La Journée nationale des peuples autochtones est l’occasion de célébrer et de souligner nos réussites, mais aussi de réfléchir afin de recenser les défis qui se posent encore.
La Laurentienne se fait un devoir d’observer les principes de la vérité et de la réconciliation, et son nouveau Plan stratégique reflète ceci de diverses façons. Un de nos cinq principaux atouts est le fait autochtone et notre engagement envers les principes établis par la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR). Les objectifs incluent l’amélioration des relations avec les communautés autochtones, la mise en œuvre des appels à l’action de la CVR, des recherches qui améliorent le mino-bimaadziwin et l’offre d’une formation linguistique en anishinaabemowin au corps professoral, au personnel et à la population étudiante.
La Laurentienne est l’une des premières universités canadiennes à avoir créé un poste de cadre consacré aux questions autochtones. Cet engagement permanent envers le renforcement de la capacité s’est traduit par le recrutement de 25 membres autochtones du corps professoral. Nous sommes également fiers que notre population étudiante compte environ 1 100 étudiants qui se disent autochtones.
La Laurentienne est un chef de file en matière de programmes d’études autochtones. Nous avons un programme unique de maîtrise en relations autochtones fondé sur la communauté, et toute personne qui obtient un BA doit avoir obtenu au moins six crédits dans des cours à contenu principalement autochtone.
Aujourd’hui est le premier anniversaire de l’ouverture du Centre autochtone de partage et d’apprentissage qui accueille des étudiants autochtones et allochtones de la Laurentienne. C’est un lieu culturellement pertinent construit selon le concept du wigwam anishinabe traditionnel. Il se trouve à l’entrée du campus et rappelle que notre université se trouve sur un territoire traditionnel.
L’École d’architecture McEwen est fièrement dirigée par M. David Fortin, le premier directeur autochtone d’une école d’architecture au Canada. Son travail est actuellement exposé bien en vue à la Biennale d’architecture de Vienne. Il est important de souligner que, dans quelques années, les diplômés de l’École feront doubler le nombre d’architectes autochtones au Canada.
L’Institut de recherche Maamwizing de la Laurentienne se consacre à la création de partenariats avec les communautés autochtones. Il repose sur les principes du respect et de la réciprocité et est guidé par des membres autochtones du corps professoral. Il organisera sa deuxième conférence en novembre 2018 sur le thème « Mener des recherches de la bonne façon ».
Il est essentiel que la Journée nationale des autochtones devienne une plateforme à partir de laquelle nous envisageons l’avenir ensemble, disons nos vérités et écoutons honnêtement. C’est la seule façon d’effectuer des changements vitaux pour tout le monde.