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Série : Lauréats de Bourses de recherche de premier cycle (#3)

(14 août 2025) - Cet été, 24 membres de la population étudiante ont la possibilité de soutenir des projets de recherche par l’intermédiaire de l’Université Laurentienne grâce à un financement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.

Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.

Bien que la possibilité de contribuer de manière pertinente à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.

D’ici la fin de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.

 

Alex McFadden, étudiant de 3e année en Biochimie à l’Université Laurentienne

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : École secondaire Macdonald-Cartier

Depuis mon enfance, je veux devenir scientifique. Poursuivre mes études en biochimie me permettra de réaliser mon rêve et de résoudre, je l’espère, certains des problèmes les plus urgents du monde. La BRPC est un excellent point de départ qui me permet d’acquérir une expérience concrète en recherche et j’en suis très reconnaissant. Sous la direction de Janice Kenney, je travaille pour mieux comprendre comment filtrer les contaminants de l’eau en utilisant de la terre de diatomées (TD), un matériau poreux composé de diatomées fossilisées dont les squelettes en silice ont des propriétés exceptionnelles d’adsorption. L’utilisation d’un logiciel de modélisation de la complexation de surface tout en modifiant la chimie de surface de la TD pourrait nous aider à mieux prédire son utilisation comme filtre naturel. Le plus difficile de tout cela est de répéter cinq fois rapidement « terre de diatomées ».



Randolph Kneer, étudiant de 3e année en Computer Science et Economics à l’Université Laurentienne

Ville natale : Espanola (Ontario)

École secondaire : Espanola High School

Cet été, je suis reconnaissant de pouvoir travailler à titre d’étudiant chercheur de premier cycle sous la direction de Luckny Zephyr, Ph.D., dans l’Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff-Fielding. 

Le projet auquel j’ai la chance de contribuer explore la faisabilité d’un parc éolien pour une entreprise privée, dans une région rurale du Québec. Grâce à l’analyse de données historiques, à la modélisation de la production potentielle d’énergie et à l’application de divers outils et techniques d’analyse, notre projet permettra à l’entreprise de prendre une décision éclairée quant à la valeur pratique de construire ce parc. Ce processus m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences qui me seront certainement utiles dans ma carrière, y compris la collecte et le traitement de données, l’analyse statistique et la conception de parcelles.

Je trouve ce projet très emballant et intéressant, car il pourrait amener une entreprise à décider de se procurer une grande partie de son énergie de manière plus viable. Puisque la transition vers un avenir plus durable est primordiale, je suis heureux d’apporter ma modeste contribution à cette évolution urgente.

Après que j’obtiens mon diplôme de l’Université Laurentienne, je vise à préparer un doctorat en science économique et à devenir professeur. Je m’intéresse, entre autres, à l’instabilité économique, à la théorie monétaire moderne, au chômage et aux inégalités. Côté personnel, j’aime jouer au basketball, écouter de la musique et passer du temps avec ma famille et mes amis.


Lindsay Yu, étudiante de 4e année en Life Sciences à l’Université Queen’s

Ville natale : Sudbury (Ontario)

École secondaire : Lo-Ellen Park Secondary School

Sous la direction de Sujeenthar Tharmalingam, Ph.D., de l’Université de l’EMNO, j’étudie l’ARN long non codant (lncRNA) sensible aux dommages à l’ADN, un transcrit d’ARN qui régule l’expression des gènes, les voies de signalisation, la stabilité des protéines, etc. Nous explorons plus particulièrement l’influence de l’lncRNA sur la réparation des dommages à l’ADN dans plusieurs lignées cellulaires, notamment celles du cancer du sein, du cancer colorectal, des fibroblastes pulmonaires et des cellules épithéliales bronchiques. Ce projet a de vastes répercussions en biologie moléculaire et du cancer, car l’lncRNA pourrait servir de biomarqueur des dommages à l’ADN et moduler la radiorésistance dans les tissus cancéreux.


Rohwen Bockus-Murphy, étudiant de 3e année en Zoology à l’Université Laurentienne

Ville natale : Scarborough (Ontario)

École secondaire : Rosedale Heights School of the Arts

Cet été, je travaille au Centre pour la vitalité des lacs Vale sous la direction de Brie Larson, Ph.D., dans le cadre du projet CRADLES (Conservation et restauration de la diversité aquatique face aux facteurs de stress hérités et émergents), financé par le gouvernement, sous les auspices de l’Unité conjointe d’écologie d’eau douce. Je travaille en étroite collaboration avec Ellis Albrecht, étudiante à la maîtrise, dans le cadre de ses recherches sur les macro-invertébrés pélagiques.

Grâce à ma BRPC, j’ai eu l’occasion d’en apprendre davantage sur des projets créés pour contribuer à la restauration des habitats dans la région du Grand Sudbury et sur la façon dont nos modes de vie (p. ex., les œstrogènes dans les contraceptifs oraux et même la caféine) s’infiltrent dans les écosystèmes aquatiques. Participer au travail sur le terrain et observer les processus pour planifier une saison de recherche et collaborer avec d’autres équipes de recherche a été d’une valeur inestimable. Cet été m’a motivé et préparé encore plus à mener mes propres recherches pour mon mémoire de spécialisation, ma thèse de maîtrise et, plus tard, mon doctorat.

À part la recherche, je rédige des nouvelles et poèmes que j’espère publier, comme certains de mes ouvrages précédents. J’ai aussi ajouté à ma collection des nouveaux insectes découverts sur le terrain, tous post-mortem, bien sûr. Il est intéressant de noter que, avant de reprendre mes études, j’ai effectué un stage en médecine vétérinaire au sein d’un hôpital pour chauves-souris au Queensland, en Australie.