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Grâce à des diplômés de la Laurentienne, une révolution s’opère en matière de rééducation des victimes d’accident vasculaire cérébral

IRegained est une entreprise locale qui agit positivement sur la santé des gens.

(le 23 août, 2022) - Lorsqu’il a fondé IRegained en 2016, une entreprise qui s’attache à révolutionner la rééducation des victimes d’accident vasculaire cérébral, Vineet Benjamin K. Johnson savait qu’il devait s’adjoindre une équipe constituée de professionnels issus d’horizons divers, notamment l’ingénierie, les sciences informatiques et la kinésiologie. D’après les statistiques mondiales, 70 % des victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) ont besoin d’une rééducation de la main. Entrent en jeu IRegained et son invention, le système MyHand(MC). Entre en jeu également notre alma mater, puisque près de 60 % du personnel de cette entreprise sont des diplômés de l’Université Laurentienne.

L’invention, MyHand(MC) est un système de rééducation numérique intelligent, dont la validité scientifique est éprouvée, qui rétablit les circuits du cerveau en faisant appel au pouvoir de la neuroplasticité. Selon M. Johnson, ce système a contribué aux résultats remarquables chez les victimes d’AVC, dans leur rétablissement, notamment l’usage de leurs mains, améliorant ainsi leur qualité de vie.

Rakshit Sorathiya, programmeur informatique chez IRegained, qui détient une maîtrise en sciences computationnelles et qui a participé au développement de la technologie à l’origine du système MyHand(MC) en donne écho. « Pour moi, qui ai bénéficié d’orientations judicieuses des mentors de IRegained et des professeurs de l’Université Laurentienne, cela a été une expérience géniale que de mettre au point cette nouvelle technologie. Le travail sur des dispositifs IOP, comme les microcontrôleurs, m’a fait vivre une expérience totalement nouvelle. »

Britney Lamarche, titulaire d’une maîtrise en sciences appliquées, génie mécanique et responsable de la recherche et du développement en génie mécanique chez IRegained, abonde dans le même sens. « Je sens que le rôle que j’occupe ici est bien différent des autres emplois d’ingénieur que l’on pourrait trouver ordinairement. Comme nous sommes une petite entreprise, nous faisons un peu de tout. Si bien que, même si je suis ingénieure, je ne fais pas seulement de la conception assistée par ordinateur, je monte aussi l’appareil [le système MyHand(MC), j’observe les patients qui l’utilisent, je fais du dépannage et je remanie également la conception. »

Parlant de son travail chez IRegained, Éric Dumais, titulaire d’un baccalauréat en kinésiologie et responsable de la recherche clinique, ne manque ni enthousiasme ni optimisme. « Mon poste est gratifiant à plusieurs titres. Il nous donne la possibilité de changer la vie des victimes d’AVC que nous avons aidées et qui n’avaient presque aucun espoir quand nous les avons rencontrés. On ne peut donc se réjouir d’assurer en permanence des soins de haute qualité grâce à une technologie de pointe. »

Évoquant l’avenir, le fondateur, chef de la direction et président d’IRegained, M. Johnson, observe ce qui suit. « Il y a beaucoup de choses qui peuvent se faire. » IRegained espère lancer le système The MyHand(MC) au cours des prochaines années au moyen de la télémédecine, afin que les patients puissent se connecter à distance et dialoguer avec un thérapeute alors qu’ils utilisent l’appareil à domicile. Étant donné les répercussions considérables que les AVC peuvent avoir sur l’organisme, IRegained est également enthousiaste à l’idée de se développer, allant de la main à d’autres parties du corps qui pourraient bénéficier d’une rééducation à la suite d’un AVC.

À ce propos, M. Johnson estime qu’« il est très important de privilégier le recrutement local. » En d’autres termes, il est logique d’employer des diplômés de l’Université Laurentienne. Parlant de son équipe, il le fait avec beaucoup d’affection et se dit fier de l’incidence qu’elle a sur la vie de tant de personnes alors qu’IRegained n’en est qu’à ses débuts. Forte de la contribution des diplômés de l’Université Laurentienne, l’entreprise gardera certainement le cap sur la réadaptation touchant les AVC, pendant des années à venir, et apportera aux patients des raisons d’espérer.

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