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L’Université Laurentienne célèbre les subventions fédérales à la découverte du CRSNG

L’Université Laurentienne célèbre les subventions fédérales à la découverte du CRSNG

Du financement de 820 000 $ et de 470 000 $ appuiera la recherche.

27 juin 2022 – Des chercheurs de l’Université Laurentienne, de l’Université de l’EMNO et de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord ont reçu 820 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour financer cinq études.

Le Programme de subventions à la découverte est le programme le plus important et le plus ancien du CRSNG. Ces subventions appuient des domaines de recherche comme la biologie, la chimie et la biochimie, les sciences de la terre, le génie, les sciences de l’activité physique, les mathématiques et l’informatique, et la physique, et sont habituellement d’une durée de cinq ans. Elles offrent aux meilleurs chercheurs du Canada le financement de base et la liberté d’explorer leurs idées les plus prometteuses qui pourraient mener à d’importantes percées. Le CRSNG a aussi alloué 470 000 $ supplémentaires pour aider le corps professoral affilié à mener des recherches en physique subatomique.

« Le Programme de subventions à la découverte est essentiel pour les chercheurs en sciences naturelles et en génie. Cet investissement du gouvernement fédéral permettra aux chercheurs de l’Université Laurentienne et à leurs partenaires de l’Institut de recherche d’Horizon Santé-Nord et de l’Université de l’EMNO d’avoir les ressources nécessaires pour enrichir les connaissances dans des domaines vitaux pour le Canada, a déclaré la vice-rectrice à la recherche, Tammy Eger. Nous sommes extrêmement fiers des récipiendaires des subventions et de leurs équipes, y compris des étudiants des cycles supérieurs qui auront la possibilité d’améliorer leur apprentissage grâce à ces subventions. »

Les récipiendaires des subventions à la découverte du CRSNG de la Laurentienne et de ses organismes affiliés sont :

  • Brent Lievers: Quantifying the nature and consequences of morphological changes in trabecular bone structural units
  • Corey Laamanen: Microalgae production of high-value antioxidants in Canada
  • Guangdong Yang: Deciphering the roles of cystathionine gamma-lyase/H2S system in Fe-S protein biogenesis and iron homeostasis
  • Sujeenthar Tharmalingam (primary appointment at NOSM University): Elucidating the role of long noncoding RNA (lncRNA) in the DNA damage response
  • Chris Verschoor (primary appointment at Health Sciences North Research Institute): Exploring how age impacts the TNF-mediated activation of monocytes

Trois de ces chercheurs (Laamanen, Tharmalingam et Verschoor) ont aussi reçu un supplément Tremplin vers la découverte attribué à des chercheurs en début de carrière qui reçoivent une subvention à la découverte pour la première fois. 

« L’Université Laurentienne continue de repousser les limites de la découverte, a ajouté le recteur et vice-chancelier, Robert Haché. Nous saluons les efforts de nos chercheurs chevronnés qui investissent énormément dans la recherche scientifique. Félicitations à tous les récipiendaires qui méritent ces subventions et feront des percées. »

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du CRSH

L’Institut de recherche autochtone Maamwizing de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du CRSH

Le financement donnera des ailes à Maamwizing, un centre de recherche axé sur la communauté autochtone.

(21 juin, 2022) - L’Institut de recherche autochtone Maamwizing (IRAM) de l’Université Laurentienne a reçu une subvention de 430 832 $ du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) dans le cadre de l’initiative Race, genre et diversité. Accordée à Joey-Lynn Wabie (Ph.D.), cette subvention est destinée à financer un projet de trois ans, intitulé Maamwizing, un centre de recherche axé sur la communauté autochtone.

Cette heureuse nouvelle s’inscrit dans la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones, fêtée aujourd’hui. À ce titre, elle rehausse la reconnaissance respectueuse des cultures, des communautés et des peuples autochtones et donne l’occasion de réfléchir aux principes de vérité et de réconciliation et de s’y engager. La Laurentienne, la seule université au Canada à exercer un mandat triculturel, offre un enseignement postsecondaire en anglais et en français, doublé d’une approche globale de l’éducation autochtone. Il lui importe de respecter ces principes incarnés manifestement par l’IRAM qui offrira diverses possibilités aux étudiants autochtones qui souhaitent en apprendre davantage sur les relations authentiques et la recherche en collaboration avec les communautés.

L’IRAM sera placé sous la direction de Mme Wabie et deux partenaires de la communauté locale anishinaabe, Akinomooshin Inc. et White Buffalo Road Healing Lodge Inc. Ces organisations se consacrent à la résurgence autochtone ou à la réappropriation par les peuples autochtones de leur gouvernance et de leurs langues, cérémonies, relations et terres au niveau local, s’attaquant ainsi aux systèmes et aux suites du racisme et du colonialisme comme ils se répercutent sur la vie des peuples autochtones. Les codemandeurs de cette subvention, Darrel Manitowabi, Elizabeth Carlson-Manathara et Kevin Fitzmaurice, ont aussi contribué fortement à l’obtention de la subvention.

