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Des recherches menées à Sudbury mettent en évidence le lien entre la forêt et le stock de poissons

Des recherches menées à Sudbury mettent en évidence le lien entre la forêt et le stock de poissons

Publication dans Nature Communications des résultats d’une étude menée au Centre pour la vitalité des lacs Vale

7 juillet 2014 – Les recherches environnementales menées au Centre pour la vitalité des lacs Vale de l’Université Laurentienne sont le sujet d’un article publié dans le numéro de juin de la revue scientifique internationale Nature Communications. L’auteur principal, M. Andrew Tanentzap, Ph.D., de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), a étudié les chaînes alimentaires aquatiques dans le lac Daisy, à Sudbury (Ontario). Les résultats de l’étude montrent des liens importants entre les forêts saines des écosystèmes boréaux et la viabilité des stocks de poissons dans les lacs d’eau douce.

 

L’étude révèle que les jeunes perchaudes du lac Daisy sont mieux nourries dans les régions où l’eau reçoit des débris forestiers qui apportent ainsi un complément à la chaîne alimentaire aquatique. Dans des parties du lac moins bordées de végétation, les poissons ont moins de zooplancton microscopique pour se nourrir et sont plus petits.

 

« Nous avons trouvé des poissons dont presque 70 % de la biomasse était constituée de carbone provenant des arbres et des feuilles plutôt que de sources de la chaîne alimentaire aquatique, explique M. Tanentzap. Essentiellement, les jeunes poissons des lacs de régions peu boisées sont plus petits et par conséquent moins susceptibles de se reproduire et de survivre. Dans les régions abondamment boisées, les populations de poissons sont certainement plus robustes. »

 

M. Tanentzap, chercheur-boursier Banting au Centre pour la vitalité des lacs Vale pendant la majeure partie de son étude, et ses collègues de l’Université de Cambridge reviendront à Sudbury cet automne pour continuer leur étude qui s’échelonnera sur trois ans.

 

« Nous sommes ravis de voir le travail d’Andrew publié dans Nature Communications, a indiqué le directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada sur les systèmes aquatiques stressés, M. John Gunn. Le paysage unique de Sudbury est un laboratoire de recherche important sur la scène internationale, et l’étude de Cambridge montre que la restauration de nos cours d’eau est réellement profitable dans les eaux en aval. »

 

Le Centre pour la vitalité des lacs est un centre d’excellence pour l’étude des écosystèmes d’eau douce stressés et en restauration, et le siège de nombreuses études environnementales et sur la gestion des ressources naturelles.

 

« Même si l’étude de l’équipe se concentre sur les régions boréales, indique M. Tanentzap, les résultats s’appliqueront probablement à l’échelle mondiale, dans toutes les régions déboisées. La dégradation et la destruction des terrains boisés ont des incidences directes sur les chaînes alimentaires aquatiques. C’est important parce que les poissons d’eau douce apportent plus de 6 % des protéines aux humains et sont la principale source d’acides gras oméga‑3 ».

L'Université Laurentienne inaugure une nouvelle École de l'environnement

L'Université Laurentienne inaugure une nouvelle École de l'environnement

L’École regroupe cinq programmes existants : Environmental Studies, Environmental Science, Études de l’environnement, Science Communication et Archaeology.


3 juillet 2014 – La nouvelle École de l’environnement, que le Sénat de l’Université Laurentienne a approuvée plus tôt cette année, a ouvert ses portes avec pour noyau un corps enseignant de treize professeurs auquel s’ajouteront bientôt, par voie de nomination conjointe, treize autres issus d’autres unités. L’École regroupe cinq programmes existants : Environmental Studies, Environmental Science, Études de l’environnement, Science Communication et Archaeology. Forte de son cursus, l’École contribuera aux programmes d’études offerts par d’autres unités et collaborera avec le Centre pour la vitalité des lacs Vale et d’autres centres de recherche, notamment le Centre d’écologie évolutionniste et de conservation éthique (CEECE).

 

D’autre part, l’École aidera à consolider et à renforcer l’expertise et la réputation de l’Université dans tous les domaines liés à l’environnement comme le souligne son premier directeur, M. Brett Buchanan (Ph.D).

 

« L’École marque vraiment une étape importante et une progression naturelle pour l’Université Laurentienne et le Grand Sudbury, a dit M. Buchanan. Notre expertise environnementale, assisse dans cette collectivité, est reconnue dans le monde entier, et la Laurentienne possède un groupe de professeurs et de chercheurs qui sont des chefs de file dans les études et les sciences de l’environnement. L’École permettra de mettre en valeur nos atouts uniques dans ce domaine et d’offrir à nos étudiants à Sudbury et à Barrie de meilleures possibilités d’apprentissage. »

 

« L’École offre des possibilités de synergie et de collaboration qui nous propulseront vers l’avant en tant que centre d’innovation aussi bien dans l’enseignement que dans la recherche, a indiqué le doyen de la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, M. Osman Abou-Rabia. Elle nous avance aussi vers notre objectif inscrit au Plan stratégique, à savoir la reconnaissance nationale accrue de nos forces distinctives. »

 

« Notre société doit s’attaquer à des questions environnementales capitales et d’envergure, a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Il est donc logique que la Laurentienne se dote d’une École à la hauteur des enjeux et capable d’animer les efforts essentiels dans la recherche et l’action environnementale. »

 

Le lancement officiel de l’École de l’environnement se tiendra le 17 septembre 2014.

