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Pascale Gendron : la passion au service d’un idéal

Pascale Gendron : la passion au service d’un idéal

Depuis son plus jeune âge, Pascale Gendron est une fille qui ne peut s’arrêter de bouger. Cette particularité et son esprit de compétition ont fait d’elle une sportive née. Et pendant un certain temps, le soccer était ce sport. Jusqu’au jour où une blessure dévastatrice sur le terrain l’a laissée avec une clavicule cassée.

Pascale running among other competitors during a raceSa carrière de joueuse de soccer a donc pris fin à l’âge de 14 ans. Privée de ce milieu compétitif, elle s’est retrouvée assaillie par un grand vide. Un coup de fil à un club local de course à pied et de cross-country et une belle interaction avec l’entraîneur qui fait encore partie de sa vie aujourd’hui, la jeune Pascale a su faire de son penchant pour l’exercice physique et la course à pied un exutoire de compétition.

Comme elle l’admet, elle n’avait jamais entendu parler de la Laurentienne et a presque jeté une lettre de l’UL qui contenait des renseignements, car elle ne reconnaissait pas le logo. Au bout du compte, elle a décidé de l’ouvrir, mettant ainsi en branle une suite d’événements qui l’ont amené à Sudbury, un an plus tard, délaissant sa grande ville de Toronto.

En plus de faire partie de l’équipe interuniversitaire de course à pied, Pascale Gendron dit avoir été séduite par le fait que l’Université Laurentienne offre en concomitance un baccalauréat en éducation de cinq ans au lieu des six années que la plupart des universités exigent ordinairement. En clair, l’étudiante-athlète s’est sentie attirée par la possibilité de concilier la compétition de haut niveau et le cheminement le plus rapide vers ses objectifs de carrière.

Sa mère est orthophoniste, ce qui l’a exposé très tôt à une carrière vouée au service d’autrui. Cette initiation s’est rapidement transformée chez elle en une vraie passion au point qu’elle rêve d’ouvrir un jour sa propre clinique de psychologie ou même de devenir enseignante. Son désir de se mettre au service d’autrui l’a incitée à postuler à Belwood Lodge and Camp et à y passer ses étés travaillant aux côtés de personnes de tous âges atteintes de déficiences intellectuelles.

Qualifiant son travail d’expérience très enrichissante, elle dit que sa présence à Belwood a été révélatrice, car, outre les responsabilités normales des conseillers de camp, comme la planification d’événements, elle devait également s’occuper des campeurs, rôle qu’elle assimile à celui d’un travailleur ou d’une travailleuse de soutien personnel. 

Pour y avoir passé la moitié de ses étés, elle dit que le camp lui a permis de s’adonner à l’une de ses plus grandes passions, à savoir aider les autres, tout en se familiarisant avec le secteur dans lequel elle espère travailler un jour.

Dans l’immédiat, Pascale Gendron se prépare à se diplômer au printemps, espère retourner à Belwood cet été et, comme il lui reste trois années d’admissibilité aux compétitions des SUO, poursuit la recherche d’écoles offrant des programmes de maîtrise qui l’aideront non seulement à atteindre ses objectifs, ceux de devenir enseignante ou psychologue, mais aussi à continuer à s’adonner à la compétition.