M. Kerry Moynihan, B.Com., n’oubliera jamais le moment que ses parents l’ont amené à l’Université Laurentienne pour sa première année d’études. Puisqu’il a été élevé à Toronto, en Ontario, la plupart des membres de sa famille avaient fait leurs études postsecondaires dans le sud de la province. Même si les premiers jours à Sudbury ont exigé toute une adaptation, il a vite rencontré certains amis à vie et, encore aujourd’hui, attribue son succès professionnel à l’Université Laurentienne.
Pendant ses études secondaires, il est venu à Sudbury avec son oncle Syl pour un voyage d’affaires d’Imperial Oil et s’est rendu à l’Université Laurentienne pour rencontrer M. Robert Wanzel, directeur fondateur du programme en administration des sports. Ayant tellement aimé sa visite, Kerry a décidé, après l’obtention de son diplôme d’études secondaires au Senator O’Connor College en 1975, d’aller à Sudbury pour faire ses études à la Laurentienne.
M. Wanzel a été un excellent mentor pour Kerry pendant ses études. Il se rappelle que M. Wanzel avait des contacts quotidiens avec ses étudiants et avait toujours la porte ouverte, ce qui a beaucoup contribué au succès de Kerry aux études. Il conserve de beaux souvenirs des excursions pédagogiques dans divers organismes de sport amateur et professionnel.
Pendant ses années universitaires, Kerry a eu plusieurs emplois d’été ardus, y compris à Millar Paving (Toronto, Ontario), à Botkin Construction (Regina, Saskatchewan), à Imperial Oil (Devon, Alberta) et au Centre national de sports (Ottawa, Ontario). En quatrième année, il a été le gestionnaire étudiant de la Résidence des étudiants célibataires (REC) à la Laurentienne. Il a aimé vivre en résidence et participer, chaque année, au tournoi de hockey de SPAD.
En 1979, en compagnie de ses camarades de classe qui sont devenus des amis à vie, il a obtenu un diplôme en administration des sports, avec distinction. Il a passé son dernier examen universitaire un vendredi et est entré en fonction, le lundi suivant, comme directeur général d’Ontario Cycling au centre-ville de Toronto. Au début de sa carrière, il est venu à plusieurs reprises s’adresser aux étudiants des cours de SPAD de M. Wanzel. Après Ontario Cycle, il a occupé divers postes au sein de plusieurs organismes sportifs et commerciaux, y compris la Fédération de tir du Canada, American Express Canada Inc., la Fédération de gymnastique de l’Ontario et l’Association canadienne de canotage.
Au cours de sa carrière, Kerry a planifié de nombreux événements spéciaux, y compris la Coupe Vanier d’USports au Centre Rogers, des Coupes du monde de ski au lac Louise, deux Jeux du Canada, les Championnats du monde et les Olympiades des métiers au Japon et en Croatie.
En 1993, Kerry est devenu le directeur général des Jeux d’hiver du Canada, à Grande Prairie, en Alberta, et, en 1995, a continué à exercer ces fonctions lors des Jeux d’été du Canada, à Brandon, au Manitoba. Il a participé à l’organisation de deux Jeux olympiques (Atlanta et Salt Lake City) et séjourné à l’hôtel du Comité international olympique, à Atlanta. Il a rencontré d’éminentes personnes pendant son travail, y compris le Prince héritier du Japon, des premiers ministres et gouverneurs généraux du Canada ainsi que des présidents du Comité international olympique et de la Fédération internationale de ski. En 1997, il a été nommé PDG de l’Union sportive interuniversitaire canadienne (USIC).
En 1999, Kerry a été nommé PDG de l’équipe canadienne de ski alpin, rôle qu’il a exercé pendant trois ans. Le Globe & Mail l’a nommé l’un des dix meilleurs administrateurs du sport au Canada et a participé à l’émission-débat canadienne, Off the Record (OTR), réalisée par TSN.
En 2002, après les Jeux olympiques à Salt Lake City, il a été congédié publiquement de son rôle de président de l’équipe canadienne de ski alpin, nouvelle annoncée dans les médias avant même qu’il l’apprenne, bien que sa formation et son expertise l’aient préparé à l’attention portée sur lui. Il a misé sur son diplôme pour gérer les médias quand la nouvelle a fait la une partout au Canada. Par la suite, une cinquantaine de personnes ont communiqué avec lui, y compris le président de TSN, M. Jim Thompson, la présidente de la Fédération de tennis féminin, Mme Stacey Allester, et beaucoup d’autres dans le monde. Durant cette période, diverses personnes ont continué à l’appuyer et à l’encourager.
Après avoir cultivé des liens étroits pendant quinze ans avec le président d’Olds College, en Alberta, M. Tom Thompson, qui était aussi un mentor, lui a indiqué qu’il y avait une possibilité d’emploi au sein de son établissement. Un jury de dix personnes a mené l’entrevue et choisi Kerry pour pourvoir le poste. Tirant parti de son B.Com. pour ajouter de la valeur aux activités et initiatives sous sa compétence, il y a ainsi passé quinze ans à veiller aux événements spéciaux et partenariats, à l’inscription des étudiants, aux visites guidées, aux services et au logement pour la population étudiante et au centre communautaire d’apprentissage. « M. Thomson a continué de croire en moi quand je me sentais abattu, » a dit Kerry, qui le considère encore comme un leader et un mentor et une personne importante dans sa vie.
M. Thompson tient aussi Kerry en très haute estime. « J’ai rencontré Kerry en 1992, dans le cadre d’un exposé à Sport Canada, à Ottawa, a-t-il expliqué. Il est venu se présenter et j’ai saisi son énorme potentiel. Quelque six mois plus tard, quand nous cherchions un directeur général pour les Jeux du Canada de 1995, je présidais le comité organisateur hôte et j’ai pensé à lui. Kerry a présenté sa candidature et, après un long processus de triage et quelques mois d’attente, il a été choisi pour ce rôle qui lui convenait parfaitement. »
« Kerry est le type de personne qui accomplit un travail exceptionnel, a poursuit M. Thompson. Ses réussites, surtout au Collège, ont découlé directement de son initiative et de sa ténacité à assurer le meilleur des services à la clientèle, peu importe nos partenaires. Il a exprimé l’idée de 20-wow, terme qui s’est inséré dans le lexique de l’établissement. Il disait qu’un seul wow ne suffisait pas, que les gens devaient le dire au moins 20 fois afin qu’une activité soit considérée comme un succès. »
Kerry profite actuellement de sa retraite dans la ville ensoleillée de Cochrane, en Alberta, au cœur de l’Ouest. Une de ses filles, Dana, est pharmacienne à Drayton Valley, Alberta, tandis que l’autre, Caroline, titulaire d’une maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l’information, travaille à Lethbridge, Alberta. Fier père de famille, il prône les études postsecondaires et soutient qu’elles sont essentielles à une bonne vie. Il est heureux de voir quotidiennement les montagnes en compagnie de sa femme, Helene, et de leur berger allemand, Derby.
Il attribue son succès à plusieurs mentors, dont M. Wanzel (Laurentienne), M. Thompson (Old College), M. Jim Yeates (Équipe canadienne de ski), M. Dick Scott (Jeux du Canada à Brandon), et, bien sûr, ses parents. Tout au long de sa vie, il a rencontré de bons amis et des gens formidables. « Tout cela a été possible grâce à mon diplôme de la Laurentienne, a affirmé Kerry. Mes études ont tracé la voie de ma vie et m’ont permis de profiter, entre autres, de maintes occasions de voyager et de me perfectionner. »