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Octroi d'une subvention à Mme Nancy Young dans le cadre du fonds de recherche sur les système de santé

Une subvention de 2 000 000 $ pour évaluer la santé des enfants dans huit collectivités autochtones

​Titulaire d’une Chaire de recherche en santé infantile en milieux ruraux et du nord à l’Université Laurentienne, Mme Nancy Young, Ph.D., a reçu du ministère de la Santé et des Soins de longue durée une subvention de 2 000 000 $ pour la promotion de la santé dans le cadre du Fonds de recherche sur le système de santé (FRSS). Cette subvention vient appuyer son projet intitulé « De l’évaluation à l’action : prise en compte des voix des enfants autochtones (ETA) », qui étudie en partenariat avec huit collectivités/organismes autochtones un modèle d’évaluation personnalisé.

Environ 40 % de la population autochtone du Canada se compose d’enfants et de jeunes. Bon nombre d’entre eux, en particulier ceux qui vivent dans les réserves et les collectivités éloignées, comparativement à d’autres enfants de leur âge, qui vivent dans des localités plus accessibles, font face à des inégalités en matière de soins de santé. Cette situation tient en partie à un manque d’information, à savoir que, dans de nombreux endroits, il manque de données probantes pour orienter les politiques de la collectivité et ses services de santé. Le projet « De l’évaluation à l’action » vise justement à améliorer cette situation grâce aux informations qui seront recueillies à l’appui d’initiatives futures.

Mme Mary Jo Wabano, directrice des services de santé du territoire non cédé de Wikwemikong, est codirectrice du projet. Mmes Young et Wabano dirigeront une équipe formée de chercheurs sur la santé des enfants et de leaders de la santé autochtone, l’objectif étant de dresser le profil de la santé des enfants dans les huit collectivités et de voir comment cette information influe sur la prise de décisions.

« Je suis extrêmement reconnaissante au ministère de la Santé et des Soins de longue durée pour cette subvention, a déclaré Mme Young. Cette recherche est très importante pour les enfants vivant dans des collectivités éloignées où les services de santé sont planifiés et offerts localement. Nous espérons que, en renforçant la capacité locale en matière de génération de l’information, nous contribuerons à améliorer la santé des enfants dans ces collectivités. »

Le projet évaluera également l’efficacité du programme Le droit de jouer (Right to Play), qui vise à « Promouvoir les aptitudes à la vie quotidienne chez les jeunes autochtones » (PLAY), et du programme d’éveil holistique centré sur les arts. Ces programmes favorisent la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. S’il est efficace, le modèle ETA sera déployé dans toute la province.

« Nous applaudissons les réalisations de Mme Young en matière de recherche et la félicitons de son dévouement envers les enfants dans les régions mal servies en s’engageant à améliorer la vie de ces enfants, a indiqué le vice-recteur à la recherche, M. Rui Wang. Le travail qu’elle accomplit en collaboration avec ces huit collectivités et organismes autochtones constitue une étape cruciale dans l’amélioration des politiques et des services de santé dans ces régions. »

Mme Young est professeure à l’École de santé dans les milieux ruraux et du nord de l’Université Laurentienne et scientifique associée à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES) et à l’Institut de recherche SickKids. Elle est titulaire d’une Chaire de recherche en santé infantile en milieux ruraux et du nord à l’Université Laurentienne. Mmes Young et Wabano travaillent ensemble pour étudier et améliorer les soins de santé des enfants autochtones depuis 2009, date à laquelle elles ont d’abord développé la Aboriginal Children’s Health and Well-being Measure (ACHWM, mesure de la santé et du bien-être des enfants autochtones).

 

Au sujet de l’Université Laurentienne

L’Université Laurentienne, située sur le territoire traditionnel de la Première Nation Atikameksheng Anishnawbek, se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux.