Pleins feux sur les diplômés : Ainsley Lougheed

Pleins feux sur les diplômés met en vedette des étudiantes et étudiants exceptionnels qui ont suivi un parcours unique à l’Université Laurentienne. Nous les célébrons et soulignons leurs succès.

(6 juin 2023) - Étant la première de sa génération dans sa famille à partir pour étudier et vivre indépendamment, Ainsley Lougheed a saisi chaque occasion qui s’est présentée et a pavé la voie vers le succès. Originaire de Matheson (Ontario), à quatre heures de route au nord de Sudbury, Ainsley voulait « rester dans le Nord pour montrer que l’on peut rester dans sa région et quand même aller où on veut ».

Dans le cadre de son programme de baccalauréat en biologie biomédicale qu’elle obtiendra en juin, elle a rédigé un mémoire sur l’activité enzymatique du sol et attend avec intérêt de voir où cette expérience en recherche la conduira.

Elle est reconnaissante du soutien et des conseils que ses professeurs, le personnel, le corps professoral en général et les autres étudiants sur le campus lui ont prodigués tout au long de ses études. Cela a en particulier été pertinent durant la pandémie et lors du retour à l’apprentissage en présentiel, surtout dans le laboratoire. « J’ai eu assez d’aide et de soutien du corps professoral qui a pris le temps de me montrer comment faire toutes les choses que j’avais manquées afin que je puisse réussir. Je peux affirmer que j’avais une bonne équipe pour m’aider. » 

Étant bilingue, Ainsley a choisi la Laurentienne dans l’espoir d’y parfaire son français. Avec sa voisine francophone dans la résidence et son expérience de travail à la Laurentienne, elle a souvent parlé français en s’engageant dans la communauté. « Même si votre français n’est pas assez fort et vous ne savez pas si vous pouvez choisir des cours en français, il y a beaucoup d’occasions d’apprendre la langue en faisant simplement partie de l’équipe de l’UL. »

Quoiqu’elle ait trouvé la transition entre l’école secondaire et l’Université difficile, elle a déclaré qu’ « il y a beaucoup d’étudiants sur notre campus qui sont prêts à vous aider. On se perd ensemble et on trouve des trucs ensemble, ce qui fait que vous n’êtes pas la seule personne qui explore, et je pense que c’est très bien ». Son conseil aux nouveaux étudiants : « Arrivez un jour plus tôt. Il est préférable de se perdre quand vous ne cherchez rien que lorsque vous avez une échéance à respecter ».

Étant donné qu’elle a vécu en résidence pendant toutes ses études à la Laurentienne, Ainsley pense qu’il est important de sortir de chez soi et de connaître les autres occupants de l’étage. Durant ses quatre années en résidence, elle a eu le sentiment de « grandir avec la résidence ». Au début, elle était enthousiaste, mais vers la fin de son programme, elle était prête pour autre chose. « La résidence m’avait donné tout ce qu’elle pouvait et à ce stade, j’ai décidé de donner à mon tour en encadrant les étudiants de première année. Je pense que j’étais arrivée au stade où la résidence m’avait montré que je pouvais être moi-même, m’a apporté les compétences nécessaires pour vivre dans le monde; c’est un peu doux-amer. On ne peut pas rester éternellement en résidence, mais elle nous donne ce dont nous avons besoin pour aller ailleurs. »

« On peut apprendre n’importe quoi à la Laurentienne, on peut travailler n’importe où et acquérir n’importe quelles compétences. C’est une grande bulle de possibilités. Peu importe pourquoi vous êtes venus, vous pouvez repartir avec quelque chose de complètement différent de ce que vous aviez prévu. » Ainsley a contribué à son idée de la Laurentienne en apportant du soutien en tant qu’auxiliaire à l’enseignement, en faisant du bénévolat au club Relais pour la vie, en représentant l’École des sciences naturelles dans les médias sociaux, et bien plus.

Son travail au Bureau du recrutement d’étudiants canadiens tout au long de ses études à la Laurentienne lui a permis de trouver un emploi qui l’amènera à travailler dans divers services de santé du groupe MIC dans sa ville d’origine. « Je suis venue à la Laurentienne pour obtenir un grade afin de pouvoir aller à l’école de médecine. Je n’ai pas réussi la première fois, mais je ne vais pas abandonner. C’est grâce à toutes les possibilités que la Laurentienne m’a données dans ce programme qu’un bon emploi m’attend chez moi. Il faut saisir toutes les occasions à l’UL, pas seulement obtenir un grade. »

En raison des nombreuses possibilités que la Laurentienne lui a offertes, Ainsley souhaite bien garder ses liens avec elle après ses études. « J’encadre encore le prochain conseil de la résidence et me tiendrai à sa disposition. » Cela inclut la participation à un nouveau programme de mentorat.

« J’apporterai avec plaisir n’importe quelle aide parce que la Laurentienne m’a beaucoup apporté et je serai heureuse de lui rendre la pareille. »