Joey-Lynn Wabie (Ph.D.), algonquine anicinabe ikwe de la Première Nation Mahingan Sagahigan (Wolf Lake), prochaine directrice de l’École des relations autochtones de la Laurentienne et directrice intérimaire de l’IRAM, se réjouit du financement annoncé. « En cultivant un espace de recherche dirigé par les partenaires communautaires et appuyé par l’équipe de recherche de l’IRAM, nous entendons recentrer les connaissances et les perspectives communautaires et culturelles en les focalisant sur la coproduction de résultats de recherche probants qui répondent le mieux aux besoins spécifiques en matière de programmes et de prestation de services. Ces résultats peuvent contribuer à éclairer les questions stratégiques plus vastes quant à l’efficacité et à l’équité des programmes communautaires et culturels destinés aux jeunes autochtones du Nord dans un cadre global de l’autodétermination et de la décolonisation des autochtones. »

Susan Manitowabi (Ph.D.), vice-rectrice associée intérimaire à l’enseignement et aux programmes autochtones, partage l’enthousiasme de sa collègue. « Le projet de recherche envisagé est une manifestation de l’autodétermination autochtone dans la mesure où il est proposé par, pour et avec les peuples autochtones. L’application du modèle du carrefour d’étoile à sept branches, approche de la recherche collective propre à l’IRAM, donnera une méthode anishnaabe qui, en étant d’inspiration culturelle et solidaire, favorisera les pratiques de mobilisation, de planification et de mutualisation de la recherche au sein de la communauté, pratiques ancrées dans les principes des enseignements des Sept Grands-pères : Respect, Bravoure, Honnêteté, Humilité, Amour, Sagesse et Vérité. »

Vince Pawis Sr, fondateur et directeur général de White Buffalo Road Healing Lodge Inc., se dit reconnaissant du fait que son équipe et lui participent à ce projet essentiel. « Étant donné que nous travaillons dans la communauté aux côtés d’autochtones, jeunes et adultes depuis notre fondation en 2005, ce projet donne une excellente occasion de faire des recherches sur le travail que font les organisations autochtones à la base pour contribuer à la guérison des autochtones. »

« Miigwechiwendam », a déclaré Julia Pegahmagabow, fondatrice eniigaanizid de la société Akinoomoshin Inc. Forts du partenariat qui découle de cette subvention, nous serons en mesure d’éclairer notre chemin vers l’anishinaabe kendaaswin et d’en venir à comprendre la relation avec les pédagogies anishinaabe et la façon de les appliquer. Nous bénéficions du soutien de Maamwizing, ce qui nous permettra de trouver les fils que nos ancêtres ont pu nous laisser et de les tisser pour en faire une base solide de connaissances et de transmission du savoir au service de nos enfants, de nos jeunes et de nos communautés. »

En novembre, l’Université Laurentienne et l’IRAM auront le plaisir d’accueillir Maamwizing 2022: Land and Language (Maamwizing 2022 : Terre et langue), une conférence axée sur la mise en commun d’histoires et de pratiques sages visant à s’assurer le maintien de la santé et du bien-être de la terre et de la langue. Outre de larges interprétations de ce que sont la terre et la langue, le programme mettra l’accent sur des liens plus larges entre ces deux éléments au moyen des voix des communautés locales auxquelles se joindront des universitaires autochtones et des citoyens allochtones, leurs alliés. Parmi les conférenciers principaux qui ont confirmé leur présence figurent Niigaanwewidan Sinclair (Ph.D., Université du Manitoba), Jennifer Walker (Ph.D., Université McMaster) et Joseph Pitawanakwat (Creator’s Garden). Celeste Pedri-Spade (Ph.D., Université Queen’s), première directrice de l’IRAM, de 2016 à 2019, prononcera un discours d’ouverture.

 

À propos de White Buffalo Road Healing Lodge Inc. :
White Buffalo Road Healing Lodge Inc., un organisme à but non lucratif constitué en société en 2005, est établie dans la Première Nation Shawanaga, située à environ 30 kilomètres au nord de Parry Sound. Née de la vision de Vince Pawis Sr, le fondateur et actuel directeur général, White Buffalo Road Healing Lodge Inc. offre à l’intention des jeunes autochtones à risque des programmes traditionnels, tient des audiences du Cercle de libération conditionnelle assistées par des aînés autochtones et assure sous contrat des services d’agents de liaison avec les détenus autochtones traditionnels, hommes et femmes, dans les établissements correctionnels de Thunder Bay, Sudbury, North Bay, Orillia, Brampton et Lindsey, en Ontario.

White Buffalo Road Healing Lodge Inc. travaille avec le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse, la Division de la sécurité, des appels en matière de permis et des normes de Tribunaux décisionnels Ontario et le ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels.

