L’Université Laurentienne sera l’hôte de la Compétition de sauvetage minier des universités nord-américaines en 2026.

(25 novembre 2025) - L’Université Laurentienne sera l’hôte de la Compétition de sauvetage minier des universités nord-américaines en 2026. Durant la semaine de lecture, du 16 au 21 février 2026, neuf équipes d’étudiants de tout le continent – ​​y compris des établissements du Colorado, du Dakota du Sud, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario – se réuniront à Sudbury pour une semaine de formation pratique et de compétition.

« Cette compétition est unique en raison de l’origine des équipes et de la diversité de leur formation, a déclaré M. Félix Gervais, étudiant de quatrième année en Génie mécanique et président du Club de sauvetage minier de l’Université Laurentienne. Les opérations de sauvetage dans les mines de roche dure de Sudbury sont très différentes de celles menées dans les mines de charbon du Colorado ou les mines à ciel ouvert de certaines régions de l’Ouest canadien. Cela nous permettra d’apprendre les uns des autres et d’améliorer nos interventions d’urgence. »

Organisée en partie sur le campus et en partenariat avec le musée minier souterrain de Terre dynamique, la compétition comprend plusieurs épreuves : une simulation d’intervention souterraine complète, un exercice de premiers secours en cas d’accident comprenant de nombreuses victimes et une épreuve de compétences techniques. Au-delà des points et du classement, les organisateurs mettent l’accent sur le partage des connaissances, la géologie des roches dures et les méthodes d’exploitation minière spécifiques à Sudbury.

« Une simple recherche Google suffit pour comprendre pourquoi Sudbury est l’endroit idéal, a déclaré M. Gervais. Grâce à ses mines de nickel profondes comme Creighton et ses installations de recherche situées à des milliers de mètres sous terre, notre région est un pôle minier. Les étudiants découvriront ce qui rend Sudbury unique et met en valeur l’excellence de l’Université Laurentienne dans les domaines des mines et de l’ingénierie. »

M. Quinn Roos (B.Eng. Mécanique, promotion de 2024), ex-membre du Club et aujourd’hui ingénieur stagiaire en mécatronique chez Integrate Consulting, exercera les fonctions de coordonnateur et de conseiller spécial dans le cadre de la compétition. Ayant participé à trois compétitions internationales, il souligne l’importance d’une coordination rigoureuse entre les différentes normes et pratiques pour une planification optimale.

« Le plus difficile, c’est de développer un recueil de règles que tout le monde peut utiliser, a déclaré M. Roos. Les équipes procèdent différemment selon le contexte local, et il importe de concevoir des scénarios et des directives justes, réalistes et largement acceptables. »

Pour que l’équipe de la Laurentienne puisse rivaliser à armes égales, des diplômés comme M. Roos élaborent des scénarios détaillés tout en tenant les leaders étudiants actuels au courant d’informations pertinentes.

Les organisateurs prévoient la participation de 80 à 100 personnes, y compris des étudiants, entraîneurs, juges et bénévoles. L’objectif de la collecte de fonds est de 30 000 $ à 40 000 $ pour couvrir les frais de location de salles, de traiteur, du banquet de clôture, de signalisation et d’autres dépenses essentielles, et M. Gervais souligne que les dons en nature sont tout aussi importants.

« Une grande partie de la réussite d’un tel événement repose sur la participation de la communauté, a-t-il déclaré. Nous aurons des professionnels pour encadrer, juger et former les participants, des bénévoles pour simuler des blessures lors d’exercices de premiers secours et des partenaires qui prêteront du matériel de sauvetage et de premiers secours. »

Le Club de sauvetage minier de l’Université Laurentienne invite les partenaires de l’industrie et les membres de la communauté à participer à la compétition en offrant leur expertise, leurs ressources ou leur soutien financier.

Le Club est actuellement à la recherche des bénévoles pour encadrer les étudiants, juger la compétition et coordonner les scénarios. Il accepte également les dons de matériel, comme des équipements de sauvetage sur corde hors service, des brancards, des mannequins d’entraînement et du matériel de lutte contre les incendies à utiliser pour la pratique. Les parrainages financiers ou en nature sont également les bienvenus pour couvrir les frais de location de salles, de traiteur, de logistique et de reconnaissance.

« Même le matériel mis hors service est extrêmement précieux pour la formation, a expliqué M. Roos. Nous ne l’utilisons pas pour des interventions réelles, mais pour simuler des situations réalistes en toute sécurité. »

Fondé en 2015, le Club de sauvetage minier de l’Université Laurentienne a célébré son 10e anniversaire l’an dernier. Après une accalmie en raison de la pandémie, le tout est revenu à la normale cette année. Le Club a en effet attiré plus de 50 étudiants lors de sa première réunion et compte environ 30 membres actifs qui se préparent pour la compétition.

« C’est la première fois que la Laurentienne accueille cet événement international, a déclaré M. Gervais. C’est l’occasion de mettre en valeur nos programmes, nos étudiants et notre ville et de réaffirmer le rôle de Sudbury comme plaque tournante minière en Amérique du Nord. »