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La végétation fait-elle dévier les rivières?

La végétation fait-elle dévier les rivières?

Une étude menée par un professeur de l’Université Laurentienne met en lumière la stabilité des chenaux de rivière avec et sans végétation riveraine.

(25 janvier, 2022) - M. Alessandro Ielpi (Ph.D.), professeur agrégé de sédimentologie au Centre pour la vitalité des lacs Vale et à l’École des sciences de la Terre Harquail de la Laurentienne, a récemment publié sous la rubrique « Earth and Environment » de Nature Reviews une étude, développée en collaboration avec MM. Mathieu G. A. Lapôtre (Ph.D.) et C. Kevin Boyce (Ph.D.) de l’Université Stanford, et Martin R. Gibling (Ph.D.) de l’Université Dalhousie, jetant un nouveau regard sur le rôle de la végétation dans la configuration des chenaux de rivière.

L’étude examine en détail les rivières à méandres, un type de rivière caractérisé par des virages sinueux qui se déploient souvent dans des plaines fertiles presque plates et riches en végétation. Ces plaines ont, pendant des siècles, constitué des sites propices à l’établissement humain si bien que l’histoire de la civilisation humaine et celle des rivières à méandres sont intimement liées. Mais une question persiste : comment la végétation des berges aide-t-elle les rivières à dévier? Cette question souvent débattue a des incidences importantes pour le contrôle des inondations et la gestion des rivières dans un contexte de changement climatique.

Pour comprendre comment la végétation - ou son absence - agit sur la forme des chenaux de rivière, M. Ielpi et ses collègues ont parcouru en canoë des bassins versants à végétation dense, traversé à pied des déserts arides à la recherche de cours d’eau éphémères d’un autre monde et même scruté la surface d’autres planètes comme Mars, où les dépôts de méandres vieux de plusieurs milliards d’années sont visibles à travers sa fine atmosphère. Leurs résultats démontrent que, bien que les méandres fluviaux puissent se former sans végétation, celle-ci renforce les berges du chenal, modulant les crues et freinant l’érosion.

« Ces résultats nous permettent de porter non seulement un regard neuf sur l’histoire de la Terre, a indiqué M. Ielpi, mais aussi de prédire le comportement des rivières dans un avenir proche si la végétation se trouve toujours éliminée des bassins versants par des incendies de forêt, l’exploitation intensive du bois ou l’urbanisation. » D’autre part, les résultats contribuent à la compréhension opportune et nécessaire de la façon dont les changements dans notre écosystème, influencés par des facteurs comme le climat, ont des effets environnementaux et sociaux généralisés. Plus particulièrement, à la lumière des récents résultats de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), la recherche sur l’environnement et la durabilité de celui-ci présentent une immense valeur pour les personnes, les lieux et les ressources.

 « Cette étude souligne la pertinence scientifique, sociale et environnementale de l’étude des sciences de la Terre à l’échelle planétaire et interplanétaire, a déclaré le directeur de l’École des sciences de la Terre Harquail, M. Douglas Tinkham (Ph.D.). En publiant des travaux qui aideront les scientifiques et les pouvoirs publics à mieux comprendre et prévoir le comportement des rivières, les auteurs, par leurs apports précieux, pourraient contribuer à prévenir ou à atténuer les dommages causés par les inondations. »

« Cet article de M. Ielpi et de ses collègues souligne l’importance des collaborations internationales dans les découvertes scientifiques qui mettent en évidence le pouvoir de guérison de la nature, a indiqué la vice-rectrice à la recherche de l’UL, Mme. Tammy Eger (Ph.D). Nous le félicitons de ce travail et de sa détermination à établir des équipes nationales et internationales d’étudiants des cycles supérieurs et de chercheurs qui apportent des réponses à des questions vitales et aident ainsi la société mondiale à aborder des sujets liés au changement climatique. »

Une ancienne de la Laurentienne nommée Femme de mérite de Sudbury pour 2021

Une ancienne de la Laurentienne nommée Femme de mérite de Sudbury pour 2021

La YWCA souligne les efforts communautaires de Mme Ra’anaa Brown

(20 janvier 2022) – Diplômée de l’École d’architecture McEwen, Mme Ra’anaa Brown est lauréate d’un prix Femme de mérite de Sudbury pour 2021 de la YWCA. Elle a fait des études à la Laurentienne et a obtenu un baccalauréat en études architecturales (2018) et une maîtrise en architecture (2020). Elle prépare actuellement un doctorat en l’histoire de l’art à l’Université Concordia.

