Les Bourses de recherche de premier cycle (BRPC) visent à nourrir l’intérêt des étudiants de premier cycle et à développer leur potentiel pour une carrière de recherche. Ce financement leur permet d’acquérir de l’expérience de travail de recherche qui complète leurs études universitaires.
Pour une période de 16 semaines, de mai à août, les étudiants épaulent la recherche à plein temps. Ils peuvent être titulaires d’une seule BRPC par exercice financier et pourraient en détenir jusqu’à trois pendant leur carrière de premier cycle.
Bien que la possibilité de contribuer de manière significative à un projet de recherche soit souvent réservée aux étudiants des cycles supérieurs, les BRPC donnent l’occasion exceptionnelle et convoitée à ceux du premier cycle d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’intérêt. L’année d’études, la spécialisation et les domaines de recherche des étudiants varient, mais ils reconnaissent tous de manière semblable l’incidence positive de cette expérience sur leurs études actuelles et leurs objectifs futurs.
Tout au long de l’été, les étudiants s’exprimeront au sujet d’eux-mêmes, de leurs ambitions et intérêts et un peu sur le projet de recherche auquel ils prêtent leur soutien.
Kate Pappin
4e année du programme de biologie à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury, Ontario
École secondaire : St. Benedict Catholic Secondary School
Les sciences m’emballent et je suis ravie de parler un peu de moi et des recherches auxquelles je participe cet été. Je travaille au Centre pour la vitalité des lacs Vale avec ma superviseure Brie Edwards, Ph.D., chercheuse au ministère de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs, qui, dans le cadre de ses fonctions, gère le programme de surveillance à long terme de plusieurs lacs endommagés par l’acide à Sudbury et dans ses alentours.
Pour aider à soutenir ce projet, mon travail consiste à recueillir des échantillons d’eau, à faire des enquêtes en soulevant la vase avec les pieds et passant un filet pour saisir des invertébrés benthiques (comme l’adorable écrevisse sur ma photo), ainsi qu’à effectuer le travail de préparation et de gestion de données qui s’y rattachent. J’ai également eu la chance de me joindre à d’autres équipes du ministère des Richesses naturelles et d’autres universités pour contribuer à un travail similaire. Je me sens très chanceuse d’occuper mon poste et, une fois que j’aurai terminé mes études de premier cycle, j’ai l’intention de faire des recherches d’études supérieures au Centre pour la vitalité des lacs Vale.
Jazmin Fergani
4e année du programme de biochimie à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury, Ontario
École secondaire : Lo-Ellen Park Secondary School
Je suis reconnaissante d’avoir l’occasion d’apprendre auprès de mentors extraordinaires et d’acquérir de précieuses compétences de recherche tout en ayant un aperçu des futures possibilités de carrière. Les activités minières occupent une place importante dans l’histoire de Sudbury et, grâce à mon projet de BRPC, supervisé par Nadia Mykytczuk, Ph.D., je peux en apprendre davantage sur l’incidence de l’industrie minière sur ma communauté.
Dans le cadre de ma BRPC, mon projet à MIRARCO soutient le développement et l’optimisation de technologies de biolixiviation, répondant à la demande croissante de minéraux critiques avec des sources alternatives comme les déchets miniers. Contribuer à un projet d’une telle envergure me donne l’occasion de nouer des liens avec des personnes influentes telles que le ministre des Mines de l’Ontario, George Pirie, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Canada, Jonathan Wilkinson.
Au cours de l’été, je suis responsable de maintenir des cultures microbiennes provenant de déchets miniers en ajustant les conditions et leur fournissant les nutriments essentiels au processus de lixiviation. En outre, je suis chargée de l’extraction de l’ADN microbien pour analyser les séquences et identifier les espèces bactériennes présentes aux différentes étapes de la réaction.
Quand je ne suis pas aux études, j’aime passer du temps au plein air avec mes amis et ma famille, que ce soit au bord du lac ou à la découverte de mon patelin de Sudbury.
McKinley Broomhead
3e année du programme en sciences de la santé à l’Université Queen’s
Ville natale : Lively, Ontario
École secondaire : Lively District Secondary School
En tant qu’adjoint de recherche au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail (CRSST) à l’Université Laurentienne, mes travaux portent sur la prévention des maladies liées à la chaleur en milieu de travail grâce à l’utilisation de technologies portables. Sous la direction de Sandra Dorman, Ph.D., je participe aux projets « A Field Application of a Novel Wearable Technology as a Component of a Heat Illness Prevention Plan Amongst Wildland Firefighters » et « An Evaluation of a Novel Wearable Technology for the Prevention of Heat Strain ». Mon travail me donne l’occasion de tirer parti de l’expérience acquise en travaillant avec l’équipe de recherche OASIS et Vince DePaul, Ph.D., de l’Université Queen’s et de mes contributions au projet Markerless Motion Capture.
Dans mes études, je m’intéresse à la santé publique, mes cours préférés étant ceux qui m’aident à comprendre la santé mondiale et des populations et à élaborer des programmes de santé. Dans mes temps libres, j’aime faire des activités physiques comme l’haltérophilie, le hockey et le tennis.
Josée McDavid
4e année du programme de biologie biomédicale à l’Université Laurentienne
Ville natale : Sudbury, Ontario
École secondaire : École secondaire catholique l’Horizon
Je suis reconnaissante d’avoir l’occasion de travailler cet été sous la direction d’Alexander Moise, Ph.D., à l’EMNO. En peu de temps, j’ai pu développer diverses nouvelles compétences en matière de techniques de biologie moléculaire, allant de la culture cellulaire au clonage de petites molécules d’ADN contenant un gène précis.
Mon projet d’été porte sur le gène codant de l’enzyme rétinol saturase (RetSat). Des niveaux modifiés de RetSat ont été associés à la résistance à l’insuline, à l’auto-immunité et à la dyslipidémie chez des patients et des modèles animaux, bien que la base biochimique soit inconnue. Cette recherche vise à clarifier le rôle de la RetSat et les processus biologiques jouant un rôle dans l’adaptation à l’hypoxie.
Grâce à mon travail en tant que boursière BRPC, j’ai également des possibilités d’avancement professionnel et de réseautage avec des experts en recherche. En juin, j’ai assisté à la Conférence sur la recherche en santé dans le Nord à l’U-EMNO, où je me suis initiée davantage aux études extraordinaires menées ici dans le Nord. De plus, je suis très reconnaissante d’avoir participé à la Conférence internationale sur les rétinoïdes qui a eu lieu à Saint Paul, Minnesota en juillet, où j’ai eu l’occasion d’assister à diverses communications d’experts dans le domaine de la vitamine A.