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Semaine de reconnaissance des traités, du 3 au 9 novembre 2024

Des étudiantes en service social sensibiliseront les gens.

4 novembre, 2024 - Dans le but de promouvoir la compréhension de la Semaine de reconnaissance des traités, un groupe d’étudiantes en service social de quatrième année à l’Université Laurentienne organise des activités de sensibilisation. Sous la direction de Elizabeth Carlson-Manathara, professeure agrégée à l’École de service social, les étudiantes engageront la communauté de la Laurentienne dans une conversation et partageront des informations sur l’importance du Traité Robinson-Huron de 1850.

Le 4 novembre, les étudiantes Julia Cimino, Mili Patel, Chelsea Chamberland, Isabelle Mallette et Savannah Beauchamp lanceront la semaine avec des stands d’information dans l’atrium de l’Édifice Parker, de 10 h à 14 h. Leur objectif est d’éduquer la communauté de la Laurentienne sur le Traité, ses conséquences et sa pertinence historique et actuelle.

La semaine sera également marquée par divers événements sur le campus de l’Université Laurentienne les 5 et 6 novembre organisés conjointement par le Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones et le Robinson Huron Waawiindamaagewin. Des orateurs principaux prendront aussi la parole, notamment Clayton Samuel King sur les Treaties and Wampum Belts, Alan Corbiere sur le Robinson Huron Treaty of 1850 History: Leadership Roles and Responsibilities, et Brian McInnes.

Pour les étudiantes en service social, cette initiative est l’aboutissement d’un projet final unique dans le cadre du cours de Mme Carlson-Manathara, Stratégies pour le changement social, qui leur permet de s’engager dans un travail de justice sociale dans le monde réel. Plutôt qu’un examen traditionnel, les membres de la population étudiante doivent participer à une initiative de changement social, rédiger un document complet analysant leurs expériences et partager leurs idées lors d’une discussion avec leurs camarades de classe.

« J’ai choisi d’appuyer la Semaine du Traité parce qu’elle correspond à mes valeurs personnelles en tant que personne allochtone et permet de mieux comprendre la culture et l’histoire autochtones, a déclaré Julia Cimino, étudiante en éducation concomitante et en service social. Je vis sur des terres autochtones et j’ai le devoir de respecter les peuples et de comprendre pleinement l’incidence de la colonisation. »

Mili Patel fait écho à ce sentiment, soulignant l’importance de faire connaître cette semaine. « Beaucoup de gens ne comprennent pas son importance et c’est une grande motivation pour nous d’aménager ces stands d’information. Nous effectuons beaucoup de recherches pour bien comprendre le Traité Robinson-Huron de 1850 et notre cours nous a préparés à ce type d’engagement communautaire. Je suis fière d’appuyer ce projet et d’être une alliée des peuples autochtones. »

Les stands proposeront des ressources pédagogiques, des brochures et des éléments interactifs comme des codes QR permettant d’accéder à des informations complémentaires. Les étudiantes distribueront également des bonbons portant le message « Nous sommes tous des citoyens signataires d’un traité », invitant les membres de la communauté à réfléchir à leur relation avec les droits des autochtones.

« Cette approche pratique permet aux gens d’appliquer directement ce qu’ils ont appris en classe en ce qui concerne les changements sociaux importants, a expliqué Mme Carlson-Manathara. L’un des principaux objectifs du cours est de les amener à se rendre dans la communauté et à participer au travail de changement social afin qu’ils puissent l’envisager comme un mode de vie en tant que travailleurs sociaux. Parfois, les gens craignent de participer à ce type de travail, et j’espère que, en allant sur le terrain, ils pourront surmonter le tout et intégrer le travail de justice sociale dans leur vie. Il importe pour les étudiants de mieux faire comprendre le Traité Robinson-Huron de 1850 et son impact général. »

Les sentiments des étudiantes à propos de cette mission prouvent que Mme Carlson-Manathara atteint le résultat souhaité. « En tant qu’étudiantes, dit Julia, nous ne parlons pas seulement de plaidoyer et de changement social, nous appliquons ces leçons et nous nous efforçons de participer à quelque chose d’important et, espérons-le, d’avoir un impact. »

Mili ajoute que les leçons tirées au cours de cette expérience resteront gravées dans leur mémoire bien après la fin du cours. « C’est plus précieux qu’un examen. Nous avons la possibilité de faire une réelle différence au lieu de nous contenter d’écrire sur le sujet. Nous nous souviendrons toujours de cette expérience et de l’importance de la Semaine de reconnaissance des traités. »

Le groupe encourage tous les membres de la communauté de l’Université Laurentienne à visiter leurs stands le 4 novembre et à participer aux Événements de la Semaine de reconnaissance des traités organisés par Robinson Huron Waawiindamaagewin et le Bureau de l’enseignement et des programmes autochtones.