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Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle

Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle

10 juillet 2024 - Cet été, 22 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).

Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière significative à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

Tout au long de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet d’eux-mêmes, de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

MacKenzie Hobbs

4e année du programme de biologie avec mineure en chimie environnementale à l’Université Laurentienne

Ville natale : Espanola, Ontario

École secondaire : École secondaire catholique La Renaissance

J’ai grandi à Massey et passé de nombreux étés à notre chalet sur le lac Whiskey où je suis venue à apprécier et à aimer profondément la nature. L’été, j’adore faire du kayak, du camping et de la randonnée. Le monde naturel me passionne et je ressens le besoin urgent d’efforts de conservation. Au cours des trois derniers étés, j’ai eu des possibilités incroyables en tant qu’étudiante titulaire de BRPC au sein de l’équipe de recherche Spiers à la Laurentienne. J’ai acquis une expérience et des connaissances inestimables tout en profitant de chaque moment. J’ai l’intention de poursuivre une maîtrise en biologie, avec l’ambition de mener un jour mes propres recherches en sciences de l’environnement.

Le projet de recherche auquel je collabore actuellement porte sur le contenu élémentaire des aliments traditionnels qui poussent dans des paysages touchés par les fonderies. Nous cherchons à comprendre si nos aliments ici dans le Grand Sudbury sont différents en raison du passé industriel de la région. Ainsi, nous recueillons des crosses de fougère, des bleuets et diverses espèces de champignons tout au long de l’été pour les assimiler et en analyser les niveaux de métaux et de nutriments. De plus, dans les épiceries et marchés locaux, nous recueillerons et analyserons les mêmes aliments pour comparer ceux cultivés localement et ceux d’origine internationale avec les échantillons sauvages prélevés localement.

Konan Blaise Koko

4e année du programme de biochimie à l’Université Laurentienne

Ville natale : Côte d’Ivoire

En juin, j’ai obtenu mon diplôme de biochimie et travaille maintenant grâce à ma deuxième BRPC. Dans mon temps libre, j’aime faire du ski de fond et de l’aviron adapté. Pour moi, ce sont les meilleurs sports pour me permettre de rester en bonne santé tout en veillant à mes travaux universitaires.

La BRPC a joué un rôle important dans l’élaboration de mes objectifs de carrière et aspirations professionnelles. La première bourse m’a permis de travailler dans un laboratoire de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, où j’ai participé à une étude de pointe sur l’expression protéique à l’aide d’un système bactérien hétérologue, une expérience pratique qui m’a permis de mieux comprendre les principes et techniques de la biologie moléculaire tout en améliorant mes compétences analytiques.

Pour ma BRPC actuelle, je travaille dans un laboratoire de génétique avec Thomas Merritt, Ph.D., de l’Université Laurentienne, où j’étudie le monde fascinant de la régulation génétique. J’apporte activement une contribution à des essais explorant la réponse génétique à des toxines environnementales (nickel) dans l’expression génétique chez la mouche à fruit. Cette expérience a non seulement amélioré mes compétences en laboratoire, mais également éveillé ma curiosité quant au potentiel des études de biologie moléculaire en génétique. Je suis reconnaissant que cette bourse m’ait donné la chance de me joindre à un laboratoire avec lequel j’aimerais continuer à travailler tout au long de mes études supérieures.

Mes expériences dans des laboratoires de biologie moléculaire dans le cadre du programme de BRPC ont eu un effet transformateur sur mes objectifs et aspirations de carrière. Elles ont rehaussé ma compréhension de la biologie moléculaire et allumé ma passion pour la médecine. Mon objectif ultime est de fréquenter une école de médecine.

Asma Bilgasem

4e année du programme de sciences interdisciplinaires à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury, Ontario

École secondaire : Lo-Ellen Park Secondary School

Je viens d’obtenir un baccalauréat en sciences interdisciplinaires de l’Université Laurentienne et fréquenterai l’Université de Toronto pour faire des études en médecine à l’automne. La santé communautaire me passionne et j’ai dirigé des activités telles que Wear Red Canada Sudbury et Hoops for Men’s Mental Health. Dans mes moments libres, j’aime faire de l’exercice, fréquenter de nouveaux cafés et passer du temps de qualité avec mes amis et ma famille.

