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Pleins feux sur les diplômés : Des racines locales et un écho mondial - L’incroyable incidence d’Avery Morin sur la vie étudiante

Pleins feux sur les diplômés : Des racines locales et un écho mondial - L’incroyable incidence d’Avery Morin sur la vie étudiante

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(29 mai 2025) – Pour Avery Morin, née à Sudbury (Ontario), l’Université Laurentienne a été plus qu’un simple lieu d’apprentissage : elle a été un tremplin vers le leadership, la découverte et l’établissement de liens pour la vie.

Diplômée ce printemps d’un baccalauréat en neurosciences du comportement, Avery est devenue l’une des leaders étudiantes les plus reconnaissables et respectées du campus. Connue pour son énergie, son authenticité et son dynamisme inébranlable, elle a eu une incidence durable sur la Laurentienne grâce à des années à défendre les droits des étudiants, à favoriser l’environnement et à réussir dans les études.

Tout au long de son parcours de premier cycle, elle a exercé plusieurs rôles importants, notamment ceux de vice-présidente de l’éducation (2021-2022) et de présidente-directrice générale (2022-2023) de l’Association générale des étudiants. Dans ces postes, elle a représenté quelque 5 000 étudiants et travaillé sans relâche pour faire entendre leur voix et leur assurer une expérience étudiante intéressante et encourageante. 

En outre, Avery a été membre étudiante du Conseil des gouverneurs et du Sénat de l’Université Laurentienne. Elle a apporté son plaidoyer aux niveaux provincial et national en participant à l’Ontario Undergraduate Student Alliance et à l’Alliance canadienne des associations étudiantes. « J’ai eu la merveilleuse occasion, dit-elle, de pouvoir influencer directement les décisionnaires sur des sujets importants tels que l’éducation abordable et accessible. »

Sa passion pour l’action environnementale a également occupé une place centrale. À titre de présidente du Comité de durabilité environnementale de la Laurentienne (de 2023 à présent), Avery a contribué à la mise en œuvre d’initiatives sur le campus et à la promotion de la durabilité en tant que valeur fondamentale de la vie universitaire. Ce travail l’a menée sur la scène mondiale, où elle a représenté l’Université à la Conférence des Parties (COP) 15 sur la biodiversité et à la COP28 sur les changements climatiques, des activités des Nations Unies axées sur l’avenir de notre planète.

« C’est en toute humilité que j’ai parlé sur une plateforme mondiale des efforts de reverdissement de Sudbury et du formidable travail de développement durable réalisé à la Laurentienne, explique-t-elle. Cela m’a rappelé à quel point l’action locale peut avoir une portée internationale. » Ce travail a été pour Avery le fruit d’une collaboration. Des mentors, qu’elle considère également comme des collègues et amis, tels que John Gunn (directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale), Anastacia Chartrand et Adam Lepage, font partie des nombreuses personnes qui ont, selon elle, éveillé son intérêt pour le plaidoyer en matière de durabilité environnementale. 

« Ce qui m’inspire le plus, c’est la communauté très unie de la Laurentienne, ajoute-t-elle. Le fait de savoir qu’il y a tant de gens qui veulent que je réussisse m’a motivée à faire de mon mieux dans mes études et activités parascolaires. »

Pendant ses études, Avery a eu l’occasion de mener une recherche originale dans le cadre de son mémoire de spécialisation, sous la direction du professeur agrégé Jeffrey Gagnon, Ph.D., et du professeur adjoint Blake Dotta, Ph.D., de l’École des sciences naturelles, qu’elle qualifie de « scientifiques extraordinaires et mentors formidables ». De plus, la perspective interdisciplinaire de son programme a été d’une valeur inestimable. « De la biochimie à la psychologie en passant par la physiologie, le programme de neurosciences du comportement m’a préparée à un vaste choix de carrières. » 

La prochaine étape pour Avery est de préparer une maîtrise en communication scientifique, une voie qui allie sa passion pour la science, la narration et la mobilisation du public, et de continuer à avoir une incidence positive au sein du Comité de durabilité environnementale de la Laurentienne. 

Elle donne un conseil simple, mais puissant aux futurs étudiants : « Participez. Les expériences que j’ai vécues à la Laurentienne ont vraiment changé ma vie et je suis devenue une jeune professionnelle plus confiante, ambitieuse et branchée. »

Alors qu’on célébrera bientôt ses réalisations lors de la collation des grades, il est évident que les contributions d’Avery Morin à la vie étudiante sont loin d’être terminées et qu’elle continuera d’être une force motrice pour le changement positif sur le campus. Son parcours jusqu’ici reflète le type de leadership qui évolue avec l’expérience – et son incidence ne fait que commencer.

Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Pleins feux sur les diplômés : Sophie Tremblay conjugue études, excellence sportive et leadership étudiant

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(28 mai 2025) – Alors que Sophie Tremblay traverse la scène pour recevoir son baccalauréat ès arts en psychologie ce printemps, elle laisse un héritage de leadership, de résilience et de réussite sportive.

Fière francophone et Métisse ayant des racines ancestrales dans la région de Mattawa, Sophie a préparé son baccalauréat avec une mineure en sociologie, tout en participant à des épreuves au plus haut niveau du sport universitaire et étant membre active du Cercle des étudiants autochtones.

Née à Sudbury (Ontario), Sophie a déménagé à Ottawa avec sa famille lorsqu’elle a commencé la troisième année. Ayant grandi dans une famille de skieurs, elle a skié dès qu’elle a su marcher et a passé beaucoup de temps à explorer les sentiers de la Laurentienne pendant sa jeunesse. Cependant, ce n’est qu’au secondaire, lorsqu’elle est retournée à Sudbury pour une compétition de ski, qu’elle a réalisé à quel point le campus correspondait parfaitement à ses futurs objectifs scolaires et sportifs. « Je me souviens avoir été surprise, car je connaissais Sudbury et je venais souvent voir ma famille, mais c’était la première fois que je me rendais compte qu’il y avait une université, une forêt et des pistes de ski juste en face, explique Sophie. Je pensais que serait formidable d’étudier sur un campus pittoresque dans la nature avec des possibilités de ski et de course et tous ces lacs qui l’entourent. C’est tellement magnifique. »

Bien que l’Université Laurentienne soit restée sa destination postsecondaire de rêve, une équipe de ski de fond à Thunder Bay l’a poussée à choisir Lakehead pour ses études. Par contre, en 2020, la pandémie a eu des répercussions sur les méthodes d’enseignement ainsi que sur les possibilités de participer à des activités sportives et sociales. « C’était une période étrange, exprime-t-elle, et j’ai décidé de retrouver ma famille en troisième année, car mes parents étaient revenus à Sudbury pendant la pandémie. »