À propos d’Akinomooshin Inc. :
Akinoomoshin Inc. est une organisation communautaire à but non lucratif qui s’attache à recentrer le kendaaswin anishinaabe dans la vie quotidienne des Anishinaabek. Son rêve est d’offrir quotidiennement aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux membres de leur famille et de leur communauté, à son pavillon d’enseignement, le wigwam akinoomoshin, une immersion anishinaabemowin et un apprentissage aki (terre). 

Akinoomoshin Inc. a vu le jour en 2016 lorsque les gens ont commencé à se réunir et à s’organiser sous forme de visites autour de table de cuisine et de discussions sur les défis que présentent les systèmes à nos enfants et à nos jeunes.

Constituée en personne morale en 2017, Akinoomoshin Inc., qui est établie dans la communauté d’Atikameksheng Anishnawbek, entretient des relations de travail avec Science Nord, le Sudbury Catholic District School Board et la Première Nation Atikameksheng Anishnawbek, tout en mettant l’accent sur le partage et l’apprentissage culturels et linguistiques. Akinoomoshin Inc. a reçu, outre du Conseil des arts de l’Ontario, du Fonds Niigaan Gdizhaami et de Patrimoine canadien, des fonds pour mener à bien des activités axées sur la langue et l’apprentissage de la terre, dont Maamwizing, ainsi que du financement auprès du RDGI pour faire avancer son travail.
 

Des cadeaux à cultiver

Des cadeaux à cultiver

Les diplômés de la Collation des grades du printemps de la Laurentienne aident à lutter contre le changement climatique.

(9 juin, 2022) - Les diplômés de la Collation des grades du printemps de l’Université Laurentienne se sont réjouis de recevoir un semis de pin afin de pouvoir laisser leur marque sur le monde et garder un souvenir de l’événement marquant. Le Comité de durabilité environnementale de la Laurentienne leur a remis ces petits plants, gracieuseté de Vale, avec une enveloppe de graines de fleurs sauvages et un code QR menant à des vidéos réalisées par la Laurentienne pour mettre en valeur ses recherches reconnues sur la scène mondiale. Ce geste a fait naître des sourires lumineux.

Les petits plants de pin constitueront pour les diplômés un souvenir durable de cette journée importante qu’ils pourront partager pendant les 70 prochaines années, toute la durée de vie de l’arbre. Bien que les arbres partagés à la collation des grades aient une valeur sentimentale, ils sont aussi des outils essentiels dans la lutte contre le changement climatique. Tous les arbres plantés capteront du carbone, réduiront l’érosion des sols et aideront à diminuer l’écoulement des eaux pluviales, améliorant ainsi la propreté et la salubrité de l’eau. Ces efforts dirigés par des membres de la population étudiante et du corps professoral témoignent de l’engagement suivi de la Laurentienne envers la restauration des écosystèmes. 

Les diplômés de l’Université Laurentienne sont fiers de faire partie d’une histoire de reverdissement connu partout dans le monde ainsi que des initiatives de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, dont les mesures ont mené à la remise en état de terrains considérables, à l’amélioration de la qualité de l’air et à une eau plus propre. En ce sens, un site forestier interprétatif de compensation des émissions de carbone sera établi à côté de l’Auditorium Fraser sur le campus et offrira aux futurs diplômés, aux familles et aux amis un endroit dans lequel constater les réalisations en sciences environnementales de la Laurentienne.
 

Les « Laurentian Lunars » gagnants d’un championnat international de génie

Les « Laurentian Lunars » gagnants d’un championnat international de génie

Des diplômés en génie mécanique du printemps 2022 l’emportent sur des étudiants de partout au monde lors du défi « Over the Dusty Moon. »

(9 juin, 2022) - Le 3 juin 2022 est officiellement un jour de célébration pour les ingénieurs de l’Université Laurentienne.

Une équipe de huit diplômés en génie mécanique et mécatronique du printemps 2022, les « Laurentian Lunars », a remporté la victoire lors du tout premier défi « Over the Dusty Moon, » à la Colorado School of Mines. Le concours a amené six équipes finalistes provenant des États-Unis, d’Allemagne, de Pologne, d’Australie et, bien entendu, du Canada (les Lunars) à se plonger dans le défi consistant à produire un prototype capable de transporter efficacement du régolite (du sable ou un agrégat fin) dans l’espace.

Les participants de la Laurentienne étaient Ethan Murphy, Adam Farrow, Alexander MacKenzie, Christian (Quade) Howald, Goran Hinic, Kevan Sullivan, Kyle Wulle et Reid Ludgate. Ils ont tous pris la décision difficile de ne pas assister en personne à la collation des grades sur le campus la semaine dernière afin de compétitionner sur la scène internationale. L’équipe était conseillée par les professeurs Markus Timusk et Greg Lakanen qui ont apporté du soutien lors de la conception de ce projet que ces récents diplômés ont entrepris il y a environ neuf mois.

