26 septembre 2024 – L’Université Laurentienne soulignera la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation dans le cadre d’un symposium. Le 30 septembre 2024, de 9 h à 14 h 30, les membres de la communauté se rassembleront dans la Salle ronde du Centre autochtone de partage et d’apprentissage (CAPA) pour entendre des aînés et universitaires autochtones partager leurs expériences.
« Nous avons une vision de la vérité et de la réconciliation qui met l’accent sur les voix et perspectives autochtones, souligne l’importance de la narration et crée un dialogue sûr et soutenu, a expliqué le vice-recteur associé à l’enseignement et aux programmes autochtones, Dominic Beaudry. Le symposium donnera à la communauté Laurentienne un sentiment d’appartenance tout en faisant valoir cette journée importante. Nous avons hâte d’accueillir nos conférenciers principaux pour qu’ils partagent leurs enseignements avec nous. »
Le symposium accueillera les conférenciers principaux suivants.
Shirley Williams, aînée anishinaabe traditionnelle et professeure émérite à l’École d’études autochtones Chanie Wenjack de l’Université Trent. Née et élevée à Wikwemikong, sur l’île Manitoulin, elle a fréquenté le pensionnat St. Joseph à Spanish, en Ontario. Ses connaissances et expériences sont importantes pour comprendre l’histoire et la réconciliation autochtones. Elle est la première femme autochtone au Canada à obtenir le statut de professeure titulaire grâce à ses connaissances traditionnelles.
Lorney Bob, coordonnateur de la revitalisation linguistique aux Affaires étudiantes autochtones de l’Université Laurentienne. Aîné anishinaabe traditionnel, il donne des cours d’anishinaabe axés sur la terre qui intègrent l’apprentissage du langage quotidien, les enseignements culturels et les cérémonies, favorisant ainsi un lien plus profond avec les traditions autochtones.
Jason Nakogee, coordonnateur de la vérité et de la réconciliation au Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones de l’Université Laurentienne. Il joue un rôle essentiel pour promouvoir et faciliter les dialogues sur la vérité et la réconciliation dans la communauté universitaire.
Le 30 septembre, Journée nationale pour la vérité et la réconciliation et Journée du chandail orange, est un moment favorable à l’enseignement à l’échelle nationale. Pour remplacer les cours normalement prévus, on encourage les étudiants à participer au symposium et à profiter de l’occasion pour accroître leurs connaissances.
« La Journée du chandail orange est un mouvement populaire dirigé par des Autochtones et lancé par Phyllis Webstad pour rendre hommage aux personnes touchées, a ajouté M. Beaudry. Cela a donné lieu à la proclamation de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada. Le symposium de l’Université Laurentienne lors de la Journée du chandail orange est une commémoration de l’histoire tragique et sombre et de l’héritage du système des pensionnats autochtones et un élément essentiel du processus suivi de réconciliation. »
La Journée du chandail orange rend hommage aux enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux, aux survivants des pensionnats autochtones et aux familles et communautés qui ont été et continuent d’être touchées par l’héritage du système des pensionnats. Cette journée vise à hausser les voix autochtones et à favoriser des entretiens constructifs sur la vérité et la réconciliation.
Tous les membres de la communauté Laurentienne sont encouragés à assister et à participer à cet événement alors que nous poursuivons collectivement notre engagement envers la vérité et la réconciliation.