ÉTUDES ULTÉRIEURES EN DROIT
Un nombre important de diplômés provenant de l’Université Laurentienne poursuit leurs études dans les facultés de droit des universités de Moncton et d’Ottawa (Section de common law pour Ottawa), ceci afin de devenir membres du barreau d’une province et de pratiquer la profession d’avocat. Parce que les études dans une faculté de droit sont considérées comme des études supérieures, tant au Nouveau-Brunswick qu’en Ontario, il est nécessaire d’avoir déjà fréquenté une université avant de pouvoir y demander son admission ; un baccalauréat de trois ans est généralement requis. Or, les programmes en droit et justice de l’Université Laurentienne constituent la meilleure préparation, ainsi que l’une des portes d’entrée aux facultés de droit des universités de Moncton et d’Ottawa.
Contrairement aux facultés de common law de langue anglaise dans toute l’Amérique du Nord, où les étudiants présentant une demande d’admission sont évalués grâce au test LSAT (Law School Admission Test), les facultés de Moncton et d’Ottawa jaugent plutôt leurs candidats francophones en se fondant sur leur moyenne cumulative lors du premier diplôme universitaire. Sans que cela soit une règle absolue, les étudiants de l’Université Laurentienne qui réussissent leurs études avec une moyenne cumulative supérieure à 7,5 ou 80% sont généralement admis dans les Facultés de droit de Moncton et d’Ottawa. Une moyenne moindre pourrait suffire, en fonction des années, mais sans que le succès de la démarche soit assuré.
Les étudiants les plus doués jouissent également d’un avantage additionnel en vertu de protocoles d’entente entre l’Université Laurentienne et les universités de Moncton et d’Ottawa qui leur tracent un cheminement intégré d’une université à l’autre.
En effet, l’étudiant inscrit au baccalauréat spécialisé en droit et justice, s’il conserve une moyenne de 7,5 ou 80% lors de ses études à l’Université Laurentienne durant ses trois premières années, pourra faire son entrée à l’Université de Moncton afin de poursuivre sa formation pour l’obtention du diplôme de Juris Doctor (J.D.). S’il réussit sa première année à Moncton, celle-ci comptera comme une quatrième année à l’Université Laurentienne. L’Université Laurentienne lui conférera alors le diplôme de baccalauréat spécialisé (4 ans) en droit et justice, exactement comme s’il y avait complété avec succès son cursus de quatre ans. Notons cependant que l’Université de Moncton limite à six le nombre d’étudiants de l’Université Laurentienne pouvant bénéficier du protocole d’entente.
Le protocole d’entente avec l’Université d’Ottawa diffère quelque peu. Ici, l’étudiant qui obtient une moyenne de 85% lors de sa dernière année à l’école secondaire sera admis simultanément au baccalauréat avec spécialisation en droit et justice de l’Université Laurentienne et au programme de common law en français de l’Université d’Ottawa. Pourvu qu’il conserve une moyenne de 7,5 ou 80% lors de ses études à l’Université Laurentienne durant ses trois premières années d’études, il pourra faire son entrée à l’Université d’Ottawa afin d’y poursuivre sa formation pour l’obtention du diplôme de Juris Doctor (J.D.). S’il réussit sa première année à Ottawa, l’Université Laurentienne lui conférera, ici également, le diplôme de baccalauréat spécialisé (4 ans) en Droit et justice.
ÉTUDES ULTÉRIEURES EN D’AUTRES DOMAINES DES SCIENCES SOCIALES ET HUMANITÉS
Les étudiants qui complètent un baccalauréat ès arts avec une mineure, une majeure, une concentration ou une spécialisation en droit et justice peuvent également s’inscrire à des programmes de maîtrise à l’Université Laurentienne ou dans d’autres institutions afin de compléter leur formation. Dans le passé, certains étudiants ont ainsi suivi une maîtrise en criminologie, d’autres en relations internationales. Le choix à cet égard demeure très varié, au point qu’il est difficile d’en faire l’inventaire.
PERSPECTIVES D’EMPLOI APRÈS L’OBTENTION DU DIPLÔME EN DROIT ET JUSTICE
Les programmes en droit et justice vous donnent accès à de nombreuses carrières dans autant de domaines reliés à l’application des lois et règlements administratifs. Il y a bien sûr la profession d’avocat, à la condition de compléter au préalable une formation dans une faculté de droit, ainsi que des emplois dans les services policiers, les services de probation et de libération conditionnelle, les douanes, les assurances, les ressources humaines, le journalisme, le développement communautaire et la protection de l’enfance.