« Le défi faisait partie de notre travail de conception de fin d’études, une exigence pour les étudiants en génie mécanique, a expliqué l’un des concurrents, Ethan Murphy. Cela a été une occasion incroyable. Nous avons vraiment aimé cette expérience qui a été très divertissante. »

« Cela a été réellement formidable de rencontrer d’autres étudiants et diplômés en génie de partout au monde, a indiqué l’un des concurrents, Adam Farrow. L’établissement de liens et le partage d’idées ont été une belle expérience d’apprentissage et nous n’avons pas perdu notre temps lorsque nous avons parlé au jury qui comptait des représentants de la NASA, de Lockheed Martin Space et d’ICON. »

 « Ce que cette équipe de diplômés a accompli est étonnant, estime le professeur en génie mécanique, Markus Timuk, Ph.D. Pour ce défi, les Lunars ont mis la technologie de l’exploitation minière terrestre dans le contexte de l’espace. Nous sommes incroyablement fiers du rendement hors pair de nos étudiants dans ce prestigieux concours international de génie. »

« Tout le monde sait que Sudbury est un centre minier, et je pense que l’accent que la Laurentienne met sur ses programmes de génie, surtout de génie minier, la distingue des autres établissements. La Laurentienne a une histoire fort bien établie de réussite dans des concours comme celui-ci, non seulement à cause du lieu où elle se trouve, mais aussi grâce au soutien que nos professeurs peuvent nous apporter, a ajouté Ethan Murphy. Tout au long de nos quatre années [d’études] à la Laurentienne, nos professeurs nous ont réellement aidés à réussir en facilitant l’acquisition de connaissances et en nous guidant dans nos études. »

Le corps professoral de la Laurentienne est unanime : ce sont la détermination et les efforts inlassables des Lunars qui leur ont valu la victoire.

Les Lunars ont remercié les nombreux supporters qui leur ont permis de participer à ce concours. Ils ont été commandités par ITW Devcon, Studio Terra, Keith Pennells, CA et Technica Mining, et reçu des dons de Duplicators, Part Source Sudbury et Lalonde Property Management. Des conseillers du secteur les ont aussi épaulés, notamment Douglas Morrison, PDG du Centre d’excellence en exploitation minière, et l’expert de calibre mondial en matière spatiale, Dale Boucher.

Mario Grossi, PGD de Technica Mining a exprimé son enthousiasme. « Technica Mining est honorée d’avoir appuyé les Laurentian Lunars pour le défi « Over the Dusty Moon ». Cette équipe de jeunes ingénieurs peut être très fière de ses accomplissements qui témoignent d’une innovation exceptionnelle au niveau international. Il n’est pas surprenant que la Laurentienne ait formé de si brillants étudiants en génie étant donné les riches antécédents de son École de génie. J’encourage toutes les entreprises qui ont bénéficié des programmes de génie et d’informatique de la Laurentienne à réinvestir dans notre avenir et à soutenir la Laurentienne. »

Le génie à la Laurentienne repose sur une solide base réputée de courage, d’innovation et d’avantage concurrentiel. Cette victoire s’ajoute à la longue liste de réussites:

  • Jeux miniers canadiens de 2021 – 2e place
  • Concours intercollégial Mines Emergency Response Development de 2017 au Colorado
  • Concours d’ingénierie de l’Ontario de 2016 – Catégorie Conception senior et catégorie Consultation (gagnants)
  • Concours national d’ingénierie de 2015 – Catégories Conception junior et senior (gagnants)
  • Concours d’ingénierie de l’Ontario de 2015 – Catégorie Conception junior (gagnants)
  • Concours d’ingénierie de l’Ontario de 2014 – Catégorie Conception senior (gagnants)
  • Concours de 2013 de Baja 
  • Jeux miniers canadiens – 2012 / 2009 / 2005 / 2004 / 2002 / 2000 / 1999 / 1994 (gagnants)
  • Concours de robotique minière de 2012 de la NASA 
  • Concours de robotique minière de 2011 de la NASA (gagnants)
  • Concours national d’ingénierie de 2010 – Catégorie Conception senior (gagnants)
  • Concours d’ingénierie de l’Ontario de 2010 – Catégorie Conception senior (gagnants)

Le point culminant du défi « Over the Dusty Moon » est que quelques représentants de la Laurentienne restent au Colorado pour présenter leur concept « hors de ce monde » à la table ronde sur les ressources spatiales, le jeudi 9 juin 2022.
 

Le ministère de la Santé accorde 800 884 $ à l’Université Laurentienne pour concevoir un programme de formation accélérée en soins infirmiers intensifs en partenariat avec Horizon Santé-Nord.

Le ministère de la Santé accorde 800 884 $ à l’Université Laurentienne pour concevoir un programme de formation accélérée en soins infirmiers intensifs en partenariat avec Horizon Santé-Nord.

Les fonds appuieront le développement de la main-d’œuvre en soins infirmiers intensifs du nord de l’Ontario.