Je collabore actuellement à un projet sur les antifongiques sous la supervision de Sujeenthar Tharmalingam, Ph.D., de l’Université de l’EMNO. L’objectif du projet est de développer un point de service rapide adapté aux besoins de chaque patient pour détecter la résistance aux antifongiques afin de gérer les infections. Je suis très reconnaissante d’avoir l’occasion d’apprendre dans un milieu pratique au sein d’une équipe collaborative de chercheurs tout en participant à la recherche scientifique de pointe. À l’avenir, j’espère mettre à profit les compétences et connaissances acquises grâce à la BRPC là où ma carrière professionnelle me dirigera.

Noah Fenlon

4e année du programme d’astrophysique à l’Université McMaster

Ville natale : Toronto, Ontario

École secondaire : Western Technical Commercial School

J’ai toujours été captivé par l’espace et l’immensité de l’univers. Je considère les astronomes comme des explorateurs des temps modernes, et découvrir davantage l’univers est mon rêve et mon principal objectif de carrière. Je suis fier d’être un nerd et j’adore jouer à des jeux de société et de cartes avec des amis. J’aime aussi faire de la randonnée et du vélo et être au plein air.

Cet été, j’ai eu le privilège d’accepter une BRPC de l’Université Laurentienne pour mes recherches. Je travaille au SNOLAB, un laboratoire de recherche sur la matière noire et les neutrinos situé juste à l’extérieur de Sudbury. Afin de bloquer les rayons cosmiques, le laboratoire principal est situé à 6 800 pieds sous terre dans une mine. Je fais partie de l’équipe du détecteur SNO+ et travaille sur l’étalonnage d’une source externe et des supernovas de notre galaxie, un travail que je trouve très intéressant et passionnant. J’en ai déjà beaucoup appris et trouve formidable l’expérience de travailler ici.

Sur la photo ci-dessus, de gauche à droite : MacKenzie Hobbs, Konan Blaise Koko, Asma Bilgasem, Noah Fenlon

L’Université Laurentienne nomme M. James Barltrop au Conseil des gouverneurs.

L’Université Laurentienne nomme M. James Barltrop au Conseil des gouverneurs.

Un nouveau membre apporte une expérience importante dans le secteur financier.

8 juillet 2024 - L’Université Laurentienne est heureuse d’annoncer la nomination de M. James Barltrop au Conseil des gouverneurs.

« Recruter un dirigeant chevronné est exactement ce que nous entendons faire et nous sommes heureux d’accueillir M. James Barltrop au Conseil, a déclaré le président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, M. Vern Cameron. Riche de plus de 33 ans d’expérience dans le secteur financier, il apporte un éventail rare de compétences qui lui permettra de guider nos décisions en tant que membres du Conseil. »

« C’est un honneur de me joindre au Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, a déclaré M. Barltrop. Cette université a un très bel avenir et j’espère être en mesure d’offrir des conseils en ce sens. La Laurentienne est vraiment unique avec son mandat triculturel et je me réjouis à la perspective d’apporter une contribution de quelque manière que ce soit. »

À propos de M. James Barltrop

Cadre supérieur possédant 33 ans d’expérience dans les marchés financiers et les placements, M. Barltrop se concentre principalement sur l’origine et l’exécution de transactions liées à d’importantes initiatives stratégiques et financières. Il a joué un rôle de premier ordre dans de nombreuses offres initiales publiques complexes, ainsi que dans des financements par actions et des financements liés à des actions pour des clients de la Banque Scotia. Il possède une vaste expérience des relations avec la communauté des investisseurs, notamment des entreprises émettrices, des investisseurs institutionnels et des conseillers en placement.

M. Barltrop est diplômé de la Ivey School of Business et est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université York.

Entente de principe conclue entre l'Université Laurentienne et le syndicat des employés

Entente de principe conclue entre l'Université Laurentienne et le syndicat des employés

L’entente proposée s’étend sur trois ans

(28 juin, 2024) - Le Syndicat des employés de l’Université Laurentienne (SEUL) et l’Université Laurentienne ont conclu une entente de principe. Les membres du SEUL auront bientôt l’occasion de voter pour la ratification de celle-ci que l’équipe de négociation du SEUL recommande d’approuver à l’unanimité.

« Cette entente de principe est une excellente nouvelle pour nos employés et l’ensemble de la communauté de la Laurentienne. Je tiens à remercier nos partenaires du SEUL de leur travail acharné et de leur coopération, a déclaré la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Mme Lynn Wells. Comme l’indique le Plan stratégique 2024-2029, l’Université Laurentienne a défini quatre orientations stratégiques pour guider la prise de décisions. L’une de ces orientations est « Apprécier et soutenir nos gens » et nous sommes fiers d’y donner suite. »

« C’est un signe positif, a déclaré le président du SEUL, M. Tom Fenske. Cela indique en effet que la direction de la Laurentienne s’engage à réinvestir dans son actif le plus précieux : ses employés. ».

