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Nouvelles bourses de Perkins&Will sont décernées pour appuyer les architectes autochtones au Canada

Nouvelles bourses de Perkins&Will sont décernées pour appuyer les architectes autochtones au Canada

Ces bourses annuelles sont maintenant offertes aux étudiants autochtones en partenariat avec l’Université Laurentienne et Indspire

(22 février 2023) - Perkins&Will se fait un plaisir d’annoncer les lauréates de ses bourses d’excellence en architecture et aux études supérieures pour les étudiants autochtones inscrits aux programmes de baccalauréat et de maîtrise de l’École d’architecture McEwen (EAM) à l’Université Laurentienne (UL). Le cabinet a créé ces deux nouvelles bourses annuelles dans le cadre de son engagement envers la réconciliation au Canada. Chacune des bourses, dont la contrepartie est offerte dans les années d’admissibilité par l’œuvre de bienfaisance autochtone nationale primée, Indspire, accorde aux lauréats jusqu’à 5 000 $ ainsi qu’un stage dans l’atelier des donateurs de Perkins&Will à Vancouver ou à Calgary. 

« N’ayant qu’une trentaine de professionnels inscrits au Canada, les Autochtones sont sous-représentés en architecture, a expliqué la directrice générale et administratrice principale des ateliers de Perkins&Will à Vancouver et à Calgary, Susan Gushe. Nous avons créé ces bourses pour appuyer des étudiants talentueux jusqu’à l’obtention du diplôme et renforcer la capacité dans le domaine. »

Les bourses ont été créées en réponse au Rapport d’appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada. Témoignant encore son engagement, le cabinet a formé un groupe interne de travail sur la réconciliation qui s’allie à des experts-conseils autochtones pour discuter avec les employés et les sensibiliser en matière de connaissances de l’histoire et des cultures autochtones. Il persévère afin que les Autochtones aient une place à la table et participent à ses projets de manière significative.

« L’École d’architecture McEwen s’enorgueillit de son mandat triculturel et a intégré l’apprentissage autochtone à de nombreux cours du programme, notamment des cours de conception et de théorie auxquels les collectivités, porteurs du savoir et aînés autochtones apportent des contributions régulières, a ajouté la directrice et professeure agrégée de l’EAM à l’UL, Tammy Gaber, Ph.D. L’École est fière des étudiants et diplômés qui ont choisi d’apprendre, de mettre en application et de participer respectueusement afin de soutenir l’évolution de connaissances et conceptions avec et pour les Autochtones. »

Seule université au Canada ayant un mandat triculturel, la Laurentienne offre une approche globale de l’éducation autochtone. En architecture, les perspectives et connaissances autochtones se font valoir dans les cours et les milieux communautaires du programme tandis que l’atelier de conception propose les thèmes d’architecture et d’artisanat, de conception autochtone et de construction communautaire, l’accent étant mis sur le développement d’expertise en bois et matériaux durables.

« Nous sommes heureux de collaborer avec Perkins&Will et l’Université Laurentienne à cette importante initiative, a exprimé le PDG d’Indspire, Mike DeGagné. Non seulement ces bourses représentent-elles une importante nouvelle possibilité pour les étudiants métis, inuits et des Premières Nations visant des carrières en architecture, mais elles reflètent aussi de manière tangible la réconciliation en action. Nous avons hâte de suivre cette voie fructueuse avec Perkins&Will et l’Université Laurentienne. »

Perkins&Will, Indspire et l’Université Laurentienne félicitent ces lauréates de bourses : 

Bourse d’études supérieures pour Autochtones en architecture de Perkins&Will Canada

  • Lauréate de l’année universitaire 2022-2023 : Kyara Wendling, étudiante de la M.A. en architecture
  • Lauréate de l’année universitaire 2021-2022 : Bohdana Chiupka Innes, diplômée de la M.A. en architecture

(Cette bourse est remise à une personne autochtone inscrite à la maîtrise en architecture de l’École d’architecture McEwen à l’Université Laurentienne en fonction du rendement aux études et du projet de recherche de thèse.)

Bourse d’excellence en architecture pour Autochtones de Perkins&Will Canada

  • Lauréate des années universitaires 2021-2022 et 2022-2023 : Mackenzie Pitawanakwat, étudiante du B.A. en architecture

(Cette bourse est remise à une personne autochtone inscrite à la 3e ou 4e année du programme de baccalauréat en études architecturales de l’École d’architecture McEwen à l’Université Laurentienne en fonction du rendement aux études et de l’excellence de conception.) 

Pour obtenir d’autres renseignements sur les bourses ou présenter une demande, consultez https://indspirefunding.ca/laurentian-university/. Les dates limites pour demander les bourses sont le 1er février, le 1er août et le 1er novembre.


D’autres renseignements sur les lauréates 

Née et élevée à Port Colborne et membre de la communauté d’Archigantegou, Kyara Wending est inscrite à la deuxième année de la maîtrise en architecture et prépare sa thèse en français dans l’EAM à l’Université Laurentienne. Elle s’estime chanceuse d’en avoir beaucoup appris sur l’histoire et la pertinence des bâtiments en voyageant. « Les édifices sont des artéfacts qui nous racontent l’incidence durable des cultures du passé sur le monde actuel, a-t-elle expliqué. Je suis une artiste qui a toujours voulu laisser sa trace et je crois que l’architecture sera mon débouché. » Après les études, elle espère devenir architecte autorisée et exercer sa profession au Canada. Elle attend avec intérêt d’intégrer des méthodologies, connaissances traditionnelles et cultures autochtones dans le contexte de l’architecture. « Je veux continuer à mobiliser diverses collectivités autochtones et les autonomiser au moyen de l’environnement bâti tout en apprenant des gens qui m’entourent et trouvant ma propre identité dans le cadre de mon travail. »

