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L'Université Laurentienne souligne les réalisations exceptionnelles de trois femmes distinguées

L'Université Laurentienne souligne les réalisations exceptionnelles de trois femmes distinguées

Hommage rendu à Mmes Nasim Yavari, Elizabeth Wenghofer et Suzanne Pharand pour leurs efforts relatifs à l’équité des genres

(3 mars, 2022) - À l'occasion de la Journée internationale de la femme, le Comité consultatif du recteur sur la situation de l’égalité des sexes de l'Université Laurentienne en collaboration avec l’équipe « Le Consentement est simple » du Bureau de l'équité, de la diversité et des droits de la personne, soulignera les réalisations exceptionnelles de trois femmes du Grand Sudbury pendant la cérémonie annuelle de remise de prix qui aura lieu le mardi 8 mars, à 15 h, sur Zoom

Les trois femmes à l'honneur cette année sont Mmes Nasim Yavari, Elizabeth Wenghofer et Suzanne Pharand. Ces modèles sont reconnues pour leurs travaux touchant la promotion des femmes au sein de l’Université et de la communauté du Grand Sudbury.

Mme Nasim Yavari est à l’honneur pour son activisme dans le domaine de l'éducation, notamment en ce qui concerne les jeunes femmes.

Mme Elizabeth Wenghofer est reconnue pour son rôle de mentor auprès des étudiantes, tout particulièrement dans le domaine de la kinésiologie humaine.

Mme Suzanne Pharand est célébrée à titre posthume pour son dévouement sans faille et sa discrète dévotion à la communauté universitaire.

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec Mme Bettina Brockerhoff-Macdonald, présidente du Comité consultatif du recteur sur la situation de l’égalité des sexes à l'Université Laurentienne, à bbrockerhoff@laurentienne.ca.
 

L’examen indépendant des activités et de la gouvernance établit la feuille de route pour la transformation de l’Université Laurentienne

L’examen indépendant des activités et de la gouvernance établit la feuille de route pour la transformation de l’Université Laurentienne

(2 mars, 2022) - L’Université Laurentienne a franchi une étape importante dans sa restructuration avec la publication de deux rapports d’un examen indépendant qui incluent des recommandations visant à transformer ses activités et sa gouvernance.
 
Mené par le Nous Group sous la direction de l’agent en chef de la restructuration et de la contrôleuse nommée par le tribunal, le rapport est une feuille de route pour la transformation et renferme des recommandations détaillées qui paveront la voie vers une Laurentienne plus solide et financièrement viable que la population étudiante et les divers intervenants méritent. Les détails de l’analyse et des recommandations figurent ici
 
« Nous sommes convaincus, a dit l’agent en chef de la restructuration, M. Lou Pagnutti, que la mise en œuvre de ces recommandations permettra à l’Université d’effectuer les changements nécessaires qui instaureront les cadres appropriés de gouvernance et de fonctionnement pour répondre aux besoins des futurs étudiants. »
 
« Même si des défis demeureront dans cette transformation ambitieuse à long terme, ajoute-t-il, l’Université mettra l’accent sur ce qu’il faut faire pour devenir le meilleur environnement possible d’apprentissage pour la population étudiante. Le rapport constitue une feuille de route vers la réussite, et l’Université est déterminée à redevenir le fier établissement que notre communauté mérite. »
 
La prochaine étape consistera à discuter des recommandations avec les parties concernées, et à déterminer la source de financement de la transformation. Au cours de ce processus mené en collaboration avec les parties concernées clés et la communauté, notamment les membres du corps professoral et du personnel et les créanciers, et en partenariat avec le gouvernement de l’Ontario, l’Université fournira des mises à jour périodiques sur les progrès accomplis.


Principales recommandations
 
Gouvernance : 37 recommandations visent à améliorer la gouvernance de l’Université au Conseil et au Sénat, y compris l’adaptation de son modèle bicaméral afin d’améliorer le flux d’informations entre les deux instances. D’autres recommandations demandent à chaque instance de gouvernance d’établir un mandat et une série de mesures de reddition de comptes clairs, de veiller à avoir la bonne composition et les bonnes capacités, et d’adopter des structures et processus appropriés, notamment d’établir un secrétariat professionnel.
 