Une fois à la Laurentienne et pendant les trois années suivantes, Sophie est devenue un membre clé de l’équipe de ski nordique. Elle a participé aux championnats des Sports universitaires de l’Ontario et a représenté la Laurentienne et le Canada aux Jeux mondiaux universitaires de la FISU en 2023 et en 2025. « Représenter la Laurentienne sur la scène mondiale a été tout un honneur, dit-elle. Le soutien de mes coéquipières et de mes entraîneurs a fait toute la différence. Je recommande toujours aux gens d’essayer le ski de fond, car c’est un sport vraiment enrichissant. »

Au-delà du sport, Sophie a été leader étudiante et porte-parole dévouée. Elle a été représentante des Métis et secrétaire auprès du Cercle des étudiants autochtones, tout en représentant les étudiants autochtones et métis au sein du Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones et du Comité du Plan stratégique de recherche. « Ces rôles m’ont permis de rencontrer de nombreux étudiants et leaders communautaires inspirants, explique-t-elle. J’en ai beaucoup appris sur les traditions des Premières Nations et l’importance de la représentation culturelle en éducation, tout en approfondissant ma compréhension de mon identité et de mes racines. »

La prochaine étape pour Sophie est de suivre le programme de formation médicale de premier cycle à l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), cet automne. Ce programme propose aux étudiants une combinaison inégalée d’occasions d’apprentissage dans divers milieux, y compris des communautés autochtones et francophones, ce qui lui convient parfaitement.

Selon Sophie, sa participation à la gouvernance autochtone sur le campus a permis de définir ses aspirations professionnelles. Elle souhaite maintenant poursuivre des études supérieures axées sur l’éducation autochtone.

Alors qu’elle se prépare à obtenir son diplôme, Sophie repense aux personnes et aux expériences qui ont marqué son séjour à la Laurentienne. « Je suis profondément reconnaissante envers tous les gens qui m’ont appuyée, souligne-t-elle. Faire partie de la communauté Laurentienne m’a aidée à évoluer à bien des égards. Je suis tellement heureuse qu’on m’ait encouragée à participer à la vie étudiante, car faire du bénévolat, siéger à un comité ou participer à une activité… toutes ces expériences sont précieuses. J’ai hâte de voir maintenant ce que l’avenir me réserve. »

Des élèves du palier secondaire en Ontario acquièrent des crédits en suivant des cours de droit et justice à l’Université Laurentienne

Des élèves du palier secondaire en Ontario acquièrent des crédits en suivant des cours de droit et justice à l’Université Laurentienne

Une douzaine d’élèves de 12e année s’inscrivent à des cours universitaires dans le cadre d’un projet pilote

(26 mai 2025) – Des élèves de la 12e année d’écoles secondaires de langue française ont récemment profité de l’offre de cours universitaires en droit et justice à l’Université Laurentienne dans le cadre d’un projet pilote.

Grâce au soutien de l’École des arts libéraux, de la professeure agrégée, Stéphanie Martens, Ph.D., et du professeur titulaire, Michel Giroux, Ph.D., l’initiative a permis à des élèves de 12e année, de la filière préuniversitaire (4U), de s’inscrire aux cours Introduction à l’étude du droit (JURI 1106) et Introduction au droit criminel (JURI 1107). Les élèves admissibles ont pu suivre ces cours gratuitement, leur donnant un avant-goût des études postsecondaires.

Le Bureau des affaires francophones de la Laurentienne a collaboré étroitement avec la Faculté des arts afin de faciliter l’accès à ces cours. Spécialiste de l’innovation et du développement, Patrick Venne a aidé à coordonner les efforts des écoles secondaires et des conseils scolaires concernés. « Les membres du personnel des écoles secondaires sont des héros et travaillent d’arrache-pied afin de répondre aux besoins de leurs élèves, affirme-t-il. Cette initiative se veut un moyen de permettre aux élèves 4U de suivre des cours auxquels ils n’auraient pas nécessairement accès autrement. »

Au parachèvement, les élèves ont reçu une attestation officielle du Secrétariat général de l’Université permettant d’inscrire ces cours de trois crédits à leurs relevés de notes officiels lors de leur inscription officielle à la Laurentienne, le cas échéant. 

En collaboration avec les facultés, le Bureau des affaires francophones examine la possibilité de reprendre ce projet à une plus grande échelle afin d’accroître la participation.

« Être francophone en milieu minoritaire, ça veut dire qu’il faut innover et collaborer afin de survivre, ajoute M. Venne. Nous devons travailler de concert avec les conseils scolaires, les organismes communautaires et les familles de nos communautés. L’Université Laurentienne y est pour soutenir les francophones. Ce n’est pas toujours facile, mais nous avons de la chance à faire partie du précieux réseau qu’est la francophonie. »

« Quelle belle occasion d’apprentissage pour nos élèves qui ont participé à cette initiative, a exprimé la conseillère en orientation, Brigitte Raymond, de l’École secondaire MacDonald-Cartier à Sudbury. Ils ont fort apprécié l’expérience, qui leur a donné un aperçu de ce que sera la vie au postsecondaire et les a mieux outillés pour cette prochaine étape de leur parcours d’études. »

Ce projet illustre l’engagement de l’Université Laurentienne envers une formation accessible, inclusive et innovatrice, tout particulièrement à l’intention des apprenants francophones. En comblant l’écart entre les études secondaires et postsecondaires, cette initiative autonomise les élèves tout en renforçant l’écosystème scolaire francophone de l’Ontario. Alors que l’élargissement du projet se concrétise, ce modèle est susceptible de devenir une voie de transformation pour la réussite des étudiants.

Pleins feux sur les diplômés : De Moosonee à Sudbury — Le parcours de croissance, de communauté et d’intention de Khorbin McComb

Pleins feux sur les diplômés : De Moosonee à Sudbury — Le parcours de croissance, de communauté et d’intention de Khorbin McComb

Convocation ceremonies commemorate the achievements of graduating students. This Spring, Laurentian University will celebrate its graduates with ceremonies taking place June 2nd to June 6th, 2025 in the Fraser Auditorium.

(23 mai 2025)Pour Khorbin McComb (Moosonee, Ontario), l’expérience universitaire ne se résumait pas à l’obtention d’un diplôme; il s’agissait de se lancer dans quelque chose d’inconnu et d’apprendre à le naviguer avec confiance, curiosité et connexion.

