Vous êtes maintenant dans la zone de contenu principale

Réhabilitation de communautés végétales dans les basses terres de la baie d’Hudson après l’exploitation minière

Réhabilitation de communautés végétales dans les basses terres de la baie d’Hudson après l’exploitation minière

Le peu de recherche sur la réhabilitation des habitats des terres hautes et des terres humides dans les biomes subarctiques et boréaux hauts entrave la préparation de protocoles de réhabilitation appropriés pour les environnements gravement perturbés. Cette remarque vaut particulièrement pour les basses terres de la baie d’Hudson où les aménagements miniers devraient connaître une croissance exponentielle. L’étude que mes étudiants et moi avons entreprise récemment à la mine Victor de De Beers Canada, près d’Attawapiskat, commence à combler cette lacune. Nous avons quatre objectifs :

1) Voir si les techniques de réhabilitation conçues pour les tourbières exploitées du nord tempéré et du sud boréal conviennent à un contexte subarctique et les modifier au besoin.

2) Recenser des plantes appropriées pour la réhabilitation de nouvelles terres humides en effectuant un inventaire fonctionnel des plantes indigènes locales;

3) Caractériser des zones des terres hautes existantes pour en faire des cibles de réhabilitation pour de nouveaux dépôts;

4) Élaborer des protocoles d’amendement du sol des zones des terres hautes nouvellement créées afin de les rendre suffisamment fertiles pour la végétation locale.

Cette étude aidera à établir des protocoles fructueux de réhabilitation des habitats des terres hautes et des tourbières qui sont perturbés par les activités de la mine Victor, mais apportera aussi une précieuse base de connaissances pour restaurer les environnements terrestres sévèrement perturbés du nord du Canada, en particulier ceux victimes d’autres activités minières.

L'étudiant en MSc A. Corson sur des parcelles de restauration de tourbièresK. Garrah, étudiant en maîtrise, prélève des échantillons de sol le long de la rivière Attawapiskat pour l'étude des conditions de référence.

À gauche : K. Garragh, étudiante à la maîtrise, prélève des échantillons de sol au bord de la rivière Attawapiskat pour une étude des conditions de référence.

À droite : A. Corson, étudiante à la maîtrise sur des lots de restauration de tourbière.