Activités : Un programme de transformation pour améliorer l’efficacité opérationnelle axé sur sept domaines centraux, à savoir, stratégie, prestation de services, rendement financier, structure, processus, technologie et plateformes numériques, et aptitude et capacité.
 
Dans ces domaines, les recommandations prévoient l’élaboration d’un nouveau plan stratégique; le regroupement de tous les services aux étudiants afin d’améliorer la satisfaction et la persévérance; la mise en œuvre de nouvelles pratiques de planification financière et d’établissement de budget et de rapport; la restructuration des fonctions administratives dans les domaines fonctionnels avec des lignes claires d’autorité et de reddition de comptes; des processus simplifiés, normalisés et automatisés et de nouveaux processus de gestion des risques et des documents; des investissements prioritaires dans les outils et capacités numériques; l’attraction de nouvelles capacités provenant d’un vaste bassin de talents et le recrutement pour les unités en manque de personnel.
 


À propos de l’examen des activités et de la gouvernance

Une étape clé de la procédure en vertu de la LACC a été l’annonce en octobre 2021 que l’Université Laurentienne avait retenu les services du Nous Group pour formuler des recommandations pour améliorer la structure opérationnelle et le fonctionnement de l’Université ainsi que la gouvernance au Conseil et au Sénat. Conformément à l’engagement de la Laurentienne de faire effectuer un examen indépendant, le Nous Group a rendu directement des comptes à l’agent en chef de la restructuration et à la contrôleuse nommée par le tribunal tout au long du processus.
Ce processus a exigé un examen approfondi de documents, des entretiens avec des membres du personnel, du Conseil et du Sénat, des dirigeants syndicaux et des membres de la population étudiante et de la communauté, et une analyse des besoins et des possibilités reposant sur une bonne connaissance des pratiques exemplaires dans le secteur universitaire canadien.

Ce processus a exigé un examen approfondi de documents, des entretiens avec des membres du personnel, du Conseil et du Sénat, des dirigeants syndicaux et des membres de la population étudiante et de la communauté, et une analyse des besoins et des possibilités reposant sur une bonne connaissance des pratiques exemplaires dans le secteur universitaire canadien.

La Laurentienne célèbre le Mois de la francophonie

La Laurentienne célèbre le Mois de la francophonie

La langue et la culture françaises demeurent au cœur des priorités universitaires

(1 mars, 2022) - Mars est le mois de la francophonie! Bien que la culture francophone soit célébrée tout au long de l’année à l’Université Laurentienne, l’établissement profite du mois de mars pour mettre en évidence l’importance de la communauté francophone.

« ​Le mandat de bilinguisme est au cœur de l’identité de la Laurentienne. C’est ce qui la distingue, a indiqué M. Robert Haché, recteur et vice-chancelier de l’Université. Nous sommes très fiers de notre communauté francophone, et sommes déterminés à continuer d’attirer des étudiants francophones en offrant des programmes de grade pertinents pour eux, une vie d’apprentissage et des compétences professionnelles que les employeurs recherchent. » 

L’Université se réjouit de la création récente du Comité consultatif francophone, qui a pour mandat de fournir des conseils sur les questions francophones et de formuler des recommandations sur la mise en œuvre de stratégies visant à assurer l’offre adéquate de programmes et services en français. Ce comité compte des chefs de file communautaires, provenant de secteurs de l’industrie, de la santé, des arts, de la culture et d’autres, qui mettront l’accent, guideront et donneront des conseils sur la grande passion et la fierté envers la nature francophone de l’Université.

 « À fin de compte, a expliqué M. Roch Gallien, conseiller spécial aux affaires francophones, le but de l’Université est de demeurer la destination de choix dans le Nord pour les personnes qui désirent faire des études en français dans un environnement bilingue et biculturel. » Formé en Ontario comme enseignant en didactique du français, de l’histoire et des sciences politiques, M. Gallien a obtenu un baccalauréat, puis un brevet d’enseignement de l’Ontario à l’École des sciences de l’éducation de l’Université Laurentienne. 

L’Université Laurentienne est la seule université canadienne dotée d’un mandat triculturel qui offre un enseignement postsecondaire à une population étudiante hétérogène et se veut la championne de l’apport de cerveaux pour le Nord, pour l’Ontario et ailleurs. « L’environnement culturel dans une université bilingue nous tient à cœur, » a exprimé M. Haché.

