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Abbey Maillet : De l’aviron au cross-country

Une histoire de persévérance et de récupération du goût pour le sport

Ayant grandi à Dundas, en Ontario, Abbey Maillet était une enfant très active, toujours prête à faire n’importe quoi en plein air comme le vélo, la randonnée, la course et toutes les activités faisant en sorte qu’elle le soit.

Une chose était claire : ces activités et sports montraient sa passion pour la compétition. Elle détestait perdre et ne voulait jamais laisser les autres la dépasser. En combinant cela avec son amour du plein air, Abbey est devenue membre de l’équipe d’aviron de son école secondaire. Son dynamisme et sa détermination l’ont poussée à s’entraîner avec acharnement pour être la meilleure possible. Tout ce travail a fini par porter des fruits et cela s’est traduit par des médailles et des records personnels. Quand est venu le temps d’examiner ses choix au niveau postsecondaire, l’aviron était au premier plan. Avec toutes les options qui s’offraient à elle en Ontario, Abbey a déterminé que l’Université Laurentienne de Sudbury était l’endroit idéal en raison de son programme réputé de psychologie du sport et de sa bonne équipe d’aviron.

Abbey Rowing out on the water

Dès son arrivée, elle a connu du succès tant au niveau sportif que scolaire. Elle a en effet pratiqué l’aviron au cours de deux de ses trois premières années (2019, 2021) tout en conservant une excellente MPC. En 2019, elle a terminé en 6e place au Championnat des Sports universitaires de l’Ontario (SUO). Deux ans plus tard, elle a terminé en première place lors de l’épreuve individuelle des poids légers. Cette performance exceptionnelle a été suivie d’une troisième place aux championnats nationaux, ce qui a fait en sorte qu’elle soit nommée l’athlète féminine de l’année de la Laurentienne au printemps suivant.

Abbey a continué de s’entraîner avec acharnement afin de défendre son titre de 2021. Malheureusement, le skiff utilisé par Abbey depuis sa première année a été endommagé avant l’ouverture de la saison 2022. Sans l’équipement approprié et peu d’options à sa disposition, Abbey savait que sa chance de défendre son titre était terminée avant le début de la saison.

Elle était dévastée. Cela a été l’un des moments les plus difficiles de sa vie, mais puisqu’elle a toujours été une athlète passionnée et motivée, elle n’allait pas laisser cette situation l’empêcher d’être une athlète universitaire.

En septembre, elle a communiqué avec Darren Jermyn afin de s’entraîner avec l’équipe de cross-country pour demeurer active et pratiquer un sport qu’elle a toujours aimé, la course. Darren, à qui Abbey attribue beaucoup de mérite pour l’avoir aidée, a déclaré ce qui suit. « Tu peux t’entraîner avec nous, mais tu dois le faire de façon compétitive. » Ayant participé à des compétitions de l’OFSAA à l’école secondaire et en raison de l’entraînement polyvalent de l’aviron pendant une bonne partie d’une décennie, elle était convaincue qu’elle pouvait le faire.

Elle a commencé à s’entraîner immédiatement. Sans même s’en rendre compte, joindre l’équipe de cross-country lui a permis de faire quelque chose qu’elle n’avait pas fait depuis l’école secondaire, s’entraîner dans un environnement d’équipe. L’aviron est surtout un sport individuel. C’est le bateau, la personne et l’entraîneur. Ses séances d’entraînement stimulantes aux premières heures de la matinée ne se faisaient plus en solitaire. Avoir des gens qui la soutenaient et avec qui passer du temps pendant les dures séances d’entraînement mental et physique est quelque chose qui aide plus que la plupart des gens le pensent.

Bien que déçue de ne pas avoir pu défendre son titre des SUO, Abbey est reconnaissante de son cheminement. Lors de certaines journées d’entraînement sur l’eau, elle se sentait isolée, mais son passage au cross-country lui a permis de se souvenir de ce que c’était que d’être une athlète universitaire. Les leçons qu’elle a apprises cette année l’aideront à continuer de grandir en tant qu’athlète et personne.