je monte aussi l’appareil [le système MyHand(MC), j’observe les patients qui l’utilisent, je fais du dépannage et je remanie également la conception. »

Parlant de son travail chez IRegained, Éric Dumais, titulaire d’un baccalauréat en kinésiologie et responsable de la recherche clinique, ne manque ni enthousiasme ni optimisme. « Mon poste est gratifiant à plusieurs titres. Il nous donne la possibilité de changer la vie des victimes d’AVC que nous avons aidées et qui n’avaient presque aucun espoir quand nous les avons rencontrés. On ne peut donc se réjouir d’assurer en permanence des soins de haute qualité grâce à une technologie de pointe. »

Évoquant l’avenir, le fondateur, chef de la direction et président d’IRegained, M. Johnson, observe ce qui suit. « Il y a beaucoup de choses qui peuvent se faire. » IRegained espère lancer le système The MyHand(MC) au cours des prochaines années au moyen de la télémédecine, afin que les patients puissent se connecter à distance et dialoguer avec un thérapeute alors qu’ils utilisent l’appareil à domicile. Étant donné les répercussions considérables que les AVC peuvent avoir sur l’organisme, IRegained est également enthousiaste à l’idée de se développer, allant de la main à d’autres parties du corps qui pourraient bénéficier d’une rééducation à la suite d’un AVC.

À ce propos, M. Johnson estime qu’« il est très important de privilégier le recrutement local. » En d’autres termes, il est logique d’employer des diplômés de l’Université Laurentienne. Parlant de son équipe, il le fait avec beaucoup d’affection et se dit fier de l’incidence qu’elle a sur la vie de tant de personnes alors qu’IRegained n’en est qu’à ses débuts. Forte de la contribution des diplômés de l’Université Laurentienne, l’entreprise gardera certainement le cap sur la réadaptation touchant les AVC, pendant des années à venir, et apportera aux patients des raisons d’espérer.

Pour en savoir plus sur IRegained, rendez-vous sur son site Web ou suivez son actualité sur les médias sociaux : Facebook, LinkedIn ou Instagram.