Si elle est ratifiée, cette entente de trois ans sera en vigueur jusqu’au 30 juin 2027.

Le SEUL représente quelque 230 membres du personnel à l’Université Laurentienne.

Entente de principe conclue entre l'Université Laurentienne et le syndicat des employés

Entente de principe conclue entre l'Université Laurentienne et le syndicat des employés

L’entente proposée s’étend sur trois ans

(28 juin, 2024) - Le Syndicat des employés de l’Université Laurentienne (SEUL) et l’Université Laurentienne ont conclu une entente de principe. Les membres du SEUL auront bientôt l’occasion de voter pour la ratification de celle-ci que l’équipe de négociation du SEUL recommande d’approuver à l’unanimité.

« Cette entente de principe est une excellente nouvelle pour nos employés et l’ensemble de la communauté de la Laurentienne. Je tiens à remercier nos partenaires du SEUL de leur travail acharné et de leur coopération, a déclaré la rectrice et vice-chancelière de l’Université Laurentienne, Mme Lynn Wells. Comme l’indique le Plan stratégique 2024-2029, l’Université Laurentienne a défini quatre orientations stratégiques pour guider la prise de décisions. L’une de ces orientations est « Apprécier et soutenir nos gens » et nous sommes fiers d’y donner suite. »

« C’est un signe positif, a déclaré le président du SEUL, M. Tom Fenske. Cela indique en effet que la direction de la Laurentienne s’engage à réinvestir dans son actif le plus précieux : ses employés. ».

Si elle est ratifiée, cette entente de trois ans sera en vigueur jusqu’au 30 juin 2027.

Le SEUL représente quelque 230 membres du personnel à l’Université Laurentienne.

Étudier la pression exercée sur les jeunes athlètes professionnels

Étudier la pression exercée sur les jeunes athlètes professionnels

Yufeng Li, doctorant en psychologie du sport

4 juillet 2024 – Étudiant étranger aux cycles supérieurs, Yufeng Li examine l’incidence d’une concurrence intense sur la santé mentale d’une personne. Il s’est intéressé à ces recherches en raison de sa propre expérience en tant que joueur de tennis de table professionnel en Chine. Maintenant qu’il est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’activité physique et achève ses études de doctorat en cette matière, Yufeng affirme que la recherche continuera d’être une priorité pour lui tout au long de sa carrière de chercheur-praticien en psychologie du sport.

Originaire de la Chine orientale, Yufeng a obtenu son diplôme de premier cycle en entraînement sportif à l’East China Normal University. En 2019, il est venu à l’Université Laurentienne pour préparer une maîtrise en psychologie du sport sous la direction de Robert Schinke, Ph.D., dont il en a beaucoup appris grâce à la Société internationale de psychologie du sport.

« Quand j’étais jeune joueur professionnel, j’ai vécu les effets psychologiques de la compétition, a expliqué Yufeng. Mon expérience dans le sport a inspiré mon intérêt pour ce domaine de recherche universitaire. Durant mes études de baccalauréat, j’ai entendu parler du travail de M. Schinke à titre de président de la Société internationale de psychologie du sport. Je savais que je voulais travailler avec lui tout en poursuivant mon exploration des effets psychologiques de la compétition. »

Yufeng dit que la transition à Sudbury a été bouleversante au début. « Quand je suis arrivé à la Laurentienne, j’ai vécu un choc culturel et des barrières linguistiques, mais la communauté était très accueillante, a-t-il expliqué. C’est une petite université et les professeurs et collègues font preuve d’ouverture et de soutien. M. Schinke a été un merveilleux conseiller et un mentor dévoué et exceptionnel. »

La thèse de maîtrise de Yufeng était en grande partie une réflexion personnelle sur son développement sportif. Il a exploré pourquoi certains de ses coéquipiers et adversaires ont excellé au niveau olympique, tandis qu’il n’y est pas parvenu lui-même. Il a ainsi examiné les obstacles et défis auxquels il était confronté, y compris l’anxiété liée à la concurrence.

Ses recherches doctorales approfondissent ce point pour cerner la manière dont la pression et l’anxiété liées à la compétition peuvent avoir une incidence négative sur la trajectoire des joueurs de tennis de table professionnels en Chine.

