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Josh Peddle et Nicholas Jones : du Rocher au Big Nickel

Colocataires, amis, camarades de classe, coéquipiers, Josh Peddle et Nicholas Jones passent beaucoup de temps ensemble. Ces deux membres de l’équipe de soccer sont aussi originaires d’une province que beaucoup de Canadiens considèrent comme un pays étranger

Le duo a grandi à Terre-Neuve, Josh Peddle à St. John’s et Nick Jones à Paradise. Comme le dit Nick, Paradise est à St. John’s ce que Lively est à Sudbury, c’est-à-dire que ce secteur fait partie de la ville, mais se trouve à quelques minutes de route du centre-ville.  

Ils sont tombés amoureux du soccer très tôt, à l’âge de 6 ans. Nick a joué dans une équipe locale de Paradise, jusqu’à l’âge de 15 ans, puis, une fois cette équipe dissoute, a joint son ami au sein d’un club local à St. John’s.

Nick kicking a soccer ball

Faire du sport sur le Rocher ne ressemble en rien à ce qui se passe ailleurs au Canada. Il faut toujours se déplacer pour participer à des compétitions, prendre souvent l’avion pour se rendre sur la côte Est, à des villes comme Halifax, et même voler au centre du Canada, le temps de disputer des matches le week-end. 

Être athlète à Terre-Neuve met aussi les sportifs au désavantage en ce qui concerne le processus de recrutement. Aucun entraîneur ne vient les voir. Il leur appartient donc de faire le nécessaire pour se faire remarquer par un entraîneur d’équipe interuniversitaire. Nick Jones dit avoir envoyé des clips vidéos à 17 entraîneurs d’équipe interuniversitaire au Canada, dont celui de la Laurentienne, et avoir fait tout ce qu’il fallait pour se mettre en évidence, autant par son nom que par ses capacités techniques. Après avoir parlé avec Tony Tagliafierro, le tout nouvel entraîneur-chef de l’UL, il a commencé à se voir vivre à Sudbury, en Ontario.

Josh Peddle a fait de même et, à peine 12 heures après l’envoi de clips, l’entraîneur l’a appelé, et cela a été la fin de son recrutement. En mars 2022, les deux joueurs ont su que la Laurentienne s’intéressait à eux. Cette expérience les a rapprochés, et chacun s’est dit que la Laurentienne était le milieu idéal pour eux. 

Josh kicking a ball on the soccer pitch

Outre le fait qu’ils allaient faire partie de la même équipe de soccer, à 3 200 km de chez eux, ils s’inscrivaient aussi au même programme, Administration des sports. Ce programme était la raison principale pour venir à Sudbury, mais la possibilité de jouer au soccer interuniversitaire en Ontario, sous la direction de Tony Tagliafierro, a aussi été un facteur de motivation très important.

Une fois sur place, les deux hommes se sont soutenus mutuellement, tant sur le terrain qu’à l’extérieur de celui-ci. Les défis comme le fait de vivre loin de chez soi pour la première fois font partie de l’expérience de la plupart des étudiants de première année. Mais, pour Josh et Nick, leur domicile est à deux vols de distance. Les cours, les devoirs et les séances d’entraînement afin d’apprendre le type de soccer plus rapide des SUO, sans oublier leur premier l’hiver dans le nord de l’Ontario, ont été vécus en commun, de façon solidaire. 

Les deux étudiants de première année se disent reconnaissants l’un envers l’autre, sachant qu’il n’est pas facile de déménager à deux fuseaux horaires de ses amis, de sa famille et de tout ce qui leur est familier. Cette expérience a forgé un lien qu’ils espèrent préserver pendant longtemps.  

D’ici la fin de leurs études, dans quatre ou cinq ans, ils espèrent continuer à jouer au soccer au sein de l’équipe masculine de la Laurentienne, et contribuer à la conquête d’un championnat.