(26 mai, 2022) - En partenariat avec Horizon Santé-Nord (HSN), l’Université Laurentienne a obtenu une subvention unique du ministère de la Santé pouvant aller jusqu’à 800 884 $ pour appuyer la conception du Programme de formation accélérée en soins infirmiers intensifs. Des fonds pouvant aller jusqu’à 59 418 $ en 2021-2022 et 741 466 $ en 2022-2023 sont attendus. Les programmes de nursing et de sciences infirmières de l’Université bénéficient des affiliations à long terme avec HSN. En effet, depuis plus de 50 ans, la population étudiante des deux groupes linguistiques effectue des stages fructueux à HSN. Les deux établissements collaborent également à des recherches profitables pour la santé de la communauté du nord de l’Ontario.

Le secteur des soins intensifs de l’hôpital, et bien d’autres, ont subi les conséquences de la pandémie et mis en évidence la nécessité d’une main-d’œuvre infirmière solide et durable. Le nombre de postes vacants dans les soins intensifs et d’autres domaines des soins infirmiers augmentera dans le nord de l’Ontario en raison du départ à la retraite d’un pourcentage important de la main-d’œuvre au cours des quatre prochaines années.

« Ces fonds pour le Programme de formation accélérée en soins infirmiers intensifs contribueront grandement à jeter un pont entre la théorie et la pratique, aidera à augmenter la main-d’œuvre en soins infirmiers intensifs dans le nord de l’Ontario et appuiera le maintien des bachelières infirmières à Sudbury. Nous nous réjouissons de continuer à encourager une excellente relation de travail avec HSN et que ces fonds profiteront à la population étudiante et à la main-d’œuvre en soins de santé ainsi qu’aux personnes qui veulent obtenir des soins médicaux dans le Nord. » - Céline Larivière, Ph.D., doyenne de la Faculté d’éducation et de santé, Université Laurentienne

« Nous sommes ravis de continuer notre partenariat avec l’Université Laurentienne et apprécions sincèrement ce financement essentiel. Ce programme concerté nous permettra de continuer à accepter des patients et à prodiguer des services vitaux aux membres de la communauté du Nord-Est ici à Sudbury et dans tout le nord de l’Ontario. » - Julie Trpkovski, vice-présidente, Médecine, et chef de direction des soins infirmiers, Horizon Santé-Nord

Des renseignements sur le programme figurent sur le site Web de la Laurentienne ici. Le programme commencera au printemps-été 2022.

À propos de l’Université Laurentienne
Accueillant plus de 8 000 étudiants sur son campus à Sudbury (Ontario), l’Université Laurentienne, l’une des deux universités bilingues dans la province, accorde une grande importance à son mandat bilingue et triculturel. Elle offre en anglais et en français une expérience universitaire exceptionnelle caractérisée par une approche globale de l’enseignement autochtone.

À propos d’Horizon Santé-Nord :
Horizon Santé-Nord est l’hôpital régional du nord-est de l’Ontario, situé dans le Grand Sudbury, et un important centre universitaire des sciences de la santé au Canada. Son objectif est de prodiguer d’excellents services de santé, d’appuyer l’apprentissage et de faciliter les recherches qui améliorent la santé des résidents du nord-est de l’Ontario.
 

Le Collège Cambrian, le Collège Boréal et l’Université Laurentienne lancent la Campagne de la robe rouge

Le Collège Cambrian, le Collège Boréal et l’Université Laurentienne lancent la Campagne de la robe rouge

(Sudbury, 5 mai 2022) Aujourd’hui est la Journée nationale de sensibilisation aux femmes et filles autochtones disparues et tuées.

Elle porte aussi le nom de Journée de la robe rouge. Depuis 2011, les gens suspendent des robes rouges à des endroits publics afin de rendre hommage aux femmes et filles autochtones disparues ou tuées au Canada, dont le nombre est estimé à des milliers.

Pour souligner l’occasion, le Collège Cambrian, le Collège Boréal et l’Université Laurentienne lancent la Campagne de la robe rouge. Les trois établissements recevront sur leur campus respectif des dons de robes rouges.

« Les robes rouges suspendues, a expliqué la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones par intérim à l’Université Laurentienne, Mme Susan Manitowabi, Ph.D., nous amènent à prendre le temps de réfléchir, de pleurer et de nous engager à collaborer pour mettre fin à la violence suivie à l’endroit des femmes et filles autochtones et des personnes 2SLLGBTQQIA+ afin de favoriser un monde plus sécuritaire. »

La robe rouge a été choisie pour diverses raisons. Selon la culture autochtone, les esprits ne peuvent voir que la couleur rouge, qui sert de moyen à ramener à leurs proches l’âme des femmes et filles disparues ou tuées. La couleur rouge est symbolique, entre autres, du sang, de la colère, de l’amour et de la force des femmes, sans dire qu’il s’agit d’une couleur frappante qui ne passe pas inaperçue.