Originaire de la Première Nation Moose Cree, Bohdana Chiupka-Innes cultive un intérêt pour l’aménagement intérieur depuis son enfance, l’apportant à s’inscrire à l’EAM de l’UL, où elle a obtenu un B.Arch. en 2020 et une M.Arch. en 2022. « J’ai appris l’architecture autochtone à la Laurentienne et la façon dont les formes bâties peuvent exprimer notre culture, a-t-elle décrit, et je me passionne à continuer ces apprentissages. J’espère collaborer avec des collectivités autochtones partout sur l’Île de la tortue et donner vie à leur vision et leur culture dans le cadre de l’architecture. Il est important d’apprendre l’histoire de nos peuples et je crois que l’architecture donne aux Autochtones un moyen de guérir en tissant des liens entre la conception architecturale, l’enseignement et les traditions. » 

Anishinaabekwe de la Première Nation d’Atikameksheng Anishnawbek, Mackenzie Pitawanakwat est une étudiante en quatrième année du baccalauréat en études architecturales dans l’EAM à l’ULe. Même à un très jeune âge, elle trouvait passionnantes la conception et la création. L’inclusion à l’esprit, elle dit qu’elle a profité du programme d’études de l’EAM, car il appuie l’intégration de matériaux autochtones et naturels dans la conception et la construction. Elle a également tiré profit de l’encadrement d’aînés et de porteurs de connaissances (Premières Nations et Métis) ainsi que d’entretiens avec eux. « Une fois architecte, j’espère influer sur le monde en travaillant diligemment pour combler l’écart entre les éléments holistiques et techniques de l’architecture. Je veux apporter une contribution à l’architecture et à la représentation des Premières Nations, et ainsi, à ma communauté, et utiliser le design pour autochtoniser des terrains. »

 

Au sujet de Perkins&Will
Fondé en 1935 selon le principe que la conception a le pouvoir de transformer les vies, Perkins&Will est un cabinet d’architecture et de design fondé sur les recherches. Orienté par ses valeurs fondamentales (excellence en conception, diversité et inclusion, conception vivante, recherche, résilience, vocation sociale, durabilité et bien-être), le cabinet s’engage à concevoir un monde meilleur et plus magnifique. En 2022, Metropolis l’a nommé le « Cabinet de l’année » pour souligner son leadership dans le secteur pour avancer l’action climatique et la justice sociale. À trois reprises, Fast Company a nommé Perkins&Will l’une des entreprises d’architecture les plus innovatrices dans le monde et, en 2021, il l’a ajouté à sa liste de marques qui comptent (« Brands That Matter ») – c’est le seul cabinet d’architecture dans le monde à obtenir cette distinction. Grâce à une équipe internationale de 2 000 professionnels dans une vingtaine d’ateliers partout dans le monde, il offre des services intégrés en architecture, aménagement intérieur, milieux de marque, conception urbaine et architecture paysagère. Le cabinet figure systématiquement parmi les meilleurs du monde dans les classements du secteur. Parmi ses partenaires sont les architectes danois, Schmidt Hammer Lassen, l’expert-conseil en stratégie de détail et design, Portland, l’expert-conseil en planification de transport durable, Nelson\Nygaard, et le cabinet de conception d’hôtellerie de luxe, Pierre-Yves Rochon (PYR).

À propos d’Indspire
Oeuvre de bienfaisance autochtone nationale, Indspire fait des investissements dans la formation des personnes inuites, métisses et des Premières Nations afin d’accorder des avantages à long terme à eux aussi bien qu’à leur famille, à leur communauté et au Canada. Grâce au soutien de partenaires subventionnaires, Indspire décerne des bourses, offre des programmes et partage des ressources afin que les étudiants inuits, métis et de Premières Nations puissent réaliser leur potentiel maximal. En 2021-2022, Indspire a remis des bourses d’aide et d’études totalisant quelque 23 000 000 $ à des étudiants inuits, métis et des Premières Nations partout au Canada.

L’Université Laurentienne approuve des mises à niveau en matière d’entretien de 8 400 000 $ pour le prochain exercice financier.

L’Université Laurentienne approuve des mises à niveau en matière d’entretien de 8 400 000 $ pour le prochain exercice financier.

Approbation par le Conseil du Plan quinquennal d’entretien différé.

(21 février 2023) - Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé des dépenses de 8 400 000 $ en entretien différé pour 2023-2024. Le plan quinquennal (se terminant en 2028) prévoit des dépenses annuelles supplémentaires de 7 600 000 $ pour les projets d’entretien différé.

« Ces investissements dans l’infrastructure du campus sont essentiels, a déclaré le président du Conseil des gouverneurs, M. Jeff Bangs. L’objectif est d’entretenir les installations au cours des cinq prochaines années avant que des réparations d’urgence coûteuses ne soient nécessaires. La liste des projets comprend divers projets de toiture, des rénovations de résidences et diverses améliorations de l’accessibilité. »

L’entretien approuvé sera financé conjointement par le Programme de renouvellement des installations du ministère des Collèges et Universités (estimé à 2 600 000 $) et le fonds de fonctionnement de l’Université (5 800 000 $).

Les dépenses soutiendront le renouvellement de diverses installations du campus, notamment :

  • toiture du bâtiment Alphonse-Raymond;
  • toiture du bâtiment des arts;
  • toiture des Sciences II;
  • piscine Jeno-Tihanyi*;
  • rénovations des résidences;
  • mises à niveau électriques;
  • améliorations de la ventilation;
  • modernisation des ascenseurs;
  • toilettes du campus;
  • réparations d’escaliers extérieurs.

* Le montant total requis pour financer les projets d’entretien différé de la piscine n’est pas encore déterminé, bien que l’Université envisage de dépenser jusqu’à 300 000 $ pour résoudre les problèmes immédiats.

La soumission des projets d’entretien différé 2023-2024 de la Laurentienne et de son plan quinquennal d’entretien différé répond à la recommandation de la vérificatrice générale de fournir des informations sur le rapport annuel d’entretien du cycle de vie des immobilisations de l’Université.

Ces investissements dans l’avenir de l’Université sont essentiels au renouvellement et à la viabilité à long terme de l’infrastructure du campus.
 

Un professeur d’économie est invité en tant que conférencier principal lors d’un événement des Nations unies sur les politiques de développement.

Un professeur d’économie est invité en tant que conférencier principal lors d’un événement des Nations unies sur les politiques de développement.