La YWCA Sudbury est un organisme de bienfaisance qui, par l’action, le plaidoyer, la collaboration communautaire et la sensibilisation, vise à autonomiser les femmes et leur famille afin qu’elles puissent exploiter leur potentiel sur les plans physique, intellectuel et spirituel. Depuis 15 ans, l’organisme rend hommage annuellement à des femmes inspirantes de Sudbury qui ont eu une incidence positive sur la communauté. « Je me réjouis tellement de cet honneur, a dit Mme Brown. Il fait bon d’être reconnue. C’est une merveilleuse expérience, quoiqu’un peu surréaliste. »

En 2020, Mme Brown a cofondé la section de Sudbury de Black Lives Matter (BLM). Depuis la création de cet organisme enregistré à but non lucratif, elle dit qu’elle se sent plus puissante comme femme noire. « Ensemble, nous sommes plus forts et dynamisés, a-t-elle dit. BLM nous permet d’en apprendre des autres afin de faire avancer et d’améliorer le monde. Il crée un espace sécuritaire dans lequel cultiver la sensibilisation et la connaissance et partager ouvertement. Le mouvement BLM appuie la lutte contre le racisme systémique surtout à l’endroit de la communauté noire. Nous devons laisser s’exprimer les Noirs. » Pour Mme Brown, BLM n’est pas tout simplement un groupe d’action sociale. « Nous avons bâti une famille à BLM, a-t-elle ajouté, et y participer est une expérience enrichissante. »

En plus de ses efforts auprès de BLM, elle participe largement de diverses façons à la communauté sudburoise. Pendant ses six ans d’études à la Laurentienne, elle a été membre du groupe fondateur de la Nuit Blanche de l’École d’architecture McEwen, qui célèbre la croissance et la prospérité de la scène artistique locale à Sudbury. « Je suis fière du travail accompli pour cofonder la Nuit Blanche, a-t-elle affirmé. L’art rassemble les gens et la Ville de Sudbury se démène pour favoriser les arts et créer un sentiment d’unité. » 

En outre, Mme Brown a joué un rôle de leadership pour le festival Up Here à Sudbury. Depuis 2018, elle est coordonnatrice des installations du festival et y a été conservatrice invitée à titre bénévole. Les expositions qu’elle a organisées récemment « visent principalement à mettre en valeur des artistes noirs, » a-t-elle précisé. En plus de l’exposition collaborative de photographie axée sur le thème de la beauté des Noirs intitulée ETHEREAL l’an dernier, elle a réalisé avec ses amis, M. Isak Vaillancourt et Mme Sonia Ekiyor-Katimi, diplômés de la Laurentienne, l’expérience immersive multimédia, Into the Matrix : Unearthing Black Futures, qui provoque la réflexion relative à un avenir afrofuturiste tangible. 

Mmes Renée Fuchs, Lisa Long et Angela Vendette figurent parmi d’autres lauréates de Prix de femmes de mérite 2021 de la YWCA ayant des liens à l’Université Laurentienne. Félicitations à toutes les lauréates. 

Les billets pour le gala virtuel des Femmes de mérite de 2021 de la YWCA Sudbury sont en vente sur EventBrite. D’autres renseignements figurent sur la page Facebook de l’organisme.

Le Conseil des gouverneurs élit un nouveau président

Le Conseil des gouverneurs élit un nouveau président

M. Jeff Bangs présidera le Conseil jusqu’à ce que le poste soit pourvu en permanence en juin 2022.

(18 janvier 2022 – Sudbury, Ontario) Conformément à ses statuts, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a élu un président par intérim qui en assurera la direction jusqu’à juin 2022. Le Conseil sera donc présidé par M. Jeff Bangs jusqu’à ce qu’un ou une titulaire soit nommé pour un mandat complet qui commencera à la fin de juin.

L’Université Laurentienne franchit ainsi une autre étape respectant son engagement suivi envers le renouvellement du Conseil selon un processus accéléré. 

Dans le cadre des mesures de soutien apportées par la province de l’Ontario en décembre, la Laurentienne a accueilli cinq nouveaux membres au Conseil des gouverneurs, à savoir Mme Debbi Nicholson, M. Don Duval, M. Robert Brouillette, M. Gérard (Gerry) Bilodeau et M. Jeff Bangs. Ces bénévoles ont été nommés par le lieutenant-gouverneur en conseil (LGC) et se joignent à neuf autres membres bénévoles.

La prochaine assemblée du Conseil des gouverneurs aura lieu en février 2022.  

