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Nomination de M. Claude F. Lacroix à titre de président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne pour un mandat de deux ans

Nomination de M. Claude F. Lacroix à titre de président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne pour un mandat de deux ans

27 juin 2019 – Le 26 avril 2019, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a voté en faveur de la nomination à la présidence de Maître Claude F. Lacroix pour un mandat de deux ans, avec entrée en vigueur dès la clôture de l’assemblée générale annuelle du Conseil du 21 juin 2019, date de l’échéance du mandat de la présidente actuelle, Mme Jennifer Witty. Me Lacroix est membre du Conseil depuis 2006 et exerce actuellement le rôle de vice-président.

« Nous sommes chanceux d’avoir un membre du Conseil comme Claude, qui apporte expérience et vision à son rôle, a dit le recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université Laurentienne, M. Pierre Zundel. Jennifer a fait un superbe travail comme présidente pendant une période de croissance et de changement des plus remarquables, et nous continuerons de tirer profit de ses contributions à titre de présidente sortante au cours de la prochaine année. »

Me Lacroix a obtenu un B.A. de l’Université Laurentienne en 1991 et un diplôme de la Faculté de droit de l’Université de Moncton en 1996 et est actuellement associé chez Lacroix Lawyers|Avocats. Entièrement bilingue, il œuvre dans les domaines du contentieux des affaires civiles, du droit commercial, corporatif, immobilier et de la construction, et des testaments, des successions et des fiducies.

Troisième membre de la famille à présider le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, Me Lacroix marche sur les traces de sa mère, Mme Maureen Lacroix (2001-2004), et de son père, Me André Lacroix (1978-1981).

« Je suis très honoré de pouvoir continuer à servir le Conseil et l’Université Laurentienne, qui est un incroyable atout communautaire et est essentielle à la croissance et au développement du Nord, a souligné Me Lacroix. Dans les années à venir, l’Université aura des défis et des possibilités à cerner et, grâce largement au travail de la présidente sortante, nous sommes bien placés pour continuer d’être un moteur de la réussite. »

Me Lacroix est membre actif de plusieurs conseils d’administration communautaires, organismes sans but lucratif et associations professionnelles et est actuellement vice-président du conseil d’administration de Science Nord. Par le passé, il a été président de l’Association des anciens de l’Université Laurentienne et de l’Association de droit du district de Sudbury, membre des conseils d’administration et de direction de la Société de développement du Grand Sudbury et président de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario ainsi que de la Société de développement communautaire de l’aéroport de Sudbury.

Mme Jennifer Witty siègera à titre de présidente sortante pendant un an.
 

Mme Joël Dickinson est nommée doyenne de la Faculté des arts

Mme Joël Dickinson est nommée doyenne de la Faculté des arts

Mme Joël Dickinson (Ph.D.) a été nommée doyenne de la Faculté des arts à l’Université Laurentienne, rôle qu’elle exerce à l’intérim depuis août 2018. 

« Je suis touchée d’avoir été choisie, a dit Mme Dickinson. Les programmes et cours des arts jettent les fondements qui permettent aux diplômés de mieux comprendre les complexes enjeux sociétaux actuels et éventuels auxquels nous sommes confrontés. Je me réjouis à la perspective de collaborer avec les membres extraordinaires du corps professoral qui murissent des idées merveilleuses. »

« Mme Dickinson est une dirigeante exceptionnelle dont l’engagement envers l’Université Laurentienne se fait ressentir à bien des égards, comme son approche de collaboration aux travaux des comités et l’accent qu’elle met sur l’expérience étudiante, a dit le vice-recteur intérimaire aux études, M. Serge Demers, Ph.D. Nous sommes très chanceux qu’elle ait accepté d’exercer ce rôle. »

En 2006, Mme Dickinson a reçu un doctorat en psychologie de l’Université du Nouveau-Brunswick. À l’Université Laurentienne, elle a été nommée professeure adjointe en juillet 2007 et promue au poste de professeure agréée en juillet 2014 et de professeure titulaire en juillet 2018. De juillet 2015 à août 2018, elle a été directrice du Département de psychologie, jusqu’au moment où elle a assumé le rôle de doyenne intérimaire de la Faculté des arts. En 2016, elle a reçu le Prix d’excellence en enseignement de l’Université Laurentienne.

