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L’Université Laurentienne lance un nouvel Institut pour l’innovation en habitation nordique afin de relever les défis du logement abordable dans le nord de l’Ontario

L’Université Laurentienne lance un nouvel Institut pour l’innovation en habitation nordique afin de relever les défis du logement abordable dans le nord de l’Ontario

Le ministère des Collèges et Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité accorde des fonds pour le lancement de l’Institut

(16 juillet 2025) L’Université Laurentienne est fière d’annoncer le lancement de l’Institut pour l’innovation en habitation nordique, un nouvel institut de recherche dédié à l’avancement de solutions de logement durables et abordables pour les communautés du nord de l’Ontario.

L’Institut, situé à l’École d’architecture McEwen, vise à relever les principaux défis liés à la conception et à la construction de logements dans le nord de l’Ontario. Grâce à des partenariats avec la communauté et l’industrie, l’Institut servira de plateforme d’échange de connaissances pour trouver des solutions innovatrices visant à rendre le logement plus accessible, durable et abordable, tout en contribuant au bien-être des collectivités du Nord et en transformant le secteur de l’habitation et de la construction.

L’Institut a obtenu la somme de 512 544 $ du ministère des Collèges, des Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité par l’intermédiaire du Fonds d’amélioration du matériel de formation (FAMF). Le FAMF est un fonds provincial de 10 millions de dollars qui aide les universités à renouveler et à acheter des équipements et des ressources d’apprentissage modernes et à la fine pointe de la technologie.

« L’Ontario compte certains des esprits les plus brillants au monde, qui s’attaquent à des problèmes cruciaux pour améliorer la vie des gens de notre province et du monde entier. Notre gouvernement est fier de soutenir l’Institut pour l’innovation en habitation nordique de l’Université Laurentienne afin de trouver des solutions pour améliorer l’accessibilité, la durabilité et l’abordabilité du logement, tandis que nous travaillons ensemble à bâtir l’Ontario de demain. » - Nolan Quinn, ministre des Collèges et Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité.

Les recherches menées à l’Institut porteront notamment sur le développement de procédés de construction et de fabrication avancés, de matériaux de construction biosourcés, de conception de logements durables, de modèles économiques abordables et d’analyse de l’incidence environnementale. Les activités seront axées sur l’engagement communautaire, la défense des politiques et la collaboration avec le secteur de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction (AIC). Privilégiant les partenariats communautaires, l’Institut coordonnera les efforts interdisciplinaires pour répondre aux besoins urgents en matière de logement, notamment dans les communautés autochtones, francophones et du Nord.

« Le généreux financement de cet institut de pointe offrira aux étudiants de l’Université Laurentienne un tremplin pour lancer leur carrière de leaders et répondre aux besoins futurs en matière de logement. L’Institut et ses stagiaires auront une incidence considérable sur le nord de l’Ontario et le monde entier. » - Malcolm M. Campbell, Ph.D., vice-recteur principal aux études, Université Laurentienne.

L’Institut s’appuie sur le mandat triculturel de l’École d’architecture McEwen et son historique de conception axée sur la communauté. Ses travaux porteront sur des partenariats de longue date avec des municipalités du nord de l’Ontario.

L’Institut pour l’innovation en habitation nordique jouera un rôle essentiel dans le soutien de la santé, de la durabilité et de la résilience des collectivités du nord de l’Ontario pour les générations à venir.

« L’Institut pour l’innovation en habitation nordique reflète notre engagement envers la recherche ayant une incidence concrète. L’accessibilité au logement et la durabilité de celui-ci sont des préoccupations pressantes dans le nord de l’Ontario, et cet institut positionnera l’Université Laurentienne comme un chef de file dans l’élaboration de solutions pratiques et avant-gardistes en collaboration avec les collectivités, l’industrie et le gouvernement. » - Tammy Eger, Ph.D., vice-rectrice à la recherche à l’Université Laurentienne.

« Cette initiative témoigne des résultats que la collaboration peut apporter. En collaborant avec les collectivités, les décideurs politiques et l’industrie, nous pouvons favoriser un changement systémique dans notre approche du logement dans le Nord. » - Steven Beites, professeur adjoint, École d’architecture McEwen et directeur de l’Institut pour l’innovation en habitation nordique.

L’Université Laurentienne et le Collège Boréal signent un protocole d’entente pour renforcer l’éducation postsecondaire francophone et la collaboration

L’Université Laurentienne et le Collège Boréal signent un protocole d’entente pour renforcer l’éducation postsecondaire francophone et la collaboration

(15 juillet 2025) — L’Université Laurentienne et le Collège Boréal sont fiers d’annoncer la signature d’un nouveau protocole d’entente visant à renforcer l’éducation postsecondaire et la recherche en français dans le Nord de l’Ontario et ailleurs.

Cet accord illustre l’engagement continu des deux établissements  envers leur mission francophone ainsi que leur volonté de collaborer avec des partenaires qui partagent leur vision, au service des étudiantes, des étudiants et de leurs communautés.

Le protocole prévoit la mise en place de nouveaux parcours éducationnels et d’autres partenariats formels entre les établissements, lesquels viseront notamment à :

  • améliorer l’accès aux études en français et augmenter le nombre de parcours disponibles dans la région de Sudbury et en Ontario;
  • optimiser et encourager la complémentarité de la programmation offerte en français;
  • réduire la pénurie de main-d’œuvre francophone dans le Nord de l’Ontario;
  • faciliter le transfert de crédits entre le Collège Boréal et l’Université Laurentienne;
  • offrir des parcours et des combinaisons de programmes intégrant des approches théoriques et pratiques afin de mieux préparer les étudiantes, les étudiants au marché du travail;
  • améliorer les services aux communautés autochtones de la région;
  • accroître l’accès des étudiantes et étudiants collégiaux aux études supérieures en français (maîtrise et doctorat);
  • collaborer à des projets de recherche dans des domaines d’intérêt mutuel.

