(21 décembre 2022) - L’histoire du reverdissement de Sudbury a captivé les gens partout dans le monde. Au cours des trois dernières décennies en particulier, le paysage environnemental de Sudbury a radicalement changé et montré au monde qu’une communauté peut réaliser des exploits incroyables en restauration écologique.
Le 19 décembre 2022, des délégués étudiants de l’Université Laurentienne, Avery Morin (présidente de l’Association générale des étudiants) et Anastacia Chartrand (présidente du Comité de la durabilité environnementale), ont assisté à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, COP15, avec le directeur du Centre pour la vitalité des lacs Vale et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada, M. John Gunn. Ils ont renseigné un public international regroupé à Montréal sur la réussite environnementale de Sudbury afin d’aider les communautés du monde à bénéficier des précieuses connaissances environnementales acquises au fil de notre histoire et de nos recherches en cours.
« Il nous importait de partager l’histoire inspirante de Sudbury à la COP15, a dit M. Gunn. Le monde a désespérément besoin de quelques exemples positifs de ce type où de graves dommages environnementaux ont été renversés. »
« Je suis très fière d’être une défenseuse mondiale de la communauté de la Laurentienne et de ma ville d’origine, le Grand Sudbury, a ajouté Mme Morin. L’histoire du reverdissement de Sudbury est un récit important d’espoir et je suis convaincue que notre travail cette semaine pourra aider d’autres communautés à relever leurs défis environnementaux. »
« C’est un honneur de représenter une instance étudiante qui apprécie la biodiversité et reconnaît la nécessité de la protéger, a déclaré Mme Chartrand. Lors du dernier jour de la conférence COP15, le récit de la restauration réussie du paysage de Sudbury a été un message d’espoir pour les délégués qui rentraient chez eux pour mettre en œuvre leurs propres stratégies. »
L’initiative dirigée par la communauté de Sudbury a remporté la Médaille du gouvernement local des Nations Unies lorsque la première Convention sur la diversité biologique a été établie et signée par 150 pays au Sommet de la Terre de 1992. Aujourd’hui, trente ans plus tard, Sudbury a été invitée à faire le point sur l’initiative afin d’inspirer d’autres communautés de la planète à se renseigner et à tirer parti de l’histoire de Sudbury et des recherches en cours.
Au sujet de la COP15 :
Des délégués de partout au monde se sont regroupés à la conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique. Un vaste éventail de représentants de plus de 190 gouvernements se sont réunis, entre autres des affaires et des finances, des universités, des peuples autochtones, de communautés locales et des jeunes, dans le but d’élaborer des stratégies de gestion, de conservation et de protection des écosystèmes et de la biodiversité.
Au sujet du Comité de la durabilité environnemental :
Le Comité de la durabilité environnementale se fait un devoir de contribuer à l’éducation, à la sensibilisation et à la promotion d’une culture de durabilité sur tout le campus. Il travaille sur la carboneutralité et la restauration du campus de la Laurentienne et de ses lacs d’ici 2030 dans le cadre de la Décennie des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes. Nous voulons aider le Canada, Sudbury et l’Université Laurentienne à restaurer notre sol et notre eau dans la lutte contre le changement climatique et la perte de la biodiversité.