À part ses nominations universitaires, Mme Dickinson fait preuve de leadership de maintes façons. D’abord, elle a siégé à de nombreux comités à l’Université Laurentienne, dont le Comité de planification stratégique (2017-2023), le Sénat et le Conseil de l’Université Laurentienne pour la formation des autochtones. De plus, sur le plan communautaire, elle a participé au Programme de leadership du Nord d’un an, offert en partenariat par l’Université Laurentienne, la Ville du Grand Sudbury, Science Nord et Ressources pour l’enfance et la communauté. À la Laurentienne, elle a aussi développé et donné à plus de 900 personnes, de septembre 2015 à septembre 2018, un cours de formation en matière d’espace sécuritaire qui souligne l’importance d’être un allié pour la communauté LGBTQ2-S à l’Université Laurentienne.

Le Comité de sélection, présidé par M. Serge Demers, a été impressionné de l’engagement de Mme Dickinson envers la mission bilingue et triculturelle de l’Université et a estimé que ses compétences interpersonnelles et son approche collégiale à la résolution de problèmes constitueront des atouts non seulement pour la Faculté des arts, mais aussi pour l’ensemble de l’Université Laurentienne.

 

Au sujet du poste de doyenne de la Faculté des arts

Tout en assurant la prestation de solides programmes d’études au premier cycle et aux cycles supérieurs, la doyenne apporte des contributions considérables au Plan stratégique de l’Université et assure la promotion de domaines clés d’excellence en recherche au sein de la Faculté. Relevant du vice-recteur aux études, la doyenne favorise également de solides relations avec les membres du corps professoral et les directeurs et directrices d’unités, et travaille en collaboration avec les instances de gouvernance de l’Université, les autres doyens et doyennes, la haute direction, le Conseil des gouverneurs, les secteurs industriels, les organismes consultatifs externes, les médias et la collectivité.
 

La Laurentienne conférera des titres honorifiques à quatre éminents Canadiens

La Laurentienne conférera des titres honorifiques à quatre éminents Canadiens

Un artiste célébré, une éditrice francophone réputée et deux leaders de l’industrie minière recevront un doctorat honorifique de l’Université Laurentienne

31 mai 2019 – Dans le cadre des cérémonies de collation des grades du printemps 2019, l’Université Laurentienne reconnaîtra et célébrera les remarquables carrières et réalisations de quatre éminents Canadiens : l’artiste de renommée internationale, M. Bernard Poulin, l’éditrice francophone réputée, Mme Denise Truax, et deux dirigeants de l’industrie minière, MM. Ned Goodman et Terry MacGibbon.

« Nous nous réjouissons d’accueillir ces personnes exceptionnelles au sein de notre famille d’anciens, a dit le recteur et vice-chancelier par intérim, M. Pierre Zundel. Nous sommes éblouis par l’ampleur de leurs talents aussi bien que l’enthousiasme qu’ils manifestent en partageant leurs connaissances, passion et ressources avec les autres afin de les aider à élargir leurs horizons et à réaliser leur plein potentiel. Nous sommes très fiers de célébrer leur nature généreuse. »

 

M. Bernard Poulin

Artiste de talent exceptionnel, M. Poulin a la réputation de créer des œuvres magnifiques sur des supports divers, ce qui s’est traduit par une reconnaissance internationale. Il est reconnu comme l’un des meilleurs portraitistes au Canada, ayant peint, entre autres, des personnages royaux, chefs religieux et politiciens, et a présidé, de 2003 à 2005, l’Institut canadien des portraitistes. En outre, il est sculpteur accompli, muraliste, conférencier recherché et auteur prolifique, ayant rédigé onze livres et contribué à maints autres pour partager ses vastes connaissances avec les artistes jeunes et établis partout dans le monde. Ses œuvres ont été sollicitées par des clients privés, gouvernements, organismes et compagnies dans tout le pays, y compris le Canadien Pacifique, le Conseil national de recherche du Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

 

Mme Denise Truax

Championne de la littérature francophone et l’une des porte-parole des arts les plus actives de la communauté, Mme Truax est, depuis 1988, directrice générale de la maison d’édition Prise de parole, doyenne des maisons d’édition de langue française au Canada à l’extérieur du Québec. Malgré sa taille modeste, Prise de parole est reconnue sur la scène mondiale pour avoir publié des centaines d’ouvrages d’auteurs francophones des plus loués au Canada, dont bon nombre sont lauréats de Prix du gouverneur général. Sous la gouverne de Mme Truax, Prise de parole a été deux fois finaliste au Prix du premier ministre pour l’excellence artistique et compte parmi les partenaires fondateurs de la Place des Arts, carrefour des arts et de la culture francophones qui sera bientôt construit à Sudbury.

