
Le 18 septembre, 2025 | 4 minute(s) de lecture
Comment une diplômée de l’Université Laurentienne a réalisé son rêve de vétérinaire
Pleins feux sur les diplômés : Emma Jessop. Emma Jessop, diplômée en zoologie de l’Université Laurentienne qui commence maintenant sa première année au Collège vétérinaire de l’Ontario. Le rêve de devenir vétérinaire a commencé très tôt et, à ce jour, elle ne s’imagine pas faire autre chose.
(19 septembre 2025) - On attribue à Mark Twain une phrase que l’on entend souvent dans le monde de l’éducation : « Trouvez un travail qui vous plaît et vous n’aurez jamais à travailler un seul jour de votre vie. »
Peut-être aurait-il pu ajouter dans la deuxième phrase de cette citation quelque chose sur la quantité de travail que cela pourrait représenter pour devenir qualifié pour ce travail?
Pour Emma Jessop, diplômée en zoologie de l’Université Laurentienne qui commence maintenant sa première année au Collège vétérinaire de l’Ontario. Le rêve de devenir vétérinaire a commencé très tôt et, à ce jour, elle ne s’imagine pas faire autre chose. « À notre chalet familial, je ramassais toujours des grenouilles, des serpents et des tortues; cela a éveillé ma passion pour les animaux. Puis, en 8e année, j’ai visité la LaSalle Animal Clinic. Je me souviens de ce matin-là où j’ai pu assister à une intervention. Je me souviens de la façon dont le vétérinaire parlait à la famille, créant un lien avec elle et la soutenant. Je voulais pouvoir faire cela pour les gens et les animaux. »

Avec cet objectif clair en tête, Emma s’est posé la grande question suivante : comment réaliser ce rêve?
La réponse est venue de l’Université Laurentienne, où elle a obtenu son baccalauréat en zoologie. Elle y a trouvé des mentors, dont Mme Mary Martinez, Ph.D., qui lui a enseigné l’analyse critique et l’a préparée à la maîtrise, Mme Jackie Litzgus, Ph.D., qui a éveillé son intérêt pour l’herpétologie, et M. David Pearson, Ph.D., qui a influencé ses compétences en communication scientifique, essentielles à la présentation de sa thèse de maîtrise.
Emma s’est consacrée à ses études et a tout mis en œuvre pour augmenter ses chances d’être admise dans l’un des programmes d’études supérieures les plus sélectifs au Canada. Tandis que d’autres rentraient chez eux après les cours, elle frappait aux portes des cliniques et créait des possibilités. Elle a consacré son temps à faire du bénévolat et à travailler pour plusieurs cliniques vétérinaires : LaSalle Animal Clinic, Baxter Animal Hospital et Barrydowne Animal Hospital.

Mais le chemin vers l’école vétérinaire est très compétitif. Ses trois premières candidatures au Collège vétérinaire de l’Ontario ont été rejetées, mais cela ne l’a pas découragée, car c’était sa vocation. Elle s’est inscrite à une maîtrise en sciences à l’Université de Guelph pour consolider ses acquis. Par la suite, elle a acquis de l’expérience dans des cabinets vétérinaires locaux, acquérant ainsi une expérience pratique et concrète qui la préparerait à l’étape suivante.
Après des années de persévérance, dont quatre après l’obtention de son diplôme de premier cycle, Emma a réalisé son rêve : être admise au programme de doctorat en médecine vétérinaire du Collège vétérinaire de l’Ontario.
Lorsqu’on lui a demandé des conseils pour les personnes souhaitant devenir vétérinaires, elle les a encouragées à sortir de leur zone de confort et à persévérer.

« Lancez-vous le défi de faire du bénévolat dans des cliniques; de nombreux endroits acceptent les bénévoles. Mon cheminement n’a pas été linéaire : j’ai utilisé les services de soutien à ma disposition, comme le tutorat et les séances avec des assistants pédagogiques. Recourir à des services de soutien n’est pas un signe de faiblesse, c’est un signe de réussite. Vous pourriez être découragés avant de le faire, mais cela vous sera certainement bénéfique. J’ai travaillé dur pour obtenir de bonnes notes et j’ai beaucoup étudié. Si c’est votre passion et votre rêve, n’abandonnez pas. Vous pouvez y arriver. »
Elle ne parcourra pas ce chemin seule. Sept autres diplômés de la Laurentienne ont également obtenu une place dans la toute première cohorte du Nord du Collège vétérinaire de l’Ontario; une cohorte ne compte que 20 places disponibles.
Pour Emma, le travail acharné qu’elle a dû faire pour en arriver là signifie que, lorsqu’elle commencera sa carrière de vétérinaire, elle n’aura peut-être plus du tout l’impression de travailler.

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