Allocation de 39 000 000 $ au campus de l’Université Laurentienne à Barrie

Allocation de 39 000 000 $ au campus de l’Université Laurentienne à Barrie

Un nouveau site Web présente le projet de la Laurentienne de servir 3 100 étudiants à plein temps

23 juin 2014 – Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé un engagement de 25 000 000 $ pour le projet de campus indépendant dans la Ville de Barrie. Cet engagement augmente substantiellement celui pris en 2011 par la Laurentienne pour ce campus. À cette somme devaient s’ajouter les 14 000 000 $ déjà promis par la Ville.

 

Les conseillers municipaux de Barrie ont réaffirmé à l’unanimité leur solide appui au campus de la Laurentienne à Barrie, un établissement de 225 000 pieds carrés qui servira 3 100 étudiants équivalent temps plein.

 

« Nous sommes heureux que le conseil municipal de Barrie réitère son soutien au campus de la Laurentienne à Barrie, a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Nous travaillons assidument avec la Ville depuis 2010 pour concrétiser la vision communautaire d’un campus universitaire indépendant. Nous trouvons cette vision passionnante et nous sommes déterminés à la mener à bien. »

 

La Laurentienne présentera sa proposition officielle pour le campus de Barrie en réponse à l’appel d’offres du gouvernement concernant l’accroissement majeur de la capacité. La Province compte rendre ses décisions en 2015.

 

En attendant, la Laurentienne continue ses démarches pour aménager conjointement 64 acres vacants sur le chemin Essa, car ce terrain répondrait aux besoins d’une population étudiante dans un environnement urbain. Le campus de la Laurentienne à Barrie inclurait des installations sportives et de loisirs, un complexe résidentiel de 500 à 750 étudiants, et un centre étudiant financé par les frais auxiliaires.

 

« Nous estimons que cet endroit est idéal en raison de sa proximité du centre-ville et des principaux réseaux de transport, et parce qu’il pourrait être un noyau du développement futur de Barrie, a déclaré le vice-recteur associé à l’administration et aux relations extérieures à Barrie, M. Craig Fowler. Il est assez vaste pour permettre une expansion par la suite, et le campus créera un nouveau portail dynamique pour la ville. »

 

Les programmes envisagés pour le campus de Barrie relèveraient de cinq facultés de la Laurentienne : Arts, Santé, Études supérieures, Gestion, et Sciences, Génie et Architecture. Ils sont conçus spécialement pour cette communauté en tenant compte de la croissance actuelle et future de Barrie.

 

L’Université Laurentienne offre des programmes à Barrie depuis 2001 en partenariat avec le Collège Georgian. Elle compte maintenant près de 3 000 anciens dans la région et emploie quelque 70 membres du corps professoral et du personnel. La Laurentienne est également déterminée à conserver des relations positives avec le Collège Georgian pour planifier l’expansion des études postsecondaires à Barrie.

 

« Nous avons depuis longtemps une collaboration fructueuse avec le Collège Georgian et cinq autres collèges ontariens, a dit le recteur Giroux, et partageons un engagement ferme envers l’accessibilité et la mobilité des étudiants du postsecondaire qui bénéficieront d’études de niveau universitaire. »

 

« Je pense que Barrie mérite un campus universitaire hors pair qui offre en ville des programmes de grades de quatre ans et d’études supérieures, a affirmé la propriétaire de Pratt Holmes et membre du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, Mme Karen Hansen. Barrie est fière de ses transformations majeures, y compris l’expansion du Centre régional de santé Royal Victoria, du Centre régional de cancérologie de Simcoe-Muskoka et du Collège Georgian, qui ont des incidences à long terme très positives. Un campus universitaire indépendant est la prochaine étape logique. »

 

« Une ville de la taille et au potentiel de Barrie a réellement besoin d’un campus universitaire indépendant afin de répondre aux aspirations de ses étudiants, a dit la membre du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne et avocate au cabinet Adams Law de Barrie, Mme Rose Adams. Nous sommes la plus grande région métropolitaine au Canada qui n’a pas de campus universitaire. Par conséquent, le campus de la Laurentienne à Barrie arrive à point nommé. »

 

« Le campus universitaire indépendant de l’Université Laurentienne sera le siège de la créativité et de l’innovation dont Barrie a besoin pour stimuler sa prospérité à long terme, a expliqué M. Jon Babulic, membre sortant du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, ex-directeur municipal de la Ville de Barrie et ex-président du conseil du Centre régional de santé Royal Victoria. La recherche et la commercialisation des découvertes dans nos domaines forts aideront à diversifier l’économie locale et à construire notre avenir. »

 

Dans le comté de Simcoe-Muskoka, 88 % des candidats à la première année universitaire quittent la région pour effectuer leurs études. Et cette proportion augmente. Chaque année, seulement 100 des 45 000 candidats à la première année universitaire de la région du Grand Toronto (RGT) choisissent un programme universitaire offert dans le comté de Simcoe.