En 2012, Mme Truax a reçu un Sudbury Community Builders Award of Excellence dans la catégorie des arts pour souligner l’important rôle qu’elle joue pour faire de Sudbury l’une des capitales littéraires de langue française au Canada.

 

M. Terry MacGibbon

M. MacGibbon est membre important de la communauté Laurentienne et moteur de la prospérité économique dans la région et le pays. Après avoir pris sa retraite d’Inco Ltd. (maintenant Vale) avec plus de 30 ans de service, il a fait croître FNX Mining Company, qui n’était à l’époque qu’une petite société obscure d’exploration, en producteur minier multimilliardaire et l’objet d’une des plus puissantes histoires à succès du domaine minier au Canada. En 2010, il a aidé à coordonner un don de 1 000 000 $ du successeur de FNX, Quadra FNX Mining Ltd., pour appuyer l’école des mines de la Laurentienne. À la Laurentienne, il a aussi présidé de 2011 à 2013 la campagne Objectif 50 qui a mobilisé 65 000 000 $. Les fonds obtenus et les relations nouées pendant cette période continuent de soutenir toute une gamme de priorités universitaires.

M. MacGibbon a exercé des fonctions de dirigeant dans diverses sociétés minières, y compris
Torex Gold Resources, INV Metals et TMAC Resources. Il prône vigoureusement les approches minières plus progressives, entre autres, en ouvrant plus de possibilités aux femmes qui désirent percer l’industrie, surtout à la haute direction. Il a été intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien et a reçu, tout au long de sa carrière, de nombreux prix prestigieux.

 

M. Ned Goodman

Pendant sa carrière de cinq décennies, le fondateur de Dundee Corporation, M. Ned Goodman, s’est forgé une réputation comme l’un des leaders en investissement les plus astucieux et respectés au Canada. Géologue de formation, il a financé avec succès beaucoup des petites sociétés minières, maintenant parmi les plus fructueuses au Canada, qui ont créé des emplois pour des milliers de personnes dans le nord de l’Ontario et partout dans le pays. M. Goodman et sa famille ont fait des dons philanthropiques privés des plus considérables de l’histoire canadienne, y compris des contributions de plusieurs millions de dollars à l’appui des soins de santé et de l’éducation. En 2012, la famille Goodman a fait un don transformationnel pour appuyer l’excellence de la formation minière à la Laurentienne, ce qui a permis de créer l’École des mines Goodman.

Nommé membre de l’Ordre du Canada en 2016 pour souligner ses activités caritatives et les nombreuses contributions apportées au renforcement de l’économie nationale, M. Goodman a été intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien en 2012 et au Temple de la renommée de l’investissement de l’ACCVM en 2017.

 

L’Université Laurentienne célèbre les tout premiers diplômés de la maîtrise en architecture

L’Université Laurentienne célèbre les tout premiers diplômés de la maîtrise en architecture

Les diplômés de l’École d’architecture McEwen façonneront le paysage architectural autochtone du Canada.

29 mai 2019 – La semaine prochaine, on rendra hommage à 29 membres de la population étudiante de l’École d’architecture qui recevront les premiers diplômes de maîtrise en architecture conférés par l’Université Laurentienne.

En concrétisant leur rêve, ces personnes ont accompli aussi celui des nombres membres de la communauté qui ont aidé à créer l’École d’architecture McEwen. Pour les membres de la communauté, la remise des diplômes est une autre étape importante dans l’histoire de l’École. Pour les membres de la population étudiante, le diplôme représente le point culminant de leur cheminement universitaire de six ans.