« À titre d’Autochtone, je crois que cette initiative est importante pour tout le monde, a exprimé l’aîné du Collège Boréal, M. Richard Meilleur. Pour assurer la guérison, il faut cesser ces injustices et déployer plus d’efforts de sensibilisation afin d’aller de l’avant et prévenir, espérons-le, plus de traumatisme. J’encourage tous les gens à participer, à s’informer, à en apprendre davantage et à faire leur possible pour aider les survivants et les familles touchées. »

Toutes les robes rouges recueillies seront placées de façon à créer des sentiers sur les campus attirant l’attention sur les femmes et filles autochtones qui ont disparu ou été tuées au Canada. L’activité aura lieu le mardi 14 février 2023, pendant l’année d’études, afin d’encourager la participation de la population étudiante, du personnel et du corps professoral.

« Cette importante collaboration des trois campus conscientisera les gens à la mémoire des personnes disparues et à l’importance d’éradiquer la violence contre les femmes, a ajouté le directeur du Centre Wabnode de services autochtones au Collège Cambrian, M. Ron Sarazin. Nous devons en apprendre de notre passé et faire des progrès pour créer un avenir positif et sécuritaire pour notre communauté. »

Vous pouvez apporter vos dons de robes rouges aux endroits suivants sur les campus :

L’Association générale des étudiantes et étudiants élit son équipe de direction pour 2022-2023

L’Association générale des étudiantes et étudiants élit son équipe de direction pour 2022-2023

Avery Morin est élue comme présidente de l’AGÉ.

(3 mai, 2022) - L’Association générale des étudiant(e)s (AGE/SGA) a récemment tenu des élections afin de choisir ses leaders pour 2022-2023. Avery Morin, qui commencera à l’automne la 3e année d’études en Behavioural Neuroscience et Concurrent Education, sera la nouvelle présidente de l’AGE/SGA. Elle entrera en fonction avec les autres dirigeantes étudiantes élues en juin : 

  • Ana Tremblay, vice-présidente, Éducation; étudiante de 4e année dans le programme de History avec une mineure en Religious Studies.
  • Emma Lelièvre, vice-présidente, Finances; étudiante de 4e année en Sports Administration.
  • Olivia Broomer, vice-présidente, Vie étudiante; étudiante de 4e année en Indigenous Social Work.

Depuis sa création en 1960, l’AGÉ/SGA défend les intérêts de ses membres à divers paliers de l’administration et du gouvernement. En plus du travail politique accompli par et pour les étudiants, les membres organisent des activités qui aident à promouvoir l’esprit de communauté étudiante. Mme Morin et l’équipe de direction de 2022-2023 souhaitent faire croître la participation des étudiants en personne dans le milieu post-pandémique et élargir la nouvelle boutique de vêtements « Du North » située au 2e étage de l’Édifice R.D.-Parker, dont l’AGÉ/SGA est propriétaire. « Nous espérons aussi favoriser l’égalité des genres, a expliqué Mme Morin, surtout grâce à l’équipe de direction composée exclusivement de femmes. »

Le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, Robert Haché, Ph.D., a hâte de collaborer avec la nouvelle équipe de direction. « Les étudiants et leur réussite sont notre plus haute priorité à la Laurentienne, a-t-il dit. Les associations étudiantes contribuent de manière exponentielle à l’expérience étudiante et je tiens à féliciter les nouvelles dirigeantes de leur engagement envers leurs pairs. Je suis en tout temps reconnaissant de l’importante contribution de nos leaders étudiants qui jouent un rôle essentiel à l’Université Laurentienne. »

« Le leadership étudiant est important pour moi, a ajouté Mme Morin, car j’ai l’occasion de faire une différence non seulement dans ma communauté à la Laurentienne, mais dans tout le secteur postsecondaire de la province. J’ai aimé tout le travail de plaidoyer que j’ai accompli jusqu’ici et appris que la voix étudiante mérite toujours d’être entendue, pour la prise de décisions des plus inconséquentes aux plus importantes. À titre de présidente de l’AGE/SGA, je mettrai à profit mon rôle de leader pour affermir et hausser la voix de tous les étudiants et améliorer leur expérience. »

Si des étudiants s’intéressent à participer à l’AGÉ/SGA, les élections complémentaires auront lieu au début du trimestre d’automne 2022. L’Association des étudiantes et étudiants (AÉF) et l’Association des étudiants aux études supérieures (AÉÉS) tiendront aussi des élections partielles à ce temps.

L’Association des étudiants et étudiantes francophones élit ses dirigeants pour 2022-2023

L’Association des étudiants et étudiantes francophones élit ses dirigeants pour 2022-2023

Hemliss Konan est élue comme présidente de l’AÉF.

(3 mai, 2022) - L’Association des étudiantes et étudiants francophones (AÉF) a récemment tenu des élections afin de choisir ses leaders pour 2022-2023. Les nouveaux dirigeants entreront en fonction en mai et l’étudiante Hemliss Konan assumera le rôle de présidente. Étudiante étrangère de la Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest, Mme Konan est inscrite à la troisième année en science politique et droit avec une mineure en criminologie

Dévouée au soutien de la population étudiante de l’UL, avant tout, l’AÉF défend les espaces et les intérêts des étudiants francophones et assure une représentation politique de ses membres à divers paliers de l’administration et du gouvernement. En outre, l’AÉF organise des activités de promotion et de célébration de la culture et des arts francophones.