« La communauté francophone de notre province joue un rôle essentiel dans le développement d’un Nord de l’Ontario autonome et plus compétitif », a déclaré Nolan Quinn, ministre des Collèges, des Universités, de l’Excellence en recherche et de la Sécurité. « Cet accord entre l’Université Laurentienne et le Collège Boréal renforcera non seulement l’accès à une éducation postsecondaire en français de calibre mondial, mais il dotera également les étudiantes et étudiants des connaissances et des compétences dont ils ont besoin pour protéger et faire croître l’économie de l’Ontario. »

« La signature de cette nouvelle entente entre l’Université Laurentienne et le Collège Boréal permet de formaliser une collaboration de longue date au service des francophones de l’Ontario », a déclaré Daniel Giroux, président du Collège Boréal. « Grâce à cet engagement renouvelé, nos établissements poursuivent leurs efforts conjoints visant à augmenter l’accès à des études postsecondaires de haute qualité et à bonifier l’expérience étudiante par davantage d’échanges et de collaborations. Notre objectif : former une main-d’œuvre véritablement bilingue capable de répondre aux enjeux actuels et futurs du monde de l’emploi. »

« Depuis plus de 60 ans, la Laurentienne fait partie intégrante de la francophonie du Nord de l’Ontario », a souligné la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Lynn Wells, Ph. D. « Avec nos 2 500 étudiantes et étudiants francophones et plus de 85 % de personnel bilingue, notre engagement envers l’éducation en français est ferme et constant. Ce protocole est une étape importante vers des partenariats fructueux qui renforcent notre identité et ouvrent de nouvelles avenues pour les étudiantes et étudiants francophones. »

Cet accord jette les bases de discussions continues et de l’exploration d’occasions de nouvelles collaborations. Il témoigne de l’engagement des deux établissements envers l’innovation en enseignement supérieur et le renforcement de leurs liens avec les communautés francophones, autochtones et nord-ontariennes.

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À propos du Collège Boréal :

Créé à Sudbury en 1995, le Collège Boréal est un établissement d’études postsecondaires de langue française qui œuvre au développement et à l’épanouissement des diverses collectivités ontariennes qu’il sert. À travers ses 34 sites dont 8 campus répartis dans 27 collectivités, Boréal offre une expertise de haut niveau en matière de formation postsecondaire (détenant, parmi les 24 collèges communautaires de l’Ontario, les taux de satisfaction les plus élevés chez les employeurs et les personnes diplômées). Ses services incluent également la formation de base, l’apprentissage, les services en immigration et intégration, les services d’emploi, la formation continue, la formation sur mesure et la recherche appliquée.

 

À propos de l’Université Laurentienne (Akinomaagegamik) :

Accueillant plus de 8 000 étudiants sur son campus à Sudbury (Ontario), l’Université Laurentienne, l’une des deux universités bilingues dans la province, accorde une grande importance à son mandat bilingue et triculturel. Elle offre en anglais et en français une expérience universitaire exceptionnelle caractérisée par une approche globale de l’enseignement autochtone.

Les étudiants en sciences médico-légales excellent lors d’une conférence nationale

Les étudiants en sciences médico-légales excellent lors d’une conférence nationale

Deux étudiantes de maîtrise récompensées pour les meilleures présentations par affiches à la SCSJ de 2025

(2 juillet 2025) - Neuf étudiants de la maîtrise en sciences médico-légales de l’École des sciences naturelles de l’Université Laurentienne ont récemment présenté leurs recherches à la Société canadienne des sciences judiciaires de 2025 (SCSJ), qui a eu lieu à Toronto (ON) du 10 au 13 juin 2025. Ce rassemblement national est un événement incontournable dans le domaine, attirant des universitaires et des professionnels des domaines du droit, des enquêtes sur les scènes de crime et des nombreux domaines liés aux sciences médico-légales.

 

Accompagnés de M. James Watterson, professeur titulaire de toxicologie médico-légale, les étudiants ont fait preuve de professionnalisme et d’excellence universitaire tout au long de la conférence. Deux étudiantes de l’Université Laurentienne, Kristina Valle (Sudbury, ON) et Shaelyn Maloney (Brampton, ON), ont reçu le prix de la meilleure présentation par affiche, une reconnaissance importante lors de l’un des événements les plus importants en sciences judiciaires au Canada.

 

La présentation de Kristina Valle, intitulée « Evaluation of DNA Recovery from the Quantisal® Oral Fluid Collection Device Following Standard Protocols for Toxicology Testing », a exploré les liens essentiels entre l’analyse de l’ADN et la toxicologie. « C’était formidable de présenter mes recherches et de constater l’intérêt suscité par ce sujet, a-t-elle déclaré. Le programme d’études supérieures en sciences médico-légales de l’Université Laurentienne est véritablement unique en son genre : nous pouvons non seulement approfondir nos connaissances sur l’avancement des disciplines criminalistiques, mais aussi acquérir une expérience pratique grâce à nos recherches. » Selon elle, la réussite des étudiants du programme est rendue possible grâce à une étroite collaboration avec des professeurs superviseurs dévoués qui apportent un soutien constant tout au long du processus de recherche.

 

La présentation de Shaelyn Maloney, intitulée « Examining Mental Health-Related Healthcare Utilization Among Sexual Assault Survivors », a exploré les tendances en matière de visites aux urgences, d’hospitalisations et de consultations externes en psychiatrie liées à la santé mentale chez les survivantes d’agression sexuelle en Ontario. « J’ai bien aimé découvrir toutes les nouvelles recherches en sciences judiciaires, a-t-elle déclaré. Le soutien offert par l’Université Laurentienne est exceptionnel. Mes professeurs possèdent une connaissance et une expérience considérables en sciences judiciaires et m’ont apporté un soutien précieux dans ma recherche d’emploi après l’obtention de mon diplôme. »

 

Le vice-recteur principal aux études de l’Université Laurentienne, M. Malcolm Campbell, a salué le mérite des étudiants, soulignant que leur réussite reflète à la fois leur dévouement personnel et la force du milieu universitaire. « Le succès constant de nos étudiants lors de diverses conférences scientifiques tout au long de l’année montre clairement l’impact transformateur du soutien du corps professoral et du personnel, ainsi que la qualité du milieu d’apprentissage cultivé au sein de l’École des sciences naturelles de l’Université Laurentienne, a-t-il déclaré. Ces réalisations remplissent notre communauté universitaire d’une immense fierté. »

 

« Nos étudiants continuent de nous impressionner par leur talent et leur dévouement, et nous sommes incroyablement fiers de leurs réalisations, a ajouté la doyenne de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, Mme Joy Gray-Munro. Nous sommes tout aussi fiers du corps professoral et du personnel, dont l’engagement envers l’enseignement, le mentorat et les possibilités d’apprentissage pratique permet aux étudiants de réussir et de s’épanouir. »

 

L’Université Laurentienne demeure déterminée à favoriser un environnement universitaire axé sur la recherche et la pratique, qui permet aux étudiants de relever des défis concrets et de contribuer considérablement à leur domaine. Cette reconnaissance à la SCSJ de 2025 souligne la force des programmes de sciences médico-légales de l’Université et le talent de ses jeunes chercheurs.