 

« Ces tendances montrent que les étudiants de Barrie, du reste du comté de Simcoe et de la RGT veulent étudier sur un campus universitaire indépendant, a indiqué Mme Claudette Paquin, membre du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne et ex-vice-présidente de Cogeco Cable Canada. Ils ont besoin d’un éventail complet de programmes universitaires de quatre ans, et de la possibilité de développer un solide sentiment d’appartenance à leur université. »

 

L’Université a lancé un nouveau site Web afin de fournir à la population de Barrie des renseignements sur le campus proposé : www.itstimebarrie.ca.

 

 

DOCUMENT D’INFORMATION

PROJET DE CAMPUS DE LA LAURENTIENNE À BARRIE

 

  • Il y a 97 universités au Canada. Barrie est la 34e municipalité en importance au pays en termes de population, mais ne possède pas son propre campus universitaire indépendant. C’est également la 21e région métropolitaine de recensement au Canada et la plus grande sans campus universitaire.

 

  • La Province de l’Ontario a désigné Barrie comme un centre de croissance urbaine, le seul dans le comté de Simcoe.

 

  • Les municipalités canadiennes de petite et moyenne taille dotée d’un campus universitaire indépendant incluent Regina, Sherbrooke, Kelowna, Abbotsford-Mission, Oshawa, Kingston, St. Catharines, Trois-Rivières, Moncton, Guelph, Brantford, Saint John, Peterborough, Lethbridge, Cape Breton, Kamloops, Nanaimo, Fredericton, Prince George, Sault Ste. Marie, Charlottetown et Rimouski.

 

  • Une étude sur les retombées économiques, menée par KPMG en avril 2014 à la demande de l’Université Laurentienne, indique que l’activité économique totale liée à la phase initiale de construction du campus de la Laurentienne représentera 182 000 000 $.

 

  • L’étude de KPMG estime également que le fonctionnement courant du campus générera 70 000 000 $ en activités économiques totales et appuiera quelque 425 emplois par an, ce qui augmentera aussi les revenus directs de la Ville de Barrie ainsi que les revenus indirects provenant des taxes municipales sur l’hébergement étudiant qui pourraient se chiffrer à quelque 2 900 000 $ par an.

 

  • En mai 2010, Jeff Lehman, alors conseiller municipal, a invité la Laurentienne à présenter au conseil une vision d’un campus satellite au centre-ville de Barrie, avec l’appui du Collège Georgian pour déplacer les programmes de l’Université au centre-ville. Le conseil a appuyé cette vision, ce qui a amené la Laurentienne à l’inscrire en tête de ses priorités dans son plan décennal d’immobilisations présenté à la Province en juin 2010.

 

  • En 2011, les consultations sur la planification stratégique de la Laurentienne, qui ont mis à contribution de nombreux organismes communautaires, ont confirmé le solide appui à Barrie pour un campus universitaire indépendant.

 

  • Au milieu de 2011, la Laurentienne a promis 14 000 000 $ pour le projet. Puis en novembre, le conseil municipal a accepté d’allouer à partir de ses propres sources la contrepartie de cette somme à une université sélectionnée à la suite d’un appel d’offres du gouvernement provincial. Peu après, le Collège Georgian a réaffirmé son appui à la vision du maire Lehman et à la vision du conseil concernant un campus universitaire à Barrie.

 

  • Le 20 juin 2014, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a voté pour augmenter l’engagement de la Laurentienne pour le campus de Barrie à 25 000 000 $.

 

  • L’Université Laurentienne a déjà investi plusieurs millions de dollars dans le projet d’immobilisations, notamment dans les consultations communautaires et le choix du site, ainsi que dans des évaluations du marché, environnementales et géotechniques de nombreux sites potentiels.

 

  • L’Université Laurentienne offre des programmes en partenariat avec six collèges ontariens, et, grâce à ses politiques sur les acquis axées sur les étudiants, est un chef de file reconnu dans la facilitation du transfert des étudiants collégiaux vers des programmes de grades universitaires.

 

  • Depuis 2012, le recteur de l’Université Laurentienne copréside le Conseil sur l’articulation et le transfert en Ontario (CATON), un organisme qui regroupe les 44 collèges et universités de l’Ontario et vise à améliorer la mobilité étudiante dans le secteur postsecondaire.

 

  • Au cours d’une visite à Barrie en août 2013, la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne, a fait remarquer qu’un campus universitaire est tout à fait logique à Barrie.

 

  • L’appel d’offres du gouvernement provincial concernant l’accroissement majeur de la capacité invitait les universités de l’Ontario à présenter des propositions pour augmenter la capacité d’études postsecondaires dans la province. Le résultat de ce processus est attendu en 2015.

L'Université Laurentienne devient la première université bilingue reconnue en vertu de la la Loi sur les services en français

L'Université Laurentienne devient la première université bilingue reconnue en vertu de la la Loi sur les services en français

Cette désignation porte sur les services offerts au campus de Sudbury, de même que sur la prestation de programmes entièrement offerts en français

23 juin 2014 – Suite à une modification au règlement de l’Ontario 398/3 approuvée par le gouvernement de l’Ontario, l’Université Laurentienne devient à compter du 1er juillet 2014, la première université bilingue reconnue en vertu de la Loi sur les services en français. Cette désignation porte sur les services offerts au campus de Sudbury, de même que sur la prestation de programmes entièrement offerts en français et menant à treize grades aux niveaux du baccalauréat, de la maîtrise et du doctorat.