Élevé dans une communauté éloignée du Nord où « tout le monde se connaît », Khorbin est arrivé à l’Université Laurentienne sans savoir à quoi ressemblerait la vie à Sudbury. Il y a découvert une communauté universitaire accueillante, des occasions de rester ancré dans son identité autochtone et la chance d’évoluer sur les plans personnel et professionnel.

À la veille d’obtenir un baccalauréat ès arts en psychologie avec une mineure en études interdisciplinaires autochtones, Khorbin réfléchit aux nombreuses expériences qui ont façonné son parcours, de la vie en résidence et du bénévolat à l’apprentissage culturel et à l’ambition pour les études. « Presque chaque jour apportait quelque chose de nouveau, dit-il. On ne réalise pas la liberté dont on dispose en tant qu’étudiant avant d’y être, et j’en ai profité au maximum. » Pour Khorbin, l’une des caractéristiques exceptionnelles de la Laurentienne est son emplacement en pleine nature. « J’ai vraiment adoré le campus – les promenades, les randonnées, les visites à la bibliothèque – des activités que je fais chez moi, mais aussi de nouvelles expériences qui ont rendu mon séjour merveilleux. »

Du côté scolaire et social, Khorbin s’est épanoui en s’intégrant pleinement à la vie du campus. Il a beaucoup profité des installations récréatives, participé aux activités des résidences et assisté à de nombreux événements organisés par le Centre autochtone de partage et d’apprentissage. Parmi ceux-ci, la cérémonie de la robe rouge, la cérémonie du bâton à exploits et la Journée de la vérité et de la réconciliation lui ont tous permis de s’enraciner dans sa culture. « C’est mon histoire, c’est qui je suis, ajoute-t-il. Comme je viens du territoire des Moskégons, j’ai trouvé cela vraiment intéressant d’apprendre d’un point de vue ojibwé différent. »

Khorbin a également trouvé cela valorisant de travailler et de faire du bénévolat sur le campus. Il a été embauché par le Bureau du recrutement national pour prêter un appui lors d’importantes activités comme la journée portes ouvertes et, plus récemment, est devenu coordonnateur étudiant du magasin Ré-U de la Laurentienne, initiative axée sur la durabilité qui offre des articles d’occasion en bon état aux étudiants qui en ont besoin.

« J’ai trouvé l’idée géniale, exprime-t-il. Certains étudiants arrivent ici les mains vides et ce magasin les aide à se procurer l’essentiel : vaisselle, fournitures, vêtements d’hiver, et tout cela gratuitement. » Depuis l’inauguration du magasin en janvier, une cinquantaine d’étudiants en moyenne fréquentent chaque jour le magasin Ré-U (situé dans l’ancien Pub DownUnder) et une augmentation du nombre de visiteurs est prévue à mesure qu’il est mieux connu et que le trimestre d’automne amène une nouvelle cohorte d’étudiants sur le campus. « La grande partie du travail est accomplie par des bénévoles et des personnes bienveillantes. En aidant les autres, ces personnes retirent quelque chose de précieux de l’expérience, ce qui est vraiment spécial. »

La bienveillance et les relations ont défini l’expérience étudiante de Khorbin; il a trouvé une force dans l’appartenance et de la confiance pour ses prochaines étapes. À l’automne, il commencera sa maîtrise en relations autochtones à la Laurentienne sous la direction du professeur titulaire Jeffrey Wood, Ph.D., dans l’École d’éducation de langue anglaise. Khorbin attend avec impatience d’explorer le thème de l’éducation de la petite enfance autochtone et les répercussions du temps passé devant un écran sur les jeunes.

« Je me réjouis de continuer sur ma lancée, souligne-t-il. Au début, l’obtention du diplôme était l’objectif… je voulais terminer mes études et trouver un emploi. Mais maintenant, je me concentre sur l’apprentissage continu et ce que j’ai appris afin d’apporter mes propres contributions. »

Alors qu’il se prépare à traverser la scène lors de la collation des grades, Khorbin encourage les futurs étudiants, surtout ceux des communautés autochtones et du Nord, à franchir le pas vers l’enseignement postsecondaire.

« Tentez votre chance, même si l’établissement est loin de chez vous, encourage-t-il. Et ayez l’esprit ouvert. La Laurentienne m’a donné la souplesse de faire et d’apprendre ce que je voulais… je suis fier de moi et de mon épanouissement, et pourtant, mon parcours se poursuit. »

L’Université Laurentienne annonce les lauréats de titres honorifiques

L’Université Laurentienne annonce les lauréats de titres honorifiques

Des dirigeants seront reconnus lors des cérémonies de collation des grades en juin

22 mai 2025 – L’Université Laurentienne décernera quatre doctorats honorifiques lors des cérémonies de Collation des grades du printemps. Les lauréats de ces titres honorifiques seront présents et reconnus aux côtés des nouveaux diplômés.

« Nous sommes ravis d’accueillir ces quatre leaders inspirants cette semaine, a exprimé la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Lynn Wells, Ph.D. Chacun d’eux a atteint le sommet de sa discipline respective et leur participation à la Collation des grades signalera aux diplômés que tout est possible. En raison de leur parcours, ils méritent la plus haute distinction que nous puissions leur accorder. »

Les cérémonies de Collation des grades seront diffusées en direct sur YouTube et affichées à laurentienne.ca.

Dates de remise de titres honorifiques

  • 3 juin 2025, à 10 h – Thomas (Tom) R. Greco
  • 3 juin 2025, à 14 h 30 – Kristan Straub
  • 5 juin 2025, à 14 h 30 – Dawn Madahbee Leach
  • 6 juin 2025, à 14 h 30 – Luciano (Lu) Galasso

 

Lauréats de titre honorifique

Thomas (Tom) R. Greco, doctorat honorifique en droit

Thomas (Tom) R. Greco est un dirigeant et administrateur chevronné qui compte plus de 40 ans d’expérience en leadership dans les secteurs des biens de consommation, du commerce de détail, des soins de santé et des médias sportifs. Fier Canadien et diplômé du prestigieux programme d’administration des sports (SPAD) de l’Université Laurentienne, il considère son séjour à Sudbury comme un élément fondamental de sa philosophie de leadership et de sa longue carrière en affaires.

Diplômé de l’Université Laurentienne en 1981, il y a presque 44 ans, M. Greco a immédiatement entamé son parcours professionnel à Procter & Gamble. Il a ensuite passé près de 30 ans à PepsiCo, Inc., occupant des postes de plus en plus importants au Canada et aux États-Unis. Il a notamment été président de Frito-Lay Canada et président des ventes mondiales et chef de la direction commerciale des boissons en Amérique du Nord. Il a ensuite été PDG de Frito-Lay Amérique du Nord, où il a dirigé l’innovation, renforcé la valeur de la marque et assuré une croissance constante d’une solide gamme de marques de collations.