Les membres de la communauté Laurentienne sont encouragés à participer au long du mois aux possibilités d’apprentissage et de réflexion touchant l’importance de la langue et de la culture francophones.
 

Le Relais pour la vie à la Laurentienne rehausse l’espoir tout en mobilisant des fonds pour la Société canadienne du cancer

Le Relais pour la vie à la Laurentienne rehausse l’espoir tout en mobilisant des fonds pour la Société canadienne du cancer

La campagne vise à ajouter 35 000 $ au total de quelque 250 000 $ recueillis depuis 2015.

(28 février, 2022) - Les 11 et 12 mars 2022, la huitième activité annuelle du Relais pour la vie aura lieu à la Laurentienne pour sensibiliser les gens et mobiliser des fonds à l’appui de la lutte contre le cancer. Les sommes recueillies seront remises à la Société canadienne du cancer, plus important organisme de bienfaisance touchant le cancer et de financement de la recherche en cancérologie. Depuis 2014, la campagne a recueilli 266 818,73 $ et une somme de 35 000 $ est visée cette année.

Le Relais pour la vie à la Laurentienne sera précédé, le 6 mars, par la Cérémonie de l’espoir qui sera présentée virtuellement pour rendre hommage aux survivants du cancer et aux personnes qui vivent sans cancer ou avec la maladie. Les participants à la cérémonie auront l’occasion de partager leurs récits avec des pairs et de participer au jeu-questionnaire de Nickel City Trivia afin de gager des prix. 

Étudiante de deuxième année à la maîtrise en pratique infirmière avancée, Mme Natalie Crépeau figure parmi 17 étudiants bénévoles qui forment le comité organisateur. Elle a reçu un baccalauréat en sciences infirmières de l’UL en 2020 et est infirmière autorisée dans l’unité d’orthopédie et de neurochirurgie à Horizon Santé-Nord. 

« Il est plus important que jamais de mobiliser des fonds pour cette campagne, a dit Mme Crépeau. Le Relais pour la vie donne l’occasion non seulement d’appuyer une cause valable, mais aussi de réunir la communauté et d’encourager l’espoir pour les personnes qui luttent contre le cancer. » Il faut souligner que le Relais pour la vie célèbre aussi les personnes qui n’ont plus de cancer, ainsi que les personnes qui ont courageusement lutté, mais succombé à la maladie. « Nous tenons à reconnaître toutes les personnes touchées par le cancer, a-t-elle ajouté. Travaillons ensemble pour faire la différence et avoir une incidence positive. »

Pour vous tenir au courant de la Cérémonie de l’espoir et du Relais pour la vie de la Laurentienne et vous y inscrire, veuillez suivre les pages de l’activité sur Instagram et Facebook
 

 

L’Université Laurentienne est un campus ambassadeur pour la Campagne de la peau d’orignal

L’Université Laurentienne est un campus ambassadeur pour la Campagne de la peau d’orignal

La campagne du 25 février veut mettre fin à la violence contre les femmes et les enfants.

(17 février, 2022) - La Campagne de la peau d’orignal est un mouvement de réconciliation qui vise à mettre fin à la violence à l’endroit des femmes et des enfants. Depuis sa création en 2011, la campagne favorise la solidarité des communautés et des campus pour l’action collective et le rétablissement.

En prévision de la campagne, des carreaux de peau d’orignal en épinglette sont distribués dans la communauté aux personnes qui souhaitent les porter pour dénoncer la violence contre les femmes et les enfants. Selon Paskwa Lightning, qui coordonne la mobilisation de la communauté et des étudiants ainsi que les médias sociaux et les activités au Bureau des affaires étudiantes autochtones (BAEA), « C’est à nous tous, toute la société, pas seulement aux hommes et aux garçons, de participer aux campagnes de ce genre qui mettent en lumière ce problème. » Les épinglettes déclenchent le dialogue relatif à la violence contre les femmes et les enfants. « Les données laissent croire, ajoute Paskwa Lightning, que chaque épinglette alimente une dizaine de conversations. »

Le BAEA de la Laurentienne soulignera la campagne dans le cadre d’une activité virtuelle le 25 février 2022, qui mettra en valeur le conférencier M. Brent Bissaillon, chef de la Première Nation de Serpent River. « Il y aura un ou deux autres conférenciers, a ajouté Paskwa Lightning, et nous essayons de recruter des joueurs de tambours. Nous ferons aussi un chant d’honneur, qui est essentiellement une prière, à l’intention des femmes et des enfants. » En outre, un feu sacré rendra hommage aux personnes qui ont été victimes d’actes de violence. 