 

Au sujet de M. Jeff Bangs

M. Jeff Bangs se spécialise dans la prise de décisions dans le secteur public, la défense de politiques publiques, les relations publiques et avec les intervenants et le changement organisationnel. Ayant acquis quelque trente ans d’expérience en politique et au sein du gouvernement, il a une profonde compréhension du gouvernement et de son incidence sur la société. Il a exercé de nombreux rôles supérieurs en conseils politiques, y compris à titre de secrétaire principal au premier ministre de l’Ontario, chef de cabinet au ministère des Finances et directeur général d’un parti politique, en plus d’avoir été chef de cabinet au ministère des Ressources naturelles et au ministère du Développement du Nord et des Mines. De décembre 2020 à sa nomination au Conseil des gouverneurs de la Laurentienne en décembre 2021, il a été conseiller en relations gouvernementales à l’Université par l’entremise de son entreprise, Pathway Group.

M. Bangs siège comme représentant public au conseil d’agrément en comptabilité publique de CPA Ontario et est fréquemment conférencier au programme de certificat d’études supérieures en relations gouvernementales au Collège Seneca. Originaire de Mattawa (Ontario), il a fait ses études postsecondaires en administration publique à l’Université Carleton.

Aux Jeux olympiques, lorsque quelqu’un doit faire le pointage, on fait appel à Randy Pascal

Aux Jeux olympiques, lorsque quelqu’un doit faire le pointage, on fait appel à Randy Pascal

Un diplômé de l’administration du sport (SPAD) participe à ses troisièmes Jeux olympiques d’hiver.

(17 janvier, 2022) - Randy Pascal est fin prêt pour les Jeux olympiques d’hiver 2022. Créateur et propriétaire de SudburySports.com, diplômé du programme Administration du sport de l’Université Laurentienne (1985) et bien connu dans la Ville de Sudbury en tant que chroniqueur sportif local et officiel de hockey, il s’envolera bientôt pour Beijing, en Chine, où il sera officiel de hockey hors glace pendant les Jeux d’hiver, du 4 au 20 février 2022. Invité à Beijing, en novembre, un événement prélude au grand rendez-vous, il a eu l’occasion de rencontrer d’autres officiels de hockey et de faire le pointage de matches, compétences qu’il affine depuis qu’il a commencé à le faire à l’âge de quatorze ans. « Tout s’est très bien passé, dit-il de sa première visite en Chine. Les matches se sont bien déroulés et j’ai été en mesure de bien remplir mes fonctions; c’était donc parfait. »

À Beijing, Randy Pascal en sera à ses troisièmes Jeux olympiques. En 2010, il s’est retrouvé à Vancouver pointeur aussi bien du match féminin de la médaille de bronze que du match masculin de la médaille d’or, et a vu le Canadien Sydney Crosby marquer « le but en or ». En 2018, il a été invité à faire de même à Pyeongchang et s’est chargé de tous les matches des hockeyeuses. Pour lui, la chance de participer aux Jeux olympiques est un rêve devenu réalité. « Je n’ai jamais pensé que j’aurais la chance de faire fonction d’officiel aux Jeux olympiques, mais la chance de le faire à trois reprises est plus que je n’aurais pu demander. »

Bien que la tenue du pointage aux Jeux d’hiver soit un travail qualifié en soi, lorsqu’il a reçu sa lettre officielle d’invitation aux jeux de Beijing, Randy Pascal a eu la surprise et le plaisir de constater que son rôle consisterait également à repérer les buts et les passes décisives. « Le poste de guetteur de buts et de passes décisives, conjugué à celui de pointeur, n’a jamais existé auparavant. Cette combinaison est inhabituelle, explique-t-il. C’est génial, car on dirait qu’ils ont en quelque sorte créé ce poste pour moi. Voici ce que vous faites. Voici comment on l’appellera, ont-ils écrit. »

Comme pointeur aussi bien à Vancouver qu’à Pyeongchang, Randy Pascal a fait ses preuves en démontrant sa rapidité et sa précision à repérer les buts et les passes décisives, tout en excellant dans ses responsabilités de pointeur, autant de talents qui lui ont ouvert la porte à cette nouvelle aventure. 

« Toute cette expérience a été très gratifiante, dit-il. » Évoquant sa participation aux Jeux olympiques, il estime, que, en partie, « ce qui m’a ouvert la porte durablement [aux Jeux olympiques] a été simplement la veine. » Il se dit plein d’humilité face à ses diverses expériences dans le sport et explique en quoi cela est important. « Vous ne voulez jamais perdre de vue combien vous êtes reconnaissant. Lorsque vous vivez ces expériences [...], vous devez savoir en profiter pleinement et vous en imprégner. » 

Parlant de l’ambiance des Jeux olympiques, il dit avoir hâte d’en revivre la magie. « Il y a quelque chose de spécial d’y être, dit-il. Dans ces moments précis, il règne une certaine magie. »

Randy Pascal dit devoir à la collectivité sudburoise une grande partie de sa joie pour le sport, expliquant que Sudbury est depuis dix-huit ans et même plus un milieu fécond en histoires sportives passionnantes à couvrir. « Je trouve que Sudbury offre la taille idéale de communauté sportive locale, et ce que je veux dire par là, c’est qu’elle est suffisamment petite pour conserver tout son charme et sa convivialité, ce qui rend le tout agréable et amusant. » 

Souvent, on le trouve dans les arènes, les terrains et les gymnases de proximité en train d’assister à des parties sportives de toutes sortes. Il se félicite des relations qu’il a établies avec d’autres acteurs de la communauté sportive de Sudbury et d’ailleurs. « Il y va des souvenirs qui importent et qui font que la vie vaut la peine d’être vécue. »

Nul doute que les XXIVe Jeux olympiques d’hiver lui réserveront bien d’autres souvenirs.
 