Le professeur Louis-Philippe Rochon discutera de l’inflation et de l’augmentation des taux d’intérêt.

(16 février 2023) - On peut affirmer sans crainte que les effets de la vie chère, qu’il s’agisse de la hausse du prix de l’essence ou des produits alimentaires, se font sentir chez la plupart des consommateurs et que, lorsque le taux d’inflation est élevé, nous en subissons tous les conséquences.

On peut aussi affirmer sans crainte que Louis-Philippe Rochon, professeur titulaire d’économie à l’Université Laurentienne, en sait long sur les défis que l’inflation fait peser sur l’économie et les consommateurs. Invité dernièrement par le directeur du Comité des politiques et de la mise en œuvre des Nations unies, il abordera le 22 février, en tant que conférencier principal lors d’un événement des Nations unies sur les politiques de développement, à New York, le thème « Inflation et développement : Quelques réflexions critiques sur les défis actuels de l’inflation ». 

« C’est un honneur d’avoir reçu cette invitation, indique M. Rochon, et je suis très enthousiaste à l’idée de me rendre à New York où je parlerai de l’inflation, en particulier de l’approche des banques centrales à l’égard de l’inflation, c’est-à-dire de leur réaction à l’inflation qui consiste à augmenter les taux d’intérêt. Il ne fait aucun doute que cette approche a des conséquences. »  

Expert dans son domaine, M. Rochon est membre du corps professoral de l’Université Laurentienne depuis plus de dix-neuf ans, réviseur de près de quarante livres, rédacteur en chef de la revue Review of Political Economy et éditeur fondateur de la Review of Keynesian Economics. Il est également directeur du Monetary Policy Institute, un institut virtuel international qui s’attache, par ses travaux (publications, webinaires, ateliers et conférences), à mettre en lumière la politique des banques centrales et leur politique monétaire, travaux qui tiennent compte, entre autres facteurs influents, des préjugés sociaux, dont les préjugés en matière de genre et de race, ainsi que des partis pris relatifs au carbone et qui sous-tendent la politique monétaire.

« Les taux d’intérêt, lorsqu’on les modifie, intègrent un parti pris en matière de classe, de genre et de carbone, explique M. Rochon. Et nous devons nous demander dans quelles conditions il est opportun de relever les taux d’intérêt. Je soutiens que la lutte contre l’inflation se fait sur le dos des travailleurs et que ce sont les travailleurs qui en paient le prix. »

Démystifiant le concept d’inflation, M. Rochon abordera également les politiques monétaires, en particulier la question de savoir comment elles influent sur la répartition des revenus des travailleurs. « La politique monétaire, d’après ce que l’on prétend, fonctionne comme suit : les hausses des taux d’intérêt ralentissent l’activité économique et, ce faisant, devraient décourager les consommateurs d’acheter et faire baisser les prix. Selon ce modèle, l’inflation résulte d’une demande excessive de biens et de services. Il faut donc ralentir cette demande, mais le problème est que l’inflation telle qu’elle existe aujourd’hui n’est pas induite par cette demande. De ce fait, elle entraîne le chômage et, éventuellement, une récession. En cela, elle fait peser la lutte contre l’inflation sur le dos des travailleurs. L’austérité budgétaire est une attaque contre la classe moyenne. »

M. Rochon émet l’hypothèse que d’autres forces motrices de l’inflation doivent être examinées, laissant entrevoir des facteurs comme les goulets d’étranglement (les marchandises ne pouvant être acheminées à destination, une réalité plus marquée en raison de la COVID-19), la guerre en Ukraine (qui a eu des répercussions sur les prix des marchandises comme le pétrole, le blé et la farine) et les motivations croissantes des entreprises à augmenter leurs bénéfices. Il ne fait aucun doute que l’inflation est un sujet d’actualité complexe et brûlant.

« Tout aussi passionnant est le fait que je suis invité, en avril, à intervenir à la conférence des Nations unies sur le financement du développement, à laquelle participeront des chefs d’État et des lauréats du prix Nobel. Il s’agit là d’un grand honneur, indique M. Rochon. Je m’estime très chanceux et je suis très reconnaissant d’avoir reçu ces invitations. »

Tout en souhaitant que ses communications soient bien accueillies, M. Rochon espère également que, en participant à ces événements des Nations Unies, il pourra constituer un groupe de recherche sur l’inflation-conflit qui, selon lui, « serait bénéfique à toutes les parties concernées ». En cela, il ne sera pas à sa première collaboration. Il a en effet travaillé avec des universitaires du monde entier, notamment dans des pays comme la France, l’Italie, le Mexique, le Brésil, la Pologne et l’Australie, en tant que professeur invité. Il a également donné des conférences dans les pays suivants : Kyrgyzstan, Suisse, Hongrie, Argentine, Chili, Équateur, Chine, Afrique du Sud, Colombie, Danemark, Pérou, Espagne, États-Unis et Angleterre.

Au nombre des marques de distinction qu’a reçues M. Rochon figurent des subventions du Conseil de recherches en sciences humaines, de la Fondation Mott et de la Fondation Ford.

Les étudiants cherchent l’or à la 5e édition du Défi d’or Goodman

Les étudiants cherchent l’or à la 5e édition du Défi d’or Goodman

Ce concours inégalé d’études de cas en investissement minier le plus réaliste qui soit a accueilli des équipes de sept universités canadiennes et d’un établissement américain

(15 février 2023) - Cette année, du 2 au 4 février, le Défi d’or Goodman (GGC) a proposé une édition spéciale axée sur les métaux pour batterie. Sept équipes universitaires canadiennes et une américaine ont fait concurrence lors de ce concours réaliste d’études de cas en investissement minier.  

Organisé par l’École des mines Goodman de l’Université Laurentienne et présenté par Kinross Gold, commanditaire en titre, le concours demande aux étudiants d’analyser le potentiel d’investissement de trois entreprises et d’en recommander une aux fins d’investissement. Il s’agissait de trois véritables sociétés minières, à savoir Frontier Lithium, Magna Mining et Generation Mining. Les PDG de chacune des entreprises ont passé 30 minutes à essayer de convaincre les équipes d’investir dans leur compagnie. Ensuite, les équipes ont eu des entretiens individuels de 10 minutes avec chacun d’entre eux, pour discuter de ce qu’elles jugeaient pertinent. Certaines ont posé des questions percutantes tandis que d’autres ont parlé de données et d’analyses pour orienter leur décision. 