En 2016, M. Greco a été nommé PDG d’Advance Auto Parts, Inc., où il a mené une importante transformation et acquis la marque de batteries DieHard, consolidant ainsi la position concurrentielle de l’entreprise. Il a fait croître le chiffre d’affaires d’Advance de près de 2 milliards de dollars américains avant d’annoncer son départ à la retraite au début de 2023.

Aujourd’hui, il siège à plusieurs conseils d’administration, notamment ceux de Centene Corporation, de Wingstop Inc., de Tapestry, Inc. et de l’American Heart Association. Il est également membre du conseil de A Parent Media Co. Inc., entreprise canadienne à Calgary, où il contribue à la croissance de Victory+, une nouvelle plateforme de diffusion continue de sports.

 

Kristan Straub, doctorat honorifique en droit

Depuis près de 30 ans, Kristan Straub fait évoluer une carrière remarquable en exploration minérale, exploitation et direction générale dans divers contextes mondiaux. Sa vaste expertise l’a permis d’exercer des postes notables, dont son poste actuel de PDG du Canada de Wyloo, où il travaille en partenariat avec plusieurs communautés pour l’avancement et le développement de certains des gisements minéraux stratégiques les plus importants du pays. Auparavant, il était un membre précieux de l’équipe de direction de Glencore Nickel, en tant que vice-président de l’exploration. Son leadership mondial comprend une période à titre de président de Koniambo Nickel SAS en Nouvelle-Calédonie, coentreprise détenue majoritairement à 51/49 % par la population kanake locale.

Affichant un engagement envers la sécurité, l’excellence opérationnelle et les partenariats collaboratifs, M. Straub a été vice-président de la mine Raglan de Glencore, au Nunavik, de 2014 à 2018. Il a aussi dirigé l’équipe qui a renégocié avec les Inuits du Nunavik l’entente historique sur les répercussions et les avantages de Raglan, première en son genre au Canada. Il siège actuellement au comité de direction du conseil d’administration de l’Association minière du Canada et de l’Association minière de l’Ontario, apportant ses perspectives stratégiques à la croissance et à la pérennité de l’industrie.

Outre son profil distingué, M. Straub est fier membre de la bande de Henvey Inlet et de la Première Nation de la Rivière des Français n° 13, soulignant ses liens étroits avec sa communauté et son patrimoine. Titulaire d’un B.Sc. spécialisé en géologie (1998), il est marié à Jennifer Straub (B.A. 1997, UL) et l’heureux père de Mackenzie (B.Sc. 2022, UL) et d’Eriksen (BBA 2026, UL).

 

Dawn Madahbee Leach, doctorat honorifique en droit

Fière membre de la Première Nation Aundeck Omni Kaning sur l’île Manitoulin, en Ontario, Dawn Madahbee Leach a siégé au conseil élu de sa communauté. Depuis 1988, elle est directrice générale de la Waubetek Business Development Corporation, institution financière autochtone offrant du financement et des services économiques aux entrepreneurs et communautés autochtones et de Premières Nations du nord-est de l’Ontario. Sous sa direction, Waubetek a fièrement investi quelque 160 000 000 $ dans près de 4 000 entreprises autochtones, qui affichent un taux de réussite de 94 %. Mme Madahbee Leach a étudié à l’Université York et à l’Université Laurentienne, où elle a obtenu un diplôme en science politique avec une mineure en droit. 

Elle partage ses connaissances et son expertise au sein de divers conseils et comités, dont le Conseil national de développement économique des Autochtones, qu’elle préside actuellement. Elle siège également aux conseils d’administration de Peace Hills Trust Company, de NioBay Minerals Inc., de TC Énergie, du Des Nedhe Group et du Indigenous Centre of Excellence for Mineral Development. Elle a collaboré avec des organismes autochtones nationaux afin d’élaborer, en 2022, la Stratégie économique nationale pour les Autochtones au Canada, première stratégie nationale du genre formulée entièrement par eux.

Le travail de Mme Madahbee Leach a été reconnu par le Conseil canadien pour le commerce autochtone, qui lui a décerné le Prix pour l’ensemble des réalisations en affaires de 2023. En outre, elle a reçu le prix INDSPIRE 2020 dans la catégorie affaires et commerce et a été reconnue en 2018 comme l’une des 100 femmes les plus influentes du Canada par le Women’s Executive Network. Elle a été conférencière en matière de développement économique autochtone lors de forums internationaux en Australie, au Chili, en Nouvelle-Zélande, en Suède, à Taïwan, à Paris, en Allemagne, aux États-Unis et à l’ONU.

Elle fait de la danse traditionnelle et défend les intérêts des peuples et entreprises autochtones et des Premières Nations, convaincue que la culture, la langue et le développement économique sont la clé du progrès des Premières Nations et des générations futures.

 

Luciano (Lu) Galasso, doctorat honorifique en droit

Dirigeant d’entreprise et leader communautaire respecté, Luciano (Lu) Galasso a acquis une vaste expérience en finance, immobilier et gouvernance d’entreprise. Né et élevé à Sudbury, en Ontario, il est fier diplômé de l’Université Laurentienne, où il a obtenu un baccalauréat en commerce avec distinction.

M. Galasso est actuellement associé au Zzen Group of Companies, société de Vaughan dont les activités sont diversifiées dans les secteurs de l’immobilier, de la fabrication et du transport. Au sein du groupe, il est le directeur financier de la division fabrication et préside le conseil d’administration de Titanium Transportation Group Inc.

Comptable professionnel agréé (CPA), comptable agréé et diplômé du programme de formation des administrateurs de la Rotman School of Management, M. Galasso est depuis longtemps président, directeur et collecteur de fonds de la Fondation Meta, organisme caritatif qui soutient les personnes ayant des capacités différentes. Il est également directeur et collecteur de fonds engagé pour la Maison St. Christopher pour enfants.

Pleins feux sur les diplômés : Les affaires, la Bourgogne et au-delà – Le chemin de la réussite d'Emily Davidge.

Pleins feux sur les diplômés : Les affaires, la Bourgogne et au-delà – Le chemin de la réussite d'Emily Davidge.

Les cérémonies de collation des grades sont la consécration des réalisations des étudiants finissants. Ce printemps, la Laurentienne félicitera ses diplômés au fil des cérémonies qui auront lieu du 2 au 6 juin à l’Auditorium Fraser.