 

Kenjgewin Teg et l’Université Laurentienne collaboreront pour faire progresser les priorités en matière d’éducation et de recherche

Kenjgewin Teg et l’Université Laurentienne collaboreront pour faire progresser les priorités en matière d’éducation et de recherche

(25 juin 2025) – Partageant une vision d’être chefs de file en formation autochtone et développement communautaire, l’Université Laurentienne et Kenjgewin Teg se sont alliés dans le cadre d’un protocole d’entente officiel qui dresse un plan pour faire progresser les programmes d’études, la recherche et le développement communautaire. L’entente repose sur le respect mutuel, la confiance et un engagement commun à soutenir les étudiants et les communautés par la collaboration.

Ce protocole d’entente tient compte de la continuité et du renforcement de la relation qui existe entre les deux établissements. Il jette les bases de nouvelles initiatives conjointes, notamment le co-développement de cours et de programmes d’études, la recherche et l’innovation, ainsi que la création et l’organisation d’activités visant à approfondir et à partager les connaissances, telles que des séminaires, conférences et ateliers. Les activités créées par et pour les communautés autochtones constitueront un élément essentiel de cette relation.

« L’Université Laurentienne est fière d’officialiser sa collaboration avec Kenjgewin Teg, a souligné la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Lynn Wells, Ph.D. Nos établissements partagent une vision commune d’autonomiser les apprenants et de faire progresser la recherche pertinente dans l’avantage des communautés. L’entente affirme notre engagement commun à soutenir l’éducation autochtone, à développer les capacités et à collaborer dans un esprit de réciprocité et de réconciliation. »

Le protocole d’entente conclu vient soutenir la priorité stratégique de l’Université Laurentienne visant à renforcer les communautés qu’elle sert, notamment dans les contextes francophones, autochtones et du Nord, tout en s’alignant sur les efforts suivis de Kenjgewin Teg pour raffermir l’éducation postsecondaire autochtone en Ontario.

« Nous sommes deux établissements postsecondaires nord-ontariens qui servent nos communautés et répondent à leurs besoins, a exprimé la présidente de Kenjgewin Teg, Beverley Roy, Ph.D., et notre engagement commun envers une collaboration renouvelée vise à offrir de nouvelles possibilités de mettre en œuvre des actions valables en matière de vérité et de réconciliation. En nourrissant cette vision commune, nous réfléchirons de manière inclusive aux principes de l’alliance et de l’inclusion légitime des visions du monde dirigées et gouvernées par les Anishinabek dans les lieux d’apprentissage postsecondaires. »

Les représentants des deux établissements ont exprimé un engagement commun selon lequel ce partenariat mènera à des résultats qui amélioreront les possibilités pour les membres de la population étudiante, du corps professoral et de la communauté.

 

Au sujet des partenaires 

Située à Sudbury, en Ontario, au Canada, sur les terres traditionnelles des Atikameksheng Anishnawbek, l’Université Laurentienne est un établissement d’enseignement postsecondaire complet qui est, depuis 65 ans, partenaire essentiel à la réussite de milliers de membres de la population étudiante, du corps professoral et du personnel, ainsi que des communautés locales et régionales pour lesquelles elle a été fondée. Elle a toujours brillé lorsqu’elle a compris à quel point elle est interconnectée avec les communautés qu’elle sert et a exploité la résilience, la créativité et les diverses connaissances de ses membres pour créer et offrir un excellent enseignement et effectuer des recherches innovatrices au profit de ces communautés. Dans le cadre de son Plan stratégique actuel, la Laurentienne s’attache à nouer des relations de confiance favorisant la réussite locale et mondiale des communautés francophones, autochtones et du Nord qu’elle sert.

Lieu d’apprentissage dirigé et régi par les Anishinabeks, Kenjgewin Teg est reconnu en Ontario pour créer ses propres certificats, diplômes et grades, accrédités par l’Indigenous Advanced Education and Skills Council (IAESC). Fort d’une trentaine d’années d’existence, la reconnaissance de l’histoire et de la relation suivie entre le Canada et les nations autochtones, l’incidence sur les résultats de l’apprentissage tout au long de la vie, les modes de vie anishinabeks et l’importance de la langue ojibwée, l’anishinabemowin, illustrent collectivement la voie à suivre et l’engagement de Kenjgewin Teg envers tous les apprenants. Le maintien des partenariats de Kenjgewin Teg avec les collèges et universités de l’Ontario demeure un engagement important en faveur de l’inclusion et de la représentation des Autochtones dans l’apprentissage postsecondaire.

Nominations d’un vice-président et d’un nouveau membre au Conseil des gouverneurs

Nominations d’un vice-président et d’un nouveau membre au Conseil des gouverneurs

L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer les récents changements apportés au Conseil des gouverneurs, soulignant son engagement envers une gouvernance solide grâce à des transitions réfléchies et à la continuité du leadership.

(20 juin 2025) – L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer les récents changements apportés au Conseil des gouverneurs, soulignant son engagement envers une gouvernance solide grâce à des transitions réfléchies et à la continuité du leadership.

M. Vern Cameron a été nommé vice-président du Conseil des gouverneurs pour un mandat d’un an. Membre dévoué et expérimenté du Conseil, M. Cameron a exercé les fonctions de président de 2023 à 2025. Cette période de transition reflète les meilleures pratiques en matière de gouvernance, offrant au vice-président l’occasion de collaborer étroitement avec le président nouvellement élu (M. Jay Barbeau) et d’assurer une gestion efficace des responsabilités du Conseil. Le mandat d’un an permet également au futur vice-président de bénéficier d’une planification de la relève.

« Je suis honoré d’exercer le rôle de vice-président, a déclaré M. Cameron. Notre Conseil met l’accent sur la collaboration, la responsabilité et la promotion de la mission de l’Université Laurentienne et je me réjouis à la perspective d’appuyer le président et de travailler avec mes collègues pour faire progresser l’Université. » 

En plus de la nomination à la vice-présidence, Mme Catharine Farrow a été élue membre du Conseil des gouverneurs. Mme Farrow apporte une riche expertise dans le secteur minier et des ressources, un leadership en matière de gouvernance d’entreprise et un lien étroit avec le nord de l’Ontario. Elle a siégé au comité consultatif de l’École des mines Goodman, a enseigné à la Faculté des sciences, de génie et d’architecture et a reçu un titre honorifique de l’Université Laurentienne en 2024.

L’Université tient également à remercier sincèrement M. David Harquail, dont le mandat au Conseil a pris fin. Fervent et généreux défenseur de l’Université Laurentienne, M. Harquail a apporté une contribution significative et durable. Son leadership et son engagement tout au long de son mandat ont contribué à façonner une université plus forte et plus résiliente. Il a été nommé pour la première fois en avril 2022 et a dirigé divers comités du Conseil pendant son mandat. 