« Lorsque le premier groupe d’étudiants à la maîtrise traversera la scène, ce sera un moment de fierté pour eux, leur famille et les membres de notre corps professoral, a dit le directeur de l’École d’architecture McEwen, M. David Fortin. Ces pionniers, les premiers d’une longue suite, sont un groupe de leaders résilients. Ils ont persévéré et tiré des leçons des multiples projets de construction menés dans l’École. Ils ont été les premiers à achever les nombreux travaux communautaires et à établir des partenariats. Et ils ont fait tout cela sans plan directeur. »

Le moment est surtout gratifiant pour le directeur fondateur de l’École, M. Terrance Galvin, Ph.D. « Dès le début, nous voulions avoir une incidence sur le paysage architectural autochtone du Canada, a-t-il dit. Quand nous avons lancé le programme, il n’y avait que treize architectes autochtones autorisés au Canada. Aujourd’hui, trois nouveaux diplômés autochtones s’ajouteront aux dix-huit architectes autochtones agréés au Canada et beaucoup d’autres sont actuellement inscrits au programme. Nous avons réussi à rapprocher les enseignements traditionnels, les besoins de nos communautés et les pratiques architecturales modernes afin de présenter un programme tout à fait exceptionnel. »

Témoignant d’un engagement hors pair envers l’inclusion des perspectives et visions du monde autochtone, l’École a été reconnue sur la scène mondiale pour l’enseignement exceptionnel qu’elle offre, les réalisations de ses étudiants et son bâtiment au cœur du centre-ville de Sudbury.

La cérémonie de collation des grades de l’École d’architecture McEwen aura lieu le 6 juin 2019, à 14 h 30, dans l’Auditorium Fraser de l’Université Laurentienne. Même s’il s’agit d’une cérémonie privée réservée aux membres de la population étudiante et à leurs invités, elle sera diffusée en direct en ligne à laurentienne.ca/anciens/collationdesgrades.

 

L’École d’architecture McEwen gagne des prix nationaux

L’École d’architecture McEwen gagne des prix nationaux

27 mai 2019 - Malgré le fait que les diplômes seront conférés à la première promotion de la maîtrise en architecture ce printemps, des membres de la population étudiante et du corps professoral de l’École d’architecture McEwen obtiennent déjà des prix et des reconnaissances sur les scènes nationale et internationale. En effet, l’École McEwen s’est déjà attiré des prix et honneurs attendus d’établissements qui existent depuis plus longtemps.

 

Des étudiants à l’honneur pour des projets liant les gens au paysage

Étudiante à la maîtrise en architecture, Mme Sophie Mackey figure parmi les sept gagnants du tout premier concours d’idées SHIFT 2019 de l’Ordre des architectes de l’Ontario.

Mme Mackey a reçu l’honneur pour son projet de thèse, Immigrant Landscapes: Architecture in the Age of Migration, qui examine les façons dont la Ville du Grand Sudbury peut mieux accueillir les nouveaux immigrants en centralisant nombre de services qui sont critiques à ce segment de la population. Elle a imaginé et conçu l’agglomération d’une petite bibliothèque, d’une garderie et d’un centre d’apprentissage pour aider à accueillir les nouveaux arrivants dans la communauté.

En outre, les étudiants en architecture, MM. Brendan McDonald, Muskan Goel et Harrison Lane ont reçu une mention honorable lors du concours de design de la Commission de la capitale nationale.

L’objectif de leur conception était « d’amener les gens à renouer avec la rivière et ses commodités en se servant de l’eau pour rajuster l’infrastructure actuelle, apportant ainsi un carrefour social de rencontre dans lequel tenir des activités diverses comme des marchés, festivals et pique-niques et le jeu. »

 

La professeure Tammy Gaber reçoit le Prix Women Who Inspire

Le Conseil canadien des femmes musulmanes a rendu hommage à la professeure adjointe de l’École d’architecture McEwen, Mme Tammy Gaber en lui remettant son prix annuel Women Who Inspire, le dimanche 28 avril 2019.

Selon le Conseil canadien des femmes musulmanes, « les lauréates remettent en cause les stéréotypes traditionnels, servent fièrement leur communauté et sont une source d’inspiration pour l’ensemble des Canadiens et Canadiennes. »

Mme Gaber est l’une des sept lauréates au Canada en 2019. Ses recherches portent en grande partie sur l’architecture de l’Islam et, surtout, la conception contemporaine de mosquées. Elle est la première lauréate dans le domaine de l’architecture.

