L’Université Laurentienne s’est réjouie de voir que le récent budget fédéral propose le plus important investissement dans les sciences et la recherche universitaire de l’histoire canadienne.
En qualité de recteur intérimaire de la Laurentienne, je peux dire que les récents investissements ont donné un énorme coup de pouce tant à notre université qu’à notre ville.
L’été dernier, nous avons annoncé que la Laurentienne recevrait 21 070 000 $ du Fonds d’investissement stratégique du gouvernement fédéral pour le projet de construction de l’Édifice de recherche, d’innovation et de génie Cliff Fielding, estimé à 60 000 000 $. Dès l’automne, nos étudiants auront une expérience d’apprentissage enrichie par ces nouvelles installations de pointe, construites à l’aide de cet investissement et d’une collaboration de la province de l’Ontario.
Dans notre nouveau plan stratégique, la Laurentienne s’engage à raffermir ses fondements de recherche fondamentale. Nous voulons en effet avoir une incidence sur les publics mondiaux par nos recherches et notre expertise en gérance environnementale des eaux et des terres, être chef de file mondial en matière de recherche et de formation en exploration minérale et mener le peloton en développement communautaire durable en raison des contributions que nous apportons à l’innovation sociale et à la recherche en politiques. La curiosité est le moteur de nos recherches, mais il nous faut des ressources pour concrétiser nos aspirations.
Cette année, la Laurentienne est au premier rang des universités canadiennes de premier cycle pour ce qui est des revenus de recherche, dont une part importante provient des trois principaux conseils subventionnaires, à savoir le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines. Les octrois de ces organismes subventionnaires rehaussent notre capacité de recherche et aident à supporter les coûts de la recherche de l’Université.
Le récent budget fédéral rehausse et améliore l’investissement du gouvernement dans les conseils subventionnaires en fournissant, au cours des cinq prochaines années, 354 700 000 $ au CRSNG et aux IRSC et 215 500 000 $ au CRSH. Une autre somme de 231 300 000 $ sur cinq ans est destinée au Fonds de soutien à la recherche, programme critique aidant les universités à supporter les coûts institutionnels de la recherche comme ceux liés aux installations et aux mesures de soutien au transfert de technologies.
De plus, la Laurentienne est heureuse de constater que les conseils subventionnaires seront appelés à collaborer davantage entre eux, apportant ainsi un appui aux recherches pluridisciplinaires et en assurant l’hétérogénéité des lauréats et en tenant compte des femmes, des chercheurs en début de carrière et des groupes sous-représentés.
L’automne dernier, nous avons accueilli la ministre des Sciences, Kirsty Duncan, pour l’annonce de subventions totalisant 52 000 000 $ du Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation, dont les chercheurs de la Laurentienne ont reçu de plus de 500 000 $. Dans le nouveau budget, 763 000 $ sont destinés à l’infrastructure de recherche de pointe par l’intermédiaire de la FCI sur les cinq prochaines années, pour en arriver à un financement stable de 462 000 $ par année d’ici 2023-2024.
Nous sommes persuadés que ce budget aidera à accroitre la diversité dans les sciences et à perfectionner la prochaine génération de leaders de la recherche au Canada. Le travail ardu de nos députés fédéraux à Sudbury, Paul Lefebvre et Marc Serré, y a beaucoup contribué.
En effet, le succès de l’Université Laurentienne est largement attribuable au leadership et aux efforts de défense des droits de ceux-ci.
Pierre Zundel, Ph.D.
Recteur et vice-chancelier par intérim
Université Laurentienne