L’Université Laurentienne reste attachée à des pratiques de gouvernance solides, notamment à des transitions efficaces à la direction qui garantissent à la fois la continuité et le renouveau. Ces changements reflètent l’importance accordée par l'Université à la collaboration, à la responsabilité et à la viabilité à long terme.

 

 

L’École d’architecture McEwen offre pour la troisième année les camps d’été Archi·Nord

L’École d’architecture McEwen offre pour la troisième année les camps d’été Archi·Nord

Un programme qui s’adresse aux élèves du secondaire

(17 juin 2025) - Au mois de juillet, des élèves du secondaire des quatre coins du pays pourront s’initier au monde de la conception en participant à Archi·Nord, un camp d’été bilingue et triculturel qui est une expérience unique en son genre dans le domaine de l’architecture. Les camps Archi·Nord, qui auront lieu à la plus récente École d’architecture McEwen (EAM) créée au Canada, en sont à leur troisième année.

Les inscriptions sont en cours et les places se remplissent vite aux quatre sessions - deux en anglais et deux en français – qui se dérouleront en juillet jusqu’au début d’août.

« L’une des choses que l’École a faites et a tenté de faire depuis sa fondation en 2013 est son action de promotion auprès des communautés marginalisées par l’enseignement de l’architecture, a déclaré Louis-Pierre Bélec, professeur adjoint à l’EAM et coordonnateur conjoint d’Archi·Nord. Ayant grandi dans le nord de l’Ontario, je suis bien placé pour dire que l’architecture n’était pas une profession qui nous était présentée. On voulait changer cela et nous avons eu l’idée de créer Archi·Nord pour faire découvrir aux élèves, très tôt dans leur cheminement vers une carrière, le domaine de l’architecture. »

À quoi peuvent donc s’attendre les participants? Au-delà d’une bonne initiation à l’architecture et à la profession d’architecte, Archi·Nord aide à démystifier le monde universitaire. Les élèves passent la semaine dans les mêmes ateliers et lieux que fréquentent les étudiants actuels en architecture. « Cela fait tomber les barrières, explique M. Bélec. Les élèves se sentent à l’aise dans ce milieu. Ils y côtoient des professeurs et des techniciens d’atelier. Si bien que, lorsqu’ils entrent à l’Université, ils ont déjà acquis le sentiment d’appartenance. » Fait notable, certains instructeurs du camp sont des diplômés de l’École, notamment du baccalauréat en études architecturales et de la maîtrise en architecture.

Dans le nord de l’Ontario, les étudiants issus de milieux sous-représentés, notamment les jeunes francophones et autochtones, se voient rarement exposés à l’architecture faute de possibilités et cette action de proximité et la vision qui l’anime prennent donc tout son sens. L’EAM est la seule école d’architecture hors Québec à offrir des cours en français. Elle est aussi la seule du pays à offrir un enseignement bilingue et à compter des étudiants, du personnel et des professeurs francophones et anglophones. Cette approche unique favorise une culture distincte, reflet de l’identité culturelle du nord de l’Ontario, qui fait apprécier aux élèves les valeurs chères à l’École : respect, inclusion et communauté.

Évoquant l’approche pratique d’Archi·Nord, Brook-Lynn Roy, chargée de cours à l’École et coordonnatrice conjointe du camp, précise que le programme est conçu pour ancrer les élèves dans les fondements de l’architecture : dessiner à la main, travailler avec des matériaux et explorer comment la conception se rattache au lieu et à l’espace. « Les élèves s’éloignent en effet des écrans et se familiarisent au travail avec des matériaux. Ils font des croquis, élaborent des ébauches et bâtissent des modèles. Ils vivent donc une expérience tout à fait immersive. »

À son début inaugural en 2023, le camp d’été Archi·Nord ne comptait qu’une session d’une semaine, mais, face aux appréciations positives des participants, sans parler de la demande, les membres du corps professoral ont réimaginé l’édition 2024 en offrant un programme couvrant une deuxième semaine. Au sortir de la semaine d’initiation, les élèves peuvent participer à une deuxième session, de niveau plus avancé, mettant l’accent sur un travail de conception en profondeur, la réalisation de maquettes et même la préparation d’un portfolio.

L’accessibilité a guidé Archi·Nord depuis sa mise en place, ce qui fait que les frais d’inscription sont peu élevés. Qui plus est, le programme bénéficie du soutien* des trois ordres d’architectes - la North Bay Society of Architects, la Northern Ontario Society of Architects et l’Algoma Society of Architects - parrains des bourses Collab-North Sponsorships** à l’intention des élèves du secondaire du nord de l’Ontario souhaitant participer au camp d’été. Par ailleurs, l’Association des architectes du Nouveau-Brunswick (AANB), motivée par la tournée d’Archi·Nord au printemps dans les classes du Nouveau-Brunswick, a parrainé deux élèves hors province.

« Une chose dont nous sommes très fiers, dit M. Bélec, est le fait qu’Archi·Nord est mobile. En effet, dans le sillage du camp d’été réussi en 2023, l’équipe de McEwen a reçu de l’Ordre des architectes de l’Ontario des fonds pour tenir ses ateliers dans des écoles secondaires de la province. Elle en a également reçu du Bureau des affaires francophones de la Laurentienne. Nous avions conçu le camp d’été de manière à disposer de tables de dessin portables, ce qui fait que nous avons pu tout emporter dans une fourgonnette et visiter les élèves dans leur école. Nous leur avons apporté Archi·Nord. » À ce jour, les efforts de promotion ont suscité l’intérêt d’élèves de Windsor, de la région d’Ottawa, du nord de l’Ontario et, tout dernièrement, de l’ensemble du Nouveau-Brunswick. Dans cette province, et grâce au soutien financier de l’AANB, l’équipe de McEwen s’est rendue à six écoles où elle s’est adressée à près de 90 élèves.

« L’expérience s’est révélée très enrichissante, a déclaré Mme Roy, sentiment que partage également le Pr Bélec, deux enseignants dévoués qui disent vivre un moment de fierté en voyant d’anciens participants d’Archi-Nord devenir des étudiants à plein temps de l’École.

« Certains de mes étudiants de première année ont participé au camp, a indiqué Mme Roy. C’est merveilleux de les voir si épanouis et pleins d’assurance à leur arrivée. »

Les camps d’été d’une durée de cinq jours ont lieu de 9 h à 17 h, et tout le matériel est fourni. Les élèves ont accès aux installations du campus et, s’ils viennent de l’extérieur, peuvent demander une aide au logement sur le campus ou dans les alentours. Les élèves inscrits au programme Majeure Haute Spécialisation (MHS) peuvent également mériter des certificats Expérience avec le partenaire du secteur (EPS), en participant au camp d’été.