Notons qu’il n’y a pas que les PDG qui ont participé au concours. En fait, un représentant de chacun des commanditaires du niveau d’or y a été invité à titre de juge. Cette année, le jury était formé de dirigeants chevronnés de Canaccord Genuity, de Dundee Corporation, de Kinross Gold, d’Orix Geoscience, de RBC Capital Markets et de Technica Mining.

Des équipes des établissements suivants ont participé au concours : Université Laurentienne, Université de Colombie-Britannique, Université du Manitoba, Goodman School of Business à l’Université Brock, Université Queen’s, Université métropolitaine de Toronto, Université Bishop’s et la Colorado School of Mines. Beaucoup d’équipes et leurs entraîneurs ont voyagé vendredi afin de pouvoir passer la nuit à perfectionner leur exposé pour le lendemain. Ils ont présenté en trois ligues, la meilleure équipe de chaque ligue progressant à la série finale d’exposés. Les trois équipes à la finale du Défi d’or Goodman 2023 étaient de l’Université Queen’s, de l’Université Bishop’s et de la Colorado School of Mines.
 
Au gala de remise de prix samedi soir, la présidente de Dumont Nickel, Magneto Investments LP, Johnna Muinonen, a prononcé le discours liminaire au sujet de nouveaux horizons sur le marché des métaux pour batterie.

En fin de compte, c’est l’équipe de l’Université Queen’s qui a gagné la 5e édition du Défi d’or Goodman en raison de son approche innovatrice. Parmi les entreprises à l’étude, elle a choisi Frontier Lithium et a remporté l’équivalent en argent de quatre onces d’or.

« Félicitations à l’Université Queen’s qui a gagné le 5e Défi d’or Goodman et aussi à tous les participants dont le travail ardu et les exposés ont rendu humbles nous qui avons passé de nombreuses années dans le domaine de l’investissement, a dit le président du Défi d’or Goodman et PDG de Dundee Corporation, M. Jonathan Goodman. Les étudiants de ce concours ne manquent jamais de m’impressionner, et c’est encore le cas cette année. Étant donné la demande incroyable de minéraux pour batterie, je suis soulagé de savoir que leur génération prendra en main les enjeux financiers de l’avenir. »

Il ne serait pas possible d’offrir cette expérience d’apprentissage sans le généreux appui financier et en nature de partenaires industriels, tels que Kinross Gold (commanditaire en titre pour la cinquième fois), Dundee Corporation (gala d’ouverture), Canaccord Genuity (soirée sociale du jeudi), la Société de développement du Grand Sudbury (pièces dorées remises à chaque équipe), NORCAT (petit déjeuner), MIRARCO, l’ACPE et CIM Sudbury (collations), Canadian Mineral Processors (bar), MacLean Engineering (visite de mine) et KGHM (don de carottes de roche). 

Le comité organisateur du Défi d’or Goodman tient à remercier toutes les équipes participantes qui ont su faire de cette première édition axée sur les métaux pour batterie un succès éclatant.
 

Prise de conscience à l’endroit des femmes autochtones disparues et tuées

Prise de conscience à l’endroit des femmes autochtones disparues et tuées

La Campagne de la robe rouge rend hommage au nombre choquant de femmes autochtones qui ne sont plus parmi nous

(13 février, 2023) - Depuis le lancement en 2010 du Projet de la robe rouge (The REDress Project), série artistique en cours de l’artiste métisse Mme Jaime Black, le public est sensibilisé davantage au nombre stupéfiant de femmes autochtones qui ont disparu ou été tuées partout au Canada. Depuis 2016, l’Université Laurentienne participe à la Campagne de la robe rouge découlant de ce projet. Cette année, le Bureau des affaires étudiantes autochtones (BAEA) de la Laurentienne soulignera la campagne dans le cadre d’un événement qui aura lieu le 14 février 2023 dans le Centre autochtone de partage et d’apprentissage

« La Campagne de la robe rouge consiste à faire pendre des robes rouges symbolisant les maintes femmes autochtones, victimes de violence, qui ont été tuées ou ont disparu, a expliqué la coordonnatrice des activités et des relations avec les médias du BAEA, Mélanie Roque. Le 10 février, des robes rouges ont été placées un peu partout sur le campus dans l’esprit de solidarité. » 

Historiquement, les femmes autochtones sont disproportionnellement touchées par la violence et surreprésentées dans les statistiques de femmes canadiennes tuées ou disparues.

« Pour honorer la Campagne de la robe rouge et les esprits des personnes tuées et disparues, a ajouté Mme Roque, nous avons invité des personnes qui prendront la parole, » Parmi celles-ci figurent des membres des Services policiers du Grand Sudbury qui discuteront de leurs efforts pour éliminer la violence à l’endroit des femmes, filles et personnes 2SLGBTQQIA+. Tanya Debassige des Unités de liaison pour l’information à l’intention des familles participera en mode virtuel pour parler de ce programme et du soutien qu’il apporte aux familles des femmes et filles tuées et disparues. En outre, dans le CAPA, il y aura une communication préenregistrée de Navaeh Pine, membre de Garden River qui assure un plaidoyer pour les femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones tuées et disparues et le mouvement Chaque enfant compte. Mme Pine est une conférencière primée qui aborde diverses questions touchant les droits de la personne.

