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Écologie de restauration

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Écologie de restauration

La science de l’écologie de restauration est décrite comme l’épreuve décisive de notre compréhension, en d’autres mots de notre capacité de prédire correctement le comportement des écosystèmes au cours de nos tentatives pour les restaurer. Peu d’endroits dans le monde ont fait avancer cette science autant que Sudbury (Canada), une région autrefois synonyme de « pluies acides » et de « terres stériles ». Dans les années 1960, Sudbury était la plus grande source d’émissions de sulfure du monde et la région contenait quelque 7 000 lacs endommagés par l’acidité et 80 000 ha de terres stériles (Gunn et al 1995). Au cours des 40 dernières années, les émissions de SO2 et de particules métalliques ont baissé de plus de 90 %, ce qui a entraîné le rétablissement chimique et biologique (Keller 2007). Nos programmes de surveillance des lacs (voir la page d’accueil) jouent un rôle clé pour suivre ces changements et figurent parmi les programmes de surveillance les plus longs et les plus intensifs du monde. Cet atout a fait que nos données sur Sudbury sont largement utilisées dans le pays et à l’étranger pour réclamer des technologies non polluantes. Il existe des preuves remarquables du rétablissement des eaux de Sudbury, p. ex., le retour du touladi (Gunn and Keller 1990)  de l’omble de fontaine (Snucins et al 1995), du zooplancton (Yan et al 2004), des forêts (Tanentzap et al 2008), etc. Cependant, il y a aussi eu des écarts sur le chemin du rétablissement. Ces « surprises » ont servi à relever les effets confusionnels de divers agents de stress (Keller 2009), comme le changement climatique (Yan et al 1996),  l’appauvrissement en calcium (Keller et al 2001), les espèces envahissantes (Lippert et al 2007)  et les liens dysfonctionnels entre la terre et l’eau (Szkokan-Emilson et al 2011).

Les scientifiques de l’Unité conjointe ont d’abord participé à plusieurs grandes études expérimentales (qui comprenaient le chaulage des bassins hydrographiques et des lacs et l’introduction de diverses espèces) pour comprendre les processus et la possibilité de rétablissement. Cependant, au cours de la dernière décennie, l’accent a porté davantage sur la surveillance et les études à grande échelle afin de concevoir des modèles statistiques du processus de rétablissement. Pour consulter des exemples d’articles récents d’étudiants des cycles supérieurs, voir : Wesolek et al 2010 and Valois et al 2010.

 

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