 

Une ancienne de la Laurentienne se prépare à des aventures mondiales de travail et de voyage

Une ancienne de la Laurentienne se prépare à des aventures mondiales de travail et de voyage

Passionnée des voyages, Mme Lisa McGowan favorise son bien-être mental

Même si la pandémie de la COVID-19 a modifié considérablement les voyages, la diplômée en psychologie (2011) et éducation (2012) de l’Université Laurentienne, Mme Lisa McGowan (Guelph, ON), a hâte d’amorcer une aventure de quatre mois à travailler et à voyager en Europe et Afrique. Participant au programme Remote Year, elle entend commencer ce mois-ci son périple, qui l’apportera au Portugal, en Croatie, en Espagne et en Afrique du Sud. Pendant qu’elle est à l’étranger, elle travaillera à l’expansion de son entreprise, Pop Up Studios, surtout pour ce qui est de la photographie de voyage. D’ailleurs, elle attend avec impatience de commencer ce trajet vers le bien-être mental, car, pour elle, les voyages ont toujours eu des bienfaits en ce sens. « Tous les moments passés à l’étranger, immergés dans une nouvelle culture à l’extérieur des sentiers battus à explorer le monde, a-t-elle dit, représentent du temps passé à bon escient et sont très précieux. »

Les déplacements internationaux ne sont pas nouveaux pour Mme McGowan. Pendant sa troisième année d’études à la Laurentienne, elle a passé un trimestre à l’Université de Tilburg, aux Pays-Bas, grâce au programme VAUL (Voyager avec l’Université Laurentienne) qui fait valoir l’expérience universitaire à l’extérieur de la salle de classe. Les échanges à l’étranger ouvrent diverses possibilités dynamiques de croissance. « Je voulais profiter au maximum de mon expérience universitaire et étudier aussi ailleurs qu’au Canada, a-t-elle affirmé. Voyager a une profonde incidence sur mon bien-être. » En fait, elle fait une priorité de ses passions et veut se créer une vie lui permettant de forger son propre chemin et de définir elle-même le succès de façon à privilégier son bien-être mental et à protéger son énergie.

La participation de Mme McGowan au programme VAUL a éveillé son intérêt pour d’autres possibilités mondiales. Peu après l’obtention du diplôme à la Laurentienne, elle a été embauchée par EPIK (English Program in Korea) pour enseigner l’anglais comme langue seconde. Bien que l’expérience devait durer 12 mois, elle a vécu et travaillé en Corée du Sud pendant presque deux ans. « Je suis allée en Corée du Sud en février 2013, habitant surtout la partie continentale de Daegu, a-t-elle expliqué. J’ai eu une expérience incroyable de travail dans deux écoles publiques auprès d’élèves âgés de 3 à 12 ans. Après un an, j’ai décroché un poste d’enseignement dans une académie privée sur l’île de Jeju, où j’ai habité en appartement. J’ai beaucoup aimé m’immerger dans la culture coréenne – quel beau cadeau de vivre ce mode de vie. »

Mme McGowan a trouvé gratifiant l’enseignement de l’anglais comme langue seconde. Même s’il y avait des défis, son expérience à l’étranger n’a fait que rehausser sa passion pour aider à ouvrir l’esprit des jeunes. Dès son retour au Canada, elle a pourvu un poste en enseignement avec l’Upper Grand District School Board. Un point saillant en enseignant au Canada a été la mise au point d’un projet de six semaines simulant l’émission « Shark Tank » à l’intention de ses élèves de 7e année. Dans le cadre du projet, elle a rehaussé la confiance en soi et la créativité des élèves tout en les initiant à l’entrepreneuriat. D’ailleurs, ce projet a suscité l’intérêt à Mme McGowan à lancer sa propre entreprise. 

Bien que les protocoles imposés par la pandémie mondiale puissent avoir une incidence sur son voyage qui approche à grands pas, elle espère pouvoir entreprendre son aventure comme prévu. « Mon rêve le plus fou se réalise, exprime-t-elle, et je compte en profiter pleinement. »

Vous pouvez aller sur Instagram pour suivre les aventures de Mme McGowan dans le monde. Peu importe où elle voyage, elle gardera toujours à cœur l’expérience vécue à l’Université Laurentienne.