Pendant son mandat à la présidence de l’AÉF, Mme Konan envisage de nombreux objectifs et s’exprime avec confiance en ce qui concerne le plaidoyer qu’elle fera pour les étudiants. « Je veux m’assurer que les Francophones sentent qu’ils peuvent véritablement célébrer leur culture sur le campus, a-t-elle dit. Je veux aussi défendre les intérêts des étudiants étrangers et subvenir à leurs besoins de toutes les façons possibles. » En plus de son rôle à l’AÉF, elle est membre de l’Association des étudiants africains et caribéens de l’Université Laurentienne (AÉACUL) et ambassadrice-étudiante auprès du Service de liaison et du programme keep.meSAFE et apporte un soutien scolaire aux étudiants d’expression française au Centre de la réussite universitaire.

Le recteur et vice-chancelier de l’Université Laurentienne, Robert Haché, Ph.D., a hâte de collaborer avec la nouvelle équipe de direction. « Les étudiants et leur réussite sont notre plus haute priorité à la Laurentienne, a-t-il dit. Les associations étudiantes contribuent de manière exponentielle à l’expérience étudiante et je tiens à féliciter les nouveaux dirigeants de leur engagement envers leurs pairs. Je suis en tout temps reconnaissant de l’importante contribution de nos leaders étudiants qui jouent un rôle essentiel à l’Université Laurentienne. »

Les autres membres de la population étudiante élus à la direction de l’AÉF pour 2022-2023 sont les étudiants de 3e année au programme d’administration des affaires, Nawfal Sbaa, vice-président des politiques, et El Hadji Baye Dame Diop, vice-président des affaires et services socioculturels. 

Le président sortant de l’AÉF, Simon Paquette, qui obtiendra au printemps son diplôme de B.Sc. avec spécialisation en biologie biomédicale avec mineure en théâtre, a confiance en la nouvelle équipe de direction. « L’AÉF continuera à faire preuve d’innovation et de créativité pour répondre aux besoins de ses membres, a-t-il affirmé. Je suis persuadé que l’AÉF saura s’adapter comme toujours aux obstacles qui se présentent. Les étudiants ont élu une excellente équipe qui fera très assurément de son mieux. J’ai hâte de voir ce qu’elle accomplira. »

M. Paquette a été président de l’AÉF pendant sa troisième et quatrième année d’études de premier cycle (2020-2021/2021-2022) à la Laurentienne. Il a aussi représenté la communauté LGBTQ2S+ au conseil de l’AEF en 2019-2020. 

Si des étudiants s’intéressent à participer à l’AÉF, les élections complémentaires auront lieu au début du trimestre d’automne 2022. L’Association générale des étudiantes et étudiants (AGÉ / SGA) et l’Association des étudiants aux études supérieures (AÉÉS) tiendront aussi des élections partielles à ce temps.

Tout le monde a une place dans le cercle

Tout le monde a une place dans le cercle

Marcie Romenco
MSW, Université de Toronto; HBSW, Université Laurentienne, RSW

« On ne quitte jamais la famille; on est toujours lié par les rêves, les connaissances et le vécu. On marche ensemble. La Laurentienne et le Nord sont ma famille et font partie de mon cercle. Ensemble, nous faisons face à l’avenir à titre d’amis familiaux qui guérissent en communauté dans le cercle. »

Je suis une femme crie omushkego du Nord. Il peut avoir beaucoup de défis à affronter en venant d’une collectivité éloignée. J’ai témoigné des forces et de la résilience de ma communauté et des effets du traumatisme intergénérationnel. Je voulais aider, mais surtout, voulais créer pour les gens une communauté en santé. Reconnaissant le besoin d’une formation, je me suis inscrite au Collège Northern pour préparer un diplôme de service social et ai tout de suite commencé à travailler dans des programmes résidentiels et de familles d’accueil, surtout auprès d’enfants et de familles autochtones. En peu de temps, je me suis rendu compte que ma formation bien intentionnée ne me permettait pas de faire le nécessaire. Il me fallait quelque chose de plus, mais j’ignorais de quoi il s’agissait.

Dans cette optique, j’ai demandé l’admission aux programmes d’English et d’Indigenous Social Work à l’Université Laurentienne. Jusque- là, ma formation s’est fondée sur une méthodologie et des perspectives occidentales selon lesquelles les personnes sont des clients, sans égard à leurs liens communautaires et culturels. En arrivant à la Laurentienne, je ne savais pas qu’il y avait des différences culturelles entre le programme que j’avais suivi et celui que je suivrais. 

J’ai eu un sentiment d’appartenance dès le premier contact avec le programme d’Indigenous Social Work. On ne présumait pas que j’allais m’y inscrire, mais plutôt, il y a eu une véritable discussion de mes aspirations et de ma volonté de servir la communauté. Je me suis inscrite au programme ce jour même.

