(27 juillet, 2022) – Le chercheur postdoctoral et diplômé de l’Université Laurentienne, M. Xuyang Meng a reçu la prestigieuse Médaille académique d’or de la gouverneure générale pour les études supérieures. M. Meng a préparé son doctorat en géologie économique sous les auspices du programme de gisements minéraux et géologie précambrienne à la Laurentienne, pour mieux saisir la formation de gisements de cuivre porphyrique au début de l’ère précambrienne. Créées en 1873, les Médailles académiques du gouverneur général encouragent l’excellent rendement scolaire dans tout le Canada et sont décernées tous les ans aux paliers secondaire, collégial, de premier cycle et des cycles supérieurs aux étudiants ayant les notes les plus élevées en terminant les études.
Proposé pour ce prix par l’École des sciences de la Terre Harquail, M. Meng se dit honoré et touché d’être nommé lauréat. « Je suis reconnaissant de l’encouragement, des conseils et de l’aide que j’ai reçus de mes superviseurs et collègues à la Laurentienne, des conseilleurs du comité de doctorat et de collaborateurs partout dans le monde, a-t-il expliqué. Ce prix m’est précieux, car il souligne tous nos efforts. »
Tout au long de ses études, M. Meng a fait preuve de ténacité et de persévérance. Il a amorcé ses études postsecondaires à Beijing, en Chine, où il a préparé un B.Sc. en géologie (2013) et une M.Sc. en minéralogie, pétrologie et géologie des gisements minéraux (2016). Il est ensuite venu au Canada pour faire ses études de doctorat en géologie économique à l’Université de l’Alberta, où il a collaboré étroitement avec son superviseur du corps professoral, M. Jeremy Richards, Ph.D.
En 2017, M. Richards a reçu l’offre d’une Chaire de recherche du Canada (niveau I) à la Laurentienne. Pour cela, et puisque M. Meng s’intéressait au programme de gisements des minéraux et de géologie précambrienne, les deux ont déménagé à Sudbury. « Il y a tellement d’excellents professeurs, a décrit M. Meng avec confiance, et le programme me permettait d’examiner les processus géologiques des temps anciens quand les gisements minéraux étudiés ont été formés, ce que je trouvais bien intéressant. »
Malheureusement, M. Richards est décédé en 2019 au terme d’une lutte contre le cancer. « J’ai été bouleversé par cette triste nouvelle inattendue, a dit M. Meng, et envisageais la possibilité d’abandonner mon doctorat. » Par contre, avec M. Richards à l’esprit, il a persévéré et renforcé sa passion pour la recherche. « Je voulais poursuivre les projets que nous avions commencés et atteindre nos objectifs. Je voulais faire cela pour Jeremy. » La perspicacité et les contributions de M. Richards, même après sa mort, ont aidé M. Meng à parachever avec succès ses études de doctorat. « Je suis vraiment reconnaissant des possibilités de recherche qu’il m’a ouvertes. Il était un brillant superviseur et chercheur qui connaissait à fond les gisements de cuivre porphyrique. »
Après son décès, les collègues de M. Richards à la Laurentienne ont assuré la relève auprès des étudiants qu’il supervisait. « J’avais de la chance d’être à la Laurentienne, a exprimé M. Meng, car il y avait toujours quelqu’un pour m’aider à franchir les obstacles. Je n’aurais pas su surmonter les difficultés sans l’appui de nombreuses personnes sympathiques de l’École Harquail et de la Laurentienne. » Les principaux membres du corps professoral qui ont prêté un soutien à M. Meng sont MM. Daniel Kontak, Pedro Jugo et Ross Sherlock. M. Adam Simon (avec qui M. Meng collabore actuellement pour ses recherches postdoctorales à l’Université du Michigan) et M. Jingwen Mao (qui a dirigé sa thèse de maîtrise) l’ont aussi appuyé.
M. Meng a de solides aspirations et continue d’être emporté par son enthousiasme pour les découvertes scientifiques. « J’ai gagné de la confiance dans mon domaine depuis mon arrivée au Canada, a-t-il déclaré, en ayant rencontré beaucoup d’éminents géologues, comme Jeremy, Dan, Adam, Pedro et Ross, préparé mon doctorat et reçu maintenant la Médaille d’or de la gouverneure générale. » À l’avenir, il a hâte d’apporter des contributions qui aideront à combler l’écart en matière d’études géologiques existant entre divers pays du monde.
« J’espère pouvoir continuer de contribuer à notre société de façon importante sur le plan scientifique. »