« En après-midi, indique Mme Roque, nous accueillerons Kristy Corbiere qui animera un atelier de robe rouge. Elle fera la conception d’une robe rouge divisée en sections que les participants aideront à assembler tout en confectionnant des enjolivements. Tous les participants apporteront une contribution et la robe sera mise en vue tous les ans lors de la Campagne de la robe rouge. »

« Il est important de souligner que les robes rouges et les affiches partout sur le campus ne reflètent pas les chiffres véritables, a exprimé la directrice du Centre autochtone de partage et d’apprentissage, Mary Laur. En réfléchissant aux dizaines de milliers de femmes et filles autochtones et de personnes 2SLGBTQQIA tuées et disparues, il ne faut pas oublier que même une personne c’est déjà trop. »

La communauté Laurentienne et la collectivité élargie du Grand Sudbury sont invitées à participer aux activités de la Campagne de la robe rouge. Les personnes voulant faire partie d’une action sociale collective peuvent témoigner leur solidarité en faisant pendre des robes rouges dans leur maison ou leur cour à la mémoire des femmes autochtones touchées par la violence. Le souvenir et l’esprit de ces femmes perdurent : elles ne seront pas oubliées.
 

Les futurs étudiants en sciences infirmières de la Laurentienne sont admissibles à l’exonération des droits de scolarité.

Les futurs étudiants en sciences infirmières de la Laurentienne sont admissibles à l’exonération des droits de scolarité.

Les personnes inscrites à des programmes en sciences infirmières de premier cycle et des cycles supérieurs en Ontario pourront bénéficier d’une généreuse subvention provinciale.

(9 février 2023 - Sudbury ON) - Les personnes ayant l’intention de poursuivre une carrière en sciences infirmières ont récemment reçu de bonnes nouvelles. Le gouvernement provincial a effet lancé la « Subvention ontarienne Apprendre et rester ». Cette subvention, qui s’applique aux résidents de l’Ontario, offrira bientôt des droits de scolarité gratuits aux personnes qui s’inscrivent à certains programmes de soins de santé comme les programmes de sciences infirmières de l’Université Laurentienne au premier cycle et aux cycles supérieurs.

« Cet investissement du gouvernement provincial dans l’avenir des prestataires de soins de santé du nord de l’Ontario est très encourageant, a déclaré la rectrice et vice-chancelière, Mme Sheila Embleton (Ph.D.). Notre bassin diversifié d’étudiants, y compris les francophones, bénéficiera grandement de cette subvention, tout comme les nombreux résidents de la région. »

Les personnes qui recevront cette subvention doivent s’engager à travailler dans la région où elles ont étudié. Il faudra en effet travailler dans la région pendant six mois pour chaque année d’études financée dans le cadre de cette subvention. En plus des droits de scolarité, la subvention couvrira les livres et d’autres dépenses directement liées aux études.

« Le fait que cette possibilité soit offerte aux personnes inscrites à des programmes de sciences infirmières de premier cycle et de cycles supérieurs réduira grandement les sérieuses pénuries en matière de personnel infirmier, a indiqué la vice-rectrice intérimaire aux études, Mme Brenda Brouwer (Ph.D.). Les étudiantes en formation pour devenir infirmières et les infirmières faisant progresser leur formation professionnelle contribueront à renforcer les soins de santé dans les communautés du nord de l’Ontario. »

Les personnes qui s’inscrivent aux programmes de sciences infirmières de premier cycle en français ou en anglais seront admissibles et la Laurentienne collabore actuellement avec la province pour déterminer les volets spécifiques des programmes de sciences infirmières de cycles supérieurs qui pourront bénéficier de cette subvention.

Pour en savoir plus sur cette subvention, consultez https://www.ontario.ca/fr/page/subvention-ontarienne-apprendre-et-rester ou communiquez avec l’Université Laurentienne à info@laurentienne.ca.

 

À propos de l’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne

L’École des sciences infirmières a une histoire et une présence de longue date dans le nord de l’Ontario et prépare les gens à entrer dans la profession infirmière depuis plus de 50 ans. Les programmes de baccalauréat en sciences infirmières (BScInf) de quatre ans en anglais et en français sont agréés à l’échelle nationale par l’Association canadienne des écoles de sciences infirmières et approuvés à l’échelle provinciale par l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario. L’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne offre également deux programmes supplémentaires en français : le programme BScInf pour les infirmières autorisées et le programme pour les infirmières auxiliaires autorisées.

En plus d’offrir une formation en sciences infirmières de premier cycle, les personnes ont également la possibilité d’étudier les sciences infirmières aux cycles supérieurs. Le programme de maîtrise en sciences infirmières (MScInf) est offert en anglais et en français avec quatre volets : infirmière praticienne (volet clinique), pratique infirmière avancée (volet basé sur des cours), thèse (volet recherche) et certificat post-infirmière praticienne (volet basé sur des cours). Tous les volets du programme MScInf sont offerts à distance, à l’exception des exigences sur place pour le programme d’infirmières praticiennes. L’École est fière de contribuer aux activités de la communauté en renforçant la capacité de pratique infirmière avancée dans le Nord et au-delà.

Plus de 55 ans après sa mise en service, le Planétarium Doran de la Laurentienne continue d’éduquer et de divertir les amateurs d’astronomie.

Plus de 55 ans après sa mise en service, le Planétarium Doran de la Laurentienne continue d’éduquer et de divertir les amateurs d’astronomie.

La nouvelle équipe de coordination, chapeautée par M. Hoi Cheu (Ph.D.), se réjouit à la perspective de diversifier les enseignements au-delà de la salle de classe.

(8 février, 2023) - Contempler des étoiles nous permet d’observer de nombreuses merveilles du ciel nocturne. Cette observation est un passe-temps agréable à maintes possibilités éducatives. C’est une expérience des plus enrichissantes, à entendre parler les astrologues amateurs, alors qu’ils apprennent à reconnaître des constellations comme la Grande Ourse (Ursa Major) ou Cassiopée. Et pour les mordus de l’astronomie, les planétariums, des théâtres simulant par projection le ciel nocturne sur un plafond voûté, se veulent des lieux hors du commun où l’on apprend et se divertit en découvrant la profusion d’enseignements et de récits sur le ciel nocturne.

