Vous êtes maintenant dans la zone de contenu principale

Des étudiantes aux cycles supérieurs à la Laurentienne redéfinissent la collaboration en recherche dans les sciences de la Terre

Body: 

Une caractéristique marquante de Sudbury est sa localisation dans le bassin de Sudbury, un cratère d’impact formé il y a plus de deux milliards d’années. Pour leurs recherches sur le terrain et en laboratoire, les chercheurs en sciences de la Terre de l’Université Laurentienne ont accès à des structures géologiques uniques issues de cet impact, ce qui leur permet de poser des questions sur la Terre dont la réponse se trouve seulement ici à Sudbury.

Certes, d’autres universités du monde sont aussi exceptionnelles et comptent de jeunes chercheurs curieux qui veulent aussi apprendre et explorer afin de répondre à ces questions. C’est pourquoi l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne reconnaît l’importance de la collaboration interinstitutionnelle et entre les disciplines géoscientifique.

Afin d’accélérer la recherche et la découverte et d’améliorer la formation des futurs chercheurs et dirigeants de l’industrie, elle a donc cultivé des partenariats et des relations avec des universités comme l’Université d’Australie-Occidentale et l’Université du Limpopo en Afrique du Sud.

En 2015, en collaboration avec Invanhoe Mines, la Laurentienne s’est alliée à l’Université du Limpopo afin de consolider les capacités d’enseignement, de recherche et de formation en matière de géosciences de celle-ci.

Candidate au doctorat en gisements de minerai et géologie précambrienne à l’Université Laurentienne, Francisca Maepa prépare son projet de thèse sous la codirection de Richard Smith, Ph.D., à la Laurentienne, et de Abera Tessima, à l’Université du Limpopo. Elle met au point des cartes de sites éventuels de gisements aurifères dans la ceinture de roches vertes de Swayze et la région de Matheson, dans le nord de l’Ontario, à l’aide d’algorithmes d’apprentissage et d’intégration de données.

Pour ses recherches doctorales sur l’exploration de gisements d’or, elle a reçu une Bourse canadienne du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II ainsi qu’un financement de l’École des mines Goodman, d’Ivanhoe Mines et du Centre de recherches pour le développement international.

Dans le cadre de cette collaboration, Phathutshedzo Molly Nethavhani (photo ci-dessous) fait une maîtrise en géologie à l’Université Laurentienne. 

Phathutshedzo Molly Nethavhani avec son affiche de recherche« Mon projet de recherche est subventionné par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) au Canada ainsi qu’Ivanplats Mines (Afrique du Sud) en partenariat avec l’École des mines Goodman et l’Université Laurentienne, dit-elle. Grâce à cette collaboration, j’ai reçu une bourse pendant que j’étudiais à l’Université du Limpopo. »

En examinant la distribution de traces de cuivre et de nickel dans le sol à Sudbury, elle vise à éclaircir la façon dont les activités minières ont influé sur la contamination des sols et à étoffer les résultats de l’Étude de sols sudburois de 2001, qui est la plus vaste étude à ce sujet menée dans la région de Sudbury.

Mme Nethavhani et ses collègues souhaitent améliorer les programmes de reverdissement en faisant une représentation cartographique de l’emplacement et de la quantité de contaminants et de polluants métalliques à Sudbury et en les mettant en corrélation avec leur compréhension des tendances de revivification végétale. Ils comptent aussi créer des modèles qui aideront à cibler des endroits propices à de futurs programmes d’échantillonnage des sols.

Rebecca Montsion (photo ci-dessous) prépare un doctorat en gisements de minerai et géologie précambrienne conjointement à l’Université de l’Australie-Occidentale et à l’Université Laurentienne dans le cadre du projet Terre des métaux, sous la direction de Stéphane Perrouty, Mark Lindsay, Mark Jessell et Ross Sherlock.

« Le partenariat m’a ouvert beaucoup de portes Rebeccas Montsion sourit qui seraient restées autrement fermées, a-t-elle indiqué. Mon comité de direction est hétérogène, ce qui me permet d’améliorer mes recherches en me fondant sur des perspectives variées. De plus, j’ai accès à des collaborations et à des consortiums que je n’aurais pas eu la chance de connaître. »

En préparant sa maîtrise en sciences de la Terre à l’Université d’Ottawa, Mme Montsion a participé au Défi du prix Frank-Arnott en géosciences qui vise à favoriser la collaboration entre les géoscientifiques. Son équipe de projet y a gagné le premier prix.

Centré sur l’exploration pluridisciplinaire, le Défi l’a inspiré à faire des recherches plus poussées afin de mettre au point de nouvelles techniques pour améliorer l’exploration minérale. En intégrant les données et connaissances géoscientifiques, elle crée des modèles géologiques en 3D tout en développant et vérifiant des outils statistiques et d’intelligence artificielle qui approfondiront notre compréhension de la croûte terrestre.

« À chaque étape, dit-elle, j’utilise des techniques statistiques ou informatiques pour rehausser les connaissances géologiques, améliorer la rigueur de l’exploration, réduire la partialité humaine et évaluer divers aspects d’incertitude. »

En intégrant l’utilisation de données multidisciplinaires à l’exploration minérale, Mme Montsion souhaite que les méthodes deviennent plus abordables et efficaces.

La collaboration entre l’Université Laurentienne et l’Université d’Australie-Occidentale a ouvert des possibilités d’appui et de collaboration qui permettent à Mme Montsion d’effectuer des recherches multidisciplinaires dans le cadre des domaines géoscientifiques et à l’extérieur de ceux-ci.

« Le partenariat, dit-elle, m’a véritablement initié à un nouveau monde de possibilités et de collaborations qui ont déjà perfectionné mes recherches », en parlant du diplôme conjoint qu’elle a préparé avec l’Université d’Australie-Occidentale et l’École des sciences de la Terre Harquail à l’Université Laurentienne.

La collaboration est essentielle à la recherche et à l’innovation. Nous sommes fiers de nos partenariats et collaborations avec des établissements d’enseignement et des industries, qui permettent à nos chercheurs aux cycles supérieurs de résoudre des problèmes particuliers et de faire avancer notre compréhension de la Terre.