Plus qu’un camp, Archi·Nord contribue à édifier l’avenir de l’architecture – un élève, un croquis, une maquette à la fois.

*Autres commanditaires, dont Bélanger Salach Architecture, J.L. Richards & Associates Limited, Interfor Corporation, Wood Works, Affaires étudiantes autochtones de l’Université Laurentienne.

**Les demandes auprès du programme de bourses Collab-Nord doivent être soumises d’ici le 20 juin 2025 à archicamp@laurentian.ca.

 

Communiqué : Robyn Maynard prononce un discours percutant lors de la Conférence commémorative Jennifer-Keck sur la justice sociale

Communiqué : Robyn Maynard prononce un discours percutant lors de la Conférence commémorative Jennifer-Keck sur la justice sociale

Cet événement, tenu par l’École de service social de l’Université Laurentienne et Black Lives Matter Sudbury, bénéficie d’une forte assistance locale.

(16 juin 2026) - Le 11 juin 2025, en soirée, l’École de service social, de l’Université Laurentienne, en collaboration avec Black Lives Matter Sudbury (BLMS), a tenu la Conférence commémorative Jennifer-Keck sur la justice sociale. Le thème de la conférence, « Abolition As Care: Reimagining Justice, Liberation, and Mutual Aid » mettait en vedette Robyn Maynard, une auteure, chercheuse et militante de renom dont les écrits sur les frontières, le maintien de l’ordre, l’abolition et le féminisme noir sont grandement enseignés dans les universités au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Mme Maynard, qui est également auteure de Policing Black Lives: State Violence in Canada from Slavery to the Present, un ouvrage primé, et coauteure de Rehearsals for Living, s’est attaquée avec énergie à l’injustice systémique et aux possibilités d’un avenir abolitionniste ancrées dans le soin, la sécurité et la responsabilisation de la communauté. S’appuyant sur ses recherches poussées et son vécu, elle a incité l’assistance à examiner d’un œil critique les structures de la violence étatique et à imaginer des solutions de rechange transformatrices.

« Robyn Maynard est une grande figure des mouvements militants noirs, a déclaré Ra’anaa Ekundayo, cofondatrice de BLMS. On ne peut absolument pas parler d’abolition ou de libération des Noirs sans aborder son travail, qui est intense et édifiant. Par l’entremise de moyens accessibles, elle nous rappelle que l’abolition ne consiste pas seulement à démanteler des systèmes. Elle consiste aussi à engendrer un état d’esprit, un mode de vie, une communauté, l’inclusivité. »

« Nous sommes très reconnaissants de la présence de Robyn au sein de notre communauté, a indiqué la professeure agrégée à l’École de service social, Tanya Shute, Ph.D. Son travail incarne le genre de dialogue critique, soucieux de la justice, que la Conférence commémorative Jennifer-Keck désire encourager. C’était émouvant de voir des étudiants, des professeurs et des membres de la communauté se réunir pour réfléchir à ce que pourraient représenter pour nous tous des avenirs abolitionnistes. Nous sommes aussi fiers d’avoir collaboré avec BLMS pour tenir cette conférence opportune. Sa réussite, notamment les échanges auxquels elle a donné lieu n’auraient pas été possibles sans le leadership, la vision et les compétences de ce groupe. »

Instaurée en 2004, la série de conférences commémoratives Jennifer-Keck rend hommage à la défunte Jennifer Keck, professeure agrégée à l’École de service social de l’Université Laurentienne. Féministe affirmée, militante et pédagogue motivante, Mme Keck, qui avait également de longs antécédents en activisme social, nous a légué un travail d’une portée considérable qui a fait progresser les luttes en faveur de la justice sociale.

En réponse à la résurgence du mouvement BLMS et à l’appel grandissant de réimaginer les systèmes de soins et de responsabilité, un certain nombre de professeurs de l’École de service social ont modifié quelque peu le contenu de leur enseignement. Les changements apportés reflètent un mouvement plus vaste au sein de la profession, l’accent étant mis explicitement sur les pratiques antiracistes, anti-carcérales et décolonisatrices.

« Sous l’impulsion du mouvement Black Lives Matter et d’universitaires militants comme Robyn Maynard, les écoles de service social accordent de plus en plus d’importance à la littérature scientifique croissante sur le travail social anti-carcéral et l’entraide, a indiqué la professeure agrégée à l’École de service social, Mme Elizabeth Carlson-Manathara, Ph.D. À titre de travailleurs sociaux, nous reconnaissons que nos efforts n’ont pas toujours été libératoires et devons en assumer la responsabilité. Nous devons nous demander comment exercer notre profession tout en gardant à l’esprit la justice sociale. Les communautés ont toujours pu prendre soin les unes des autres, et Robyn nous l’a rappelé en termes frappants. »

La conférence de Mme Maynard rappelle avec pertinence le potentiel transformateur de l’enseignement lorsqu’il est axé sur l’expérience vécue, remet en question les préjudices systémiques et amplifie les connaissances que possèdent les communautés elles-mêmes.

Pour les membres du BLMS, cette conférence était à la fois une célébration et un moment de fière réflexion sur l’incidence transformatrice qu’ils ont eue dans le Grand Sudbury depuis sa fondation en 2020. Le travail du groupe a fortement contribué à faire progresser la justice sociale et à amplifier la voix de personnes trop souvent marginalisées ou injustement réduites au silence.

La traduction française simultanée et l’interprétation en ASL de la conférence étaient assurées.

 

Détails biographiques supplémentaires sur Robyn Maynard

Mme Robyn Maynard est professeure adjointe au Département d’études historiques et culturelles de l’Université de Toronto-Scarborough, où elle est spécialiste des féminismes noirs au Canada. Elle bénéficie également d’une nomination auprès du programme des cycles supérieurs du Women and Gender Studies Institute (campus St. George).

Les écrits de Robyn Maynard sur les frontières, le maintien de l’ordre, l’abolition et le féminisme noir sont largement enseignés dans les universités du Canada, des États-Unis et de l’Europe. Mme Maynard est l’auteure de deux livres, chacun publié en français et en anglais. Policing Black Lives: State Violence in Canada from Slavery to the Present (Fernwood, 2017) est un succès de librairie national, désigné comme l’un des « 100 meilleurs livres de 2017 » par le Hill Times, figurant parmi les « meilleurs livres de 2018 » de The Walrus, finaliste pour un Atlantic Book Award, le Concordia University First Book Prize et le Mavis Gallant Prize for Non-fiction, et lauréat du Errol Sharpe Book Prize 2017. En 2018, le livre a été publié en français chez Mémoire d’encrier sous le titre NoirEs sous surveillance. Esclavage, répression et violence d’État au Canada, et a remporté le Prix des libraires 2019 dans la catégorie « essais ».

