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Des étudiants de la Laurentienne se sont rendus chez Adidas, en Allemagne, dans le cadre de leur projet de fin d’études.

Des étudiants de la Laurentienne se sont rendus chez Adidas, en Allemagne, dans le cadre de leur projet de fin d’études.

Des projets de consultation d’envergure internationale offrent aux étudiants une expérience mémorable.

20 décembre 2024 - Les étudiants de quatrième année en administration du sport (SPAD) ont bouclé leur parcours par un projet international de consultation chez Adidas, la célèbre société d’habillement sportif. Cette expérience fait partie de l’engagement du programme à préparer les finissants à réussir à l’échelle mondiale par l’entremise d’un apprentissage intégré au travail, de relations avec l’industrie et d’expériences pratiques.

Tout au long de leur dernier semestre, les étudiants de SPAD collaborent avec une entreprise sportive pour mettre en pratique le sens des affaires et l’expertise qu’ils ont acquis tout au long du programme, le point culminant étant un voyage de groupe au siège d’une société pour présenter leurs conclusions. Cette année, les finissants, travaillant avec Adidas, ont entrepris un projet nécessitant des recherches approfondies, une planification stratégique et une résolution créative des problèmes. Ils se sont rendus à Allemagne, pour présenter leurs recommandations aux dirigeants d’Adidas, dont Darby Rieve, diplômé de SPAD (2014).

« Ce projet incarne tout ce à quoi nous aspirons, a déclaré le professeur Anthony Church (Ph.D.), directeur de l’École d’administration du sport. Nos étudiants n’ont pas seulement acquis une véritable expérience en consultation, ils ont également prouvé qu’ils étaient prêts à exceller sur la scène internationale. Adidas nous en a donné des commentaires extrêmement positifs, preuve du travail acharné de nos étudiants et du dévouement de notre corps professoral. »

Callum Belshaw, finissant de SPAD, a qualifié l’expérience de transformatrice. « Ce projet nous a poussés à penser de manière critique, à collaborer efficacement et à présenter avec assurance, a déclaré Callum, qui a terminé un stage avec Perfect Game. Le fait de pouvoir présenter nos idées directement aux dirigeants d’Adidas en Allemagne a été surréaliste. Nous avons en effet eu l’impression que tout ce que nous avions appris avait parfaitement pris corps à ce moment-là. »

Gabriella Moggy, une autre finissante de SPAD et bientôt stagiaire chez les Sénateurs d’Ottawa, est du même avis. « Je me disais que le fait de se rendre en Allemagne pour faire un exposé devant les dirigeants d’Adidas allait être incroyable et, en effet, nous retrouver dans une salle avec des experts internationaux si remarquables ne ressemblait à rien ce que j’avais vécu jusque-là. Mais, grâce à la préparation et le soutien reçus au fil de notre programme, notre groupe était tout à fait dans son élément. Nous étions prêts à faire notre exposé, à répondre à des questions difficiles et à prendre en compte tous les commentaires. Je me réjouis à la perspective d’entamer ma carrière sur cette lancée. »

Les finissants de SPAD décrochent un baccalauréat en commerce avec spécialisation en administration du sport, un programme qui conjugue la gestion d’entreprise et la gestion du sport. Les étudiants acquièrent en gestion d’entreprise des connaissances indispensables à leur cheminement de carrière, tant dans l’industrie du sport que dans d’autres secteurs d’activité.

La progression structurée du programme, axé sur l’apprentissage par l’expérience - du jumelage auprès de cadres commerciaux à la gestion d’événements en passant par les stages - fait que les étudiants, arrivés au stade culminant de leur formation, sont prêts à laisser leur marque chez des partenaires comme Adidas.

La réussite du programme, y compris l’expérience culminante de cette année, tient en grande partie à la contribution des diplômés de SPAD. Par exemple, leurs dons ont contribué aux frais de voyage à l’étranger des finissants. Les diplômés comptent aujourd’hui parmi les employés d’entreprises comme Adidas, aussi bien au niveau national qu’à l’étranger, preuve de leur employabilité auprès des entreprises figurant au classement de Fortune 500.

Le programme SPAD de l’Université Laurentienne continue d’offrir aux étudiants un apprentissage en classe intégré à des applications pratiques, préparant ainsi les diplômés à prospérer sur les marchés mondiaux concurrentiels.