« Au cours de leur carrière, les athlètes franchissent différentes étapes et transitions qui entraînent des défis et obstacles à leur capacité de rendement, a précisé Yufeng. S’ils n’ont pas les ressources et le soutien appropriés pour y faire face, ces facteurs influencent non seulement leur rendement sportif, mais aussi leur développement holistique. »

Les découvertes dans le cade des recherches de Yufeng ont inspiré ses ambitions professionnelles. « Pendant ma carrière professionnelle, personne n’était en mesure de m’apporter le soutien dont j’avais besoin, a-t-il confié. Le tennis de table est le sport national de la Chine et suscite alors de grandes attentes. Il faut mieux comprendre ce que vivent les jeunes athlètes et comment répondre à leurs besoins alors qu’ils font face à une immense pression physique et psychologique. » Grâce à ses recherches et à son travail futur auprès des athlètes de tennis de table, Yufeng souhaite influencer le changement. Il souhaite que les athlètes soient entraînés, encadrés et formés de manière à soutenir chaque partie d’eux, ce qui en fera des athlètes encore meilleurs et plus compétents.

Lorsque Yufeng aura terminé son doctorat l’hiver prochain, il compte travailler comme praticien scientifique en psychologie du sport. Il continuera à mener des recherches tout au long de sa carrière et mettra en pratique ses recherches en apportant un soutien factuel à la santé mentale des athlètes.

La Laurentienne reçoit un don pour l’installation d’un nouveau plancher de calibre mondial au Gymnase Ben-Avery

La Laurentienne reçoit un don pour l’installation d’un nouveau plancher de calibre mondial au Gymnase Ben-Avery

Grâce à des donateurs, les athlètes profiteront d’ici septembre d’un parquet flottant ultramoderne.

25 juin 2024 - Cet été, le plancher et le sous-plancher actuels du Gymnase Ben-Avery seront remplacés grâce au généreux don de Danica Robertson et de Robert Martin, les parents d’un membre actuel de la population étudiante à la Laurentienne, qui disent avoir été inspirés par l’expérience de leur famille à l’Université.

« Nous croyons que les étudiants de la Laurentienne reçoivent une éducation de haute qualité et que les athlètes sur le terrain méritent également une expérience de haute qualité, a expliqué Robert Martin. Nous avons confiance en l’Université et espérons que notre investissement inspirera d’autres personnes à la soutenir afin de rehausser l’expérience étudiante. »

La famille Robertson-Martin a fait un don de 250 000 $ pour financer l’ensemble du projet du début à la fin. Le don couvre le coût de l’enlèvement du plancher et du sous-plancher actuels, jusqu’au béton, ainsi que l’achat et l’installation d’un nouveau plancher flottant de bois franc haute performance qui dépasse les normes internationales les plus élevées en matière de terrain de basket-ball.

En tant qu’architectes, Mme Robertson et M. Martin connaissent l’incidence positive du design et des milieux de qualité pour favoriser le bien-être humain et développer des communautés dynamiques. « Notre famille a vu la possibilité d’appuyer la Laurentienne et d’aider à améliorer l’expérience étudiante pour les générations actuelles et futures, a ajouté M. Martin. Nous sommes ravis du potentiel de cette amélioration à contribuer au bonheur et à la santé des athlètes. »

« La communauté Laurentienne est profondément reconnaissante envers la famille Robertson-Martin, a exprimé la rectrice et vice-chancelière, Lynn Wells, Ph.D. Ce don aura d’importantes répercussions positives sur nos athlètes et d’autres gens aussi. Cet investissement aura une incidence favorable sur la culture de notre campus dans son ensemble et témoigne de la fierté que la communauté ressent pour notre université. »

« Des installations de haut calibre aideront à attirer des étudiants et étudiants-athlètes de partout au Canada à la Laurentienne, a dit le directeur du Service des sports et des loisirs des Voyageurs, Peter Hellstrom. Nous espérons que cette modernisation appréciable inspirera une revitalisation continue du légendaire Édifice Ben-Avery. »

Les travaux au plancher du Gymnase Ben-Avery sont déjà en cours et devraient être terminés au début d’août.