« La Campagne de la peau d’orignal constitue un moyen par lequel la communauté universitaire peut aider à sensibiliser le public à la violence faite aux femmes et enfants autochtones, a ajouté la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones par intérim, Mme Susan Manitowabi. Nous devons tous prendre le temps de réfléchir à ce que nous pouvons faire pour mettre fin à la violence contre les femmes et enfants autochtones, par exemple, en ayant la force morale de se prononcer ou d’agir si nous sommes témoins à des actes violents. »

Le personnel, le corps professoral et la population étudiante de la Laurentienne sont encouragés à participer à la campagne, comme le sont les membres de la communauté du Grand Sudbury et des environs. Même si l’Université tiendra son activité le 25 février, la date officielle de la Campagne nationale de la peau d’orignal est le 12 mai 2022.

Vous pouvez vous engager à dénoncer la violence à l’endroit des femmes et des enfants en consultant le site Web de la Campagne nationale de la peau d’orignal.

Les étudiants s’unissent pour marquer le Mois de l’histoire des Noirs

Les étudiants s’unissent pour marquer le Mois de l’histoire des Noirs

L’Association des étudiants africains et caribéens de l’UL offre diverses possibilités de célébrer l’histoire des Noirs et d’en apprendre à ce sujet.

(15 février 2022)L’Université Laurentienne compte de nombreux clubs, organisations et associations sous la gouverne d’étudiants. Lorsqu’ils ont le même intérêt, nous encourageons en effet les étudiants à s’organiser, ce qui contribue à renforcer leur sentiment d’appartenance communautaire. Tel est le cas de l’Association des étudiants africains et caribéens de l’Université Laurentienne (AEACUL) dont la contribution à la population étudiante et à la collectivité du Grand Sudbury est impressionnante.

« La mission de notre association est de rassembler les étudiants de l’Afrique et des Caraïbes de cultures et de valeurs communes, indique le président de l’AEACUL, M. Isaac Kouadio, étudiant de 3e année en administration des affaires. » Selon M. Kouadio, les membres de l’AEACUL ont à cœur de promouvoir la diversité des étudiants et des cultures présentes sur le campus. « J’estime, dit-il, qu’il est important pour nous d’être reconnus et valorisés. » Ouvrant le pas vers cette affirmation, l’AEACUL organise des événements offrant aux étudiants et à la collectivité de Sudbury des possibilités d’apprentissage interculturel. Dans la cadre du Mois de l’histoire des Noirs, les membres de l’AEACUL, que M. Kouadio décrit comme « plus qu’une association, plus qu’un groupe, mais une famille », s’unissent pour commémorer cet événement annuel.

« Nous estimons que le Mois de l’histoire des Noirs est, pour la communauté noire, un moment important consacré à l’échange centré sur notre histoire et nos combats, de même qu’à la mise en valeur de nos contributions [et] réalisations. » En effet, les Canadiens noirs et leurs communautés ont apporté à la nation prospère qu’est le Canada aujourd’hui une contribution substantielle, et le Mois de l’histoire des Noirs met l’accent sur cela. Tous les vendredis en février, l’AEACUL organisera à l’intention de ses membres des activités leur permettant de nouer des liens, de se livrer à des jeux, de gagner des prix issus du patrimoine africain et d’en apprendre davantage sur les « nombreuses figures noires ayant contribué à la grandeur de l’histoire des Noirs. » L’AEACUL prévoit aussi de tenir une collecte de sang, de concert avec la Société canadienne du sang, un acte important au service de la collectivité selon les membres de cette association, et quelle meilleure façon de servir la communauté que de donner son sang?

L’AEACUL encourage les membres de la population étudiante, du personnel et du corps professoral de l’UL à participer à autant d’activités et d’initiatives que possible lors du Mois de l’histoire des Noirs. Suivez-nous sur Instagram et Facebook, où nos canaux sociaux présentent régulièrement les profils de personnalités noires inspirantes.
 

Prise de conscience à l’endroit des femmes autochtones disparues et tuées

Prise de conscience à l’endroit des femmes autochtones disparues et tuées

La Campagne de la robe rouge rend hommage au nombre choquant de femmes autochtones qui ne sont plus parmi nous.