 

Rob et Cheryl McEwen recevront le Prix Words & Deeds en leadership

Reconnu au plan mondial, le Centre for Israel and Jewish Affairs rendra hommage à M. et Mme Rob et Cheryl McEwen en leur remettant le Prix Words & Deeds en leadership pour souligner leur bénévolat et philanthropie.

Mme Cheryl McEwen est bénévole, philanthrope et entrepreneure, tandis que M. Rob McEwen est fondateur et ex-PDG de Goldcorp et, actuellement, président et propriétaire principal de McEwen Mining Inc.

En 2016, le couple a fait don de 10 000 000 $ à l’Université Laurentienne, permettant à l’établissement de mettre sur pied l’École d’architecture McEwen. 

En outre, il a fait des dons à l’Édifice d’études supérieures et de recherche Rob et Cheryl McEwen à l’École d’affaires Schulick de l’Université York, au Programme de leadership McEwen au Collège St Andrew’s et à la Lakefield College School, à la Toronto General and Western Hospital Foundation, à l’Hôpital Mount Sinaï, à l’Institut Weizmann, au Festival de vin et de gastronomie Grand Cru, au Musée des beaux-arts de l’Ontario et au Festival Luminato de Toronto. Sur la scène mondiale, le couple joue aussi un rôle auprès de Virgin Galactic, de la X Prize Foundation, du congrès de l’International Society of Stem Cell Research (ISSCR), des Prix de Duc d’Édimbourg et des œuvres caritatives du Prince.

 

Les plus vieux champignons connus : publication d’une chercheuse de l’Université Laurentienne dans la revue Nature

Les plus vieux champignons connus : publication d’une chercheuse de l’Université Laurentienne dans la revue Nature

27 mai 2019 - Mme Elizabeth Turner, Ph.D., professeure de géologie à l’École des sciences de la Terre Harquail, est coauteure d’un article scientifique publié cette semaine dans la revue Nature

Même si la Terre date de 4,5 milliards d’années, son archive fossile typique, qui consiste de coquilles et d’os d’organismes marins, ne comprend que 10 % de son histoire (le Phanérozoïque); l’archive de la vie complexe sur la terre ferme est même plus courte. L’archive fossile la plus évidente, visible à l’œil nu, se compose d’organismes facilement compris qui représentent l’essentiel de la diversité biologique, suggérant qu’il doit y avoir une histoire plus ancienne pendant laquelle la majorité de la diversité de la vie s’est développée, évolutivement, sans laisser de traces évidentes. Généralement, on suppose que la vie, pendant le premier 90 % de l’histoire de la Terre (le Précambrien), comptait surtout des bactéries (procaryotes), alors que des organismes plus complexes au niveau cellulaire (eucaryotes) ont émergé pendant le Précambrien. L’étude de cette phase d’évolution « cachée » est un sujet brûlant dans la recherche géologique et paléobiologique.

Des spécimens d’un champignon microscopique fossilisé, appelé Ourasphaira giraldae, ont été extraits d’un schiste d’un milliard d’années situé dans la formation de Grassy Bay, dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada, reculant ainsi l’âge du champignon le plus ancien connu dans l’archive de fossiles de cinq cents millions d’années. Ces fossiles ont des caractéristiques physiques fongiques typiques, ressemblant aux hyphes et spores fongiques modernes.

Les champignons sont des éléments essentiels des écosystèmes modernes en raison de leur rôle dans les cycles biologiques : en décomposant la matière organique, ils font en sorte que l’énergie et les substances nutritives peuvent être réutilisées. Dans l’histoire profonde de la Terre, ils pourraient avoir joué un rôle important dans la colonisation de la terre ferme et le succès ultérieur des plantes continentales. Malgré leur importance, l’archive fossile des champignons n’est pas très dense, car ils sont difficiles à préserver dans les roches.

L’existence de champignons il y a un milliard d’années a des incidences profondes.

