(14 août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.
Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.
Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.
D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.
Claude Levesque, étudiant de 3e année en Forensic Science à l’Université Laurentienne
Ville natale : Montréal (Québec)
École secondaire : Resurrection Catholic Secondary School
Cet été, je travaille sous la direction de la professeure Krista Currie dans les laboratoires de sciences médico-légales de l’Université Laurentienne. Nous effectuons une étude de validation sur l’analyseur génétique SeqStudio™, une nouveauté au laboratoire d’ADN. Je perfectionne également de nouvelles compétences et épaule des étudiants de maîtrise dans leurs recherches.
Je suis vraiment enthousiaste de faire des activités en laboratoire et d’apprendre les diverses façons de travailler avec l’ADN, selon sa source et son mode de prélèvement. J’ai toujours été fasciné par l’ADN et ces expériences me donnent un aperçu de mon éventuelle carrière.
Grâce à ma BRPC, j’acquiers de solides connaissances et une expérience en laboratoire. J’ai appris les fondements de la recherche et comment être plus efficace et fiable dans ce milieu. J’espère que cette expérience me sera utile pour rédiger, l’an prochain, mon mémoire de spécialisation. Je souhaite ensuite préparer une maîtrise.
Olivia Norman, étudiante de 4e année en Biomedical Biology
Ville natale : Ottawa (Ontario)
École secondaire : Glebe Collegiate Institute
Cet été, j’ai obtenu une BRPC du CRSNG, me donnant l’occasion de travailler au laboratoire de recherche biomédicale de l’Université de l’EMNO, sous la direction d’Alain Simard, Ph.D. Mes travaux portent sur une nouvelle lignée cellulaire CRISPR et visent à étudier la réponse inflammatoire des cellules immunitaires. Je me réjouis d’approfondir ma compréhension de l’immunologie, qui m’a toujours intéressée. J’espère mettre à profit les compétences acquises en recherche et laboratoire grâce à cette BRPC dans ma future carrière en médecine. À l’extérieur du laboratoire, j’aime passer le plus de temps possible au plein air, que ce soit pour faire du ski de fond en hiver ou de la randonnée et de la nage en été.
Elizabeth Saraiva, étudiante de 3e année en Mechanical Engineering à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury (Ontario)
École secondaire : Sudbury Secondary School
Je passe l’été à travailler au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) sous la direction de Katie Goggins, Ph.D., et de Brent Lievers, Ph.D. Je me concentre sur la recherche touchant les vibrations et le traitement d’images 3D d’os humains, et plus précisément d’os trabéculaires. Il est intéressant et emballant d’apprendre à utiliser un logiciel capable de convertir de nombreuses images 2D en un seul modèle 3D. Grâce à cette expérience, j’ai pu développer de nombreuses compétences, notamment en ce qui concerne la conduite et la rédaction de travaux de recherche. J’espère que cela m’aidera à devenir une meilleure ingénieure, car j’ai acquis des connaissances en santé et sécurité ainsi qu’en ingénierie appliquée au corps humain. Ces recherches me fournissent une expérience précieuse qui me prépare à rédiger ma thèse de maîtrise.
C’est surtout mon vif intérêt pour la physique, tout particulièrement ses applications à la vie quotidienne, qui m’a porté à choisir d’étudier le génie mécanique. Je compte parmi mes cours préférés la mécanique appliquée (I et II), la résistance des matériaux (I et II) et les matériaux d’ingénierie, pour leur pertinence en matière de construction et de la sécurité des personnes.
Quand je ne suis pas aux études, j’aime tricoter, dessiner, peindre et faire des casse-têtes, car ces loisirs me permettent de décompresser après de longues journées d’école ou de travail.
Après l’obtention du baccalauréat, je compte devenir ingénieure stagiaire et préparer aussi une maîtrise.
Matteo Di Ciccio, étudiant de 3e année en Biologie biomédicale à l’Université Laurentienne
Ville natale : Oshawa (Ontario)
École secondaire : École secondaire catholique Saint-Charles-Garnier
Cet été, j’ai le privilège de travailler dans un laboratoire de l’Université Laurentienne sous la direction de M’hamed Chahma, Ph.D.. J’apporte ma contribution à un projet touchant la synthèse de film de pyrrole électropolymérisé contenant des acides aminés. La chimie m’a toujours fasciné et la BRPC me donne la chance de mener des recherches dans ce domaine.
Pendant mon temps libre, j’aime faire du sport, tout particulièrement le lacrosse et le hockey, et aussi jouer du violon.
Bien que mon objectif final soit de devenir orthodontiste, cet été m’a apporté une expérience inestimable dans le domaine de la recherche et m’a permis de vraiment comprendre ce qu’il faut pour effectuer une étude.