La maître de conférences Alexandra Fleury-Catterall discute de son parcours à l’Université Laurentienne

(8 décembre 2025) – Née et élevée à Sudbury, Alexandra Fleury-Catterall est reconnaissante de pouvoir donner un peu d’elle-même à sa communauté dans le cadre de son enseignement, de sa profession et de son apprentissage permanent.

Alexandra a préparé un baccalauréat en psychologie et, plus tard, une maîtrise en orthophonie à l’Université Laurentienne, où elle est maintenant maître de conférences. Attirée par la communauté soudée de la Laurentienne, elle dit que son expérience universitaire a été positive et informative et lui a permis de tisser un réseau professionnel près de chez elle. « C’est incroyable de boucler la boucle en revenant ici pour exercer ma profession de manière saisonnière dans la clinique du campus. J’offre des services cliniques et j’enseigne… c’est magnifique. »

Elle trouve cela particulièrement intéressant de faire carrière aux côtés de membres du corps professoral qui l’ont encadrée autrefois. En fait, elle a toujours voulu enseigner dans le programme qui l’a formée et le faire en français est tout aussi important, car cela lui permet de servir la communauté dans les deux langues officielles.

À l’extérieur des cours, Alexandra travaille de manière saisonnière dans la clinique du campus, où elle se spécialise en évaluation et intervention liées aux troubles de la parole et de la déglutition. Elle aide les personnes à rétablir leur capacité de communiquer ou de manger des aliments, un travail qu’elle trouve profondément valorisant. « L’aspect le plus gratifiant de ma carrière d’orthophoniste est de faire redécouvrir aux personnes des parties d’elles-mêmes qu’elles croyaient avoir perdues, qu’il s’agisse de leur voix ou simplement de leur capacité à prendre un repas avec leur famille. »

En qualité de maître de conférences, Alexandra enrichit le contenu de ses cours en y intégrant des cas cliniques et encourageant la discussion. Dans le programme d’orthophonie, elle apprécie le solide sentiment de communauté, les possibilités d’apprentissage individuelles et les stages partout dans le nord-est de l’Ontario.

« Ce programme prépare des cliniciennes et cliniciens qui sont compétents aussi bien que perspicaces, empathiques et pleins de compassion. »

En réfléchissant à sa carrière, elle se dit fière de pouvoir allier ses pratiques cliniques à ses habiletés en enseignement tout en ayant la possibilité d’effectuer des recherches à l’avenir. Même après presque dix ans dans le domaine, elle sent qu’elle ne fait que prendre son élan. Du travail auprès des jeunes et ensuite seulement auprès d’adultes, elle est maintenant maître de conférences qui exerce également sa profession clinique sur le campus. Elle est très reconnaissante d’avoir la chance de servir sa communauté.

Alexandra prête actuellement son appui à l’adoption d’une nouvelle méthode d’évaluation des troubles de déglutition à Sudbury (évaluation endoscopique de la déglutition par fibroscopie [FEES]) qui profiterait aux patients, aux étudiants ainsi qu’aux orthophonistes. Depuis un an et demi, elle collabore avec de nombreux professionnels afin que cette évaluation essentielle soit offerte à Sudbury à la Clinique universitaire d’orthophonie à la Laurentienne.

Elle se sent privilégiée d’œuvrer dans le domaine de l’orthophonie et reconnaissante de pouvoir continuer à servir sa communauté, à travailler auprès d’étudiants qui renforcent ses compétences et à concrétiser ses objectifs professionnels.

En terminant, elle encourage tout le monde à « continuer d’être curieux et ne jamais cesser d’apprendre ».