Sidney est également titulaire d’un baccalauréat ès arts et d’une maîtrise ès arts de la Laurentienne. « Je suis venu à Sudbury pour étudier à la Laurentienne et j’y suis resté pendant 12 ans, a-t-il raconté avec nostalgie. Mes cours étaient intéressants et les étudiants et professeurs étaient dynamiques. Je me suis dit que c’est à ça que devrait ressembler l’université. »
Sidney a saisi toutes les possibilités pendant ses études à la Laurentienne. Il a participé à plusieurs clubs et y a souvent assumé des rôles de direction. Il tenait à cœur ses relations avec les professeurs et a profité tout au long de sa vie de leur mentorat. Son cheminement universitaire a été orienté tant par ses centres d’intérêt que par les solides relations qu’il a cultivées.
« Il y a tellement de possibilités inégalées à la Laurentienne, comme le parlement modèle, que les autres écoles n’ont pas, a-t-il affirmé. À un moment donné pendant mes études de premier cycle, j’étais membre de la direction de neuf groupes d’étudiants à la fois. Il existe à la Laurentienne une merveilleuse communauté dynamique faisant en sorte qu’il est facile de nouer des liens sur le plan des études aussi bien que du côté social. »
Après l’obtention du doctorat, il a passé six ans au Collège Cambrian où il a assuré le développement, l’enseignement et la coordination au sein du programme d’études supérieures en analyse commerciale (Business Analytics). Par la suite, il a été gestionnaire de la datalogie à Sofvie, travaillant à la mise au point de logiciel favorisant la santé et la sécurité dans l’industrie minière. Il est maintenant professeur adjoint à la Dhillon School of Business et professeur adjoint associé d’informatique à l’Université de Lethbridge, où il se spécialise en analyse commerciale. Bien que son intérêt suivi pour l’analyse de données, l’IA et l’analyse des médias sociaux représente une évolution depuis ses origines universitaires dans les arts, Sidney affirme que ces domaines sont plus interreliés qu’ils le semblent à première vue.
« Quand j’étais étudiant, j’ai été embauché pour soutenir plusieurs projets de recherche, a-t-il expliqué. Grâce à ces expériences, j’ai découvert que dans les arts, il est possible de miser sur la recherche qualitative et quantitative à l’aide d’outils d’informatique et d’évaluation de programme afin d’analyser efficacement les données. »
Ces possibilités d’apprentissage expérientiel l’ont aidé à cerner ses propres intérêts. « Je suis devenu expert au chevauchement des sciences sociales et de l’informatique, a-t-il confié, à utiliser des outils ultramodernes de recherche pour la collecte, l’organisation et l’analyse de données afin de mieux saisir l’incidence d’un problème social quelconque. »
Il a effectivement transformé cela en cheminement de carrière. Selon lui, pour soutenir les sciences sociales, il est nécessaire d’exploiter de nouvelles méthodes de collecte de données, telles que l’analyse de médias sociaux. « Pour ce qui est du financement dans le secteur public et des organismes à but non lucratif, il s’agit vraiment de raconter une histoire, a-t-il expliqué pour souligner un point important sur l’incidence de ces données. Ces histoires sont contextualisées par des données qualitatives et fondées sur des données quantitatives. »
Même si Sidney ne se destinait pas forcément à l’analyse de données en entamant son parcours dans les arts, c’est là qu’il a trouvé une carrière enrichissante. Grâce à sa formation et à son ouverture d’esprit, il démontre qu’un diplôme dans les arts peut ouvrir des possibilités professionnelles diverses et illimitées.