La province de l’Ontario nomme cinq membres du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne

La province de l’Ontario nomme cinq membres du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne

Les membres du Conseil entament le processus d’intégration

(21 décembre 2021) Dans le cadre de son engagement à accélérer le processus de renouvellement du Conseil et conformément aux conditions du soutien financier fourni par la province de l’Ontario, l’Université Laurentienne est heureuse d’accueillir cinq nouveaux membres du Conseil des gouverneurs. Ces membres bénévoles sont nommés par le lieutenant-gouverneur en conseil (LGC) et auront un mandat d’un an, conformément aux conditions de leur nomination par le LGC.

 

Personnes nommées au Conseil

Debbi Nicholson, PDG, Chambre de commerce du Grand Sudbury

Native de Sudbury, Mme Debbi Nicholson fait partie des dirigeants de chambre de commerce en fonction depuis le plus longtemps au Canada; c’est une leader communautaire chevronnée et une championne de la prospérité des affaires et de la communauté.

 

Don Duval, PDG, NORCAT

M. Don Duval compte plus de deux décennies d’expérience dans la direction, l’expansion et la transformation d’organismes et d’entreprises. Il supervise un organisme de pointe sans but lucratif visant à établir et à offrir des programmes d’amélioration de la santé et de la sécurité au travail. Il est également membre du Conseil d’administration d’Horizon Santé-Nord.

 

Robert Brouillette, propriétaire, City Welding

Native de Mattawa, M. Robert Brouillette est un avocat chevronné, propriétaire d’entreprise et fier diplômé de la Laurentienne, il apporte au Conseil une manne de connaissances et un solide engagement envers l’Université.

 

Gerard (Gerry) Bilodeau, président, GBMC Inc.

M. Gerry Bilodeau est un chef d’entreprise réputé dans l’industrie minière et compte plus de 40 ans d’expérience pratique dans la planification stratégique, la gestion de projets et opérationnelle et le développement organisationnel.

 

Jeff Bangs, partenaire Pathway Group

M. Jeff Bangs est un expert-conseil chevronné en consultation stratégique et compte plus de deux décennies d’expérience dans la prise de décision dans le secteur public, les relations avec les parties concernées et le changement organisationnel. Avant sa nomination au Conseil par la province, il jouait un rôle de conseiller à la Laurentienne.

 

La Laurentienne souhaite remercier ces personnes de leur engagement. Elle se réjouit de travailler avec elles tout au long du processus de restructuration dont elle émergera comme un établissement financièrement viable et dynamique au service de la population étudiante, des employeurs et des communautés du nord de l’Ontario.

Une salle de classe hybride crée une communauté mondiale d’apprenants

Une salle de classe hybride crée une communauté mondiale d’apprenants

Des doctorants font valoir les éléments positifs d’une situation difficile

Les cours en ligne accordent aux étudiants de l’Université Laurentienne un moyen de faire des apprentissages. Par contre, depuis le début de la pandémie de la COVID-19, les modes virtuels et hybrides d’apprentissage sont de plus en plus nombreux et s’améliorent aussi. Les étudiants se sont habitués à apprendre à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle de classe. En fait, la cohorte de candidats au programme de doctorat en sciences humaines et interdisciplinarité de cette année attribue son succès scolaire au mode hybride d’apprentissage à sa disposition. « La méthode hybride est utile, a affirmé le doctorant M. Mohammad Bagher, de l’Iran. Sans cela, beaucoup d’entre nous n’auraient pas eu l’occasion de participer à ce cours ou de suivre ce programme à la Laurentienne. »

M. Hoi Cheu est le professeur chargé du principal cours théorique du programme ce trimestre. Une douzaine d’étudiants y assistent d’un peu partout dans le monde et y ont instauré un merveilleux sentiment de communauté. Certains font leurs études à Sudbury, mais la plupart des étudiants participent virtuellement, entre autres, des régions de la Nouvelle-Écosse, de Toronto, de Sault Ste. Marie, de la Corée du Sud, de l’Iran, du Nigéria et de l’Inde.