Une étudiante ougandaise se sent chez elle à l’UL grâce au travail communautaire sur le campus

Une étudiante ougandaise se sent chez elle à l’UL grâce au travail communautaire sur le campus

Alice Aol est motivée à améliorer l’expérience des étudiants étrangers

June 20 2024 - Alice Aol est bien connue parmi les étudiants étrangers et canadiens pour sa personnalité dynamique. Étudiante de troisième année et coordinatrice étudiante au Bureau d’équité, de diversité et des droits de la personne (BEDDP), elle passe son temps depuis son arrivée au Canada à célébrer la culture et à créer un sentiment de communauté.

Après l’obtention du diplôme d’études secondaires à Gulu, en Ouganda, pendant la pandémie, Alice a commencé ses études en ligne à la Laurentienne avant de déménager à Sudbury pour suivre les cours en personne. La poursuite d’études postsecondaires au Canada était importante pour elle. « Chez nous, en Ouganda, a-t-elle expliqué, il n’est pas commun qu’une fille termine ses études secondaires ou universitaires. Je suis motivée à garder le cap en voyant mes compatriotes africaines qui sont ici et s’efforcent aussi de parachever leurs études. »

« Juste un an a suffi pour que je me sente chez moi à la Laurentienne, » a affirmé Alice en réfléchissant à son séjour à Sudbury jusqu’à présent. Originaire d’une grande ville, elle avait hâte de vivre à Sudbury, une communauté qu’elle caractérise de calme et soudée. Elle attend avec impatience d’explorer davantage la beauté naturelle de la ville cet été.

Les relations qu’elle a nouées avec ses professeurs et amis sont une source quotidienne de motivation pour elle. « Être loin de chez moi est un défi, a-t-elle avoué. La Laurentienne est une école assez diversifiée où je peux rencontrer d’autres personnes comme moi qui sont venues de très loin vers un tout nouvel endroit. Ça m’a beaucoup aidé de trouver de nouveaux amis et je tiens à assurer aussi une expérience plus agréable à d’autres qui sont éloignés de chez eux. »

Grâce à son rôle de coordonnatrice étudiante au BEDDP, Alice a établi des liens avec d’autres étudiants et, dans le cadre de ses fonctions, elle collabore aux activités et à la programmation sur le campus.

Elle a pris l’initiative de planifier une grande partie des activités du Mois de l’histoire des Noirs à la Laurentienne, entre autres, en surprenant la communauté avec un flash mob de danse pendant la Journée culturelle. La coordonnatrice du soutien à la violence sexuelle et sexiste du BEDDP, Kayla Deschatelets, a souligné qu’Alice a beaucoup contribué à la réussite des célébrations. « Alice est un véritable atout pour notre équipe, a-t-elle exprimé. Elle est sympathique et serviable et toujours prête à entreprendre un projet passionnant. Elle a apporté des contributions essentielles au succès du Mois de l’histoire des Noirs sur le campus. »

En mars, Alice a aidé à planifier pour la communauté Laurentienne la fête de l’hindouisme, la Holi, une célébration des couleurs et du printemps. « Des étudiants sont venus nous voir au BEDDP pour nous dire qu’ils avaient mal du pays et souhaitaient organiser une activité célébrant la Holi, a-t-elle expliqué. Nous avons tous travaillé fort pour coordonner l’activité. Beaucoup de gens y ont participé et ont adoré l’expérience. » Elle a ajouté qu’elle est fière de faire partie d’une communauté qui célèbre et apprécie la diversité.

Alice s’est alliée naturellement à l’Association des étudiants africains et caribéens de l’Université Laurentienne (AEACUL), dont elle est membre depuis son arrivée à l’UL. L’objectif de l’AEACUL est de créer un espace de chez soi pour les étudiants qui sont loin de leur patelin, tout en offrant à la population étudiante la possibilité d’explorer la variété de pays, de cultures et d’horizons de l’Afrique et des Caraïbes. « L’AEACUL n’est pas seulement destinée aux personnes africaines et caribéennes, a précisé Alice. C’est une communauté où les gens peuvent en apprendre des uns et des autres tout en y apportant leurs propres connaissances. »

Maintenant membre de l’équipe de direction de l’AEACUL à titre de responsable des communications, Alice a collaboré à de nombreuses activités réussies de l’AEACUL, telles que des soirées cinéma mettant en valeur la culture africaine ou caribéenne. « Pour moi, a-t-elle expliqué, faire partie de l’AEACUL me permet de partager mes idées, de parler librement de mon pays, d’en apprendre davantage de mes pairs et d’imaginer un autre pays du point de vue d’une autre personne. »

Leader et porte-parole extravertie, Alice a trouvé sa place au sein de la communauté Laurentienne et continue d’améliorer la qualité de vie des étudiants sur le campus.