Rehearsals for Living (Knopt/Haymarket, 2022), corédigé avec Leanne Betasamosake Simpson, est un succès de librairie national reconnu par le Toronto Star, le Globe and Mail et la CBC et finaliste pour le Prix du Gouverneur général dans la catégorie d’essais littéraires. Fruit d’une collaboration inédite entre deux penseuses et défenseuses influentes, ce livre a été traduit en français en 2024 sous le titre Chorégraphies pour le vivant. Il s’appuie sur des lettres écrites entre les deux auteures pendant le confinement lié à la COVID-19 et articule les perspectives noires et autochtones sur l’esclavage, la colonisation, la co-résistance et une nouvelle voie à suivre. Mme Maynard a également reçu le prix d’Auteure de l’année 2018 lors du Mois de l’histoire des Noirs de Montréal et le Writers’ Trust Dayne Ogilvie Prize pour les écrivains émergents de la communauté LGBTQO.

Pleins feux sur les diplômés de cycles supérieurs : Des pistes de ski aux percées scientifiques, l’étudiant au doctorat Mitchell Slobodian trouve sa voie à la Laurentienne.

Pleins feux sur les diplômés de cycles supérieurs : Des pistes de ski aux percées scientifiques, l’étudiant au doctorat Mitchell Slobodian trouve sa voie à la Laurentienne.

(11 juin 2025) - En 2016, lorsque Mitchell Slobodian a quitté Ottawa, sa ville natale, il avait à cœur quelque chose de « différent », un milieu où il pourrait donner libre cours à sa passion pour les sciences et continuer à participer à des compétitions en ski de fond de haut niveau. Ce milieu, il l’a trouvé à l’Université Laurentienne, attiré par son solide programme de biochimie et son campus niché à côté d’une vaste zone de protection de l’environnement, un duo rare. « Je voulais tenter quelque chose de nouveau, fréquenter un établissement de taille restreinte où je pourrais faire de nouvelles connaissances, bénéficier d’un excellent enseignement et skier tous les jours, dit-il, et la Laurentienne était le choix idéal. »

En 2020, il a entrepris des études dans le cadre du baccalauréat ès sciences, mais cela s’est vite mué en quelque chose de plus ambitieux. Dès les premiers jours sur le campus, un milieu universitaire très soudé, caractérisé par des classes à effectifs restreints, il s’est épanoui en tissant des relations fructueuses avec ses professeurs, ses pairs et le personnel de laboratoire, lesquelles l’ont vu mettre à son avantage une expérience pratique qu’il qualifie d’« incroyable ». « Dès la deuxième année, je faisais un travail vraiment passionnant, mes professeurs connaissaient mon nom, et c’est là un aspect que j’ai toujours valorisé. »

Mitchell Slobodian a fait des travaux de laboratoire importants au début de ses études de premier cycle et en a tiré une expérience déterminante dans sa recherche d’un emploi. En effet, dès sa deuxième année, il a été embauché à titre d’auxiliaire en enseignement dans le laboratoire où il a prêté main-forte tout au long de ses études de premier cycle à d’autres étudiants en laboratoire de chimie de la Laurentienne. Entre sa deuxième et sa troisième année d’études, il a décroché un poste de chercheur à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, lequel l’a vu collaborer à des publications et perfectionner ses compétences. L’été suivant, alors microbiologiste analyste au Centre environnemental Robert-O.-Pickard, il a su affiner les compétences techniques qui conditionneraient plus tard ses études supérieures. Ces rôles ont servi de tremplin à sa passion pour la recherche et l’ont préparé à relever d’autres défis universitaires de grande envergure.

Ces défis ont vu le jour en 2020 lorsque la pandémie battait son plein et qu’il entamait une maîtrise en sciences chimiques sous la direction de Thomas Merritt (Ph.D.) professeur titulaire à l’École des sciences naturelles. « Le Pr Merritt est un chercheur et communicateur scientifique phénoménal. Il m’a appris à réfléchir et à communiquer, en abordant des idées complexes avec clarté et en mettant l’accent sur ce qui est vraiment important lorsqu’on explique ses travaux de recherche. C’est à coup sûr l’une des choses les plus importantes que j’ai apprises. »

Pour ses travaux de thèse, il s’est intéressé à la question de savoir comment le sexe et le bagage génétique influent sur la réaction des mouches des fruits à des métaux toxiques comme le cuivre et le nickel. « Le nickel est très peu étudié comparé à d’autres métaux toxiques comme le cadmium, le plomb et le mercure. Mais les deux présentent un intérêt pour notre collectivité, étant donné le niveau de toxicité de ces éléments dans certains lacs et bassins de décantation de la région de Sudbury. » Fait notable, comme le souligne le chercheur, il est très peu probable que les membres de la population soient exposés à ces éléments dans leur vie quotidienne, mais cette recherche est importante et nous aide à mieux comprendre les incidences pour les personnes qui y sont aujourd’hui exposées dans le monde entier, ainsi que pour la faune et la flore des environnements contaminés.

En dehors du laboratoire, Mitchell Slobodian était aussi un athlète dévoué et un compétiteur au sein de l’équipe de ski nordique interuniversitaire de la Laurentienne et se rappelle les six années de son parcours au premier cycle et à la maîtrise. « Je vivais dans la Résidence Thorneloe et pouvais littéralement dévaler les pistes de ski en sortant de chez moi. C’était vraiment merveilleux.  Un tel accès au plein air est l’un des meilleurs atouts du campus de la Laurentienne. Je le dis toujours aux nouveaux étudiants : profitez-en. Aucune autre université de la province n’offre une telle possibilité. »

Au sortir de sa maîtrise, il a pris une pause de deux ans de ses études, sans pour autant abandonner le laboratoire. Il s’est joint au Département de chimie de la Laurentienne, en tant que technologue de laboratoire à plein temps, rôle qui l’a vu superviser les laboratoires d’enseignement et collaborer à l’apprentissage des étudiants de premier cycle. « Comme j’ai été auxiliaire à l’enseignement dès ma deuxième année, devenir technologue m’a semblé être une progression naturelle. J’adore enseigner. Et pour être franc, les laboratoires de chimie de l’UL sont parmi les meilleurs de la province. C’est grâce à l’expérience acquise dans ces laboratoires que j’ai pu décrocher des emplois, bénéficier de subventions et continuer à progresser. »

Cette expérience pratique lui a ouvert une nouvelle porte : BioMine Ltd., une jeune entreprise locale de biotechnologie, cofondée par Vasu Appanna (Ph.D.), professeur titulaire à l’École des sciences naturelles et ex-doyen de la Faculté des sciences et de génie. Sujeenthar Tharmalingam (Ph.D., Université de l’EMNO) est également collaborateur chez BioMine Ltd., dans le cadre de nombreux projets de technologies durables et vertes; son champ d’expertise comprend la biologie moléculaire, la microbiologie et l’édition de gènes. Cela n’a pas pris de temps pour que Mitchell Slobodian soit invité à préparer un doctorat sous leur supervision conjointe, une invitation à laquelle il n’a pas pu résister. 