M. Church a souligné l’engagement continu du programme à favoriser les expériences internationales. « Chaque diplômé du programme SPAD repart avec une expérience internationale qui le distingue des autres. Ce projet n’est qu’un exemple parmi d’autres de la façon dont notre réseau de diplômés, notre corps professoral et nos relations avec l’industrie s’unissent pour créer quelque chose de vraiment spécial pour nos étudiants. »

Des étudiants de l’Université Laurentienne terminent en deuxième place au concours du Forum national des sports

Des étudiants de l’Université Laurentienne terminent en deuxième place au concours du Forum national des sports

Les étudiants dépassent les attentes avec des résultats impressionnants.

12 novembre, 2024 - Une équipe d’étudiants du programme d’Administration des sports (SPAD) de l’Université Laurentienne ont surpassé de nombreuses grandes universités américaines à la NSF Challenge Cup, un prestigieux concours mondial de consultation. L’équipe, composée des étudiants de troisième année Adam Mutuchky, Carson Harvey, Jordan Willmott, Cooper Fontaine et Ben Fowke (suppléant), a représenté l’Université Laurentienne en tant que seul participant canadien parmi onze équipes du monde entier.

Le cours sur les événements et installations du Pr Anthony Church, où les étudiants ont participé à un mini concours d’études de cas, a été le catalyseur qui a permis à une équipe de l’Université Laurentienne de se présenter au concours. L’équipe gagnante a eu la chance de se qualifier pour la Challenge NSF Cup, où ils ont été chargés de fournir des solutions à un problème du monde réel présenté par l’Association d’escrime des États-Unis, visant à augmenter le nombre de ses membres.

« Nous nous connaissions tous, a déclaré le capitaine de l’équipe, Adam Mutuchky, et cela nous a aidés à tirer parti de chacune de nos forces. Chacun d’entre nous a joué un rôle essentiel et nous avons travaillé sans relâche pour présenter nos meilleures idées. »

La compétition, qui s’est déroulée sur une période de deux semaines, du 4 au 23 octobre 2024, s’est déroulée de façon virtuelle, ce qui a nécessité une collaboration intense malgré les distances géographiques. Jordan Willmot, actuellement stagiaire auprès des Sénateurs d’Ottawa, a souligné l’engagement et la collaboration nécessaires. « Mes camarades ont travaillé ensemble pendant des heures et des heures sur ce projet et même en le faisant à distance, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour contribuer. Nous n’avons rien négligé et donné 110 % de notre temps. »

Après une semaine de préparation rigoureuse, l’équipe a présenté ses solutions lors du premier tour avec l’espoir de passer au deuxième et dernier tour. Le premier tour a permis de recueillir des commentaires critiques et l’équipe a été sélectionnée pour passer au tour suivant parmi les quatre équipes en lice. Ces commentaires ont façonné leur stratégie pour la deuxième présentation, qui comprenait un groupe de juges experts, dont le PDG d’USA Fencing.

« Nous n’étions pas certains de notre rendement après le premier tour, car nous n’avions pas eu l’occasion de voir ce que la concurrence proposait, a noté Carson. Nous savions seulement ce que nous avions fait et sur cette base, nous étions confiants. C’était génial de passer au deuxième tour et même si nous n’avons pas terminé en première place, nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. »

L’équipe a terminé en deuxième place derrière l’université australienne Deakin. Les étudiants affirment que, ce qu’ils ont retenu de cette expérience, c’est la compréhension de l’importance de travailler en fonction des points forts de chaque membre de l’équipe et d’apprécier pleinement les diverses possibilités. « Nous n’avons pas perdu de vue l’importance de cette expérience d’apprentissage, que nous gagnons ou non, a déclaré Cooper. Cela a été une expérience formidable de présenter notre travail à des leaders aussi impressionnants du secteur. »

M. Church a salué leurs efforts et l’importance de telles activités. « Des concours comme la NSF Challenge Cup forcent non seulement les étudiants à appliquer leurs connaissances, dit-il, mais renforcent également leur capacité à travailler en équipe et à réfléchir de manière critique sous pression. Quel que soit le résultat, chaque personne tire profit de cette expérience. Le programme SPAD est incroyablement fier du travail acharné et du dévouement dont ont fait preuve ces étudiants. »

L’équipe se réjouit à la perspective de continuer à tirer parti de son expérience et des possibilités futures. « Nous sommes devenus une équipe plus forte, a dit Adam, et espérons encadrer et encourager les futurs étudiants de la Laurentienne à participer aux prochains concours de la NSF Challenge Cup. »

Les étudiants poursuivent actuellement leurs études et disent que leur programme offre de nombreuses perspectives. Ils planifient de futurs stages dans l’industrie du sport et se préparent en vue de leur voyage de consultation de quatrième année (qui verra les étudiants de SPAD se rendre en Allemagne plus tard ce semestre). Les étudiants restent déterminés à poursuivre leur perfectionnement professionnel dans l’industrie du sport, ayant tiré de précieuses leçons lors de ce concours.