Selon M. Cheu, le format hybride d’apprentissage appuie l’équité en éducation. « Nous comblons le fossé numérique, a-t-il expliqué, aussi bien que l’écart géographique. Bien que des étudiants sont au Canada, d’autres sont à l’étranger, et certains sont dans des régions rurales ou éloignées. Ils préfèrent faire leur recherche et leurs travaux dans leur communauté. Il est très utile de pouvoir donner des cours hybrides, et cela soutient l’équité en éducation. Les discussions en direct en ligne permettent aux étudiants qui sont désavantagés par leur emplacement géographique d’échanger des connaissances avec d’autres gens. Les projets peuvent être préparés et dirigés à distance tandis que les apprenants restent branchés sur leurs pairs. En bref, nous sortons des limites de la salle de classe. » 

« Je fais mes apprentissages, a dit Mme Julie Burtt, d’Ottawa, dans une salle de classe où les personnes ne sont pas simplement d’autres étudiants. » « Nous avons formé une communauté, a ajouté Mme Lima Nizami, de la Nouvelle-Écosse. Nous pouvons en apprendre des perspectives d’étudiants provenant de différentes régions et de divers horizons, et c’est l’un des plus grands avantages du format hybride de ce cours. » 

L’hétérogénéité des étudiants a toujours constitué l’une des forces de ce programme pluridisciplinaire qui a été fondé en janvier 2007 et a décerné 61 doctorats jusqu’à présent.

Certains étudiants de la cohorte actuelle ont néanmoins exprimé leur volonté de retourner à l’apprentissage en personne. « Puisque nous devons voir les choses d’un côté positif, a dit Mme Monica Motamed, de l’Iran, nous sommes optimistes. » « La méthode hybride va très bien, a affirmé Mme Charu Yadav, faisant écho à cette positivité. C’est merveilleux d’en apprendre autant et de nouer des liens avec des personnes de diverses régions et perspectives. » Mme Judy Binda, membre de la Première Nation de Garden River à Sault Ste. Marie trouve cela avantageux dans ses recherches de miser sur les liens virtuels qu’elle a noués. « Ma recherche repose sur l’inclusion et l’intégration autochtones, que j’estime favorables aux travaux d’érudition, a-t-elle expliqué. Je compte effectuer des recherches auprès de communautés autochtones au Canada dans les quatre sens des enseignements de la roue médicinale. Plutôt que de voyager, je pourrai faire mes recherches virtuellement. » 

Les projets de recherche des étudiants actuels sont aussi divers que leur provenance géographique. Les thèmes vont de l’architecture féministe en Iran, à la santé autochtone holistique et aux politiques sur l’énergie nucléaire en passant par la conception industrielle multiculturelle et les médias favorisant la santé mentale. 

Le colloque annuel de sciences humaines organisé par le programme donne aux étudiants la possibilité de partager leur recherche avec leurs pairs et d’autres membres de la communauté. Normalement, il est présenté vers la fin du trimestre d’hiver, en mars ou avril.

La Province de l’Ontario confirme son engagement clair envers l’avenir de l’Université Laurentienne

La Province de l’Ontario confirme son engagement clair envers l’avenir de l’Université Laurentienne

Le nouvel arrangement inclut du soutien financier supplémentaire et un Conseil des gouverneurs renouvelé

(Sudbury, Ontario – 16 décembre 2021) Aujourd’hui, l’Université Laurentienne a annoncé un nouveau soutien du ministère des Collèges et Universités (MCU) de l’Ontario qui lui permettra d’émerger de sa restructuration plus forte, financièrement viable et dynamique pour servir la population étudiante, les employeurs et les communautés du nord de l’Ontario.

Elle se réjouit du soutien continu que témoigne la Province à son égard et son engagement envers son succès à long terme. L’Université remercie la Province de son assistance et de sa collaboration dans le cadre de cette restructuration.

Conditions financières

Les conditions financières incluent 35 000 000 $ pour refinancer le financement du débiteur-exploitant fourni dans le cadre de la procédure en vertu de la LACC. La Province a aussi indiqué son intention de convertir le financement de débiteur-exploitant en prêt à long terme lorsque la Laurentienne émergera de la procédure en vertu de la LACC avec un plan d’arrangement fructueux, à des conditions à fixer d’un commun accord.

Les autres conditions incluent jusqu’à 6 000 000 $ pour la COVID-19, une protection du corridor des inscriptions et du rendement jusqu’au montant combiné de 22 000 000 $ échelonné sur nombre d’années. De la sorte, les effets de la restructuration n’entraveront pas indument les activités de la Laurentienne et elle aura du temps pour stabiliser celles-ci à l’issue de la procédure en vertu de la LACC.

La Laurentienne remercie le MCU de son soutien avant et pendant la restructuration et se réjouit de conserver cette relation positive avec lui à titre de débiteur-exploitant.

Renouvellement du Conseil des gouverneurs

La Laurentienne s’engage à accélérer le processus de renouvellement du Conseil dans le cadre du soutien financier offert par la Province. En outre, deux des cinq fauteuils réservés à des personnes nommées par le lieutenant-gouverneur en conseil (LGC) sont vacants, et les titulaires des trois autres fauteuils ont démissionné hier en compagnie de huit autres membres du Conseil pour un total de onze membres. Ces démissions entrent en vigueur immédiatement.

