(28 février, 2023) - Un bon départ à l’école aide les enfants à apprendre, à développer la résolution de problèmes et la pensée créative, et soutient la croissance sociale et émotionnelle. Les avantages associés aux expériences engageantes au cours des premières années scolaires sont vastes, et les parents et les tuteurs gagnent en tranquillité d’esprit lorsqu’ils ont confiance dans les compétences et l’empathie de l’éducatrice de leur enfant.
Jennifer LaBrosse (née Johnson), diplômée de la Laurentienne (Géographie, 1998, et Éducation, 1999), éduque les jeunes esprits depuis vingt-trois ans. Elle est précisément le genre d’enseignante que les parents et les tuteurs aiment en raison de son enthousiasme, de son dévouement envers ses élèves et de sa bienveillance.
« J’adore être enseignante. Les enfants sont incroyables et uniques en ce qui concerne leurs besoins. Pouvoir faire une différence positive dans les premières années de mes élèves est ce qui me motive. »
Mme LaBrosse a grandi dans la petite communauté de Warren, en Ontario, située à une quarantaine de kilomètres à l’est de la Ville du Grand Sudbury. Elle est diplômée de l’École secondaire catholique Franco-Cité (1994) de Sturgeon Falls. « Mes enseignants d’anglais et de géographie au secondaire m’ont beaucoup soutenu, dit-elle. C’est grâce à eux que j’ai voulu enseigner. Ma mère était enseignante et je me souviens d’avoir aimé de pouvoir l’aider quand j’étais enfant. J’étais toujours enthousiaste à l’idée de visiter sa classe et j’avais l’impression que l’enseignement serait une carrière que je voudrais poursuivre. »
Quelques mois après avoir obtenu son diplôme d’enseignante, Mme LaBrosse a été embauchée pour enseigner une classe mixte de la 1re à la 3e année à l’École publique Franco-Manitou, à Manitouwadge, en Ontario. « Je dois admettre que j’étais un peu nerveuse de déménager si loin de chez moi dans une communauté qui ne m’était pas familière. Mais dès que je suis arrivée, je me suis attaqué à la tâche et j’ai eu une très bonne expérience. Je n’avais que neuf élèves dans ma classe. Nous étions une très petite école, mais cela m’était familier, ayant grandi dans une petite communauté. »
Au printemps 2000, lorsque des postes d’enseignement plus près de chez elle sont devenus disponibles, Mme LaBrosse a soumis une demande à l’École publique Camille-Perron, à Markstay, en Ontario. « Au cours de ma première année, j’ai enseigné de la 4e à la 6e année, précisément le groupe d’âge qui m’avait toujours intéressée. Cependant, après deux ans d’enseignement à ces niveaux, on m’a demandé si je voulais enseigner à la classe de maternelle/jardin d’enfants. C’est la directrice de l’école qui m’a convaincu de faire ce changement. Elle m’a dit : Je pense que tu serais géniale. Je vois comment tu es et je pense que tu serais super avec les jeunes enfants. Au départ, je n’en étais pas si sûre, mais j’ai accepté le poste en septembre 2002 et depuis, je n’ai pas regardé en arrière. »
Il est évident que Mme LaBrosse est passionnée par l’enseignement et le fait de soutenir l’avenir brillant de ses élèves. « On n’a jamais le temps de s’ennuyer. Chaque jour est différent et vous ne savez jamais ce qui se passera. Les enfants sont attentionnés et il est facile de les aimer. Ils sont si curieux et imaginatifs, et c’est formidable de faire partie de ce processus. »
Mme LaBrosse intègre nombre de réflexions hors des sentiers battus dans ses méthodes d’enseignement. « J’aime partager ce que j’aime avec mes élèves, et cela inclut la musique et les voyages. Je pense que faire entrer dans la classe ce qui me passionne rend les choses plus intéressantes. En tant qu’enseignant de maternelle/jardin d’enfants, vous voulez essayer de trouver des façons amusantes d’apprendre les choses, comme apprendre des syllabes au moyen de la musique à l’aide d’instruments. » Dans ses temps libres, Mme LaBrosse joue de la guitare. Elle enseigne souvent la musique pour faire participer nombre de ses élèves. « J’essaie de faire preuve d’imagination autant que possible dans mon enseignement. »
Mme LaBrosse favorise également l’inclusivité dans sa classe. « J’enseigne dans une école de langue française, mais cela ne veut pas dire que chaque élève qui entre dans ma classe parle le français avant de commencer l’école, explique-t-elle. J’accueille tous les élèves dans ma classe, et je dois dire que, au fil des jours et des semaines, c’est incroyable de voir à quelle vitesse ils apprennent et acquièrent la langue française. Mes élèves sont comme de petites éponges. Ils s’imprègnent de tout ce qui les entoure et être témoin de leurs progrès est vraiment gratifiant. »
Lorsque les parents et les tuteurs rencontrent Mme LaBrosse pour la première fois, ils sont souvent agréablement surpris de voir des dizaines de photos de ses anciens élèves fièrement accrochées aux murs de sa classe. « Toutes les photos de fin d’études de mes élèves sont dans ma classe. C’est un peu comme une mosaïque. Lorsque les parents entrent, ils aiment bien voir cela. Il importe de rendre nos espaces d’enseignement accueillants. En tant qu’enseignants, nous avons tendance à être très fiers de nos élèves. »
Il y a un fort sentiment de communauté entre Mme LaBrosse et ses collègues. En plus d’enseigner, elle est présidente du comité des activités sociales de son école, ce qui signifie qu’elle assume la responsabilité d’entretenir des relations positives entre ses pairs. « Nous nous entendons tous très bien et beaucoup d’entre nous travaillent ensemble depuis des années. En fait, j’ai grandi avec certains de mes collègues, ce qui, je pense, est assez incroyable. »
Mme LaBrosse encourage les personnes qui envisagent une carrière dans l’enseignement à poursuivre leurs rêves. « Acquérez autant d’expérience que possible tout en poursuivant votre formation pédagogique, a-t-elle déclaré. Soyez ouvert d’esprit et aux possibilités. J’adore mon travail et je suis enthousiasmée par ce que me réserve mon avenir dans l’enseignement. »