(20 mai 2025) – Lorsqu’Emily Davidge (Burlington, Ontario) est arrivée à l’Université Laurentienne pour une visite du campus en pleine pandémie de 2020, elle ne savait pas à quoi s’attendre. La distanciation sociale était entrée en vigueur, la plupart des visites en personne avaient été interrompues et le campus était anormalement calme. Néanmoins, son père et elle ont eu une « merveilleuse expérience personnalisée » qui a mis en évidence la beauté du campus de Sudbury et lui a donné un aperçu d’un environnement d’apprentissage très uni qui lui semblait tout à fait approprié.

Bientôt diplômée en administration des affaires (BBA), avec une mineure en droit et justice, son parcours à la Laurentienne a été tout sauf ordinaire. Membre non recrutée de l’équipe de soccer féminin Voyageurs lors de sa deuxième année, elle a également joué des rôles de leader au sein du Conseil des étudiants en affaires, de coordonnatrice des médias sociaux à vice-présidente et finalement à titre de présidente. Elle a aussi été représentante du Comité d’appel des notes de la Faculté de gestion et ambassadrice étudiante lors de sa première année au Bureau de recrutement national. « J’étais très fière de représenter la Laurentienne lors d’événements de recrutement comme la Journée portes ouvertes et la Foire des universités de l’Ontario. Discuter avec de futurs étudiants en administration des affaires de ce qui rend le BBA de la Laurentienne unique était incroyablement motivant. » Selon Emily, des membres du personnel comme Danielle Yasko, coordonnatrice des événements et des communications, favorisent un environnement de travail positif et encourageant pour les étudiants ambassadeurs, ce qui permet de tisser des liens importants.

L’une de ses expériences les plus marquantes s’est produite au cours de sa troisième année : un semestre à l’étranger à Dijon, en France, où elle s’est spécialisée dans l’œnotourisme à l’École de commerce de Bourgogne.

« À l’époque, je ne parlais pas beaucoup le français et j’étais la seule étudiante de la Laurentienne, dit-elle. Mais ces quatre mois ont été déterminants. J’ai rencontré des gens du monde entier, j’ai visité divers pays de l’Europe et j’ai beaucoup grandi en sortant de ma zone de confort. »

Ce sentiment de croissance est devenu un leitmotiv pour Mme Emily, tant sur le plan universitaire que personnel.

« En repensant à ma première année, il est étonnant de voir à quel point j’ai évolué. Mes expériences, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la salle de classe, ont fait de moi une personne beaucoup plus forte et plus compétente – cela a été un parcours qui m’a permis de gagner en confiance et en leadership. En reconnaissance de ses nombreuses réalisations, Emily a reçu le prix d’excellence en affaires décerné en 2025 par le Conseil des étudiants en commerce.

Son prochain défi commence chez dentsu Canada, où elle a accepté un poste à plein temps de coordinatrice de la planification des médias, poste qu’elle a obtenu après y avoir effectué deux stages. Elle prévoit également de continuer à voyager et de renouer avec les amis qu’elle a rencontrés lors du programme d’échange.

Emily donne ce conseil aux futurs étudiants : « Restez passionnés et trouvez ce qui vous fait vibrer. Explorez les équipes, les initiatives et les clubs étudiants : ils sont d’une valeur inestimable pour le développement personnel, l’élaboration de votre CV et la création de liens durables. Restez également cohérents. N’attendez pas la dernière minute pour tout faire. Assistez aux cours, faites les lectures et engagez-vous à travailler en dehors de la salle de classe - cela fait vraiment la différence. Vous ne pouvez pas poser de questions si vous n’êtes pas présents, et vous ne pouvez pas évoluer si vous vous contentez de faire acte de présence. Restez engagés, restez curieux et assurez-vous que vous comprenez réellement ce que vous apprenez. C’est là que se trouve la véritable valeur ajoutée. »

Alors qu’elle s’apprête à franchir la scène lors de la collation des grades, Emily affirme qu’elle gardera toujours une profonde reconnaissance pour la Laurentienne et les possibilités qu’elle lui a offertes. D’ici là, elle se dirige vers l’avenir avec curiosité et confiance et quelques autres timbres de passeport à l’horizon.

Tressage de la sagesse : Un projet pionnier de 24 M$, visant à transformer l’évaluation de la santé du cerveau, est mené de concert par une professeure de la Laurentienne.

Tressage de la sagesse : Un projet pionnier de 24 M$, visant à transformer l’évaluation de la santé du cerveau, est mené de concert par une professeure de la Laurentienne.

Ce projet, ancré dans la collaboration, le mentorat et la communauté, verra mettre au point des outils de santé cérébrale respectueux de la culture des peuples autochtones.

(12 mai 2025) - Professeure adjointe à l’École des relations autochtones de la Laurentienne, Sharlene Webkamigad (Anishinaabe-Kwe, territoire non cédé de Wiikwemkoong) est co-chercheuse d’un projet de recherche innovateur piloté par la communauté et s’attachant à améliorer l’évaluation de la santé cérébrale chez les peuples autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. 

Ce projet, d’une durée de six ans, qui bénéficie de 24 M$ du Fonds Nouvelles frontières en recherche, volet Transformation, mettra au point des outils d’évaluation de la démence. Dans leur ensemble, et parce qu’ils sont ancrés dans la culture, sûrs et sensibles aux traumatismes, ces outils tiendront compte des valeurs, des langues et des systèmes de connaissances des autochtones. Mme Webkamigad est co-chercheuse des principaux axes du projet, notamment le dialogue avec les peuples autochtones comptant en leur sein des personnes atteintes de démence ou qui sont aux prises avec les réalités de la maladie, et les communautés de soignants, et contribue à la préparation et à la formation en matière de soins de santé. 

Au nombre des partenaires clés du projet dans le souci de s’assurer qu’il est ancré dans la culture et la communauté, on compte des co-chercheurs autochtones issus d’organisations à gestion communautaire comme Maamwesying North Shore Community Health Services, Dilico Anishinabek Family Care, Manotsaywin Nanotoojig Inc, Métis Nation of Alberta, Six Nations of the Grand River et le Two-Spirit Program du Community-Based Research Centre. Les travaux du projet bénéficieront également du soutien de chercheurs relevant de divers établissements (Université Lakehead, Université Queen’s, Université de Calgary, Université de la Saskatchewan et Université Western), ainsi que de l’Institut de recherche KITE qui fait partie du Réseau universitaire de santé. 