La présentation finale de l’équipe peut être visionnée sur YouTube.

Pleins feux sur les étudiants : Emporté par la passion des sports

Pleins feux sur les étudiants : Emporté par la passion des sports

Le rêve qu’avait Hilmi Ordukiran en quittant la Turquie s’est réalisé au Canada

(24 octobre 2023) - Même devant l’adversité, Hilmi Ordukiran, étudiant de troisième année en administration des sports à l’Université Laurentienne, a fait preuve de bienveillance et de persévérance en parcourant un chemin sinueux, emporté par sa passion, pour en arriver là où il est aujourd’hui.

Avant de lancer une carrière en administration des sports, Hilmi était ingénieur en devenir. Il avait entrepris des études en métallurgie à Istanbul, en Turquie, où il est né et a passé sa jeunesse. Par contre, en 2011, pendant sa deuxième année d’études, il a déménagé en Allemagne pour suivre un programme de génie chimique tout en s’initiant à la langue et à la culture du pays.

Lors d’un été, Hilmi a été embauché comme stagiaire par le fabricant automobile allemand, Volkswagon, où il a veillé à l’assurance de la qualité interne. Bien qu’il y ait acquis une excellente expérience de travail, dont il est très reconnaissant, il a découvert que l’ingénierie n’est pas son domaine.

Hilmi s’est trouvé à une impasse; il était surmené, sans projet de carrière, et sa famille lui manquait. En 2016, il est rentré en Turquie et a pris un appel téléphonique qui a changé à jamais le cours de sa vie.

Pendant plus de 15 ans, la famille de Hilmi avait participé à Fenerbahçe S.K., club sportif turc, et il y assistait aux matchs avec sa parenté. Le club l’a appelé pour lui offrir un poste comme adjoint à un entraîneur-chef arrivant en Turquie des Pays-Bas. Puisque Hilmi parlait l’anglais et l’allemand, il est devenu un atout pour le club et, pendant deux saisons, a prêté un soutien à beaucoup d’athlètes qui sont allés en Turquie.

« En recevant cet appel de Fenerbahçe S.K., a dit Hilmi, j’ai décidé que j’irais aussi loin qu’il le fallait pour rester dans l’industrie du sport. »

À la poursuite de ce rêve, Hilmi a été admis au programme d’administration des sports du Collège Georgian et a déménagé avec sa femme au Canada. Par suite de ces études, voulant se perfectionner davantage, il s’est inscrit au programme d’administration des sports de l’Université Laurentienne. « J’avais travaillé et étudié pendant une quinzaine d’années et n’avais toujours pas de diplôme, a-t-il expliqué. Puisque j’y étais quasiment parvenu, j’ai décidé que le moment était propice pour l’obtenir. »

Ce sont les éléments commerciaux et mathématiques du programme à la Laurentienne qui ont attiré Hilmi. « J’aime bien les mathématiques et ai découvert aussi un intérêt pour l’analyse des sports, a-t-il exprimé. Les équipes sportives professionnelles ont des entraîneurs qui se penchent strictement sur les chiffres – j’espère faire un travail comme ça un jour. »

Pendant ses études, Hilmi a travaillé auprès de diverses entreprises de sport et des organismes sportifs nationaux. Il fait preuve d’un grand enthousiasme pour l’enseignement dans le cadre de l’entraînement. « Je crois que l’enseignement, précise-t-il, a une certaine valeur pour les jeunes athlètes. » Lui-même joueur de soccer et de polo, Hilmi comprend bien l’importance du mentorat et de l’encadrement.

Apporter un soutien à son pays natal lui tient également à cœur. À ces fins, il a ouvert le dialogue avec les professeurs et administrateurs de son programme, y compris le directeur de l’École d’administration des sports à la Laurentienne, Anthony Church, Ph.D. « Il y a eu une période éprouvante en Turquie suivant un tremblement de terre, a expliqué Hilmi, et la communauté Laurentienne m’a appuyé en rassemblant une bonne quantité de biens à y expédier. Je suis très reconnaissant de ce geste et bien heureux d’avoir choisi d’être venu à la Laurentienne. »

Hilmi arrivera au bout d’un chemin long et sinueux lorsqu’il termine ses études l’an prochain. Après cela, il souhaite continuer à faire de l’entraînement, à se laisser emporter par sa passion des sports et à avoir une incidence positive dans son pays natal de Turquie.