29 mai, 2013 - Les nouveaux programmes de maîtrise en sciences infirmières de langue française et en relations autochtones ont été approuvés et débuteront en septembre 2014.
Cette offre, qui s’inscrit dans le cadre du plan d’expansion des études supérieures et qui traduit aussi le besoin qu’avait la Laurentienne d’accélérer l’accès aux cycles supérieurs dans trois domaines d’excellence (durabilité environnementale, innovation et exploration minières, santé dans les milieux ruraux et du Nord) et deux domaines répondant aux besoins régionaux (relations et gouvernance autochtones, développement économique durable dans le Nord), constitue un pas géant vers la réalisation concrète de deux de ces cinq initiatives.
« Quarante pour cent du nord-est de l’Ontario sont peuplés de Francophones, a déclaré le vice-recteur aux études, M. Robert Kerr. La Laurentienne est en pleine expansion et la maîtrise en sciences infirmières viendra ouvrir aux professionnels de la santé d’autres possibilités d’études supérieures en français.
Le programme profitera également aux diplômés francophones de premier cycle qui souhaitent poursuivre des études supérieures dans un domaine fortement sollicité. » Le programme de maîtrise en relations autochtones formera les étudiants de manière à accroître la capacité des peuples autochtones à participer en tant que leaders à la vie économique, politique, sociale et culturelle du Canada et du monde. Une fois en place, la Chaire de recherche en relations et gouvernance autochtones renforcera le rôle leader de l’Université Laurentienne dans la promotion de l’apprentissage des Autochtones tant au Canada et qu’ailleurs.
« Ces initiatives ne visent pas seulement à renforcer les capacités et à offrir des possibilités aux générations à venir, a déclaré la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, Mme Sheila Cote-Meek. Elles visent aussi à créer une nouvelle donne pour les étudiants et futurs décideurs et chefs de file dans la nouvelle économie. »
En plus des nouveaux programmes susmentionnés, l’Université s’emploie également à créer de nouvelles chaires de recherche dans ces domaines d’atouts marqués ou en réponse à des besoins régionaux : développement économique durable dans le Nord et histoire franco-ontarienne ainsi que des chaires de recherche, financées à l’externe, sur le cancer et la santé des Autochtones.
L’Université Laurentienne continue à plaider pour que soit augmenté le nombre de places alloué par la province aux études supérieures, condition nécessaire à l’accès accru des étudiants à ces programmes d’études.