 

« Devenant la première université bilingue reconnue en vertu de la Loi sur les services en français, l’Université Laurentienne démontre de façon concrète une volonté affirmée de faire reconnaître les acquis de la communauté franco-ontarienne et d’assumer pleinement son rôle au service de la Francophonie », déclare le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, Dominic Giroux.

 

Pour sa part, le président du Conseil des gouverneurs, Michael Atkins, souligne : « En ce moment historique pour notre établissement, je souhaite remercier le Regroupement des professeures et professeurs francophones de l’Université Laurentienne d’avoir initié cette démarche en décembre 2011, laquelle fut chaudement appuyée par le Sénat et le Conseil des gouverneurs de l’Université, ainsi que par le gouvernement de l’Ontario. »

 

Me Claude Lacroix, président du Comité exécutif de l’Université Laurentienne, précise quant à lui : « Cette reconnaissance du gouvernement de l’Ontario en vertu de la Loi sur les services en français a fait l’objet d’un processus méticuleux permettant de promouvoir le mandat bilingue de notre université, tout en respectant son cadre de gouvernance ainsi que les recommandations de l’Office des affaires francophones. »

 

Claudette Paquin, membre du Comité exécutif de l’Université Laurentienne et présidente du Comité conjoint de bilinguisme du Sénat et du Conseil des gouverneurs de l’Université, ajoute : « Par cette mesure, le gouvernement de l’Ontario reconnaît légalement l’apport de l’Université Laurentienne au patrimoine culturel de la population francophone ainsi que ses efforts en faveur du développement durable de l’Ontario français. »

 

Annoncée en marge des festivités de la St-Jean, cette reconnaissance de l’Université Laurentienne en vertu de la Loi sur les services en français fera l’objet d’une célébration officielle à l’occasion du Jour des Franco-ontariens et des Franco-ontariennes, le 25 septembre prochain.

 

« L’obtention de la désignation partielle de l’Université Laurentienne en vertu de la Loi sur les services en français témoigne qu’il est possible pour un établissement bilingue de marier la liberté académique et la garantie juridique d’offrir activement une éducation universitaire à la communauté franco-ontarienne et à tous les francophiles » déclare le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau.

 

« Vingt-huit ans après l’adoption de la Loi sur les services en français, l’Université Laurentienne est fière d’avoir sollicité et obtenu cette désignation », de conclure Dominic Giroux

L'Université Laurentienne équilibre son budget pour la quatrième année consécutive

L'Université Laurentienne équilibre son budget pour la quatrième année consécutive

Le budget vise le Plan stratégique, l’expansion des études supérieures, la recherche et le campus de Barrie

20 JUIN 2014 – Aujourd’hui, le Conseil des gouverneurs a approuvé à l’unanimité le budget de fonctionnement de 141 200 000 $ pour 2014-2015, marquant ainsi la quatrième année consécutive que l’Université affiche un budget équilibré. L’approbation du Conseil fait suite à une série de seize séances de consultations auprès de plus de 160 personnes de la communauté universitaire de Sudbury et de Barrie. 

« Alors que nous entamons la troisième année de notre plan stratégique, nous continuons d’investir pour façonner l’avenir de l’Université Laurentienne, a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. En dépit des pressions financières grandissantes, la Laurentienne a conservé les investissements dans ses aspirations. Nous remercions toutes les personnes qui ont participé au processus de consultation et nous ont ainsi aidés à atteindre ce but. » 

La nouvelle Faculté des études supérieures fait partie d’un plan ambitieux de mise en oeuvre de l’expansion des études supérieures demandé par le Conseil des gouverneurs pour répondre aux besoins régionaux, qui a presque doublé les inscriptions d’étudiants canadiens entre 2011 et 2018. Cette expansion inclura une augmentation du nombre de postes d’auxiliaires à l’enseignement. Les demandes d’admission aux programmes de maîtrise pour l’automne 2014 ont augmenté de 71 %. 

Les prochaines nominations de professeurs incluront de nouvelles chaires de recherche sur le cancer, la santé et la sécurité au travail, le développement durable du Nord, la gouvernance et les relations autochtones, et l’histoire franco-ontarienne. 
 

 Voici les autres points saillants du budget : 

  • Hausse du budget de 4 300 000 $ ou de 3,1 % par rapport à 2013; 
  • 41 900 000 $ pour appuyer les objectifs du Plan stratégique de 2012 à 2020; 
  • La deuxième phase de l’École d’architecture est sur la bonne voie et respecte le budget; 
  • 44 600 000 $ pour moderniser le campus de Sudbury, y compris la création du Club universitaire, le Centre d’apprentissage des cadres et le Centre autochtone de partage et d’apprentissage (financé en partie par des dons de Glencore et de RBC); 
  • Hausse de 14 à 25 000 000 $ de l’engagement pour ouvrir un nouveau campus satellite à Barrie; 
  • Le Grand Salon sur le campus de Sudbury est en rénovations et rouvrira en septembre 2014 sous l’étiquette de la Fresh Food Company; 
  • Achèvement des rénovations de la Résidence des étudiants célibataires sur le campus de Sudbury; 
  • 3 300 000 $ d’investissements supplémentaires pour appuyer la recherche jusqu’en 2020; 
  • Effectif professoral et du personnel stable; 
  • Nouvelle Faculté des sciences de la santé, nouvelle Faculté des sciences de l’éducation, nouvelle Faculté des études supérieures, nouvelle École des sciences de l’environnement; 
  • Nouveau programme de maîtrise en relations autochtones et en sciences infirmières;
  • Augmentation de 536 000 $ pour appuyer la croissance de l’École primée de génie Bharti. 


