(27 mars, 2023) - Willa Hladun est une étudiante à la maîtrise qui inspire.
Née et élevée à Calgary, en Alberta, sa famille vit maintenant à Cranbrook, Colombie-Britannique. C’est dans cette province et à l’Université de Victoria qu’elle a obtenu un baccalauréat ès arts en psychologie (2020). En quatrième année, elle a commencé à s’intéresser à la psychologie du sport. « J’ai bien aimé cela. J’ai adoré le contenu. L’exercice et le mouvement ont toujours occupé une place importante dans ma vie, en particulier en matière de gestion de mon bien-être mental. »
Willa réside maintenant dans la ville du Grand Sudbury où elle est inscrite à la maîtrise en sciences de l’activité physique à l’Université Laurentienne. Elle est aussi une chercheuse affiliée au Centre de recherche en sécurité et en santé au travail (CRSST).
Sa thèse de maîtrise intitulée Motherhood Journeys On and Off the Ice: A Narrative Analysis of Digital Media Stories of Professional Hockey Mothers, examine les reportages numériques qui couvrent les athlètes de hockey d’élite qui sont également des mères pour examiner quels récits sont présents dans la médiation qui les entoure, comment ces récits influencent leur formation identitaire, et les incidences psychosociales et culturelles de ces récits. « Les médias sportifs sont un outil puissant qui influence notre propre perception et celle des autres des athlètes d’élite, a expliqué Willa. Comprendre comment certains récits médiatiques peuvent être positifs ou négatifs pour le bien-être psychologique des mères d’athlètes et la culture du sport peut nous aider à favoriser une culture du hockey plus solidaire et inclusive, un sport très populaire non seulement dans le nord de l’Ontario, mais dans toute l’Amérique du Nord. »
L’étude de Willa fait partie d’une plus grande subvention du Conseil de recherches en sciences humaines obtenue par sa superviseuse et professeure titulaire de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé, Kerry McGannon. « Mon expérience de travail avec Kerry a été incroyable. Kerry est tout ce que j’aurais pu souhaiter chez une superviseuse. En fin de compte, elle veut vraiment que vous soyez le moteur de votre recherche. J’ai tellement appris en travaillant avec Kerry qui fait toujours un effort supplémentaire. »
Récemment, Willa s’est adressée à ses pairs pour partager les résultats préliminaires recueillis dans le cadre de son étude au Café du CRSST, mieux connu sous le nom de CRAfé, un dialogue hebdomadaire sur le thème de la santé et de la sécurité au travail pour les étudiants, les professeurs et les conférenciers de l’industrie affiliés au CRSST.
Willa effectue également un stage rémunéré auprès de la section locale 6500 des Métallurgistes unis. « J’examine les demandes qui ont été rejetées par la CSPAAT et je lie la documentation à ces expériences et à leurs blessures, tant physiques que mentales, et je soutiens les appels auprès de la CSPAAT. » Willa a souligné que, depuis qu’elle s’est jointe au CRSST au printemps dernier, elle est reconnaissante des nombreuses possibilités, y compris le soutien pour l’obtention de ce stage.
Parmi ses activités au CRSST, il faut souligner qu’elle a aidé à offrir un cours de premiers soins en santé mentale aux membres du CRSST. « Je voulais suivre un cours de formation aux premiers soins en santé mentale pour apprendre à réagir aux crises, a-t-elle expliqué. J’ai fait des recherches et j’ai trouvé un très bon cours offert par la Commission de la santé mentale du Canada, mais c’était assez dispendieux. J’ai alors communiqué avec le CRSST pour lui demander s’il serait prêt à aider à payer une partie de ce cours. Nous avons fini par créer ensemble un cours qui donnait à tous les étudiants et professeurs du CRSST la possibilité de suivre cette formation. » Le CRSST a convenu avec Willa que ce cours serait pertinent pour ses membres.
Willa est également capitaine d’équipe pour la prochaine collecte de fonds du CRSST, Pas pour une meilleure vie. Cette marche de financement, qui se tiendra le 29 avril 2023, aidera à soutenir les familles touchées par des blessures, des maladies et des décès au travail. C’est une autre façon de sensibiliser notre communauté aux répercussions d’une tragédie en milieu de travail et à la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour éviter que d’autres personnes ne soient blessées ou tuées au travail. Cette année, Pas pour une meilleure vie du CRSST se tiendra le lendemain du Jour de deuil national, une journée qui commémore les travailleurs décédés, blessés ou malades en raison de leur travail.
Willa est également membre du comité des étudiants pour l’action sociale (SSAC), un comité dirigé par des étudiants dont les voix soutiennent l’égalité, la diversité et l’équité sur le campus, en partenariat avec le Bureau de l’équité, de la diversité et des droits de la personne (BEDDP). « Nous promouvons, dit-elle, la sécurité et le respect des droits de la personne pour tous les étudiants. » Elle s’identifie en effet comme une fière membre de la communauté LGBTQ2+ et a indiqué qu’elle avait « une véritable responsabilité envers la communauté queer de prendre ma place en tant qu’universitaire queer et de soutenir cette communauté ».
La prochaine étape pour Willa est de participer au troisième symposium annuel sur la recherche des étudiants des cycles supérieurs de la Laurentienne, un événement d’une semaine offert du 27 au 31 mars qui fait la promotion de leurs recherches.
Réfléchissant à son expérience en tant qu’étudiante de cycles supérieurs, Willa a indiqué que « participer à des choses qui vous intéressent est vraiment important ». Elle estime que les étudiants des cycles supérieurs doivent profiter d’autant de possibilités que possible. « J’ai en effet beaucoup appris. Je n’aime pas l’idée de vouloir essayer quelque chose ou d’avoir une idée et de m’asseoir sur celle-ci. Je préfère faire de mon mieux pour essayer d’en faire une réalité. »
Pour Willa, qui est une leader parmi ses pairs, les possibilités sont illimitées.