Pleins feux sur les étudiants : Maggie Laverge

Pleins feux sur les étudiants : Maggie Laverge

Du travail de géologie sur le terrain aux recherches de maîtrise, Maggie Laverge creuse

12 juin 2024 - Tout en équilibrant un horaire chargé en tant qu’étudiante de premier cycle et joueuse de rugby universitaire, Maggie Laverge a éveillé une passion pour les sciences de la Terre. Elle a amorcé ses études en sciences à l’Université de la Colombie-Britannique, mais s’est recentrée après avoir suivi un cours sur les catastrophes naturelles avec des volets en volcanologie, géologie et risques terrestres. Un profond intérêt pour les sciences de la Terre s’est manifesté et l’a dirigée vers ses recherches actuelles dans le cadre des études supérieures à l’Université Laurentienne.

Après l’obtention d’un baccalauréat en géologie, Maggie a travaillé pendant cinq ans en exploration minérale dans l’industrie minière. Employée de la société canadienne d’exploitation minière d’argent et d’or, Kinross Gold, elle a eu connaissance d’un partenariat de recherche entre l’entreprise et l’Université Laurentienne. Puisqu’elle s’intéressait au projet et voulait jouer un rôle plus important dans la recherche, elle a décidé de préparer une maîtrise en géologie à la Laurentienne.

Sous la direction de Bruno Lafrance, Ph.D. dans l’École des sciences de la Terre Harquail, Maggie fait des recherches pour savoir pourquoi l’or se forme là où il se forme. L’objet de ses recherches est la zone de faille LP sur le gisement Great Bear, une faille aurifère dans la croûte terrestre près de Red Lake, en Ontario. Elle tente de comprendre les forces qui ont formé la zone de faille, le moment où l’or s’est produit par rapport à celle-ci et tous les événements qui ont pu contrôler l’orientation actuelle du corps de minerai d’or. Ses recherches sont effectivement l’une des premières études universitaires sur ce gisement. Grâce à une meilleure compréhension des contrôles structurels qu’examine Maggie, l’or pourra être ciblé et extrait plus efficacement, ce qui pourrait aider à trouver d’autres gisements d’or à l’avenir.

Maggie est reconnaissante de l’expertise en géologie et exploitation minière au sein de la communauté Laurentienne. Tout au long de sa maîtrise, elle affirme en avoir appris non seulement de ses professeurs, mais aussi de ses pairs et d’experts de l’industrie. « J’aime pouvoir contacter mes collègues et leur demander des conseils ou de l’encadrement, a-t-elle dit. J’apprécie vraiment l’esprit de collaboration à l’UL et dans la communauté de Sudbury. »

Maggie intègre une approche collaborative semblable dans son travail d’auxiliaire à l’enseignement. « Le travail auprès des étudiants est un élément très inspirant de mes études supérieures, a-t-elle expliqué. Je fais l’intello et leur enseigne, mais j’en apprends aussi beaucoup d’eux et les encourage toujours à travailler en collaboration et à apprendre les uns des autres. »

Même si ses recherches n’ont commencé qu’en septembre 2023, Maggie a eu l’occasion de faire des exposés à plusieurs conférences pour lesquels elle a reçu des commentaires positifs et remporté des prix. « Ces conférences et ces possibilités de discuter des recherches auxquelles je participe sont formidables, a-t-elle affirmé. J’ai l’occasion non seulement de partager mon travail, mais aussi de nouer des réseaux avec d’autres étudiants, des universitaires et des professionnels du secteur, qui me suggèrent souvent des techniques pour faire progresser mes recherches. J’en apprends toujours. »

À l’extérieur des études, Maggie recherche activement des possibilités d’acquérir de l’expérience et d’établir des liens. Elle est secrétaire de la section étudiante de la Société des géologues économiques de l’Université Laurentienne qui a récemment exploré des sites géologiques à l’étranger lors d’un voyage au Chili. Par l’intermédiaire de ce groupe, elle a été acceptée pour participer à une école de cartographie sur le terrain au Brésil à l’été 2024. Il s’agit d’un programme d’apprentissage expérientiel en plein air permettant aux étudiants d’acquérir ou de renforcer les compétences pratiques en géologie requises dans le secteur minier. En plus de mener ses propres recherches sur le terrain à Red Lake cet été, Maggie aidera également à diriger l’école de terrain de deux semaines des étudiants de premier cycle à l’UL.