(3 février, 2022) - Depuis le lancement en 2010 du Projet de la robe rouge (The REDress Project), série artistique en cours de l’artiste métisse Mme Jaime Black, le public est sensibilisé davantage au nombre stupéfiant de femmes autochtones qui ont disparu ou été tuées partout au Canada. Depuis 2016, l’Université Laurentienne participe à la Campagne de la robe rouge découlant de ce projet. Cette année, le Bureau des affaires étudiantes autochtones (BAEA) soulignera la campagne dans le cadre d’une activité virtuelle le 14 février 2022.

Conseillère autochtone au BAEA, Mme Cynthia Belfitt explique que, historiquement, les femmes autochtones sont disproportionnellement touchées par la violence et sont surreprésentées dans les statistiques de femmes canadiennes tuées ou disparues. Pour jeter une lumière sur cette question, la Campagne de la robe rouge consiste à faire pendre des robes rouges symbolisant les maintes femmes autochtones, victimes de violence, qui ont été tuées ou ont disparu. À la Laurentienne, des bénévoles placent des robes rouges un peu partout sur le campus. « Ces robes transmettent un message puissant, a décrit Mme Belfitt. Elles représentent l’esprit des personnes tuées ou disparues et mettent en évidence la question. Des familles et communautés sont encore peinées d’avoir perdu des proches, mais le rassemblement des gens dans une prise de conscience a un effet thérapeutique – les robes suspendues peuvent susciter beaucoup d’émotions. »

Mme Belfitt offre des services de counselling aux personnes qui participent aux activités dans le cadre de la campagne. « Si quelqu’un est provoqué ou a de la difficulté, a-t-elle ajouté, je suis là pour l’appuyer. »

Bien que la communauté universitaire et les visiteurs au campus verront les robes rouges suspendues environ une semaine avant la date commémorative de la campagne, l’activité virtuelle du 14 février sera marquée d’une variété de communications, de danses et de chants. Parmi les conférencières qui rendront hommage à l’esprit des femmes autochtones, il faut souligner la vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones, Mme Susan Manitowabi, la danseuse à clochettes et travailleuse à l’accouchement, Mme Brianna Olson Pitawanakwat, et l’artiste et porte-parole culturelle, Mme Osamuskwasis Roan, tandis que Mme Emily Faries dirigera les gens pendant la prière d’ouverture. Les participants pourront voir une visite du campus enregistrée au préalable et constater d’eux même l’effet poignant des nombreuses robes rouges.

« La Campagne de la robe rouge est importante, a expliqué Mme Susan Manitowabi, car elle sensibilise le public à la question des femmes et filles autochtones disparues ou tuées. Chaque robe représente l’infinité de ces femmes perdues à cause de la violence. Ces robes rouges suspendues nous rappellent de nous arrêter, de pleurer et de nous engager à collaborer pour mettre fin à la violence suivie à l’endroit des femmes et filles autochtones et des personnes 2SLLGBTQQIA afin d’assurer à tout un chacun un monde plus sécuritaire. »

La communauté Laurentienne et la collectivité élargie du Grand Sudbury sont invitées à participer à l’activité de la Campagne de la robe rouge. Les personnes voulant participer à une action sociale collective peuvent témoigner leur solidarité en faisant pendre des robes rouges dans leur maison ou leur cour à la mémoire des femmes autochtones touchées par la violence. Le souvenir et l’esprit de ces femmes perdurent : elles ne seront pas oubliées.
 

Excellent classement de la recherche à la Laurentienne par Research Infosource

Excellent classement de la recherche à la Laurentienne par Research Infosource

L’UL est classée no 1 pour la 5e année consécutive au chapitre des subventions totales de recherche.

(2 février, 2022) - Research Infosource a récemment publié la liste des 50 premières universités à vocation de recherche du Canada. Les chercheurs de l’Université Laurentienne occupent la première place pour les subventions de recherche au premier cycle pour la cinquième année consécutive.

Les classements annuels reposent sur le montant total des subventions de recherche obtenu en 2020. En plus de ce classement au premier rang, l’Université Laurentienne occupe une place prédominante dans diverses catégories, notamment :

  • 2e place pour l’intensité de la recherche des étudiants des cycles supérieurs (financement de la recherche par étudiant);
  • 4e place pour l’intensité de la recherche des membres du corps professoral (financement de la recherche par membre du corps professoral);
  • 11e place en Ontario en général;
  • 28e sur 50 au Canada.

