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Carol Kauppi de la Laurentienne est reconnue pour ses recherches sur le sans-abrisme

La directrice du Centre de recherche en justice et politique sociales reçoit le Prix Partenariat - Impact 2017 du Conseil de recherches en sciences humaines

Carol Kauppi, Ph.D.

Aujourd’hui, la chercheuse de l’Université Laurentienne, Carol Kauppi, Ph.D., était à Ottawa afin de recevoir un prix qui souligne ses réalisations à collaborer avec des partenaires universitaires et communautaires pour comprendre le sans-abrisme en Ontario. Le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) lui a décerné le Prix Partenariat – Impact pour ses recherches en matière de sources d’inégalité sociale et économique et de stratégies pour viser la justice sociale.

Les Prix Impact visent à reconnaître et à souligner les réalisations de chercheurs exceptionnels en matière d’activités de recherche, de formation en recherche, de mobilisation des connaissances et de sensibilisation que le CRSH finance en tout ou en partie. Le Prix Partenariat rend hommage à Mme Kauppi, car elle a su proposer les plus brillantes idées dans les sciences sociales et les humanités et aider à comprendre et à améliorer le monde d’aujourd’hui et de demain. Elle reçoit avec le prix une subvention de 50 000 $ pour prolonger les recherches sur le sans-abrisme invisible lié à la réconciliation entre les personnes autochtones et allochtones. 

« Le sans-abrisme invisible est exactement ce qu’il laisse entendre, a dit Mme Carol Kauppi, professeure et directrice du Centre de recherche en justice et politique sociales à l’Université Laurentienne. Il s’agit de personnes qui n’ont pas de logement stable et passent largement inaperçues, comme les jeunes qui couchent d’une maison à l’autre, les vieillards qui ne peuvent pas se payer un logement approprié, les gens qui vivent dans des camps forestiers ou les familles habitant dans des bâtiments surpeuplés et inférieurs aux normes. »

Dans ses travaux, Mme Kauppi a examiné les diverses formes de sans-abrisme et de pauvreté extrême parmi de nombreux groupes vulnérables, y compris les femmes, les jeunes, les familles et les personnes âgées de groupes culturels clés dans le nord-est de l’Ontario. Le programme de recherche rattaché au Prix est axé tout particulièrement sur les populations autochtones dans le cadre d’un effort de mettre en œuvre quinze appels à l’action émis par la Commission pour la vérité et la réconciliation du Canada. Les recherches visent à faire des liens entre les connaissances sur le sans-abrisme invisible et les questions sous-jacentes touchant des difficultés de logement chez les populations autochtones du nord-est de l’Ontario, et à formuler des solutions pour améliorer les relations entre les autochtones et allochtones du Canada.

« Depuis quelques ans, tous les paliers du gouvernement accordent une plus importante attention à l’aggravation de la pauvreté et du sans-abrisme, ce qui est positif, a ajouté Mme Kauppi. Mais, pour élaborer de bonnes politiques publiques et faire des investissements appuyant autant de gens que possible, nous devons cerner plus précisément le nombre de Canadiens touchés et l’incidence sur ceux-ci. Je remercie le CRSH de cette reconnaissance et me réjouis à la perspective de poursuivre ces recherches des plus nécessaires avec une équipe bilingue, triculturelle et pluridisciplinaire à Sudbury. »

Mme Kauppi se prépare à élargir ses recherches sur le sans-abrisme invisible au plan national. Grâce à une subvention du CRSH, elle dirigera un groupe de chercheurs de l’Université Laurentienne, de l’Université de Sudbury et du Service de santé publique de Sudbury et du district qui mènera une série d’ateliers portant sur les enjeux, rassemblera les collègues du pays, organisera une conférence nationale et publiera un livre sur le sans-abrisme invisible et la réconciliation.

« Je félicite Mme Kauppi de ses travaux et de ce prix du CRSH, a dit le vice-recteur à la recherche à l’Université Laurentienne, M. Riu Wang. Notre établissement est très fier du leadership que nous jouons en recherche et du dévouement témoigné par notre personnel en travaillant de pair avec les intervenants de la communauté et du gouvernement sur des projets qui amélioreront la vie. Mme Kauppi en est un parfait exemple. »

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Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne offre une expérience hors pair en anglais et en français, ainsi qu’une approche globale de l’éducation des Autochtones. Située sur le territoire traditionnel des peuples anishinabe de la Première Nation d’Atikameksheng, elle prépare les étudiants à devenir des agents du changement et leur donne les moyens de créer des solutions innovatrices à de futurs enjeux locaux et mondiaux. Ses étudiants bénéficient de classes de petite taille et de taux d’emplois exceptionnels après l’obtention du diplôme. Grâce à neuf Chaires de recherche du Canada et dix-neuf centres de recherche, la Laurentienne est un chef de file reconnu dans ses domaines spécialisés de recherche, notamment l’innovation minière et l’exploration minérale, les systèmes aquatiques stressés, la santé infantile dans les régions rurales et du nord, l’astrophysique des particules, et la santé et la sécurité au travail.