« Ce projet réunit tant de talents, ce qui en fait un collectif, une communauté, un cadre de mentorat, un travail de cœur, a dit Mme Webkamigad. Mon rôle consiste à écouter, à édifier et à créer un espace pour que les membres de la communauté en viennent à orienter les travaux et à façonner les soins de santé afin de mieux les servir. » Mme Webkamigad ajoute que la perspective du collectif sur la santé holistique du cerveau pourra englober l’examen des facteurs typiques qui entrent nécessairement en ligne de compte dans le diagnostic de la démence comme la cognition, la dépression et d’autres éléments potentiels comme la qualité de vie.

Pour Mme Webkamigad, qui se dit guidée par ses racines ojibway et odawa, la collaboration qu’exige ce projet est bien incarnée par un panier en frêne noir, métaphore d’efforts concertés, chaque bande ayant été entrelacée pour former un tout cohérent encore plus solide. « Chaque personne apporte ses talents à ce projet. Personne n’occupe de poste dominant par rapport à l’autre. Voilà ce que signifie pour moi une véritable collaboration interdisciplinaire. »

Mme Webkamigad, qui est titulaire d’une maîtrise en santé interdisciplinaire et d’un doctorat en santé rurale et du nord, est une diplômée de l’École des sciences infirmières (BScN). En tant qu’infirmière autorisée, elle compte plus de quinze ans d’expérience en soins de santé autochtone. Elle reconnaît la Semaine nationale des soins infirmiers, une initiative annuelle qui s’articule autour de la Journée internationale des infirmières (aujourd’hui le 12 mai), mais elle célèbre fièrement la Journée des infirmières autochtones (le 10 avril) rendant hommage à Charlotte Edith Anderson Monture, de la nation des Kanien’kehà:ka, la première infirmière autochtone autorisée au Canada (1914), malgré les entraves imposées aux femmes autochtones à l’époque, notamment par la Loi sur les Indiens. Sont donc mises à l’honneur les contributions aux soins de santé de tous les infirmiers, éducateurs et étudiants, issus des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada, ainsi que leurs réalisations dans le domaine. 

Son parcours de chercheuse a commencé au cours de ses études en sciences infirmières (BScN) où elle était assistante de recherche dans le cadre d’un projet de lutte contre le diabète dans sa communauté natale de Wiikwemkoong. « J’ai pu constater de première main à quel point les voix autochtones sont souvent exclues des modèles de santé dominants. Même si les professionnels de la santé peuvent agir en éducateurs auprès des gens en abordant des sujets liés à la santé, l’usage qu’ils font des informations reçues, que nous leur communiquons, dépend des réalités auxquelles ils sont confrontés. En définitive, il s’agit des déterminants sociaux de la santé. Les besoins touchant la santé chez les peuples autochtones sont uniques, et les résultats en matière de santé induits par le colonialisme doivent être pris en compte. » Son parcours de chercheuse ne cesse d’évoluer, tout comme sa curiosité. Elle se dit décidée à offrir un milieu de soins qui reflète les besoins et les priorités des personnes âgées et les aînés, qui occupent une place primordiale au sein des communautés locales.

Pour ce qu’il est de la démence, terme générique regroupant plusieurs maladies touchant la mémoire, la pensée et la capacité à mener des activités quotidiennes, Mme Webkamigad, soulignant l’Agence de santé publique Canada, précise que la maladie d’Alzheimer est la plus fréquente, soit de 60 à 70 % des cas.

D’après L’étude phare, publiée en 2024, par la Société Alzheimer du Canada, il est estimé que, d’ici 2050, le nombre de personnes d’ascendance autochtone atteintes de la maladie d’Alzheimer augmentera de 273 %. Bien qu’il s’agisse d’une projection, cette progression est nettement supérieure à celle que le rapport estime à 187 % pour l’ensemble de la population canadienne. « Les modèles de santé que nous élaborons, poursuit Mme Webkamigad, sont faits pour durer parce qu’ils reposent sur le vécu de ceux qui les ont conçus. L’objet n’est pas de mettre en œuvre des modèles occidentaux, mais d’honorer les croyances autochtones en élaborant des modèles valables. C’est ainsi que nous pourrons reconquérir la santé du cerveau pour les prochaines générations de peuples autochtones. » 

Chercheuse en début de carrière, qui a tiré avantage des programmes de mentorat et des subventions du Conseil d’éducation de Wikwemikong, sans compter ceux de l’Institut de la santé des autochtones, qui relèvent des Instituts de recherche en santé du Canada, du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement, d’Indspire, de la Fondation des infirmières et infirmiers du Canada et de la Canadian Indigenous Nurses Association, Mme Webkamigad avoue une passion pour le mentorat et le renforcement des capacités au sein des communautés autochtones et des établissements d’enseignement. S’inspirant du projet en cours et à d’autres, elle a hâte de co-créer, en faveur des étudiants aux cycles supérieurs, des chercheurs émergents et les co-chercheurs de la communauté, des parcours de mentorat comme ceux qu’elle a suivis au fil de son cheminement universitaire.

« Le mentorat dans la recherche, dit-elle, ne se trouve pas exclusivement en milieu universitaire. Il est présent lors d’une conversation avec un aîné. Il ressort des histoires qui se racontent autour d’une table de cuisine. Les enseignements que j’ai reçus - de mes grands-parents, de ma mère, de mon défunt beau-père, de mes tantes et de mes oncles, de la communauté, des mentors au sens classique - m’ont façonnée. Je porte ces enseignements et entends les perpétuer. » 

Bien que sa thèse de doctorat, qu’elle a soutenue avec succès au début du mois, porte sur les adultes et les aînés des Premières Nations atteints de plusieurs maladies chroniques et les soutiens communautaires apportés pendant la pandémie de la COVID-19, et ses principaux champs d’intérêt en tant que chercheuse visent à promouvoir, à l’endroit des peuples autochtones, en particulier des personnes âgées dans les régions rurales et du nord, un meilleur accès aux soins de santé respectueux de leur culture.

Pour ce qui est du calendrier du projet, les étapes suivantes ont été établies : 

  • Année 1 : Établir des relations, des protocoles communautaires, des cérémonies. 
  • Année 2 : Composantes d’une évaluation holistique de la santé du cerveau.
  • Année 3 : Clarté des concepts du point de vue de la communauté.
  • Année 4 : Mise à l’essai et validité du contenu des évaluations.
  • Année 5 : Tests de fiabilité et de validité en milieu communautaire. 
  • Année 6 : Remise et mise en commun des documents dans leur ensemble. 