Lorsqu’elle aura terminé sa maîtrise, Maggie souhaite travailler comme experte-conseil en géologie structurale et voyager à divers sites. Ainsi, elle aura l’occasion de continuer à travailler en géologie tout en cultivant son amour de l’apprentissage, de la collaboration et des voyages.

Une nouvelle bourse d’aide rend hommage à un chargé de laboratoire de la Laurentienne

Une nouvelle bourse d’aide rend hommage à un chargé de laboratoire de la Laurentienne

L’héritage de Bernie Shami apportera un soutien aux étudiants en chimie

7 june 2024 - Les étudiants de l’Université Laurentienne pourront bénéficier d’une nouvelle bourse d’études créée pour honorer la vie et l’héritage de l’ancien chargé de laboratoire, Bernie Shami. Un an après son décès le 9 juin 2023, les membres de la famille de Bernie ont annoncé une bourse au nom de leur frère.

Les sœurs de Bernie, Jeanne Shami et Laurie Stewart, ainsi que son frère Bob Shami, sont fiers d’offrir cette bourse aux futurs étudiants de la Laurentienne, un geste que, selon eux, leur frère aurait respecté.

« Bernie ne se serait jamais promu de cette manière, a expliqué Jeanne en réfléchissant au caractère de son frère. Il était drôle, travailleur et gentil, mais avant tout, il était humble. Cela dit, il était toujours prêt à aider les étudiants; il croyait qu’ils pouvaient tous réussir s’ils travaillaient. Nous pensons que cette bourse aidera les étudiants, tout comme Bernie le faisait. »

En 1976, Bernie a terminé ses études en chimie organique à l’Université Laurentienne et, après l’obtention du diplôme, y a accepté un poste de chargé de laboratoire. Il y est resté pendant plus de 35 ans, jusqu’à sa retraite en 2012, et a travaillé avec des milliers d’étudiants au cours de sa carrière.

De nombreux étudiants de Bernie sont devenus ses amis pour la vie. « Il aurait pu faire un doctorat ou travailler dans le secteur privé, mais Bernie aimait le contact avec les étudiants, a exprimé Jeanne. C’était apparent jusqu’au moment de son décès. Il avait conservé toutes les cartes qu’il avait reçues des étudiants au long de sa carrière, et pendant son séjour à l’hôpital, des médecins et infirmières de son équipe soignante étaient d’anciens étudiants. »

Une ancienne étudiante qui est restée une amie proche de Bernie au fil des ans est Denise Garrido à qui il a enseigné en 2005. « Il tendait l’oreille et avait une grande ouverture d’esprit, a‑t-elle dit. Les gens l’ont toujours apprécié pour sa patience, sa capacité à expliquer les concepts difficiles et surtout son humour et son humanité. Ce n’était pas difficile d’aimer Bernie. Je suis fière d’avoir été son amie et j’ai hâte de contribuer à ce fonds pour aider les futurs étudiants en son honneur. »

À l’approche du premier anniversaire du décès de Bernie, sa famille réfléchissait à une façon de lui rendre hommage. « Mon frère, ma sœur et moi y avons pensé longuement au cours des derniers mois, puis j’ai appris que mon ancienne collègue, Lynn Wells, est maintenant rectrice et vice-chancelière de la Laurentienne, a expliqué Jeanne. Nous avons pris ce hasard comme un signe pour aller de l’avant avec la mise sur pied de cette bourse. »

La famille Shami souhaite que la bourse soit décernée à un membre de la population étudiante qui fait preuve d’humilité, d’humour et d’humanité, comme Bernie, plutôt que de reconnaître les notes élevées.

La famille invite les personnes qui ont connu Bernie à contribuer à la dotation du fonds pour qu’il puisse soutenir les étudiants pendant de nombreuses années à venir. « Je sais que Bernie aurait respecté une bourse comme celle-ci et y aurait contribué en l’honneur de quelqu’un qui lui tenait à cœur, a ajouté Jeanne. Je suis convaincue que nombreux sont ceux qui aimeraient faire la même chose pour lui. Bernie a fait forte impression et son héritage continuera d’améliorer la vie des étudiants. »

Les demandes pour la bourse seront acceptées dès l’automne 2024. Pour contribuer à la Bourse commémorative Bernie Shami, consultez la page web Faire un impact.