Le Planétarium Doran de la Laurentienne, d’une largeur de dix mètres, a accueilli dernièrement son nouveau directeur, Hoi Cheu, professeur titulaire (arts libéraux), chercheur interdisciplinaire et membre du corps professoral de la Laurentienne depuis 1999. Ses conférences captivantes lui ont valu une grande notoriété auprès de ses étudiants et de ses collègues. En 2011, il a été lauréat du Prix d’excellence en enseignement, décerné chaque année aux membres du corps professoral qui se sont distingués par leur capacité exceptionnelle à transmettre des connaissances et à susciter l’enthousiasme de leurs étudiants. Parlant de sa nouvelle affectation au Planétarium, M. Cheu a déclaré avec enthousiasme qu’il est « au septième ciel ».  

« J’étais étudiant en sciences jusqu’en ma deuxième année d’université. Quand j’étais au secondaire, l’astronomie était ma passion. Je suis devenu président du Club des sciences et mon premier projet pour l’Exposition scientifique scolaire commune s’intitulait « La vie des étoiles ». L’année suivante, j’ai dirigé un projet consistant à expliquer comment a été construit le dôme du Musée de l’espace de Hong Kong. Ce projet, à chaque étape, a vu se relayer, au fil de dix jours d’été, quelque vingt à trente étudiants à l’Hôtel de Ville de Hong Kong. C’est ainsi que moi, introverti à l’extrême, je suis devenu quelqu’un qui prend aisément la parole en public, expliquant au fil du temps, à un public chiffré à des milliers de personnes, les phénomènes d’astrophysique et l’architecture d’un planétarium. »    
 
Le Planétarium Doran est un don fait à l’Université Laurentienne, en 1967, par la famille Doran à l’époque où William J. Doran était à la tête de Doran Breweries, mieux connue dans la Ville du Grand Sudbury sous le nom de Northern Breweries.

À sa création, le Planétarium Doran, logé jusqu’en 1970 dans une unité mobile installée à côté du bâtiment des Sciences I de l’Université, puis dans une aile spécialement construite de l’Édifice Fraser, a eu pour directeur Roger Leclaire pendant sa première décennie d’activité et par la suite, de 1977 à 1994, a vu se succéder à la barre divers professeurs rattachés principalement au Département de physique.

En 1994, le Planétarium a fait peau neuve, grâce au financement de l’Université, et M. Paul-Émile Legault a été nommé directeur et est resté en poste pendant 39 ans, parallèlement à son activité d’enseignant, pendant 54 ans, au Département de physique de l’Université. 

Le 18 janvier 2023, lors d’un événement spécial organisé par la Laurentienne et SNOLAB en hommage à son héritage, M. Legault a fait partager ses meilleures anecdotes sur les étoiles et les constellations d’après diverses traditions pendant que les participants, captivés par la magie du planétarium, applaudissaient ses longues années de service. 

« Ma famille, mes amis et mes collègues ont rempli le Planétarium à l’occasion de ma dernière prestation en tant que directeur, a déclaré M. Legault. Leur présence en si grand nombre m’a bouleversé, sans compter que je ne m’attendais pas à ce que tant d’éloges me soient adressés pour avoir simplement fait un travail que j’aimais faire. Les mots empreints de reconnaissance, gravés sur le trophée qui m’a été remis, m’ont fait monter les larmes aux yeux. Le Planétarium Doran a et aura toujours une place de choix dans mon cœur. Je suis convaincu que M. Cheu, vu sa motivation et son dynamisme et soutenu par son équipe, saura perpétuer avec brio le travail consistant à ouvrir l’esprit des jeunes à la science. »

« Paul Émile a consacré toute sa carrière à l’éducation, un domaine où il a transmis bien plus que ses riches connaissances en astronomie, a déclaré M. Cheu. Il a appris aux enfants à être curieux tout en admirant la beauté du ciel nocturne. Voilà un atout inestimable pour former de jeunes esprits scientifiques. J’espère que notre équipe saura se montrer à la hauteur de son talent. »

L’équipe actuelle du Planétarium, aux côtés du professeur Cheu, comprend Alexandre Leblanc (doctorant en sciences des matériaux), Juliette Deloye et Rachel Richardson (coordonnatrices de l’éducation et du rayonnement chez SNOLAB) et Christine Kraus, superviseure (chercheuse chez SNOLAB). Cette équipe bilingue, à laquelle s’ajoute le porteur de savoir autochtone Anishinaabe, William Morin (doctorant en sciences humaines et interdisciplinarité), qui veille à ce que le Planétarium dispose de capacités triculturelles. L’équipe s’emploie à faire en sorte que la Laurentienne et Sudbury touchent un public des plus larges en accueillant les demandes d’exposition de toutes les écoles primaires ou secondaires, ainsi que d’autres groupes intéressés.

« Nous sommes optimistes face à l’avenir et à nos projets visant à enrichir les prestations du Planétarium au service des membres de notre communauté, a dit M. Cheu. Ce qu’il faut retenir, c’est que cette enceinte n’est pas réservée à l’enseignement des sciences. Elle porte en elle d’excellentes possibilités de relater des récits. En témoigne le fait que notre Planétarium, espace étanche aux intempéries, est propice à l’apprentissage expérientiel autochtone dans la nature. En virtuel, lorsqu’on est assis dans le Planétarium, on se retrouve sous le ciel et on peut ainsi narrer des récits liés à l’histoire et à la sagesse autochtones, ainsi qu’aux connaissances d’ordre environnemental et scientifique. »

M. Cheu et l’équipe soumettent actuellement des demandes de subvention pour faire du Planétarium un espace d’enseignement mieux diversifié. « L’idée est de mettre en valeur cet espace accueillant afin de soutenir des enseignements intégrateurs au-delà de la salle de classe, a dit M. Cheu. Contempler le cosmos peut nous aider à mettre les choses en perspective. Cette expérience nous fait prendre conscience de notre humble existence, de la fragilité de notre milieu de vie et de notre lien avec l’univers. Apprendre ce qu’est l’astronomie peut être une expérience profondément spirituelle. »

Pour en savoir plus sur les démonstrations et les événements spéciaux du Planétarium Doran, les personnes intéressées sont invitées à se renseigner en ligne.
 

Le Jeu d’identification des roches d’inspiration Minecraft de l’École des sciences de la Terre Harquail aide les jeunes à découvrir la géologie.

Le Jeu d’identification des roches d’inspiration Minecraft de l’École des sciences de la Terre Harquail aide les jeunes à découvrir la géologie.

