23 SEPTEMBRE 2016 – Les gouvernements fédéral et ontarien investiront, respectivement, 21,1 et 6,3 millions de dollars dans l’infrastructure de recherche et d’innovation à l’Université Laurentienne. Inscrite dans le cadre d’un vaste programme d’immobilisations totalisant 60 700 000 $, lequel devrait s’achever en mars 2018, cette enveloppe de 27 400 000 $ viendra financer la construction immédiate d’un nouvel Édifice de recherche, d’innovation et de génie de 47 000 pieds carrés. L’annonce en a été faite aujourd’hui par les députés Marc Serré et Paul Lefebvre, la vice-première ministre, Deb Matthews, et le ministre de l’Énergie et député provincial de Sudbury, Glenn Thibeault.
« Le soutien substantiel reçu aujourd’hui, soit les 27 400 000 $ annoncés conjointement par les gouvernements fédéral et provincial, le plus grand soutien à l’infrastructure depuis la création de la Laurentienne il y a 56 ans, permet l’expansion de l’espace de recherche et d’innovation tant nécessaire dans notre région, a déclaré la présidente du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, Mme Jennifer Witty. Grâce à cet investissement, nous bâtirons l’infrastructure nécessaire pour appuyer l’enseignement et la recherche, favoriser l’innovation et créer des possibilités pour les étudiants tout en renforçant l’économie. »
L’investissement fédéral se fait par le truchement du Fonds d’investissement stratégique pour les établissements postsecondaires annoncé dans le budget fédéral de 2016. Ce fonds, doté de 2 milliards de dollars, est destiné à stimuler la création d’emplois, à accroître les efforts de recherche et à cultiver l’innovation en améliorant, voire en modernisant, les installations de recherche dans les campus universitaires canadiens, tout en renforçant leur durabilité environnementale.
Le projet de $60,7 $ million créera des emplois et multipliera les activités de recherche! @ULaurentienne #SIF pic.twitter.com/2VDIowEUa2
— Marc Serré (@MarcSerreMP) September 23, 2016
« Les établissements d’enseignement postsecondaire au Canada, affirme le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains, sont des agents de première ligne dans la promotion de la science et de l’excellence en recherche. Ils aident à former la main-d’œuvre de demain et à créer pour le secteur privé et les décideurs les connaissances et les perspectives nécessaires à l’édification d’une économie florissante et verte. L’Université Laurentienne s’est dotée des plans ambitieux, créateurs d’emplois bien rémunérés dans cette collectivité et porteurs de croissance économique pour les années à venir. »
L’investissement provincial comprend un apport de 5 000 000 $ de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario. « Le gouvernement de l’Ontario est fier d’appuyer ce projet d’envergure qui se traduira par de nouvelles installations nécessaires pour préparer les étudiants à une carrière fructueuse dans les domaines du génie et de la recherche, a déclaré la ministre ontarienne de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, l’honorable Deb Matthews. Grâce à ces investissements, les membres de la population étudiante, du corps professoral et du personnel travailleront dans des installations ultramodernes qui feront avancer la recherche de pointe du pays et favoriseront tant l’apprentissage à vie que la formation professionnelle. »
Le nouvel édifice de recherche, d’innovation et de génie sera situé entre les édifices Parker et Fraser du campus de Sudbury et comprendra ce qui suit :
- Espace coopératif de recherche et développement, permettant aux chercheurs de l’Université de mettre en commun l’équipement et les compétences voulues pour exploiter des instruments très spécialisés.
- Espace d’innovation et de commercialisation pour aider les nouvelles entreprises à combler le fossé actuel entre le laboratoire et le marché. Pour ce faire, l’Université mettra à profit son partenariat avec le Northern Centre for Advanced Technology (NORCAT).
- Quatre laboratoires d’innovation Capstone permettant aux étudiants de génie civil, chimique, mécanique et minier de mettre leurs connaissances et compétences à l’œuvre et de s’attaquer à des problèmes de conception créative de véritables clients.