La Province nommera cinq personnes qui occuperont les fauteuils réservés aux personnes nommées par le LGC au Conseil des gouverneurs conformément à la Loi sur l’Université Laurentienne de Sudbury. La Laurentienne se fera un plaisir de travailler avec ces nouveaux membres.

L’Université souhaite souligner l’engagement dont les membres sortants du Conseil ont fait preuve pendant cette période difficile de son histoire et les remercier de leur service bénévole en ces circonstances très défavorables.

Une Laurentienne viable

Avec cette annonce, les nouveaux candidats qui songent à étudier à la Laurentienne seront davantage convaincus de le faire dans le Nord, dans une université entièrement restructurée. Ce soutien de la Province profitera à toute la communauté de la Laurentienne ainsi qu’à l’ensemble du Nord qu’elle sert.

Afin de continuer d’être l’université de choix des étudiants dans le Nord, la Laurentienne demeure déterminée à émerger du processus de restructuration en vertu de la LACC et pour cela, il y a encore beaucoup de travail à faire. Dans ce contexte, elle a entrepris un examen complet de ses activités et de sa gouvernance qui tirera bientôt à sa fin. En outre, elle effectuera un examen stratégique complet avec le concours d’une tierce partie indépendante maintenant qu’elle a une solide base financière.

La Laurentienne est convaincue que le soutien de la Province l’aidera à émerger comme une université entièrement restructurée et financièrement viable en 2022.

Une leader étudiante inlassable appuie ses pairs jour et nuit

Une leader étudiante inlassable appuie ses pairs jour et nuit

Ana Tremblay contribue à la vie étudiante et en profite pleinement

Souvent, nous entendons les nouveaux diplômés remercier les gens qui les ont appuyés tout au long de leurs études. Chaque membre de la population étudiante est appuyé de tout un réseau de personnes, dont des professeurs, employés et d’autres étudiants aussi. Certains étudiants font preuve non seulement d’intérêt, mais de véritable passion, pour aider leurs collègues.

L’étudiante de l’Université Laurentienne, Mme Ana Tremblay, est l’une de ces personnes qui font plus que le nécessaire. Originaire de Kapuskasing (Ontario), l’étudiante d’histoire de quatrième année représente et appuie ses pairs dans les divers rôles qu’elle exerce. Elle est actuellement présidente de Fierté-Pride Laurentienne, conseillère paire au Centre de réussite universitaire et membre du conseil de direction de l’Association générale des étudiants (AGE). Elle affiche un sentiment d’accomplissement en équilibrant ses études avec les efforts qu’elle fait pour appuyer les étudiants. « J’ai décidé de participer de nombreuses façons à la Laurentienne, car je voulais faire une différence pour les étudiants, a-t-elle expliqué. Je leur prête ma voix, car il est important que l’Université tienne compte de leurs perspectives en prenant des décisions. » Bien qu’elle affirme que ses efforts à la Laurentienne visent surtout à appuyer ses condisciples, ses expériences ont aussi eu une incidence favorable sur sa confiance, car elle s’exerce à défendre les principes qu’elle tient à cœur. 

Récemment, Ana a célébré la réussite de la Longue nuit anti-procrastination (LNAP) à la Laurentienne, activité tenue après les heures normales et organisée par le Centre de réussite universitaire afin d’ouvrir pour les étudiants l’accès aux services et au soutien par les pairs. Elle a présidé le comité étudiant et repense à l’expérience avec enthousiasme. « J’estime que la LNAP a connu un grand succès, a-t-elle affirmé. J’ai beaucoup aimé interagir avec d’autres étudiants et leur présenter les services qu’ils ne connaissaient peut-être pas. Nous avons mis l’accent sur la promotion de services dirigés par des étudiants, comme les spécialistes du soutien par les pairs et les moniteurs de première année, pour les faire connaître aux étudiants tout en montrant à ces derniers comment venir en aide à d’autres en travaillant ou faisant du bénévolat sur le campus. »
 
Le Centre de réussite universitaire apporte un appui à la transition, aux études et aux questions touchant la carrière tout en offrant des services favorisant la santé et le bien-être des étudiants afin de les aider à réussir et à s’épanouir pendant leurs études. Les spécialistes du soutien par les pairs offrent un encadrement individuel pour renforcer les compétences de rédaction et d’autres aptitudes universitaires. Les étudiants peuvent prendre un rendez-vous dans le portail maLaurentienne ou en écrivant à success@laurentian.ca.