En mettant au cœur de sa démarche le savoir et le vécu des autochtones, ce projet ne fait pas seulement progresser la santé cérébrale et les soins aux personnes atteintes de démence, il redéfinit ce que peut et ce que doit être la recherche en matière de santé autochtone.

 

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

Des étudiants à la MBA de l’Université Laurentienne excellent au concours international X-Culture

8 mai 2025 - Des étudiants du programme de MBA de l’Université Laurentienne en gestion mondiale, dirigée par la professeure Rana Haq, ont remporté un succès remarquable dans le projet X-Culture de 2024, un prestigieux défi mondial dans le domaine des affaires qui a regroupé plus de 6 000 étudiants provenant de 171 universités réparties dans 47 pays. Au cours de huit semaines intensives, les étudiants ont collaboré au sein de plus de 1 100 équipes virtuelles mondiales, en travaillant avec diverses cultures et dans différents fuseaux horaires pour élaborer des propositions d’affaires stratégiques pour des entreprises internationales.

Pour la première fois, des étudiants à la MBA de la Laurentienne ont participé à cette expérience d’expertise-conseil dans le monde réel, et ont laissé une bonne impression comme en témoigne la nomination de deux équipes nommées meilleures équipes de X-Culture, une distinction accordée à une poignée des milliers de participants.

« Cela a été un de mes projets favoris, a dit Dunali Samarasinghe, un des 20 étudiants à la MBA de la Laurentienne qui ont participé au concours. Je souhaite devenir un jour gestionnaire de marque mondiale, et cela a été une magnifique occasion d’acquérir de l’expérience dans une équipe mondiale virtuelle. J’ai bien aimé travailler avec mon équipe et entends demeurer engagé dans X-Culture à l’avenir. »

Au-delà du concours, tous les étudiants ont reçu des certificats d’achèvement et des lettres de recommandation, et plusieurs ont aussi été invités à offrir de l’encadrement en X-Culture ou à participer au symposium international annuel de X-Culture.

La participation à X-Culture exige davantage que le sens des affaires. Les étudiants ont dû naviguer dans les différences culturelles, les obstacles linguistiques et les défis logistiques tout en travaillant avec des homologues de partout au monde.

« Au début, nous n’étions qu’un groupe d’étrangers essayant d’effectuer un travail, a expliqué Raju Mehdi, un autre participant de la Laurentienne. Mais au fil du temps, nous sommes devenus une équipe soudée, capable de surmonter les obstacles ensemble et d’apprécier les contributions de chacun. Cela a été gratifiant de voir comment un but commun peut regrouper les gens, même dans différents fuseaux horaires et cultures. »

L’expérience a aussi élargi les perspectives des étudiants sur la stratégie commerciale mondiale.

« Le cours, qui amène beaucoup à réfléchir, est inspirant et a changé ma vie, a affirmé Yehing Wang, un autre participant étudiant à la MBA de la Laurentienne. Avec une formation poussée et une perspective mondiale, je comprends maintenant davantage la stratégie internationale et la manière dont les entreprises établissent des liens au-delà des frontières. »

 

La professeure Rana Haq a été récompensée pour son excellence.

La professeure Rana Haq, dont l’engagement envers l’apprentissage par l’expérience lui a valu plusieurs distinctions, a guidé le succès de la Laurentienne à X-Culture. Elle a reçu le Certificat de collaboration mondiale et a fait partie des 50 lauréats de partout au monde du prix mondial de l’éducateur de X-Culture de 2024-2025 sélectionnés parmi plus de 200 enseignants en fonction de 36 indicateurs de rendement. Elle a également été invitée à participer au Symposium mondial de X-Culture de 2024 à l’Université de Vaasa, en Finlande, une distinction accordée uniquement à 25 membres du corps professoral à l’échelle mondiale. 

« La professeure Rana Haq s’est révélée une éducatrice innovatrice et inspirante, profondément engagée dans la réussite étudiante. Elle a investi beaucoup de temps et d’effort dans ce programme exigeant, a déclaré le professeur Vasyl Taras, fondateur et coordonnateur de X-Culture en félicitant la professeure Haq de son dévouement, et a veillé à ce que ses étudiants acquièrent de précieuses compétences, expériences et possibilités de carrière. »
M. Taras a également loué le solide rendement des étudiants de l’Université Laurentienne. « Les étudiants de l’Université Laurentienne sont arrivés bien préparés et ont fait une forte impression sur leurs camarades étrangers. Leur capacité de collaborer avec les cultures et d’apporter une contribution intellectuelle était sans pareil. »

En réfléchissant au succès du programme, la professeure Haq a souligné son effet durable, « C’était la première fois que notre programme de MBA participait à X-Culture et cela a été un succès incroyable. Je me réjouis de l’enthousiasme, de l’engagement et des résultats d’apprentissage de nos étudiants. Nous continuerons volontiers de participer à ce programme et de fournir cette précieuse expérience à davantage d’étudiants. »
Pour en savoir davantage sur le programme de MBA de l’Université Laurentienne sur la gestion mondiale, consultez son site Web.

Étudiants qui ont participé au projet X-Culture de 2024-2025 :

  • Arun Chathenchira Emmanuel
  • Ashiqur Rahman
  • Blessing Ikojo Onoja
  • Dunali Anjana Samarasinghe
  • Faizudeen O. Tajudeen
  • Feng Chao
  • Fernando Wu Chonn Ching
  • Gabrielle N. Filipovic
  • Imran Hossain Emu
  • James V. Pollesel
  • Jenyfar Yasmin
  • Junran Xie
  • Lei Jing-CARRIE
  • Md Aljabir
  • Mehedi Hasan Raju
  • Omawumi Temile
  • Paul Mridul Gomes
  • Shuyang Xie
  • Yiheng Wang
  • Zhixing Ding

Une étudiante de l’Université Laurentienne remporte le premier prix lors d’une conférence sur la chimie grâce à une étude sur la santé des cellules rétiniennes.

Une étudiante de l’Université Laurentienne remporte le premier prix lors d’une conférence sur la chimie grâce à une étude sur la santé des cellules rétiniennes.

Une étudiante de quatrième année en biochimie excelle parmi ses pairs dans la division de chimie biomédicale/médicinale.

(7 mai 2025) – Sonia Carrier, étudiante de quatrième année au baccalauréat en sciences, spécialisation en Biochimie, a remporté une distinction prestigieuse lors de la 53e Conférence des étudiants de premier cycle en chimie du sud de l’Ontario (SOUSCC), qui a eu lieu le 29 mars 2025, à l’Université de Guelph. Sonia Carrier s’est en effet distinguée parmi plus de 150 étudiants chercheurs et a reçu l’un des deux prix de la meilleure présentation dans la division de chimie biomédicale/médicinale.