« Nous tentons toujours d’offrir une expérience étudiante hors pair, a dit la vice-rectrice à l’administration de l’UL, Mme Carol McAulay. Ce budget renforce cet engagement et nous met sur la bonne voie pour réaliser les 40 résultats énoncés dans notre Plan stratégique. » 


Aperçu des accomplissements en 2014 : 

  • L’École d’architecture a accueilli sa première classe de 68 étudiants en septembre 2013; 
  • Le Centre d’excellence universitaire est bien établi et appuie autant la pédagogie que la réussite scolaire; 
  • Le modèle de guichet unique de services aux étudiants a été conçu et mis en oeuvre. Les locaux centralisés figureront dans le plan d’immobilisations pour la modernisation du campus; 
  • Nouveaux comptoirs de restauration (Bistro Est, Starbucks, Subway); 
  • Rétablissement de l’équipe masculine de hockey universitaire et création de l’équipe féminine; 
  • Nouveau site Web : www.laurentienne.ca
  • La Faculté de gestion est en voie d’obtenir deux agréments internationaux prestigieux; 
  • La moyenne à l’admission a atteint les 81 %; 
  • Le campus de Sudbury est entièrement sans fil; 
  • Le Certificat de bilinguisme est décerné à un nombre grandissant d’étudiants; 
  • Neuf nouveaux membres autochtones du corps professoral; 
  • 1 % de la paie est alloué aux unités pour la formation du personnel. 

Nomination de M. Rui Wang au poste de vice-recteur à la recherche

Nomination de M. Rui Wang au poste de vice-recteur à la recherche

M. Wang aidera à promouvoir et à améliorer l’intensité de la recherche dans les sept facultés de l’Université Laurentienne

20 JUIN 2014 – Votant à l’unanimité, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé aujourd’hui la nomination de M. Rui Wang au poste de vice-recteur à la recherche pour un mandat renouvelable allant du 19 janvier 2015 au 30 juin 2020. 

Dans ses fonctions, M. Wang aidera à promouvoir et à améliorer l’intensité de la recherche dans les sept facultés de l’Université Laurentienne, et à attirer de nouveaux titulaires de chaires de recherche et chercheurs invités dans les domaines forts. 

« M. Wang est un scientifique chevronné de réputation internationale et apporte une vaste expérience en administration universitaire ainsi qu’une connaissance approfondie du nord de l’Ontario et du comté de Simcoe, a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. C’est un ajout extrêmement précieux à l’équipe de direction de la Laurentienne, et nous sommes impressionnés par son énergie et sa vision. » 

Depuis 2004, M. Wang a été vice-recteur à la recherche puis vice-recteur à la recherche, au développement économique et à l’innovation à l’Université Lakehead. Il a auparavant occupé divers postes de recherche et d’enseignement, Université de Montréal et de Saskatchewan. 

M. Wang a fait des études à Shandong et à Xi’an en Chine avant d’obtenir un doctorat en physiologie à l’Université d’Alberta. Il est un chef de file dans l’étude du métabolisme et des fonctions physiologiques d’un groupe de petites molécules gazeuses appelées « transmetteurs gazeux ». Au cours de sa carrière, il a reçu près de 11 000 000 $ de subventions pour ses propres activités de recherche, a formé plus de 45 chercheurs-boursiers postdoctoraux, 20 candidats au doctorat et à la maîtrise ès sciences, ainsi que d’autres chercheurs et stagiaires invités, et a publié plus de 220 articles dans des revues prestigieuses à comité de lecture. Au fil des années, il a accumulé des nominations à titre de professeur associé, invité ou honoraire dans neuf universités de Chine, des États-Unis et du Québec, et a reçu plus de 30 prix professionnels. 

 « L’Université Laurentienne a le vent en poupe et grâce à un leadership dynamique et de nombreux domaines de recherche au potentiel unique, elle est reconnue sur la scène nationale pour son excellence en recherche et innovation, a dit M. Wang. Je me réjouis des possibilités et des défis qui m’attendent et à la perspective de travailler avec la communauté de recherche de la Laurentienne afin de favoriser la mission de recherche et d’innovation et voir se succéder les réussites. » 

M. Wang remplace M. Patrice Sawyer dont le mandat prend fin le 30 juin 2014. La conseillère spéciale auprès du recteur, Mme Anne-Marie Mawhiney, sera la vice-rectrice à la recherche par intérim du 1er juillet 2014 au 16 janvier 2015. 