Mon séjour à la Laurentienne a eu une incidence sur moi en tant que praticienne et personne en général. Le programme met l’accent sur les relations encourageantes, le renforcement holistique des personnes et l’autonomisation pour faciliter la guérison dans les communautés. Ces valeurs m’interpellaient; j’ai saisi la possibilité de faire partie d’une collectivité qui me préparerait à servir et à habiliter les personnes autochtones et à rehausser leur bien-être et l’endroit qu’ils considèrent comme leur chez eux.

À la Laurentienne, j’ai appris à être bien et à faire partie d’une communauté de guérison. J’ai appris les compétences de base en service social, à être curieuse et bienveillante, tout en considérant l’exercice de la profession d’une perspective circulaire n’ayant ni début ni fin. On m’a encouragée à avoir recours aux sources autochtones traditionnelles de connaissance et à mettre mes apprentissages en application dans mon travail. Les services sociaux aux Autochtones sont un exemple de travail social dans sa forme la plus pure. Imprégnés de culture, de traditions et de coutumes, ils sont fondés sur les relations et alignés sur les éléments connus dans les cercles autochtones comme l’abondance partagée et le respect réciproque des personnes, de la place et de la planète, aussi connus dans le monde occidental comme les déterminants sociaux de la santé.

Pour en arriver à une place de guérison et de service, j’ai dû continuer mon parcours d’apprentissage et découvrir des façons à guider les gens du traumatisme au bien-être. Pendant deux ans, j’ai préparé à l’Université de Toronto une maîtrise en service social (MSW) avec spécialisation en traumatisme et résilience autochtones. À l’heure actuelle, j’habite à Sudbury, travaille dans le Nord et parachève la première année d’études du doctorat en service social à l’Université de Toronto. Si ce n’était pas de la Laurentienne, aussi bien que de son engagement envers l’excellence en enseignement autochtone, mon histoire aurait peut-être été bien différente.

Aujourd’hui, ma vie est remplie et joyeuse. Je suis chargée de cours dans le programme de services sociaux pour les Autochtones à la Laurentienne et dans celui de MSW que j’ai suivi à l’Université de Toronto. Je suis aussi étudiante au doctorat en service social, mentor, mère, grand-mère et entrepreneure. L’amour, le respect, la réciprocité, la culture et les valeurs mondiales autochtones ont ancré ma vie et mon cheminement scolaire. Ma philosophie a toujours été d’aimer les gens – tous les gens – pour les inclure dans le cercle. Plus que jamais, je ressens, en tant que femme autochtone du Nord, qu’il est essentiel d’appuyer les programmes autochtones de l’Université Laurentienne afin de renforcer le cercle et assurer une guérison commune.

Les organismes de services sociaux et les établissements d’enseignement apprécient tout particulièrement les connaissances acquises par les diplômés de la Laurentienne et la façon dont ces derniers apportent des contributions positives à leur collectivité et partout dans le Nord. Les jeunes autochtones ont besoin d’un accès à une formation autochtone authentique, car elle constitue la voie menant à la guérison collective dans les communautés autochtones. Les personnes qui empruntent la voie partagée vers la vérité et la réconciliation doivent assurer que ces dernières ont accès et ont droit à une formation en service social qui est culturellement pertinente. En qualité de femme autochtone instruite, je suis au courant des incitations et des possibilités professionnelles qui s’ouvrent aux personnes qui quittent la région, mais je continue à m’investir dans l’éducation et mes responsabilités envers les collectivités autochtones du Nord. Miigwetch.

 

Marcie Romenco, MSW, Université de Toronto; HBSW, Université Laurentienne, RSW

Maamwizing  : « des gens qui collaborent »

Maamwizing  : « des gens qui collaborent »

Le mot anishinaabe « maamwizing » signifie « des gens qui collaborent ». Bien que la recherche soit souvent perçue comme une tâche accablante, intimidante, même solitaire, Maamwizing l’envisage différemment et apporte une expérience exceptionnelle aux étudiants. L’approche de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing se définit par la découverte enracinée dans la collaboration et rend hommage aux perspectives mondiales autochtones dans le cadre de relations holistiques avec nii'kinaagaanaa (toutes nos relations). Cela comprend tout ce qui est par-dessus, en dessous et tout autour de nous, que nous intégrons à notre travail.

« Le partage de connaissances a toujours été une pratique traditionnelle des collectivités autochtones et dynamise les générations d’apprenants à explorer et à comprendre leur monde, explique la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones par intérim, Susan Manitowabi, Ph.D. Cette pratique est comparable à la cérémonie, car elle oriente notre parcours et nos relations avec les éléments. »

 

Back Row, L-R Ophelia O’Donnell, Alicia WIlliamson, Cheyenne Oechsler. Front Row, L-R Joey-Lynn Wabie, Susan Manitowabi, Marnie Anderson.
Arrière: Ophelia O’Donnell, Alicia WIlliamson, Cheyenne Oechsler.
Avant: Joey-Lynn Wabie, Susan Manitowabi, Marnie Anderson.

 

 

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