Possibilité d’emprunter des coffrets de roches à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury.

(6 février, 2023) - Dans son désir de promouvoir l’intérêt des jeunes pour les géosciences, l’École des sciences de la Terre Harquail (ESTH) de l’Université Laurentienne met en prêt dans toutes les succursales (13) de la Bibliothèque publique du Grand Sudbury son Jeu d’identification de roches Édition spéciale d’inspiration Minecraft. Le jeu compte douze (12) échantillons minéraux et rocheux, assortis de cartes d’indices bilingues qui aident les joueurs à les nommer. Une invention de Tobias Roth, technologue en géosciences à la Laurentienne, qui l’a développée grâce au soutien financier de la Fondation géologique du Canada (FGC), ce projet a pris naissance lors d’une randonnée avec des enfants, âgés d’environ dix ans, qui adoraient ramasser des roches, en particulier celles qu’ils connaissaient en jouant à Minecraft. Cela s’est ensuite concrétisé grâce au généreux soutien de la FGC. 

La première édition, mise au point aux premières vagues de la pandémie, était un coffret de roches que M. Roth a envoyé aux enseignants qui pouvaient le faire découvrir à leurs élèves en classe, en présentiel ou en virtuel, et dans le cadre des programmes de vulgarisation des sciences de la Terre. Depuis, il a perfectionné le jeu, ayant su mettre à profit les commentaires recueillis auprès des joueurs sans compter le concours apporté par des étudiants en sciences de la Terre et des collègues de la Laurentienne. « Tout le monde s’est montré très enthousiaste au sujet du jeu, du coffret et des roches qu’il contient, dit-il. Beaucoup de jeunes enfants et d’adolescents ont appris à connaître des roches comme l’obsidienne, le granite et la diorite en jouant au jeu vidéo Minecraft, mais ils ne les avaient jamais vues ni tenues dans leur main. Le nouveau jeu de découverte s’inspirant de Minecraft est un moyen amusant et pratique de faire apprendre aux jeunes les roches et les minéraux ainsi que leur utilité. » Cet apprentissage-aventure plaît aux jeunes qui aiment souvent y jouer en solo, en famille ou entre amis.

« La Bibliothèque du Grand Sudbury est heureuse de collaborer avec l’École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne. La région du Grand Sudbury étant riche en gisements minéraux, ce partenariat est un magnifique moyen de fournir une ressource éducative sur les roches sous nos pieds. Le Jeu d’identification inspiré de Minecraft est un excellent ajout aux ressources de la bibliothèque qui offrent des activités éducatives et amusantes aux clients de tous âges lors de leur visite, a dit Chantal MacRae, responsable des programmes pour les enfants et les jeunes à la Bibliothèque publique du Grand Sudbury. Joignez-vous à nous dans l’une des treize succursales de la bibliothèque pour participer à des activités où il n’est pas nécessaire de s’inscrire, et explorer cette expérience interactive. »

Au cours de la dernière année, l’ESTH a organisé et a participé à de nombreuses activités consistant en visites sur le terrain, présentations en classes d’école, foires et vidéoconférences. Les enseignants qui souhaitent organiser des événements au sein de leur classe ou qui veulent savoir comment se procurer un jeu à l’usage de leur classe sont invités à communiquer avec Tobias Roth (tm_roth@laurentienne.ca).

L’ESTH planifie actuellement des événements virtuels dans le cadre desquels il sera possible de gagner l’un des coffrets. Restez à l’écoute des détails sur Instagram, @luearthsciences, et Twitter, @HarquailES.
 

AUTRES CITATIONS :
« Nombreux sont les jeunes d’aujourd’hui qui, en jouant à Minecraft, en sont venus à connaître les noms de roches et de minéraux comme l’obsidienne, la diorite, le quartz et la calcite. Nous avons estimé que, en jouant avec les vraies roches et les vrais minéraux provenant directement du milieu naturel, nous pourrions initier les jeunes aux sciences de la Terre d’une manière amusante et interactive. » 

- Tobias Roth, technologue en géosciences, École des sciences de la Terre Harquail de l’Université Laurentienne 

« Génial! Merci beaucoup. J’adore. La qualité des spécimens est réellement magnifique. Je suis super contente et très reconnaissante. »

- Malinda Prud’homme, guide pour les amateurs de géologie et des minéraux, Toronto (Ontario)

Un ancien de génie transforme les déchets en carburants à Silicon Valley

Un ancien de génie transforme les déchets en carburants à Silicon Valley

Monem Alyaser, Ph.D, attribue sa réussite au rôle fondamental qu’a joué la Laurentienne

(26 janvier, 2023) - On dirait le thème d’un film – la transformation de déchets en matières précieuses – mais il s’agit d’une activité quotidienne tout à fait normale pour Monem Alyaser, Ph.D., à Silicon Valley.

M. Alyaser est fondateur et PDG d’Enventix, Inc, entreprise mise sur pied en 2010 pour développer des systèmes thermochimiques avancés qui convertissent en précieuses marchandises et bioénergie les déchets non recyclables de papier et de plastique, de biomasse et de pneus découpés. Bien que ses efforts entrepreneuriaux aient été soutenus par sa persévérance, il reconnaît que l’Université Laurentienne a joué un rôle fondamental dans sa réussite. Titulaire d’un baccalauréat ès sciences en génie métallurgique (1990) de l’UL, il a préparé aussi une maîtrise (1993) et un doctorat (1998) en génie des métaux et des matériaux à l’Université de la Colombie-Britannique.

Originaire de la Libye, M. Alyaser s’est vite taillé une place en amorçant les études à l’UL. « J’aime tellement Sudbury, a-t-il expliqué. J’ai fait de bons amis et trouvé la communauté très accueillante. Mon expérience à la Laurentienne a été formidable. Puisque c’est une petite université, les professeurs accordent une attention individuelle aux étudiants. J’ai été très chanceux. » Il dit que ses professeurs attentionnés et l’expérience pratique acquise en laboratoire ont été essentiels à concrétiser ses réussites en génie.