  1. L’assemblage de microfossiles contenant le champignon (présenté dans des publications antérieures par les mêmes chercheurs) laisse entendre qu’il existait, il y a un milliard d’années, un écosystème complexe d’eucaryotes hétérogènes et microscopiques, incluant des organismes qui réalisaient une photosynthèse, consommaient les cellules photosynthétiques ou dégradaient la matière organique (champignons), et même des microorganismes prédateurs. Le biote de la Terre a donc compris des organismes complexes et divers beaucoup plus tôt que l’on ne l’avait supposé auparavant.
     
  2. Les champignons et les animaux sont liés génétiquement (composant le groupe biologique appelé « opisthochonte ») et ont un ancêtre commun. L’existence de champignons il y a un milliard d’années indique que la séparation des deux lignées a eu lieu plus tôt dans l’histoire. Une sorte de protoanimal devait avoir existé avant ce temps, beaucoup plus tôt que l’apparition des fossiles animaux les plus âgés (650 millions d’années), et bien plus tôt que l’émergence de fossiles typiques des animaux (Phanérozoïque).
     
  3. La formation de Grassy Bay conserve des sédiments déposés dans un environnement estuarien, un endroit à la surface où la terre et la mer se rencontrent. Il est possible que le champignon fossile soit d’origine terrestre et non marine, laissant entendre qu’il pourrait y avoir eu un genre d’écosystème simple sur la terre ferme il y a un milliard d’années.

 

Desjardins investit 300 000 $ dans l’amélioration de l’expérience étudiante

Desjardins investit 300 000 $ dans l’amélioration de l’expérience étudiante

Les fonds rehausseront le développement du leadership tout en appuyant la réussite de la population étudiante

6 mai 2019 - Alors que l’année universitaire au Canada tire à sa fin, Desjardins a annoncé qu’il s’engage à investir 300 000 $ dans l’amélioration de l’expérience étudiante à l’Université Laurentienne. 

« Ce don témoigne de notre engagement envers les jeunes et les études et j’en suis très fier, a dit le PDG et président du conseil du Mouvement Desjardins, M. Guy Cormier. Une priorité chez Desjardins est de servir les jeunes Canadiens en nouant avec eux des liens et les appuyant dans l’atteinte de leurs objectifs. À Desjardins, nous sommes convaincus que les études sont la clé de la prospérité et du maintien de réseaux dynamiques sur les plans social et économique dans nos communautés. »

Le don rehaussera le développement du leadership tout en appuyant la réussite de la population étudiante. Il se traduira par deux bourses pour la population étudiante, des possibilités d’apprentissage par l’expérience et la mise à neuf d’une salle de classe sur le campus. 

« Depuis longtemps, Desjardins est un important partenaire de l’Université Laurentienne, a dit le recteur et vice-chancelier par intérim, M. Pierre Zundel, Ph.D., et ce nouvel engagement propulse notre partenariat dans l’avenir. Témoigner du rôle actif que jouent nos partenaires communautaires comme Desjardins dans l’amélioration de l’expérience étudiante m’inspire de confiance alors que nous préparerons la prochaine génération de leaders. »


Bourse Desjardins en administration des affaires

  • À compter de l’automne 2019, la bourse sera décernée annuellement sous forme de premier prix dans le concours des projets de création d’entreprises, qui consiste à présenter le plan d’affaires, les prévisions budgétaires et tout autre document permettant d’évaluer la viabilité de la future entreprise.
  • La bourse sera remise à deux personnes, l’une inscrite au baccalauréat spécialisé en administration des affaires en français, l’autre au programme de langue anglaise (Bachelor of Business Administration), qui conçoivent les meilleurs produits et ont les résultats les plus élevés dans le cadre du concours.


Prix Desjardins du Défi innovation

  • Une autre bourse, le Prix Desjardins du Défi innovation, sera décernée annuellement à compter de l’automne 2019.
  • La bourse sera remise sous forme de premier prix aux étudiants lors du Défi innovation Voyageurs. 


Des fonds appuieront aussi les activités et initiatives de développement de leadership et d’apprentissage par l’expérience à l’Université, aussi bien que dans la communauté et des secteurs précis. À sa contribution financière, Desjardins offre aussi des possibilités de stages pratiques dans ses établissements pour les étudiants de l’Université Laurentienne.