Aujourd’hui, le doctorant en sciences biomoléculaires se concentre sur la remédiation plastique par bactéries, une initiative ambitieuse et innovatrice visant à lutter contre la pollution plastique mondiale. S’appuyant sur un consortium de bactéries dévoreuses de plastiques, ses travaux tentent de décomposer les plastiques, comme le polyéthylène téréphtalate (PET), en sous-unités, de les faire métaboliser et, dans la foulée, de générer des sous-produits nobles pouvant être réutilisés dans diverses industries.  « Nos systèmes de recyclage actuels ne sont pas à la hauteur, dit-il. L’idée maîtresse de mes travaux est de se servir de bactéries pour les dégrader et en tirer profit. La solution envisagée n’est donc pas seulement durable sur le plan environnemental, elle est aussi viable sur le plan économique. »

L’un des principaux microbes expérimentés est une bactérie terricole connue pour ses propriétés bioremédiatrices naturelles. « Il est non toxique, se trouve sur les racines des plantes, et peut, comme nous l’avons démontré, métaboliser les composants du PET. Lorsque nous le nourrissons d’une bonne variété de sous-unités de plastiques, sa croissance s’en trouve améliorée. Fait intéressant, certains de ses sous-produits peuvent entrer dans la composition de produits pharmaceutiques, de photographies et même de nouvelles matières plastiques. »

Travaillant dans deux laboratoires, l’un à l’Université Laurentienne, l’autre à l’Université de l’EMNO, Mitchell Slobodian poursuit la mise en pratique de la formation scientifique et des compétences en communication acquises au cours des dix dernières années sur le campus. Il se prépare actuellement à présenter ses travaux lors de la 20e conférence annuelle sur la recherche en santé dans le Nord (en anglais), les 16 et 17 juin 2025, qui est organisée par l’Université de l’EMNO. Il a par ailleurs entrepris de publier les résultats de sa recherche de maîtrise menée en collaboration avec le professeur Merritt.

Avec du recul, son parcours à la Laurentienne atteste de ce qui se produit lorsque la curiosité et la possibilité font bon ménage, lorsqu’un étudiant trouve non seulement un programme, mais aussi un milieu où il peut s’épanouir. Des laboratoires de premier cycle à la recherche doctorale pionnière, des pistes de ski à l’enseignement, Mitchell Slobodian a su se forger un chemin caractérisé par la persévérance, l’ambition et un attachement profond à la communauté qui l’a aidé à se former

Ted Nolan prendra la parole lors de la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones

Ted Nolan prendra la parole lors de la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones

Une journée de cérémonie, de communauté et d’engagement envers la vérité et la réconciliation

(9 juin 2025) – La Journée nationale des peuples autochtones (JNPA) reconnaît et célèbre les cultures et les contributions des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada. Cette journée, soulignée tous les ans le 21 juin (ou aux alentours de cette date en raison de l’importance du solstice d’été et du jour le plus long de l’année), offre des occasions d’apprentissage pour apprécier la richesse et la diversité des peuples autochtones du Canada.

Cette année, la communauté Laurentienne est fière de célébrer la JNPA le vendredi 20 juin 2025 dans le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA). La journée débutera par un Feu Sacré, tradition lourde de sens transmise de génération en génération. Il s’agit d’un espace de guérison, de réflexion et de communauté, non seulement entre les gens, mais aussi avec les ancêtres, le monde spirituel et le Créateur.

En plus des propos d’ouverture et de clôture des membres de l’équipe de direction de la Laurentienne et d’un exposé perspicace du Groupe de travail sur la vérité et la réconciliation, on propose cette année un discours liminaire prononcé par Ted Nolan (Ojibwé, Première Nation de Garden River), ex-joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH), entraîneur de l’année de la LNH, et entraîneur et auteur sur la scène mondiale. M. Nolan discutera du pouvoir de la persévérance et de la façon de surmonter les obstacles en tenant bon. Son message de résilience s’inscrit dans la vision commune de l’Université : valoriser les voix autochtones, favoriser la guérison et avancer ensemble avec ténacité, intention et espoir.

Les participants écouteront également les chants avec tambour de bienvenue et de clôture dirigés par Paskwa Lightning, coordonnateur de la mobilisation culturelle des étudiants autochtones et de la communauté.

« Le chant de bienvenue vise à rassembler les gens de manière positive et saine, explique la gestionnaire des relations stratégiques avec la communauté autochtone, Natalie Lacasse. Il tient compte de tous les participants et fait partie du protocole d’ouverture pour de nombreux peuples autochtones de l’île de la Tortue, ou “Shkagamik-Kwe”. En langue anishnaabe, ce mot veut dire “Terre Mère”, tandis que les mots du chant signifient “Nous sommes réunis ici, c’est un bon rassemblement”. »

« La Journée nationale des peuples autochtones est l’occasion de reconnaître et d’honorer les remarquables professeurs, employés et étudiants des Premières Nations, inuits et métis de notre communauté universitaire, souligne la directrice du Centre autochtone de partage et d’apprentissage, Mary Laur. Leurs connaissances, leur leadership et leurs contributions sont essentiels au dynamisme de notre vie universitaire et culturelle. Cette journée nous invite aussi à célébrer la diversité des cultures, des histoires et des traditions des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Leurs récits et perspectives approfondissent notre compréhension collective et enrichissent nos expériences communes. »

L’Université Laurentienne est un chef de file en matière de programmes et d’études autochtones et affirme fièrement son engagement suivi envers les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation. Dans le cadre d’initiatives universitaires, de mobilisation communautaire et de célébrations culturelles, l’Université continue de favoriser la réconciliation, l’unité et un esprit commun de respect et d’inclusion.

Candace Brunette-Debassige (Ph.D.) est lauréate d’un prix prestigieux du Canada.

Candace Brunette-Debassige (Ph.D.) est lauréate d’un prix prestigieux du Canada.

Une professeure de la Laurentienne amplifie dans son premier livre la voix des femmes autochtones leaders au sein de l’enseignement postsecondaire.

