Pleins feux sur les étudiants : Leah Dawson, physiothérapeute en devenir.
(28 juin 2023) - Que veux-tu être quand tu seras grande?
Pour certains, cette réponse peut changer d’un jour à l’autre ou d’une année à l’autre. Pour d’autres, cette réponse est réitérée avec confiance à maintes reprises.
Leah Dawson (North Bay, Ontario), qui entame sa 4e année du baccalauréat ès sciences en Kinésiologie à l’Université Laurentienne cet automne, en est une qui, dès son plus jeune âge, a répondu avec conviction à cette question : « Je veux être une physiothérapeute. »
Pour Leah, nageuse de compétition depuis l’âge de sept ans, comprendre la mécanique du corps est important. Lorsqu’elle s’est blessée à l’épaule à l’adolescence, elle craignait que cette blessure retarde son cheminement. « Je n’étais pas certaine de mon rétablissement, mais j’ai commencé à consulter un physiothérapeute et cela a fait toute la différence pour retourner dans la piscine. Cela a également éveillé mon intérêt pour cette profession. J’ai toujours su que je voulais aller dans le domaine de la santé, mais après avoir consulté un physiothérapeute, mon objectif a été de devenir physiothérapeute afin de pouvoir aider les autres. »
Leah est convaincue que son expérience positive de la réadaptation et que ses activités en tant que nageuse et entraîneuse de natation ont renforcé sa passion pour cette profession. « Il faut beaucoup de patience en physiothérapie, a déclaré Leah. J’entraîne de jeunes nageurs depuis de nombreuses années et c’est vraiment incroyable de voir un enfant comprendre entièrement la mécanique d’un mouvement de natation. Vous êtes témoin des progrès. Vous êtes témoin de la passion. Il en va de même lors de la réadaptation des clients en physiothérapie. »
Leah travaille actuellement à Sudbury en tant qu’assistante-physiothérapeute à Summit Physiotherapy and Performance. Dans ce rôle, elle effectue le stage obligatoire de son programme, au cours duquel elle a l’occasion d’apprendre les tenants et les aboutissants de la physiothérapie. « Il y a beaucoup de choses à apprendre, a-t-elle expliqué. J’ai la chance de voir le travail sous tous ses angles, et c’est super parce que, en observant et en aidant quand c’est possible, j’apprends énormément. À la clinique, il y a deux physiothérapeutes et deux massothérapeutes. Je soutiens principalement les physiothérapeutes qui ont chacun des besoins variés. C’est agréable de travailler dans un environnement aussi bien équilibré. » Ce n’est pas la première clinique de physio dans laquelle Leah travaille. Lorsqu’il était au secondaire (Widdifield Secondary School), elle a fait un stage d’enseignement coopératif dans une clinique de physiothérapie à North Bay; cette expérience lui a permis d’obtenir un crédit en vue de son diplôme d’études secondaires.
Lorsque Leah a terminé le stage de 200 heures de son programme, elle a été ravie d’avoir la possibilité de rester à Summit Physiotherapy pour l’été. « J’ai obtenu une Bourse d’été du nord de l’Ontario par l’intermédiaire de l’Université EMNO, ce qui permet à Summit Physiotherapy de recevoir des fonds pour embaucher des étudiants. » Ce programme a été établi par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée pour permettre à un nombre limité d’étudiants en soins de santé réglementés d’acquérir une expérience de travail pertinente dans leur domaine d’études.
« À l’automne, j’ai l’intention de soumettre des demandes aux divers programmes de maîtrise en physiothérapie offerts dans la province, a expliqué Leah. J’ai aussi hâte de commencer mon mémoire de quatrième année cet automne, sur le thème de la physiologie musculaire sous la direction du M. MacLean (Ph.D.) de l’Université EMNO. » Leah n’est pas étrangère à la recherche, ayant travaillé l’été dernier comme assistant de recherche au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST).
En plus de son ambition de devenir physiothérapeute, Leah continue d’entraîner et de faire de la nage de compétition dans la région. Elle est fière d’avoir été membre de l’équipe interuniversitaire de natation des Voyageurs et parle avec émotion de cette expérience. « Même si l’équipe interuniversitaire de natation n’existe plus à la Laurentienne, je reste en contact avec mes coéquipiers et mon entraîneur. Ils ont contribué à mon sens de la communauté à la Laurentienne, et le font toujours. »