L’Université Laurentienne tient à souligner la collaboration exceptionnelle qu’elle entretient avec l’Institut de recherche médicale avancée du Canada (AMRIC) situé à Horizon Santé-Nord (HSN), qui offrira une aide précieuse pour apporter le programme de recherche du Dr Wang au Grand Sudbury. 

« Le recrutement du Dr Wang par l’Université Laurentienne et des membres de son équipe de recherche par AMRIC montre clairement, a indiqué le Dr Denis Roy, PDG d’Horizon Santé-Nord, que le Grand Sudbury devient de plus en plus un carrefour pour les recherches médicales. » 

Nomination de M. Denis Hurtubise à titre de vice-recteur associé à l'enseignement et aux affaires francophones

Nomination de M. Denis Hurtubise à titre de vice-recteur associé à l'enseignement et aux affaires francophones

Votant à l’unanimité, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé aujourd’hui la nomination de M. Denis Hurtubise

20 JUIN 2014 – Votant à l’unanimité, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé aujourd’hui la nomination de M. Denis Hurtubise au nouveau poste de vice-recteur associé à l’enseignement et aux affaires francophones pour une période renouvelable de cinq ans avec entrée en fonction le 1er juillet 2014. 

« M. Hurtubise est un chef de file de l’enseignement qui a une vision inspirante de l’éducation universitaire et est fermement déterminé à promouvoir la vitalité de la culture francophone, a dit le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Nous sommes ravis d’avoir trouvé un candidat qui possède l’expérience, les connaissances, l’acuité et la personnalité que nous cherchions pour diriger le très important portefeuille des affaires francophones à la Laurentienne. » 

M. Hurtubise a été professeur agrégé, puis vice-recteur à l’enseignement et à la recherche à l’Université Saint-Paul, à Ottawa, de 2000 à 2007. Responsable, notamment, des services de recherche, de marketing, des affaires internationales et de la bibliothèque, il a dirigé plusieurs plans et stratégies, dont la planification stratégique 2007-2012. À titre de doyen des études à l’Université du Québec en Outaouais de 2007 à la fin de 2011, il a supervisé la conception et l’évaluation de nombreux programmes d’études du premier cycle et des cycles supérieurs. Depuis janvier 2012, il était consultant en enseignement supérieur, par exemple auprès du réseau de l’Université du Québec en ce qui concerne l’accueil et l’intégration des étudiants étrangers au premier cycle dans les universités du Québec. 

M. Hurtubise est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en théologie de l’Université de Montréal et d’un doctorat en théologie de l’Université Saint-Paul/Université d’Ottawa. Il a entrepris sa carrière à titre de professeur adjoint et agrégé à l’Université Saint-Paul et est l’auteur de l’ouvrage « Relire Whitehead. Les concepts de Dieu dans Process and Reality » publié en 2000 aux Presses de l’Université Laval. 

« Je me réjouis à la perspective de me joindre à l’équipe dynamique de l’Université Laurentienne, a déclaré M. Hurtubise, et de travailler avec des collègues et des partenaires communautaires pour continuer à améliorer les programmes et services en français. » 

Un comité composé de treize membres représentant le Conseil des gouverneurs, le corps professoral, la population étudiante et l’administration a recommandé à l’unanimité la nomination de M. Hurtubise après un vaste processus de recrutement à l’échelle nationale, nomination que le Sénat a aussi appuyée à l’unanimité. 

 L’objectif du Plan stratégique 2012-2017, qui est de faire de la Laurentienne une destination de choix pour les étudiants francophones et en immersion de tout le Canada et de pays francophones ciblés, est ambitieux et exige un cadre administratif de l’enseignement totalement engagé. 

« Tout comme le reste de la communauté de la Laurentienne, a déclaré le vice-recteur aux études, M. Robert Kerr, je souhaite la bienvenue à Denis et me réjouis à la perspective de travailler avec lui au cours des prochaines années. » 

Nomination de la nouvelle dirigeante principale de l'Avancement à l'Université Laurentienne

Nomination de la nouvelle dirigeante principale de l'Avancement à l'Université Laurentienne

Mme Tracy MacLeod agira à titre de nouvelle dirigeante principale de l’Avancement. Elle relèvera du recteur et dirigera les relations avec les anciens et le développement.

9 juin 2014 - L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer la nomination de Mme Tracy MacLeod à titre de nouvelle dirigeante principale de l’Avancement. Elle relèvera du recteur et dirigera les relations avec les anciens et le développement. 

Tracy MacLeod

Fière diplômée de l’Université Laurentienne, Mme MacLeod, possède la désignation « Certified Fundraising Executive (CFRE) », est hautement motivée et axée sur les résultats. Elle a accumulé plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’avancement dans le secteur de l’enseignement postsecondaire en travaillant dans trois universités de l’Ontario. 

« Je suis ravi de pouvoir compter sur le leadership exceptionnel de Tracy, a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux, alors que nous continuons d’engager plus efficacement nos anciens et établissons des objectifs de mobilisation de fonds encore plus ambitieux pour les prochaines années afin de donner encore plus d’impulsion à l’Université. » 

Depuis 2004, Mme MacLeod est directrice du Développement et de la Campagne de l’Université Laurentienne où elle a mené avec brio le personnel et les bénévoles pour recueillir plus de 65 000 000 $ au cours d’Objectif 50 : Notre campagne, la plus grande activité de mobilisation de fonds de l’histoire du nord de l’Ontario. Elle était dirigeante principale par intérim de l’Avancement depuis le départ de Tamás (Tom) Zsolnay pour l’Université de Victoria après onze ans de service distingué à la tête de ce bureau. 