Une étudiante de génie reçoit une subvention de 30 000 $ pour un camp destiné aux jeunes autochtones

Une étudiante de génie reçoit une subvention de 30 000 $ pour un camp destiné aux jeunes autochtones

1 mai 2019 - Une étudiante entreprenante de génie à la Laurentienne a reçu une subvention de 30 000 $ pour élargir un camp qu’elle a créé afin d’aider à raviver la culture anishinaabe.

Étudiante de génie de quatrième année, Kaella-Marie Earle a affirmé que cet octroi de l’Indigenous Youth and Community Futures Fund de la Laidlaw Foundation lui permettra d’agrandir le Maamiwi Gibeshiwin Indigenous Cultural Training Camp en l’offrant sur quatre jours au lieu de trois et en ajoutant plus d’activités et d’animateurs.

Grâce à ce financement, elle compte aussi créer un site Web pour le camp et prendre une longueur d’avance en matière de publicité.

Mme Earle a eu l’idée de mettre sur pied ce camp lorsqu’elle a entendu parler de Mme Barbara Kentner, autochtone de Thunder Bay qui a été tuée en novembre 2017 par une personne qui a lancé une attache de remorque d’un véhicule en mouvement. 

Mme Earle veut combler l’écart entre les personnes autochtones et allochtones et aider à briser le cycle de violence à l’endroit des femmes et filles autochtones.

Appuyé de gardiens du savoir et d’aînés autochtones, le camp permet aux participants autochtones de renouer avec leur culture et leur langue. Les participants allochtones s’initient à la culture et aux retombées de traumatismes intergénérationnels tout en apprenant à devenir des alliés afin de pouvoir contribuer activement au changement du discours relatif aux autochtones.

« L’expérience, dit-elle, peut faire ressortir les émotions des deux groupes. »

Les personnes qui veulent participer au camp ou y faire du bénévolat peuvent communiquer avec Mme Earle à km_earle@laurentian.ca.

Mme Céline Larivière est nommée doyenne de la Faculté des sciences de la santé

Mme Céline Larivière est nommée doyenne de la Faculté des sciences de la santé

30 avril 2019 - L’Université Laurentienne a nommé Mme Céline Larivière, Ph.D., RKin, au poste de doyenne fondatrice de la Faculté des sciences de la santé qu’elle pourvoit par intérim depuis juillet 2017.

« J’ai l’honneur d’avoir la possibilité de diriger la Faculté des sciences de la santé dans les années à venir, a dit Mme Larivière. Ayant profité de collaborations avec de nombreux membres exceptionnels du corps professoral, du personnel et, bien sûr, de la population étudiante, je suis persuadée que la Faculté est bien placée pour avoir une importante incidence positive sur le bien-être des collectivités de près et de loin. En misant sur les programmes d’études et les initiatives de recherche en cours et prévoyant l’élaboration de nouveaux programmes innovateurs, nous sommes dans une situation de force pour former la prochaine génération de leaders en santé et bien-être. »

De 1994 à 1999, Mme Larivière a préparé un doctorat en physiologie à l’Université d’Ottawa et a été ensuite chercheuse postdoctorale pendant deux ans à l’Institut de recherche de l’hôpital d’Ottawa. Elle a lancé sa carrière à l’Université Laurentienne en 2002 à titre de professeure adjointe à l’École des sciences de l’activité physique, où elle a mis au point un programme de recherche en biologie de cellules musculaires. Parmi ses expériences en administration à la Laurentienne, il faut souligner les postes de vice-doyenne aux affaires francophones de la Faculté des écoles professionnelles (2003-2005), de directrice intérimaire de la recherche (2011) et de directrice de l’École des sciences de l’activité physique (2012-2017). En outre, elle a siégé au comité de direction du Conseil canadien des administrateurs universitaires en éducation physique et kinésiologie (CCAUEPK) ainsi qu’au comité de liaison de l’Ordre des kinésiologues de l’Ontario.