- Un laboratoire d’analyse de matériaux pour appuyer les chercheurs, les étudiants et les partenaires de l’industrie dans le domaine de l’analyse chimique ainsi que dans les essais mécaniques, métallurgiques, de corrosion, de traitement thermique et de capacité.
- Un laboratoire d’études environnementales et de mécanique des sols, équipé d’instruments, de salles d’environnement et d’autres équipements spécialisés, pour appuyer la recherche, l’innovation et les partenaires de l’industrie dans la conception des structures de fondation et en terre et aborder des problèmes dans plusieurs domaines (chimie de l’eau, microbiologie environnementale, processus physiques et chimiques, procédés microbiologiques) de même que de l’équipement d’analyse et de systèmes de traitement en laboratoire.
- Un atelier de développement de prototypes et de construction mécanique pour favoriser les travaux d’innovation nécessitant des installations physiques.
- Un laboratoire de logiciels et une salle de conférence intégrés, équipés pour les activités assistées par ordinateur et les logiciels d’ingénierie. Cette capacité supplémentaire permettra aux étudiants en génie civil de finir les années 3 et 4 à l’Université Laurentienne et pourra accueillir les étudiants bilingues en génie qui doivent actuellement aller ailleurs, de 400 à 600 km, pour se diplômer.
- Un laboratoire de circuits hydrauliques et de mécanique des fluides permettant aux étudiants en génie d’en apprendre plus et de faire des recherches sur les débits fluidiques à canal ouvert et fermé.
« Au cours des dix dernières années, l’Université Laurentienne a reçu plus de 200 000 000 $ en fonds de recherche tandis que, au cours de la même période, les inscriptions à l’École de génie Bharti, un établissement primé, ont augmenté, passant de 100 à 700 étudiants, indique le recteur et vice-chancelier, M. Dominic Giroux. Nous avons un rôle important à jouer dans le soutien à la recherche et à l’innovation en créant des possibilités à la fois pour les étudiants et les partenaires de l’industrie. Le soutien reçu des gouvernements fédéral et provincial nous aidera certainement à répondre à ces impératifs. »
Outre le nouvel Édifice de recherche, d’innovation et de génie, le programme d’immobilisations de l’UL, chiffré à 60 700 000 $, la verra investir dans une nouvelle Unité de recherche cardiovasculaire et métabolique, un nouveau service aux étudiants à guichet unique, un nouveau Centre autochtone de partage et d’apprentissage, les rénovations de cinq laboratoires de la Faculté des sciences de la santé et une nouvelle toiture à la Bibliothèque J.N.-Desmarais. Cela comprend aussi un partenariat de 11 200 000 $ avec Greater Sudbury Utilities dans le cadre d’une initiative de cogénération devant moderniser les systèmes de chauffage de l’Université, à l’échelle du campus, à la suite de la mise en place d’un réseau urbain, à haute efficacité énergétique, axé sur la production combinée de chaleur et d’électricité, une initiative qui permettra à l’UL de réduire sa consommation d’électricité de 79 %.
D’après une étude réalisée par le cabinet KPMG, l’activité économique directe tributaire de ce projet, en résultats économiques bruts, est estimée à plus de 102 000 000 $, dont 54 000 000 $ en contribution au produit intérieur brut du Canada. Par ailleurs, le projet devrait appuyer 625 années-personnes d’emploi.
Le projet RIG (Recherche, innovation et génie) de la Laurentienne a été développé de concert et en réponse aux besoins propres à la collectivité et recensés, entre autres, par la Ville du Grand Sudbury, la Chambre de Commerce du Grand Sudbury, la SAMSSA (Sudbury Area Mining Supply and Service Association), Greater Sudbury Utilities, Horizon Santé-Nord, Science Nord, NORCAT - Sudbury Innovation Centre, le Conseil consultatif mondial de l’École de génie Bharti et le Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones (CULFA). La Laurentienne a reçu plus de 50 lettres d’appui des partenaires de la collectivité et de l’industrie. Pour en savoir plus sur le projet, cliquez ici.