Annonce des lauréats des Prix d’excellence en recherche

Annonce des lauréats des Prix d’excellence en recherche

Linda Ambrose et John Ashley Scott sont les lauréats de 2024

4 juin 2024 - Le comité de sélection aux Prix d’excellence en recherche 2023-2024 de l’Université Laurentienne a conclu ses délibérations et choisi les lauréats de cette année. Bien que les chercheurs exceptionnels soient nombreux, les prix de 2024 seront décernés à Mme Linda Ambrose, Ph.D., et à M. John Ashley Scott, Ph.D.

Ce prix annuel rend hommage aux membres du corps professoral de la Laurentienne qui ont apporté des contributions extraordinaires et originales à leur discipline, tout particulièrement au cours des cinq dernières années, dans les domaines appliqués, artistiques, professionnels ou scientifiques. Ces personnes ont réussi à obtenir du financement de recherche externe, sont reconnues par la communauté universitaire nationale ou mondiale et ont fait progresser de façon notable la recherche à l’Université Laurentienne.

« Nous sommes très fiers des recherches de calibre mondial effectuées ici à la Laurentienne, a affirmé la vice-rectrice à la recherche, Tammy Eger, Ph.D. M. Scott et Mme Ambrose sont de parfaits exemples de l’excellence en recherche menée dans un large éventail de domaines et de disciplines dans notre établissement. Nous les félicitons, tout comme les collaborateurs, étudiants et membres du personnel qui appuient de manière soutenue leurs efforts de recherche. »

« Je suis ravie d’être lauréate d’un Prix d’excellence en recherche de l’UL, a exprimé la professeure titulaire d’histoire dans la Faculté des arts, Linda Ambrose. C’est un vrai privilège pour moi de partager ma passion pour les études sur le genre et l’histoire des femmes avec des étudiants des cycles supérieurs et de voyager partout dans le monde pour participer à des conférences universitaires. Être ainsi reconnue par ma propre université est sans doute l’un des points saillants de mes 30 ans à Sudbury. En lisant les lettres de soutien, je me sentais honorée et touchée par les témoignages. Quelle joie de réfléchir aux collègues, collaborateurs et anciens étudiants qui ont façonné ma carrière de chercheuse. Je suis profondément reconnaissante. »

« Le succès de mes recherches à l’UL est le résultat de 12 ans de soutien et de collaboration formidables avec le secteur et le gouvernement qui m’ont aidé à obtenir 4 000 000 $ en subventions de recherche, a indiqué le professeur titulaire de génie des bioprocédés dans la Faculté des sciences, de génie et d’architecture, John Ashley Scott. Je suis surtout reconnaissant et fier de la vingtaine d’étudiants-chercheurs qui ont obtenu un doctorat ou une maîtrise, ainsi que de leurs contributions indispensables à l’essor de ces programmes très collaboratifs qui ont rehaussé leur formation et leurs expériences personnelles et mené à des emplois très pertinents et productifs dans le Nord. Je suis également reconnaissant envers mes collègues et les excellents diplômés qui soutiennent davantage nos collaborations et l’économie canadienne grâce à l’utilisation durable de nos ressources. »

Les lauréats recevront leur prix lors d’une cérémonie de Collation des grades de leur choix (au printemps ou à l’automne) et seront invités à prendre la parole dans le cadre d’une activité de la Semaine de la recherche 2025, suivie d’une réception en leur honneur.

Au sujet des recherches de Linda Ambrose, Ph.D.

L’historienne primée Linda M. Ambrose a acquis une réputation mondiale pour ses recherches sur les femmes rurales, et les femmes et la religion. Son étude sur le féminisme dans des contextes tels que les instituts féminins en Ontario et au Royaume-Uni a donné lieu à des publications, notamment For Home and Country, qui apporte des révélations sur le féminisme populaire omniprésent. Ses publications sur le pentecôtisme nord-américain exposent les ambiguïtés de genre que les femmes naviguent au sein des institutions patriarcales adhérant à une rhétorique égalitaire.

Au sujet des recherches de John Ashley Scott, Ph.D.

John Ashley Scott se spécialise dans la transformation de ce qui est inexploré, sous-utilisé et même problématique en possibilités et ressources qui améliorent la viabilité. Bon nombre des découvertes issues de ses recherches ont généré des occasions intéressantes et pertinentes qui ont à leur tour mené à divers axes de recherche, souvent surprenants, au Canada et à l’étranger. Un exemple de ses recherches innovantes est la capture et la réutilisation des émissions de CO2 de l’industrie canadienne de la fermentation de la bière et du vin pour créer une large gamme de composés naturels nouveaux et efficaces pour lutter contre les maladies.

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