« Mme Larivière a fait ses preuves à titre d’universitaire et est une dirigeante visionnaire, a dit le vice-recteur intérimaire aux études, M. Serge Demers, Ph.D. Elle possède toutes les qualités attendues d’une doyenne exceptionnelle et nous sommes ravis qu’elle ait accepté d’exercer ce rôle de direction à l’Université Laurentienne. »

Tout en assurant la prestation de solides programmes d’études au premier cycle et aux cycles supérieurs, la doyenne apportera des contributions considérables au Plan stratégique de l’Université et assurera la promotion de domaines clés d’excellence en recherche au sein de la Faculté. Relevant du vice-recteur aux études, la doyenne favorisera également des relations solides avec les membres du corps professoral et les directeurs et directrices d’unités, et travaillera en collaboration avec les instances de gouvernance de l’Université, l’École de médecine du Nord de l’Ontario, les autres doyens et doyennes, la haute direction, le Conseil des gouverneurs, les secteurs industriels, les organismes consultatifs externes, les médias et la collectivité.

L’Université Laurentienne produit un budget équilibré pour 2019-2020

L’Université Laurentienne produit un budget équilibré pour 2019-2020

26 avril 2019 - Aujourd’hui, le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne a approuvé un budget équilibré de 161 000 000 $ pour 2019-2020. Ce budget représente une croissance de 0,2 % par rapport à celui du dernier exercice et élimine le déficit de 4 400 000 $ tout en investissant dans les priorités indiquées dans notre Plan stratégique 2018-2023.

Il n’a pas été facile d’équilibrer le budget de cet exercice en raison d’une série de facteurs qui échappent au contrôle de  l’université, y compris la perte d’environ 3 000 000 $ par an due aux tensions politiques qui ont eu des conséquences sur nos étudiants saoudiens. À cette situation s’ajoute la réduction obligatoire de 10 % des droits de scolarité.

« Le budget équilibré est le fruit du travail accompli dans toute l’Université pour trouver et mettre en œuvre des mesures qui ont rapporté plus de 10 000 000 $ en économies, a dit la vice-rectrice à l’administration, Mme Lorella Hayes. Cela dit, nous avons encore du travail à faire. Nous nous affairons tous à trouver des économies,  de meilleurs moyens de fonctionner et des améliorations aux résultats pour nos étudiants. »
 

Points saillants du budget

  • Augmentation des dépenses pour appuyer l’enseignement, y compris l’embauche de membres du corps professoral dans des programmes agréés, comme prévu dans notre Plan stratégique.
  • Augmentation du soutien à l’enseignement.
  • Maintien du niveau de services à la population étudiante.
  • Augmentation de l’investissement dans les postes d’auxiliaires à l’enseignement et les bourses connexes.
  • Augmentation des investissements dans le recrutement d’étudiants étrangers et le soutien qui leur est offert.

 

Ce budget nous permet de poursuivre nos activités sans perturber les services essentiels et est assorti de la décision de ne pas pourvoir de postes dans certains secteurs administratifs et de l’enseignement. La Laurentienne a pris l’engagement inébranlable d’offrir un enseignement de calibre international et des possibilités à sa population étudiante tout en progressant sur la voie de la viabilité.

« Ce budget a été établi à la suite d’un processus de consultation sans précédent mené dans tous les secteurs de l’Université, a dit le recteur et vice-chancelier par intérim, M. Pierre Zundel. Nous avons énormément amélioré la transparence, ce qui fait que ce budget demeure axé sur la réussite de nos étudiants et les impacts sur nos communautés. »

La Laurentienne est déterminée à maintenir le cap sur les coûts et à chercher des possibilités de revenus et d’économies qui soutiendront la croissance et amélioreront sa pertinence dans le Nord et bien au-delà.

Grâce à des plans stratégiques et à des alignements bien ciblés, à un solide rendement dans la recherche, l’enseignement et l’engagement communautaire, à la clarté de la voie à suivre et à une vision commune de l’avenir, nous continuerons de miser sur nos investissements et grandirons together, ensemble, maamwi.

 

 

Au sujet de l'Université Laurentienne

Située sur le territoire couvert par le Traité Robinson-Huron de 1850, l’Université Laurentienne reconnait qu’elle se trouve sur les terres traditionnelles des Premières Nations d’Atikameksheng Anishnawbek et de Wahnapitae. La Laurentienne se fait un devoir de renforcer les fondements du savoir dans l’enseignement supérieur et la recherche, d’offrir une expérience universitaire hors pair en anglais et en français assortie d’une approche englobante de l’éducation autochtone. Avec ses partenaires fédérés, elle prépare des leaders qui apportent des solutions innovatrices et intelligentes à des problèmes locaux et mondiaux. 

 

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