Ana trouve cela « très gratifiant » de participer à des activités comme la LNAP et d’exercer des rôles de leadership, comme ceux qu’elle joue auprès de l’AGE et de Fierté-Pride Laurentienne. « L’organisme Fierté-Pride fait actuellement la transition de centre étudiant à centre de ressources et nous espérons pouvoir y offrir plus de services et d’activités pour les étudiants dans un avenir proche. »

Ana compte obtenir un baccalauréat en histoire au printemps et revenir à la Laurentienne à l’automne 2022 pour préparer un deuxième grade dans le programme de services sociaux pour les Autochtones. « Je veux continuer à contribuer à un changement favorable à l’Université, » a-t-elle dit. Elle s’est fixé des objectifs ambitieux et continuera certainement à avoir une incidence positive dans la communauté étudiante.

Des étudiants développent un projet de cours en initiatives caritatives et de renforcement communautaire

Des étudiants développent un projet de cours en initiatives caritatives et de renforcement communautaire

Des étudiants en administration des sports mettent en valeur les réalisations sportives locales et s’allient à un ancien pour mobiliser des fonds

(1 décembre 2021) – L’École d’administration des sports de l’Université Laurentienne assure systématiquement le recrutement, la persévérance et la diplomation d’étudiants de haut calibre. À l’heure actuelle, sa population étudiante compte deux meilleurs amis de longue date, MM. Tommy Vlahos et Alex Cimino. Nés et élevés à Sudbury, ces deux étudiants de quatrième année ont fondé, avec leur ami et réalisateur, M. Mason Savage, le balado « Behind the Bench » (BTB) qui fait valoir des talents nord-ontariens. Le balado a été lancé en octobre 2020 comme projet dans le cadre d’un cours de médias et de communications dans les sports.

« Nous avons trouvé un créneau intéressant, a dit M. Cimino, puisque personne ne mettait en évidence les talents sportifs dans le Nord de l’Ontario, une région où les gens font pourtant des choses remarquables. » « Pendant nos balados, nous discutons avec des invités de tout un éventail de sports, a ajouté M. Vlahos. Jusqu’ici, il s’agit d’une expérience incroyable et gratifiante. »  

Parmi les invités de BTB, il faut souligner la joueuse de hockey professionnelle et membre de l’équipe nationale du Canada, Mme Rebecca Johnston, les joueurs de la Ligue nationale de hockey, MM. Nick Foligno (Bruins de Boston) et Marcus Foligno (Wild du Minnesota), ainsi que l’ancienne de la Laurentienne et joueuse de curling, Mme Sara Guy, qui a représenté le Nord de l’Ontario lors du Tournoi des Cœurs Scotties de 2021.

Bien que MM. Vlahos et Cimino soient enthousiastes d’attirer l’attention sur les talents nord-ontariens par l’intermédiaire de leur balado et parlent avec affection de leurs échanges humoristiques sur BTB, ils s’investissent également dans des initiatives caritatives. « Cet été, a expliqué M. Vlahos, l’équipe de BTB, avec l’appui en contrepartie de l’entreprise sudburoise Velco Machining, a organisé des épreuves de golf que nous appelions des “bagarres sur le banc” (Bench Brawls) et mobilisé quelque 2 000 $ pour l’organisme Hearts Playbook. » Cette fondation préconise la santé cardiaque pour le renforcement des communautés.

Par ailleurs, BTB s’est récemment allié au fabricant de vêtements à Ottawa, mssn, pour créer un gilet à capuchon en série spéciale. L’un des fondateurs de l’entreprise est l’ancien de SPAD, M. Roberto Bagnato. Tout comme BTB, mssn a aussi une vocation charitable : 5 % de ses ventes appuient le Bureau des services jeunesse à Ottawa. « La mission principale de mssn, a exprimé M. Bagnato, est de sensibiliser les gens à la santé mentale des jeunes. Nous voulons effacer les idées préconçues à ce sujet. La COVID-19 a eu d’importantes répercussions sur la santé mentale de beaucoup de personnes. Le monde que nous connaissions nous manque. Nos amis nous manquent. Les voyages nous manquent. Tout nous manque. C’est l’inspiration du nom de notre entreprise. Nous savions que nous avions quelque chose de valable. » Même si l’idée de mettre sur pied mssn s’est fixée en mars 2020, c’est en juin 2020 que l’entreprise a été officiellement inaugurée.

MM. Cimino, Vlahos, Savage et Bagnato attendent avec intérêt les futures collaborations de BTB et de mssn. « Nous voulons continuer à apporter des contributions à la communauté de Sudbury, a affirmé M. Cimino, et nous penchons sur des possibilités pour 2022. »

Vous pouvez écouter BTB toutes les deux semaines sur Apple Podcasts et Spotify et suivre l’équipe sur Instagram, Twitter et YouTube
L’entreprise mssn a une présence sur son site Web et Instagram.
 

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