Le SOUSCC est un événement annuel très populaire qui rassemble des étudiants de premier cycle en chimie, biochimie et disciplines connexes pour partager leurs recherches, s’engager dans un dialogue universitaire et nouer des liens professionnels durables.

La présentation primée de Sonia, intitulée « The regulatory roles of H₂S on retinal epithelial cell functions », a attiré l’attention en raison de son mérite scientifique, de sa clarté et de sa passion en tant que communicatrice. « Le sulfure d’hydrogène en grande quantité est un gaz très toxique. Cependant, notre corps en produit (H₂S) en très petites quantités, ce qui s’est avéré bénéfique pour la santé globale de tissus comme les poumons, le cœur et le foie. Nous voulions comprendre comment le sulfure d’hydrogène affecterait la santé de nos rétines et avons découvert un bénéfice qui jette un nouvel éclairage sur le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les troubles oculaires. » Selon Sonia, des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre précisément comment le sulfure d’hydrogène agit pour préserver la santé de la rétine.

« J’étais très fière. Partager mes recherches avec mes pairs a été une expérience enrichissante, a déclaré Sonia en réfléchissant à son expérience à la conférence. J’ai aussi appris beaucoup de choses sur d’autres recherches dans mon domaine auxquelles je n’avais jamais vraiment pensé; c’était très intéressant et instructif. »

Ce prix n’est pas le premier des succès universitaires de Sonia Carrier. Elle a en effet reçu le deuxième prix pour la meilleure communication étudiante à la 32e Journée des sciences et savoirs, animé par l’Acfas-Nouvel-Ontario.

Guangdong Yang, professeure titulaire à l’École des sciences naturelles, a supervisé les recherches de Sonia. « Sonia incarne le meilleur de ce que nos étudiants peuvent accomplir, a déclaré M. Yang. Nous sommes extrêmement fiers de sa réussite et de son dévouement envers ses études et la communauté scientifique au sens large. »

Originaire de Cochrane, en Ontario, et diplômée de l’École catholique Nouveau Regard, Sonia a choisi l’Université Laurentienne pour son ambiance chaleureuse et son enseignement bilingue. « L’Université Laurentienne semblait être le choix idéal, explique-t-elle, soulignant l’inspiration supplémentaire de sa mère, diplômée de l’Université Laurentienne. »

Au cours de ses études, Sonia a vécu sur le campus dans la Résidence Ouest, un endroit qu’elle considère comme son chez-soi. « Je me suis fait de très bons amis à la Laurentienne et j’ai vraiment ressenti un sentiment de soutien à l’Université. » Pour Sonia, le soutien est venu de ses amis et de sa famille et d’un corps professoral et d’un personnel bienveillants. « Étant une petite université, on apprend à connaître ses professeurs par leur nom, ce qui est vraiment génial. »

Sonia Carrier devrait obtenir son diplôme à l’automne 2025. Elle est un modèle pour les étudiants francophones du nord de l’Ontario qui poursuivent des objectifs ambitieux en sciences. Son dynamisme, sa curiosité et son excellence universitaire ont fait d’elle une figure inspirante au sein de la communauté scientifique de la Laurentienne.

Des étudiants en génie présentent une nouvelle méthode de démantèlement de la super cheminée de Sudbury

Des étudiants en génie présentent une nouvelle méthode de démantèlement de la super cheminée de Sudbury

Des étudiants en mécatronique créent un prototype pour démontrer une application dans le monde réel

(6 mai 2025) - Une équipe d’étudiants en génie de l’Université Laurentienne a développé une solution innovante à un problème d’ingénierie local de longue date : comment démanteler de manière sûre et systématique d’imposantes cheminées industrielles comme l’emblématique super cheminée de Sudbury. 

Inspirés par le démantèlement en cours de grandes cheminées industrielles en Amérique du Nord, les étudiants en génie mécanique et mécatronique de l’Université Laurentienne, Tyler Marcon, Alex Giguère, Quinn Roos et Emmanuel Mukwakwami, ​​ont conçu un système robotisé capable de démonter des cheminées de béton armé de haut en bas. Leur projet, intégré au cours de conception de fin d’études du professeur Markus Timusk, a remporté la plus haute distinction des prix annuels de projets de ce cours. 

« Il existe des méthodes de démolition, mais beaucoup comportent des risques humains importants, a déclaré M. Timusk. Nous souhaitions proposer une solution plus sécuritaire et autonome et spécialement conçue pour les structures de grande envergure comme la super cheminée de Sudbury. »

La conception de l’équipe repose sur un système de double coupe utilisant la technologie du fil diamanté couramment utilisée dans l’industrie minière et l’industrie du jade. Ce système permet de découper soigneusement les blocs de béton tout en minimisant la poussière, le bruit et l’instabilité structurelle. Une version grandeur nature de leur conception pourrait fonctionner de manière autonome, coupant et poussant progressivement les débris vers l’intérieur sur une durée de démolition estimée à deux ans.

M. Timusk a souligné la créativité, la mise en œuvre et la pertinence du projet pour le monde réel. « Ce projet réunit tous les critères d’un projet réussi de fin d’études : conception ouverte, créativité, intégration des principes d’ingénierie et travail d’équipe, a-t-il déclaré. C’est un exemple remarquable de ce dont nos étudiants sont capables lorsqu’ils s’attaquent à des problèmes importants pour notre communauté. Nous sommes reconnaissants qu’un groupe de professionnels du secteur nous ait joints pour partager leurs réflexions sur chaque projet. »

Les étudiants ont présenté un prototype fonctionnel qui montre visuellement la séquence des opérations dans leur conception, utilisant de la mousse et un fil chauffant pour imiter la coupe au fil diamanté. 

Le projet a été réalisé en collaboration avec M. Greg Lakanen, qui appuie l’approche concrète de l’enseignement du génie du programme de fin d’études. Bien que Vale Base Metals ait déjà déterminé la méthode de démolition de la super cheminée, ce concept innovateur pourrait éclairer les futures recherches ou pratiques industrielles en matière de démolition de cheminées.

Ce groupe d’étudiants, qui obtiendront leur diplôme dans les prochains mois et dont certains d’entre eux ont déjà reçu des offres d’emploi, entreprennent leur carrière avec des références exceptionnelles, des expériences pratiques et des relations précieuses avec l’industrie.

 

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