« L’Association des anciens de l’Université Laurentienne (AAUL) a eu le plaisir de participer au processus de recrutement de notre nouvelle dirigeante principale de l’Avancement, a indiqué la présidente de l’AAUL, Mme Diane Côté-Mihalek. Nous nous réjouissons qu’une fière diplômée prenne ce portefeuille et travaillerons volontiers avec elle pour continuer à mettre en oeuvre le Plan stratégique 2011-2016 de l’Association. » 

Mme MacLeod a travaillé à l’Avancement de l’Université Laurentienne de 1994 à 1997, à l’Université Queen’s de 1997 à 1998 et à l’Université Nipissing de 1998 à 2004 où elle a atteint le rang de chef des relations des anciens et du développement. Elle a suivi le cours pour cadres administratifs universitaires au Centre for Higher Education Research and Development en 2013. 

 « Nous avons beaucoup de chance d’avoir Tracy pour assumer ce rôle important à la Laurentienne, a affirmé M. Jamie Wallace, président honoraire d’Objectif 50 : Notre campagne, la campagne sans précédent de la Laurentienne. Les activités de mobilisation de fonds transforment l’Université. Grâce au leadership de Tracy, de Dominic et de nombreuses personnes généreuses, nous pourrons continuer sur notre belle lancée. » 

En 2011, Mme MacLeod a fait partie des lauréats des prix Top 40 under 40 de Sudbury. Elle préside actuellement la Northeastern Ontario Fundraising Professionals Association. En 2006, elle a reçu le prix de la bénévole hors pair du Conseil canadien pour l’avancement de l’éducation. Elle a été trésorière et vice-présidente de la section ontarienne de ce conseil, membre du conseil du Centre communautaire de Lavigne Community Centre et membre active du Club Rotary des Sudbury Sunrisers. 

« C’est vraiment un honneur d’être nommée dirigeante principale de l’Avancement, a déclaré Mme MacLeod. Je me réjouis d’avance d’établir de nouvelles relations avec nos anciens et de nouveaux partenaires pour le bien de nos étudiants et des communautés que nous servons. » 

La nomination de Mme MacLeod a été recommandée à l’unanimité après un vaste processus de recrutement mené par un comité de sélection composé de 13 membres comptant d’anciens présidents du Conseil des gouverneurs, des membres du Conseil et de l’Équipe de gestion, des membres du corps professoral et du personnel, des représentants de l’AAUL et des associations étudiantes, et des subordonnés directs au Bureau de l’Avancement. 

L'Université Laurentienne rend hommage à quatre éminents Canadiens en 2014

L'Université Laurentienne rend hommage à quatre éminents Canadiens en 2014

Michaëlle Jean et Bruce Cockburn sont parmi les lauréats de titres honorifiques


2 juin 2014 – La 27e gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, et le chanteur-compositeur et humanitaire de renommée, Bruce Cockburn, figurent cette année parmi les personnes qui recevront un titre honorifique pendant les cérémonies de collation des grades du printemps à l’Université Laurentienne.

Le chancelier de la Laurentienne, M. Steve Paikin, a remis un doctorat honorifique en droit à Mme Jean lors de la Collation des grades qui a eu lieu à Barrie le 28 mai. En s’adressant aux diplômés, Mme Jean a mis l’accent sur la valeur de l’éducation et l’importance des collaborations étroites en tenant compte des cultures, des langues et des différences individuelles.

« Tout au long de sa carrière, la très honorable Michaëlle Jean a été un modèle extraordinaire pour de nombreuses personnes, a dit M. Paikin. Pleine de bienveillance, elle a fait preuve de courage et de dévouement exceptionnels et a toujours su attirer notre respect, tout comme celui de tant d’autres Canadiens et Canadiennes. »

Des titres honorifiques seront conférés aussi aux personnes ci-dessous pendant les cérémonies de collation des grades qui auront lieu sur le campus de la Laurentienne à Sudbury :

5 juin 2014, à 10 h

  • Blaine Nicholls, doctorat en droit : Blaine Nicholls était l’un des premiers promoteurs et un important catalyseur de l’établissement de l’École d’architecture de l’Université Laurentienne. Il a présidé le comité communautaire initial de l’École d’architecture du nord de l’Ontario et a siégé ensuite au comité directeur de l’École d’architecture. Ex-associé principal du cabinet sudburois Nicholls Yallowega Bélanger Architects/Architectes, il a pris sa retraite professionnelle, mais continue de promouvoir activement Architecture Laurentienne. En outre, sa famille a versé un don important pour la création de bourses à l’intention de la population étudiante en architecture.