(3 juin 2025) - L’Université Laurentienne célèbre un moment de fierté depuis que Candace Brunette-Debassige, professeure adjointe à l’École des relations autochtones, et primo-auteure, a vu son ouvrage salué à l’échelle nationale.

Cet honneur fait à Mme Brunette-Debassige, une Crie Mushkego-Ininew, d’ascendance crie et de colon français, née et élevée à Cochrane (ON), n’est rien de moins que l’un des Prix du Canada 2025, décernés par la Fédération des sciences humaines (FSH). Son livre, qui s’intitule Tricky Grounds: Indigenous Women's Experiences in Canadian University Administration, a été élu meilleur livre d’érudition de l’année pour une nouvelle auteure, une distinction qui la classe parmi les cinq auteurs canadiens primés cette année.

Le prix a été remis le 3 juin 2025 lors de la 94e édition du Congrès, le plus grand rassemblement d’universitaires au Canada, qui se tient du 30 mai au 6 juin au Collège George-Brown, à Toronto. Cet événement, le tout premier Congrès à se tenir dans un collège, marque une étape historique, incitant les participants à explorer de nouvelles voies d’apprentissage interdisciplinaire et à jeter les ponts entre les collèges et les universités afin de favoriser un dialogue et une collaboration des plus fructueux. Le congrès de cette année réunit un public de plus de 7 000 personnes, constitué d’universitaires, d’étudiants, de décideurs politiques et de membres de collectivité au Canada.

Dans son livre pionnier et résolument personnel, Mme Brunette-Debassige ausculte le vécu souvent méconnu des femmes autochtones qui ont occupé des postes de direction dans le cadre des efforts engagés par les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens dans une logique de réconciliation et d’autochtonie. S’appuyant sur ses recherches doctorales et antécédents professionnels en tant que cadre supérieur dans l’enseignement supérieur, elle rend compte des défis et du travail émotionnel profonds que représente la conduite d’un changement systémique au sein d’institutions coloniales, eurocentriques et à dominante masculine.

« Ce prix est une validation difficile à exprimer avec des mots, a indiqué Mme Brunette-Debassige. Quand on est autochtone, on se fait souvent dire, implicitement ou directement, que son expérience et sa réalité n’ont pas d’importance. La reconnaissance de cet ouvrage est donc très édifiante. Cela signifie que ces récits importent et, pour moi, c’est gratifiant, non seulement pour moi, mais aussi pour les femmes qui ont collaboré aux travaux de recherche. »

Tricky Grounds est né du cheminement professionnel de l’auteure et des témoignages de onze femmes autochtones cadres universitaires de haut niveau dans tout le pays. Au moyen d’une narration féministe décoloniale autochtone, le livre met à nu les réalités complexes auxquelles ces femmes se heurtent alors qu’elles s’efforcent de mettre en œuvre, au sein de structures peu préparées au changement, les engagements de politiques institutionnelles. Il met également en lumière comment ces dirigeantes ont su préserver leur pouvoir de décision et résister, souvent en travaillant dans l’isolement et sous l’immense pression qu’est le fait d’être « la première » ou « la seule » à occuper leur poste.

Dans le même ordre d’idées, Mme Brunette-Debassige évoque le rapport de 2015 de la Commission de vérité et réconciliation et précise en quoi celui-ci a marqué un tournant dans l’enseignement supérieur canadien. De nombreuses universités, désireuses d’y donner suite, ont en effet créé de nouveaux postes de direction à vocation autochtone, postes qui ont souvent été pourvus par des femmes autochtones, parfois sans soutien institutionnel adéquat et souvent sans le travail décolonisateur préparatoire nécessaire. Son livre, qu’elle qualifie de « conversationnel », rend hommage au courage et à la perspicacité des femmes qui lui ont fait partager leur témoignage. « Faire ce travail a été thérapeutique, a déclaré l’auteure. Beaucoup d’entre nous, femmes [autochtones] cadres de direction, ont eu à nous battre dans l’isolement, et le fait de se réunir pour parler ouvertement de nos réalités nous a fait grandir. J’ai reçu des lecteurs des réactions très positives et, même si je ne résous pas les problèmes évoqués, je pense qu’il [mon livre] apporte des éclairages sur les défis actuels qui peuvent se multiplier lorsque les universités ne prennent pas au sérieux les voix des peuples et des communautés autochtones. » 

Mme Brunette-Debassige, qui s’est jointe à la Laurentienne plus tôt cette année, est membre du corps professoral des programmes de maîtrise en relations autochtones et de baccalauréat en travail social autochtone. Son expérience universitaire et administrative, dont des postes de direction à l’Université Western, notamment celui de directrice de l’éducation autochtone et de vice-rectrice intérimaire aux études, chargée des initiatives autochtones, compte près de vingt ans. Chercheuse, elle s’intéresse surtout aux approches autochtones et décolonisatrices de l’enseignement, son ambition profonde étant de faire progresser la théorisation comme les méthodologies autochtones de la recherche et les approches pédagogiques autochtones de l’enseignement et de l’apprentissage. Sa passion l’a vue également mettre en avant les approches du leadership autochtone en enseignement et les théories et pratiques de politique qui contribuent à transformer, dans une logique décolonisatrice, divers contextes éducatifs, en particulier ceux de l’enseignement supérieur.

Les Prix du Canada, que décerne chaque année la FSH, grâce au soutien résolu du Conseil de recherches en sciences humaines, consacrent des ouvrages canadiens d’érudition inspirants et féconds dans le domaine des sciences humaines et sociales. Les prix remis cette année mettent en évidence les œuvres qui enrichissent notre compréhension de ce que sont la communauté, la narration et la résistance, en mettant en lumière les luttes quotidiennes pour la justice, la reconnaissance et l’appartenance.

« L’ouvrage de Mme Brunette-Debassige est une grande contribution à la recherche universitaire et au travail de réconciliation en cours dans le monde de l’enseignement supérieur, a déclaré la vice-rectrice à la recherche de l’Université Laurentienne, Mme Tammy Eger, Ph.D. En tant que lauréate d’un prix du Canada, elle incarne un moment de fierté non seulement au sein de la Laurentienne, mais aussi au sein de tous les établissements qui s’efforcent de mieux refléter les voix, le leadership et le savoir autochtones. Nous sommes honorés qu’elle fasse partie de notre corps professoral, et son engagement au nom d’un changement transformateur nous motive profondément. »

À l’heure où la Laurentienne est engagée sur la voie de l’excellence autochtone dans la recherche et l’enseignement sous le signe de la réconciliation, la consécration de Mme Brunette-Debassige en dit long sur la force et l’importance des perspectives autochtones dans le modelage du tissu universitaire et social du Canada

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