« Je suis très fière du corps professoral, des érudits étudiants et du personnel de recherche de l’Université Laurentienne qui sont la force en recherche de la Laurentienne. Tout au long de la majeure partie de l’année 2020, nos chercheurs ont persévéré pendant la pandémie et continué leur travail important en dépit des défis. Nous savons que des changements radicaux se sont produits à l’Université en 2021, mais les connaissances générées par nos chercheurs et les possibilités offertes à notre population étudiante des cycles supérieurs demeureront des aspects importants de l’identité de l’Université Laurentienne. » - Tammy Eger, vice-rectrice à la recherche, Université Laurentienne


 

La végétation fait-elle dévier les rivières?

La végétation fait-elle dévier les rivières?

Une étude menée par un professeur de l’Université Laurentienne met en lumière la stabilité des chenaux de rivière avec et sans végétation riveraine.

(25 janvier, 2022) - M. Alessandro Ielpi (Ph.D.), professeur agrégé de sédimentologie au Centre pour la vitalité des lacs Vale et à l’École des sciences de la Terre Harquail de la Laurentienne, a récemment publié sous la rubrique « Earth and Environment » de Nature Reviews une étude, développée en collaboration avec MM. Mathieu G. A. Lapôtre (Ph.D.) et C. Kevin Boyce (Ph.D.) de l’Université Stanford, et Martin R. Gibling (Ph.D.) de l’Université Dalhousie, jetant un nouveau regard sur le rôle de la végétation dans la configuration des chenaux de rivière.

L’étude examine en détail les rivières à méandres, un type de rivière caractérisé par des virages sinueux qui se déploient souvent dans des plaines fertiles presque plates et riches en végétation. Ces plaines ont, pendant des siècles, constitué des sites propices à l’établissement humain si bien que l’histoire de la civilisation humaine et celle des rivières à méandres sont intimement liées. Mais une question persiste : comment la végétation des berges aide-t-elle les rivières à dévier? Cette question souvent débattue a des incidences importantes pour le contrôle des inondations et la gestion des rivières dans un contexte de changement climatique.

Pour comprendre comment la végétation - ou son absence - agit sur la forme des chenaux de rivière, M. Ielpi et ses collègues ont parcouru en canoë des bassins versants à végétation dense, traversé à pied des déserts arides à la recherche de cours d’eau éphémères d’un autre monde et même scruté la surface d’autres planètes comme Mars, où les dépôts de méandres vieux de plusieurs milliards d’années sont visibles à travers sa fine atmosphère. Leurs résultats démontrent que, bien que les méandres fluviaux puissent se former sans végétation, celle-ci renforce les berges du chenal, modulant les crues et freinant l’érosion.

« Ces résultats nous permettent de porter non seulement un regard neuf sur l’histoire de la Terre, a indiqué M. Ielpi, mais aussi de prédire le comportement des rivières dans un avenir proche si la végétation se trouve toujours éliminée des bassins versants par des incendies de forêt, l’exploitation intensive du bois ou l’urbanisation. » D’autre part, les résultats contribuent à la compréhension opportune et nécessaire de la façon dont les changements dans notre écosystème, influencés par des facteurs comme le climat, ont des effets environnementaux et sociaux généralisés. Plus particulièrement, à la lumière des récents résultats de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), la recherche sur l’environnement et la durabilité de celui-ci présentent une immense valeur pour les personnes, les lieux et les ressources.

 « Cette étude souligne la pertinence scientifique, sociale et environnementale de l’étude des sciences de la Terre à l’échelle planétaire et interplanétaire, a déclaré le directeur de l’École des sciences de la Terre Harquail, M. Douglas Tinkham (Ph.D.). En publiant des travaux qui aideront les scientifiques et les pouvoirs publics à mieux comprendre et prévoir le comportement des rivières, les auteurs, par leurs apports précieux, pourraient contribuer à prévenir ou à atténuer les dommages causés par les inondations. »