6 juin 2014, à 10 h

  • Masha Krupp, doctorat ès lettres : Masha Krupp est PDG de The Masha Krupp Translation Group Ltd., à Ottawa, le plus grand et florissant bureau privé de gestion de traduction au Canada. Née à Sudbury et élevée tout près à Markstay, Mme Krupp a préparé un baccalauréat ès arts en français et russe à l’Université Laurentienne pour ensuite fonder une entreprise prospère qui compte actuellement plus d’une centaine d’employés à temps plein et 85 pigistes associés. Championne de la communauté franco-ontarienne, elle est un excellent modèle pour les entrepreneures et partage généreusement son temps et ses connaissances en encadrant la prochaine génération de chefs d’entreprise.

6 juin 2014, à 14 h 30

  • Bruce Cockburn, doctorat ès lettres : Lauréat d’un Prix du gouverneur général pour les arts du spectacle et de treize Prix Juno, Bruce Cockburn a lancé une trentaine d’albums au cours d’une carrière qui compte plus de quatre décennies. À titre de chanteur-compositeur folk rock, il a joué un peu partout dans le monde et continue d’être en tournée à ce jour. De nombreux artistes ont repris ses chansons, y compris Judy Collins, Jimmy Buffet, K.D. Lang, Chet Atkins, Maria Muldaur et Jerry Garcia. Humanitaire et porte-parole reconnu, M. Cockburn a représenté l’organisme d’aide OXFAM au plan international et participe activement à la campagne mondiale pour interdire les mines terrestres, ayant fait du travail de plaidoyer dans des pays comme le Mozambique et le Cambodge. En 2002, pour souligner ses paroles puissantes et sa contribution à la musique canadienne, M. Cockburn a été intronisé au Panthéon de la musique canadienne. Il est aussi membre de l’Ordre du Canada.

« Les personnes qui reçoivent cette année un doctorat honorifique sont des chefs de file exceptionnels comme en fait foi l’immense contribution dans leur sphère d’activité respective, a dit le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux. Nous nous enorgueillissons de les accueillir comme membres de la communauté universitaire de la Laurentienne. »

La Laurentienne rend hommage à l'ex-gouverneure générale Michaëlle Jean

La Laurentienne rend hommage à l'ex-gouverneure générale Michaëlle Jean

Mme Jean reçoit un titre honorifique à la cérémonie de collation des grades à Barrie


28 mai 2014 – La 27e personne nommée au poste de gouverneur général du Canada, la très honorable Michaëlle Jean, a reçu aujourd’hui un doctorat honorifique en droit pendant la cérémonie de collation des grades du printemps de l’Université Laurentienne à l’intention des diplômés à Barrie, Ontario. Le titre honorifique a été conféré par le chancelier de l’Université Laurentienne, M. Steve Paikin.

« Tout au long de sa carrière, la très honorable Michaëlle Jean a été un modèle extraordinaire pour de nombreuses personnes, a dit M. Paikin. Pleine de bienveillance, elle fait preuve de courage et de dévouement exceptionnels et a toujours su attirer notre respect, tout comme celui de tant d’autres Canadiens et Canadiennes. »

Michaelle Jean

Née à Port-au-Prince, Mme Jean et sa famille ont fui Haïti en 1968 pour venir s’établir au Canada, dans la communauté de Thetford Mines, au Québec. Elle a préparé un diplôme en littérature et langues modernes à l’Université de Montréal et a étudié les langues dans des universités italiennes. Elle a collaboré avec des organismes voués à l’immigration et a rendu compte des expériences des immigrantes au Canada. Elle a par la suite entrepris une carrière prospère à Radio-Canada, où elle est devenue l’une des journalistes les plus connues et respectées au pays, chef d’antenne et animatrice d’émissions d’actualité aux réseaux de télévision de langue anglaise et française, et réalisatrice de documentaires.

En 2005, Mme Jean a été nommée gouverneure générale, première Canadienne d’origine caribéenne à exercer ces fonctions. Pendant son mandat, elle a dirigé 40 missions et visites d’état dans divers pays du monde, et a traversé la possibilité de crise constitutionnelle qui s’est traduite en 2008 par la prorogation du Parlement. Peu après avoir exercé ses fonctions viceroyales jusqu’en 2010, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) l’a nommée envoyée spéciale à Haïti. En outre, elle est fondatrice et codirectrice de la Fondation Michaëlle Jean, organisme caritatif favorisant et appuyant les initiatives de la jeunesse qui utilisent les arts « pour transformer la vie des jeunes et revitaliser les communautés défavorisées au Canada ».

Portant le titre de Compagnon de l’Ordre du Canada (C.C.), elle est lauréate de nombreux prix, y compris le Prix Canada du Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM), le Prix Anik du meilleur reportage d’information au Canada, et le premier Prix de journalisme d’Amnistie Internationale – Canada. Elle a également été nommée membre de l’Ordre des Chevaliers de La Pléiade par l’Assemblée internationale des parlementaires de langue française et, a récemment, a reçu la Grande Croix, le plus important honneur décerné par l’Ordre de la Légion d’honneur de la République française. En outre, le réseau international Universities Fighting World Hunger gère le nouveau Prix Michaëlle Jean.

« Grâce à sa vie professionnelle et à son engagement envers le service collectif, a ajouté le recteur et vice-recteur de l’Université Laurentienne, M. Dominic Giroux, Mme Jean a été une véritable source d’inspiration pour tout le Canada et nous avons l’honneur de l’accueillir comme membre de la communauté universitaire de l’Université Laurentienne. »

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