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Maddie Norman: Une compétitrice pendant les quatre saisons

Madeline « Maddie » Norman est membre de l’équipe de ski nordique de la Laurentienne qui vient de remporter une médaille d’argent au Championnat des SUO de 2022

Madeline « Maddie » Norman est membre de l’équipe de ski nordique de la Laurentienne qui vient de remporter une médaille d’argent au Championnat des SUO de 2022. En plus de cette médaille, Maddie a terminé parmi les cinq premières lors de l’épreuve féminine des 15 km.

Maddie est née dans une famille d’athlètes. Son père, Larry Norman, est un Olympien qui a participé aux Jeux olympiques d’Atlanta et de Barcelone dans les épreuves de canoë et de slalom en kayak. Sa sœur, qui vient de joindre l’équipe de ski nordique de la Laurentienne, a également participé au slalom aux Jeux panaméricains de 2019.

Avec de telles gênes, faire du sport et être à l’extérieur sont en quelque sorte une seconde nature pour Maddie et en grandissant à Ottawa, elle a eu accès à de nombreuses pentes de ski. Il était évident que les Norman encourageaient leurs enfants à skier.

Maddie se souvient d’avoir commencé à faire du ski quand elle avait quatre ans sur les pistes pour enfants. Peu de temps après, elle a commencé à participer à des compétitions de ski alpin et a finalement fait la transition vers le ski nordique.

Elle n’a jamais cessé de faire de la compétition, participant à diverses compétitions à l’école secondaire, du 1km au marathon de 24 km. Elle a toujours été très polyvalente. Ces compétences l’ont amenée à recevoir une offre pour participer aux épreuves des SUO en tant que membre de l’Université Laurentienne.

Maddie in the water during a canoe expeditionBien qu’elle passe la majeure partie de l’hiver en compétition, vivre dans un climat à quatre saisons lui a permis de pratiquer l’autre sport qui la passionnait, le kayak. Cette étudiante des sciences de la Terre passait ses étés sur l’eau à faire des activités allant de la course au canotage en eau vive, en passant par le rodéo (playboating), qu’elle décrit comme une discipline favorisant l’exécution de figures acrobatiques en eaux vives, avec un kayak ou un canoë. Elle a acquis cette expérience avec sa famille, car on pouvait souvent les voir partir en expédition en canoë quand elle était plus jeune.

Bien qu’elle fasse de la compétition depuis nombre d’années, c’est l’exaltation et le plaisir du sport qui intéressent Maddie. À tel point que, au cours de l’été 2021, après sa première année à la Laurentienne, elle a participé à un camp d’été au Yukon où pendant 60 jours elle a fait une expédition en canoë à travers la province.

Elle admet être l’une des seules athlètes de ski de compétition à ne pas participer à des compétitions et à s’entraîner douze mois par année. Pour cette étudiante de troisième année et athlète universitaire qui étudie à plein temps dans un programme comptant 15 heures de laboratoire et 15 heures de cours, il importe de se ressourcer pendant la saison morte et ne pas s’entraîner tous les jours. Elle préfère plutôt faire de l’entraînement en parcours et faire ce qu’elle aime.

Maddie passera son été à travailler comme guide de canotage en eaux vives sur la rivière des Outaouais pour Hibou Rafting, ce qui lui permet de faire ce qu’elle aime et de gagner de l’argent.

Alors que les jours s’allongent et que l’année scolaire se termine, Maddie sait que ses jours sur l’eau approchent lentement, mais avant cela, elle participera à sa plus longue course nordique. Elle prendra part aux Championnats nationaux de ski nordique du Canada à Thunder Bay, où elle participera à l’épreuve des 50 km.

Avec bientôt trois ans en sciences de la Terre et quelques saisons des SUO à son actif, elle a hâte d’obtenir son grade, ce qui lui permettra de retourner au Yukon pour une expédition en canoë dans le cadre de son travail de thèse sur le terrain.

Après quatre années, elle ne sait pas exactement quelle est sa prochaine étape, mais peu importe où elle se retrouvera, elle sait que ce sera quelque part avec quatre saisons qui lui permettront de faire ce qu’elle aime, peu importe le climat.