« Cet article de M. Ielpi et de ses collègues souligne l’importance des collaborations internationales dans les découvertes scientifiques qui mettent en évidence le pouvoir de guérison de la nature, a indiqué la vice-rectrice à la recherche de l’UL, Mme. Tammy Eger (Ph.D). Nous le félicitons de ce travail et de sa détermination à établir des équipes nationales et internationales d’étudiants des cycles supérieurs et de chercheurs qui apportent des réponses à des questions vitales et aident ainsi la société mondiale à aborder des sujets liés au changement climatique. »

Une ancienne de la Laurentienne nommée Femme de mérite de Sudbury pour 2021

Une ancienne de la Laurentienne nommée Femme de mérite de Sudbury pour 2021

La YWCA souligne les efforts communautaires de Mme Ra’anaa Brown

(20 janvier 2022) – Diplômée de l’École d’architecture McEwen, Mme Ra’anaa Brown est lauréate d’un prix Femme de mérite de Sudbury pour 2021 de la YWCA. Elle a fait des études à la Laurentienne et a obtenu un baccalauréat en études architecturales (2018) et une maîtrise en architecture (2020). Elle prépare actuellement un doctorat en l’histoire de l’art à l’Université Concordia.

La YWCA Sudbury est un organisme de bienfaisance qui, par l’action, le plaidoyer, la collaboration communautaire et la sensibilisation, vise à autonomiser les femmes et leur famille afin qu’elles puissent exploiter leur potentiel sur les plans physique, intellectuel et spirituel. Depuis 15 ans, l’organisme rend hommage annuellement à des femmes inspirantes de Sudbury qui ont eu une incidence positive sur la communauté. « Je me réjouis tellement de cet honneur, a dit Mme Brown. Il fait bon d’être reconnue. C’est une merveilleuse expérience, quoiqu’un peu surréaliste. »

En 2020, Mme Brown a cofondé la section de Sudbury de Black Lives Matter (BLM). Depuis la création de cet organisme enregistré à but non lucratif, elle dit qu’elle se sent plus puissante comme femme noire. « Ensemble, nous sommes plus forts et dynamisés, a-t-elle dit. BLM nous permet d’en apprendre des autres afin de faire avancer et d’améliorer le monde. Il crée un espace sécuritaire dans lequel cultiver la sensibilisation et la connaissance et partager ouvertement. Le mouvement BLM appuie la lutte contre le racisme systémique surtout à l’endroit de la communauté noire. Nous devons laisser s’exprimer les Noirs. » Pour Mme Brown, BLM n’est pas tout simplement un groupe d’action sociale. « Nous avons bâti une famille à BLM, a-t-elle ajouté, et y participer est une expérience enrichissante. »

En plus de ses efforts auprès de BLM, elle participe largement de diverses façons à la communauté sudburoise. Pendant ses six ans d’études à la Laurentienne, elle a été membre du groupe fondateur de la Nuit Blanche de l’École d’architecture McEwen, qui célèbre la croissance et la prospérité de la scène artistique locale à Sudbury. « Je suis fière du travail accompli pour cofonder la Nuit Blanche, a-t-elle affirmé. L’art rassemble les gens et la Ville de Sudbury se démène pour favoriser les arts et créer un sentiment d’unité. » 

En outre, Mme Brown a joué un rôle de leadership pour le festival Up Here à Sudbury. Depuis 2018, elle est coordonnatrice des installations du festival et y a été conservatrice invitée à titre bénévole. Les expositions qu’elle a organisées récemment « visent principalement à mettre en valeur des artistes noirs, » a-t-elle précisé. En plus de l’exposition collaborative de photographie axée sur le thème de la beauté des Noirs intitulée ETHEREAL l’an dernier, elle a réalisé avec ses amis, M. Isak Vaillancourt et Mme Sonia Ekiyor-Katimi, diplômés de la Laurentienne, l’expérience immersive multimédia, Into the Matrix : Unearthing Black Futures, qui provoque la réflexion relative à un avenir afrofuturiste tangible. 

Mmes Renée Fuchs, Lisa Long et Angela Vendette figurent parmi d’autres lauréates de Prix de femmes de mérite 2021 de la YWCA ayant des liens à l’Université Laurentienne. Félicitations à toutes les lauréates. 

Les billets pour le gala virtuel des Femmes de mérite de 2021 de la YWCA Sudbury sont en vente sur EventBrite. D’autres renseignements figurent sur la page Facebook de l’organisme.

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