Pendant ses études à la Laurentienne, il a été le lauréat de la Bourse de la Fondation J.P. Bickell soulignant l’excellent rendement scolaire. Grâce à son intérêt pour la recherche, surtout dans le domaine de la pyrométallurgie, il a travaillé sur le campus chaque été, encadré par des membres du corps professoral comme Paul Lindon, Laxman Amaratunga et Werner Dresler. « J’ai bien aimé travailler dans les laboratoires, a-t-il ajouté, et y ai acquis beaucoup d’expérience avant même d’obtenir mon diplôme de la Laurentienne. »

En fréquentant l’Université de la Colombie-Britannique, M. Alyaser a collaboré étroitement avec M. James Keith Brimacombe, Ph.D., qui l’a orienté dans ses recherches de maîtrise sur l’extraction de cuivre et ensuite ses recherches de doctorat sur la combustion et la dynamique des fluides dans les réacteurs à haute température. « Il était un homme extraordinaire qui croyait à la recherche pour résoudre de véritables problèmes de la vie, a-t-il décrit. C’est ce qui compte en génie : résoudre les problèmes aussi efficacement que possible. » Cette perspective a d’ailleurs orienté sa propre façon de penser à titre d’ingénieur.

L’efficacité en génie est importante pour M. Alyaser comme le sont les pratiques d’ingénierie tenant compte de la durabilité environnementale. Pour cette raison, la conception et l’intégration des systèmes thermochimiques d’Enventix sont fondées sur des technologies de pointe qui apportent un potentiel optimal de réduction d’émissions de carbone pour le traitement des charges d’alimentation les plus exigeantes tout en assurant l’adaptabilité, la fiabilité, l’efficacité et la profitabilité. « À Enventix, nous sommes fiers des solutions mises au point pour lutter contre le changement climatique et rendre le monde meilleur, a expliqué M. Alyaser. Réduire les déchets et favoriser une économie circulaire est une grande priorité. »

Pendant ses études de doctorat, il a commencé à afficher un intérêt pour les affaires. M. Alyaser est, en fait, un entrepreneur accompli, ayant lancé auparavant l’entreprise Combustion and Process Technology, Inc. « J’étais très jeune et inexpérimenté quand je l’ai mise sur pied, a-t-il précisé. C’est cela qui me motivait. »

Afin de perfectionner ses compétences commerciales, il s’est inscrit à un programme d’entrepreneuriat offert en 1998-1999 par le gouvernement du Canada en Colombie-Britannique. Plus tard, après s’être joint à la jeune entreprise Asetek à titre de vice-président au développement commercial et au génie des réalisations électriques, il a suivi plusieurs programmes en affaires, dont un pour les cadres, Interpersonal Dynamics For High Performance Executives, à la Graduate School of Business de Stanford University. Dans ce programme, M. Alyaser a côtoyé d’autres cadres dirigeants tout en apprenant à maîtriser les échanges interpersonnels et à développer des qualités permettant de cultiver de solides relations professionnelles. « J’ai lu beaucoup de livres et assisté à des ateliers sur la gestion de projet, la mise au point de produit, le démarrage d’entreprise, le développement commercial, les ventes et le marketing, a-t-il raconté. En plus du génie, je devais apprendre aussi les finances, les ventes et le marketing. » 

« Étant donné l’évolution rapide du monde de l’ingénierie, je conseille aux ingénieurs de s’initier à l’entrepreneuriat, a dit M. Alyaser, surtout les ingénieurs en herbe qui souhaitent rehausser leurs perspectives de carrière. Si vous êtes motivés à avoir un impact d’envergure, cela vous aidera à réussir. Il ne faut pas oublier la valeur véhiculée par toutes les possibilités d’apprentissage. Travaillez fort et profitez du cheminement, car chaque expérience contribuera à votre carrière et à votre vie. Considérez votre formation universitaire comme le plus beau cadeau que vous ayez reçu. »

Monem Alyaser, Ph.D., figure parmi les quelque 70 600 diplômés accomplis de l’Université Laurentienne. 
 

L’Université Laurentienne approuve l’embauche de 10 nouveaux membres du corps professoral à des postes menant à la permanence

L’Université Laurentienne approuve l’embauche de 10 nouveaux membres du corps professoral à des postes menant à la permanence

De nouveaux membres seront recrutés dans diverses disciplines de toutes les facultés

(23 janvier 2023) - Aujourd’hui, l’Université Laurentienne a approuvé le financement de 10 nouveaux membres du corps professoral dans des postes menant à la permanence, affirmant clairement son intention d’investir dans la viabilité à long terme des programmes d’études et le renforcement du mandat bilingue et triculturel. Le financement de ces postes permanents fait suite à l’émergence de l’Université en novembre 2022 de la procédure aux termes de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

« Nous avons hâte d’affermir beaucoup de nos fructueux programmes en y ajoutant des professeurs, a dit la rectrice et vice-chancelière par intérim, Mme Sheila Embleton, Ph.D. C’est l’une des priorités clés de notre équipe de direction. »

Le processus de recrutement sera entrepris pour des membres du corps professoral dans des disciplines variées : 

  • Faculté des arts – Psychology (1), Droit et Justice (1)  
  • Faculté d’éducation et santé – Indigenous Social Work (2), Sciences infirmières (1)
  • Faculté des sciences, de génie et d’architecture – Mining Engineering (1), Computer Science (1), et Architecture (spécialisation en architecture autochtone [1])
  • Faculté de gestion – Accounting (1)
  • Bibliothèque et archives (1)

« Ces postes menant à la permanence attireront des talents exceptionnels à la Laurentienne, nous permettant d’enrichir notre offre de programmes et de renforcer notre capacité de recherche, a ajouté la vice-rectrice aux études par intérim, Mme Brenda Brouwer, Ph.D. Cela nous réjouis que l’Université soit maintenant en mesure de faire cet investissement important, l’une des nombreuses étapes que nous prenons afin de définir un nouveau parcours pour la Laurentienne. »

Il est prévu que d’autres postes au corps professoral seront approuvés au parachèvement du processus de planification budgétaire de 2023-2024 qui est en cours.
 

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